De retour en France, Valentin reprit le chemin du travail. Puisqu’il me restait encore trois semaines de vacances (et que mon frère et ma soeur étaient aussi en vacances), Manon et Romain m’emmenèrent quelques jours en Bretagne, à la rencontre de nos grands-parents.
Jacques et Yolande ont 75 ans et sont les parents de mon père.
Puisqu’ils ne pouvaient pas avoir d’enfant, ils ont décidé d’adopter une
fratrie de trois petits garçons d’origine tahitienne : Martin, Florentin et
Valentin. Mon père est le petit dernier : il n’avait pas deux ans quand Jacques
et Yolande sont devenus ses parents. J’ignore ce qui est arrivé à mes
grands-parents biologiques et Romain et Manon ne le savent pas non plus : ils disent
que papa n’en a jamais parlé, et ses frères non plus.
Les retrouvailles avec mes grands-parents furent très émouvantes. Je n’avais aucun souvenir d’eux, mais eux se souvenaient bien de moi ! Ils sortirent le peu de photos qu’ils avaient de moi et nous les commentâmes ensemble.
Nous passâmes quelques jours merveilleux. Romain et Manon étaient bienveillants avec moi et nos grands-parents se mettaient en quatre pour nous faire plaisir.
Les retrouvailles avec mes grands-parents furent très émouvantes. Je n’avais aucun souvenir d’eux, mais eux se souvenaient bien de moi ! Ils sortirent le peu de photos qu’ils avaient de moi et nous les commentâmes ensemble.
Nous passâmes quelques jours merveilleux. Romain et Manon étaient bienveillants avec moi et nos grands-parents se mettaient en quatre pour nous faire plaisir.
Nous rentrâmes pour de bon à la maison le samedi 17 août. Plus
que deux semaines de vacances avant la rentrée. Cela m’angoissait terriblement.
Rien qu’à l’idée de savoir que j’allais de nouveau devoir aller m’ennuyer en
cours, faire une tonne de devoirs et retenir des choses inutiles…mon cœur
battait à cent à l’heure. Lorsque je m’endormis ce soir-là, je n’étais pas
sereine du tout. Et je le serais de moins en moins, la date de la rentrée
approchant à grands pas !
Le lendemain, dimanche 18 août, Valentin organisa une réunion de
famille à la maison : il invita ses frères, belles-sœurs et neveux et nièces à
un barbecue autour de la piscine. J’appris donc à connaître la famille : mes
deux oncles, mes deux tantes par alliance, mes quatre cousins et mes quatre
cousines. Cela me faisait bizarre d’être « comme les autres », d’avoir une
vraie famille avec qui on peut passer de jolis dimanches. J’assistais à mon
tout premier repas de famille, et le moins que l’on puisse dire c’est que
celui-ci était super !
J’eus la confirmation (car mes grands-parents me l’avaient déjà dit !) que j’étais effectivement la plus jeune des petits-enfants. Cependant, je fis connaissance avec ma cousine Oriane, qui n’a que sept mois de plus que moi. Oriane a donc 17 ans ½, et elle retape sa 1ère L cette année. Nous nous entendîmes vraiment bien tout au long de la journée et lorsque nous apprîmes que nous serions dans la même classe cette année, je fus vraiment contente ! Au moins, il y aura un visage connu auquel je pourrais me fier !
La réunion familiale terminée, nous mangeâmes les restes, tous les quatre au dîner.
– J’ai vu que tu t’étais très bien entendue avec Oriane, ma chérie, me dit mon père.
– Oui, elle est vraiment top ! répondis-je avec enthousiasme. On s’est échangées nos numéros !
– Ce n’est pas quelque chose de bien, dit ma sœur.
– Manon, s’il te plaît, tempéra Valentin. Ta sœur s’est trouvée une amie en cette cousine…
– Oui mais on ne peut pas omettre le fait qu’Oriane est une petite peste ! s’exclama ma sœur.
– Comment ça ? demandai-je, étonnée.
– Mon frère et ma belle-sœur ont beaucoup de mal avec Oriane, dit mon père. Elle sèche beaucoup les cours, elle fume, va de soirées en soirées, passe beaucoup de temps avec des garçons… Lorsqu’elle rentre chez elle, elle est insolente et rebelle. Ses parents s’inquiètent beaucoup pour son avenir. On ne peut pas dire qu’Oriane soit une bonne fréquentation.
– Elle va sûrement déteindre sur toi, dit Manon. Cette chipie est douée pour entraîner les gens dans ses bêtises !
