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Affichage des articles du novembre, 2024

Nouvelle rentrée, nouvelle vie ! - Chapitre 39 *Bonus n°2*

          Il était très tard, pourtant il avait vu de la lumière dans le bureau du Directeur : il savait qu’il travaillait encore. Faisant les cent pas devant la porte, Matthieu se décida enfin à s’arrêter. Il respira un grand coup puis frappa à la porte. -     Entrez ? dit Éric, d’un ton étonné, alors que Matthieu entrait dans la pièce. Tu ne dors pas ? -     Et toi ? rétorqua le Surveillant Général. -     Je dois envoyer le rapport de la réunion avec les représentantes au siège avant demain matin. -     Oh, alors je repasserai demain, décida Matthieu. -     Non, reste ! Une pause me fera du bien. Que me vaut ta visite ? Matthieu s’avança et lui tendit une enveloppe. -     Qu’est-ce que c’est ? interrogea le Directeur en la prenant. -     Ma demande de mutation, répondit Matthieu. -     Ok, bonne vanne ! rit Éric. -     Ce n’est pas une vanne, précisa Matthieu en tentant de rester le plus sérieux possible. -     Matt, Lionel et toi êtes mes meilleurs éléments. Tu

Un joli fantôme du passé. - Chapitre 41 *Bonus*

  Valentin accompagna Jacob dehors et le conduisit dans la dépendance, où se trouvait sa garçonnière. Valentin éprouvait en effet le besoin de se retrouver seul avec son ami de longue date. L’accès à cette dépendance est interdit à tout autre membre de la famille : c’est LE refuge de Valentin. L’homme d’affaires servit deux verres de whisky puis en tendit un à son nouvel employé. Ce dernier accepta le verre et trinqua avec Valentin. Après avoir bu une gorgée, Jacob déclara : -     Ça a l’air d’être une sacrée, ta Zoé ! -     Tu n’imagines même pas ! ria Valentin. J’ai plus de fil à retordre avec elle qu’avec les trois autres réunis ! -     Parle-moi d’elle plus en profondeur, s’il te plaît, ordonna gentiment Jacob. Contrairement à Manon et Romain, je n’ai pas vu grandir Zoé. Je ne la connais donc pas aussi bien que tes deux ainés. Je me souviens du jour où tu m’as appelé en larmes pour me dire que tu l’avais récupérée mais je n’ai pas eu le récit de son histoire. -     A mon

Un joli fantôme du passé. - Chapitre 41

         Lorsque nous nous installâmes au salon pour l’apéritif, je continuai à fixer Jacob du regard. -     Ah ! s’exclama l’ami d’enfance, amusé. J’avais oublié que vous, les Français, vous preniez toujours un apéritif ! -     C’est obligatoire, répondit papa. Qu’est-ce que je te sers ? -     Une bière, s’il te plaît. Répondit Jacob. Alors, mon cher filleul ! poursuivit-il en posant une main sur l’épaule de Romain. Que deviens-tu ? -     Comme tu le sais, je suis devenu flic ! répondit Romain. J’aimerais bien prendre mon indépendance mais… -     Mais ? -     Papa veut garder ses enfants chez lui jusqu’à leurs trente ans, mentit Manon. Il dit que c’est le minimum pour que l’on puisse bien démarrer dans la vie. -     Val’, tu exagères ! le gronda Jacob. Tu devrais les laisser vivre leur vie, bon sang ! Nous nous mîmes tous à rire, et le rouquin comprit : -     Ah ok, vous vous êtes fichus de moi ! -     Si je ne prends pas mon indépendance tout de suite, c’est parce