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Affichage des articles du septembre, 2025

Nouvelle rentrée, nouvelle vie ! - Chapitre 52 (1ère partie)

  Jeudi 14 novembre 2019          C’est la mort dans l’âme que je me rendis en littérature. Monsieur Mickaël ne reviendrait que début janvier, nous devions alors nous accommoder d’un nouveau professeur de littérature – et professeur principal ! - : Monsieur Bruno. Ce nouveau littéraire était un homme au teint clair, plus proche de la soixantaine que de la cinquantaine. Ses cheveux argentés étaient en bataille et donnaient l’impression de refuser d’être disciplinés. Grand et mince, Monsieur Bruno portait un pantalon à pinces noir et une chemise blanche décorée par une cravate rayée bleu marine. Lorsque nous entrâmes en classe, il nous toisa de ses yeux bleu ciel cachés derrière ses lunettes épaisses et carrées. -     Entrez, je vous prie, dit-il gentiment. Installez-vous à vos places habituelles. Nous nous exécutâmes, bien curieuses de découvrir notre nouveau professeur, même si certaines (moi y compris) n’avaient...

Journal d'une étudiante accueillie. - Chapitre 94

         Nous étions dans la file d’attente d’un de mes manèges préférés – Peter Pan – lorsqu’Ana s’adressa à nos parents : -     Au fait, je veux une peluche de Stitch avant qu’on reparte demain soir. -     Oh, et avec quel argent vas-tu l’acheter ? demanda papa en haussant les sourcils. -     Le vôtre, bien entendu ! répondit Anaïs sur le ton de l’évidence. Vous nous avez bien amenés ici pour qu’on passe un super week-end, non ? Eh bien c’est l’occasion de me faire encore plus plaisir ! -     Tu ne penses pas que tu abuses un peu, là ? demanda Louise qui affichait des yeux ronds depuis son fauteuil roulant. -     Oh, tais-toi ! lui lança Ana. On ne t’a rien demandé ! -     Non, c’est toi qui vas te taire ! intervins-je avant que mes parents puissent répliquer. Papa et maman nous ont déjà gâtés en nous amen...

Journal d'une étudiante accueillie. - Chapitre 93

  Samedi 18 janvier 2020                  Alors que nous montions dans la voiture, un silence de mort régnait encore. Papa démarra la voiture une fois qu’il vit sur le tableau de bord que toutes les ceintures étaient bouclées. Après vingt bonnes minutes de silence pesant, Ana, ne tenant plus, creva l’abcès : -     On va se faire la gueule comme ça tout le week-end ?! -     Vous avez trahi notre confiance, Anaïs ! rétorqua Scarlett. Normal qu’on ait besoin de temps pour digérer, non ? -     C’est vous qui avez trahi notre confiance en installant une caméra dans la maison ! répondit ma sœur. Michael et Scarlett échangèrent un regard, puis Michael menaça : -     Si tu essaies encore de nous embobiner… -     Pourquoi est-ce que je vous embobinerais ?! s’offusqua Anaïs. -   ...