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Articles

Affichage des articles du avril, 2020

Nouvelle rentrée, Nouvelle vie ! (Chapitre 9)

Lundi 9 septembre 2019.                 Pas de Vivaldi. Il n’y en aura désormais plus. A la place, il y aura Monsieur Éric, qui, comme ce matin, nous réveilla en douceur : -           Bonjour les filles, il est l’heure. Malgré le fait que j’étais déjà réveillée depuis une bonne demi-heure (cela fait tellement du bien de rester un peu au lit !), j’appréciai fortement ce réveil en douceur. Voyant que Mathilde dormait toujours, le Directeur s’accroupit auprès de son lit, mit sa main sur son épaule et fit de légers mouvements de va-et-vient pour réveiller mon amie. Mathilde sursauta : -           Pardon, Monsieur ! Je… Je ne savais pas qu’il était l’heure, je… -      Bonjour Mathilde. Tout va bien. Détends-toi. Je vous laisse trois quarts d’heure pour vous préparer et faire vos lits, nous irons ensuite déjeuner. Je sentais que j’allais adorer les réveils façon Monsieur Éric ! Cela changeait des cris des surveillantes !                 Au petit déjeu

Journal d'une étudiante accueillie (Chapitre 9)

Mercredi 18 septembre 2019. Quatre heures du matin : mon réveil sonna. Tout le monde dormait dans la maison mais j’avais menacé Jeanne : si je ne mettais pas mes menaces à exécution, elle ne me prendrait pas au sérieux. Je descendis discrètement dans la cuisine et y attrapai un pot de confiture aux fruits rouges. Je remontai ensuite à l’étage, entrai sans un bruit dans la chambre de ma sœur et déversai l’intégralité du pot de confiture dans son dressing. Chaque étagère, chaque tiroir y passa ; sans oublier l’intégralité de la penderie. J’allai dans le garage jeter le pot en verre dans la poubelle de tri, allai me laver les mains, et me recouchai. En tentant de me rendormir, j’espérais de tout cœur que mes parents ne me punissent pas de trop, bien que je me préparais déjà psychologiquement à cette future fessée. Neuf heures. Mon réveil sonne de nouveau. Je descends déjeuner : Tom et Dana sont tous les deux là et je suis la dernière de leurs filles à arriver à table. Les vis

Un joli fantôme du passé (Chapitre 8)

Samedi 18 janvier 2020.      Dix heures et demie, j'ouvre doucement les yeux. Je prends quelques minutes pour émerger puis m'assois sur mon lit. Aïe, mon derrière est hyper douloureux. Je ferais mieux de ne pas faire de vagues pendant quelques temps, histoire de ne pas m'attirer d'ennuis à nouveau. Si seulement je ne devais faire attention qu'à mon père, ce serait du pain béni ! Mais mon frère et ma sœur veillaient également au grain : je me devais d'être irréprochable !      Je descendis dans la cuisine, seule Jeanne était là. - Bonjour Zoé ! - Qu'est-ce que tu fous là, toi ?! aboyai-je. - Je… J'ai dormi ici, répondit-elle. - T'as pas de maison ?!  - Si, mais euh… Tu sais, nous vivrons ensemble aux Etats-Unis, et je... - Vous aurez votre dépendance Romain et toi. Cela m'évitera de voir ta gueule tous les jours ! - Je refuse que tu me parles comme ça ! me gronda Jeanne. - On n'est pas au lycée, là. J'te parle