Pardonnez-moi pour cette longue période de silence : entre les conseils de classe, les réunions parents-profs, le Brevet blanc et sa correction (j'ai deux classes de 3ème, cette année !), la préparation de Noël... Pfffiou, je n'avais plus une minute à moi ! J'en profite pour vous souhaiter une merveilleuse année 2026, remplie de rêves, de magie, et... d'histoires ! Samedi 25 janvier 2020 Il était aux environs de treize heures lorsque nous arrivâmes dans une ville de région parisienne pour rentre visite à Anaïs au centre de redressement pour mineurs. Ce grand bâtiment grisâtre était très austère et ressemblait à s’y méprendre à une prison. Du fil barbelé surplombait les clôtures bétonnées hautes de plusieurs mètres, et ma famille et moi mîmes un temps fou à trouver l’entrée du centre. Après dix bonnes minutes à tourner autour du mastodonte, nous trouvâmes enfin une porte lugubre. En haut à gauche, une caméra murale ...
Au petit déjeuner, papa n ’ était pas là. Comme tous les vendredis, il partait travailler sur le site de son entreprise. Nous déjeunâmes tous les quatre : Louise, Mayeul, maman et moi. Nous étions encore tous préoccupés par le sort d ’ Anaïs et la discussion ne tourna qu ’ autour de ça pendant tout le repas. Ce cours de littérature française avec Sœur Anne de Dieu était de plus en plus soporifique au fur et à mesure que le semestre avançait. Et cela ne faisait que trois semaines qu ’ il avait débuté ! J ’ appréhendais déjà les heures d ’ennui que j ’ allais devoir avaler ces prochains mois... Je n’avais toujours pas avancé sur ma lecture de l’œuvre intégrale des Misérables . J’avais l’impression d’être submergée par tout ce qui se passait dans ma vie : je ne digérais toujours pas de vivre dans une dictature, ma famille biologique...