– Zoé ne fera pas de bêtises, assura Valentin. Après une bonne fessée, ta sœur filera droit.
Je rougis instantanément et rivai mon nez vers mon assiette. Tiens, je n’avais pas entendu le mot « fessée » depuis l’unique jour où mon père m’en avait collé une, le lendemain de mon arrivée. Je pensais que cela l’avait juste aidé à imposer son autorité et que ça lui était passé. Mais apparemment pas. J’avais du souci à me faire.
– Je crois que tu rêves, papa ! dit Manon.
– Zoé prendra autant de fessées qu’il le faudra si elle ne se tient pas à carreaux, trancha mon père. Et ce sera la même chose pour Oriane si elle entraîne ma fille sur une mauvaise pente. D’ailleurs, si elle recevait encore la fessée, elle ne serait pas l’adolescente difficile qu’elle est. Tout est une question d’éducation.
Je déglutis bruyamment. Oui, j’avais vraiment du souci à me faire.
– Dans tous les cas, même si Manon, Romain et moi surveillerons ta relation avec Oriane de très près, je suis heureux que tu aies enfin un repère amical. Tu commences à construire ta nouvelle vie et c’est très bon signe !
– Euh…oui…mais je n’ai pas envie de prendre une fessée, moi ! dis-je, apeurée.
– Ce ne sera pas le cas si tu n’entres pas dans le jeu de ta cousine et que tu respectes les règles de la maison, dit mon père.
Je baissai de nouveau les yeux. Il était sûr et certain que je ne serai pas l’élève parfaitement studieuse que ma famille attend de moi…
J’eus la confirmation (car mes grands-parents me l’avaient déjà dit !) que j’étais effectivement la plus jeune des petits-enfants. Cependant, je fis connaissance avec ma cousine Oriane, qui n’a que sept mois de plus que moi. Oriane a donc 17 ans ½, et elle retape sa 1ère L cette année. Nous nous entendîmes vraiment bien tout au long de la journée et lorsque nous apprîmes que nous serions dans la même classe cette année, je fus vraiment contente ! Au moins, il y aura un visage connu auquel je pourrais me fier !
La réunion familiale terminée, nous mangeâmes les restes, tous les quatre au dîner.
– J’ai vu que tu t’étais très bien entendue avec Oriane, ma chérie, me dit mon père.
– Oui, elle est vraiment top ! répondis-je avec enthousiasme. On s’est échangées nos numéros !
– Ce n’est pas quelque chose de bien, dit ma sœur.
– Manon, s’il te plaît, tempéra Valentin. Ta sœur s’est trouvée une amie en cette cousine…
– Oui mais on ne peut pas omettre le fait qu’Oriane est une petite peste ! s’exclama ma sœur.
– Comment ça ? demandai-je, étonnée.
– Mon frère et ma belle-sœur ont beaucoup de mal avec Oriane, dit mon père. Elle sèche beaucoup les cours, elle fume, va de soirées en soirées, passe beaucoup de temps avec des garçons… Lorsqu’elle rentre chez elle, elle est insolente et rebelle. Ses parents s’inquiètent beaucoup pour son avenir. On ne peut pas dire qu’Oriane soit une bonne fréquentation.
– Elle va sûrement déteindre sur toi, dit Manon. Cette chipie est douée pour entraîner les gens dans ses bêtises !
– Zoé ne fera pas de bêtises, assura Valentin. Après une bonne fessée, ta sœur filera droit.
Je rougis instantanément et rivai mon nez vers mon assiette. Tiens, je n’avais pas entendu le mot « fessée » depuis l’unique jour où mon père m’en avait collé une, le lendemain de mon arrivée. Je pensais que cela l’avait juste aidé à imposer son autorité et que ça lui était passé. Mais apparemment pas. J’avais du souci à me faire.
– Je crois que tu rêves, papa ! dit Manon.
– Zoé prendra autant de fessées qu’il le faudra si elle ne se tient pas à carreaux, trancha mon père. Et ce sera la même chose pour Oriane si elle entraîne ma fille sur une mauvaise pente. D’ailleurs, si elle recevait encore la fessée, elle ne serait pas l’adolescente difficile qu’elle est. Tout est une question d’éducation.
Je déglutis bruyamment. Oui, j’avais vraiment du souci à me faire.
– Dans tous les cas, même si Manon, Romain et moi surveillerons ta relation avec Oriane de très près, je suis heureux que tu aies enfin un repère amical. Tu commences à construire ta nouvelle vie et c’est très bon signe !
– Euh…oui…mais je n’ai pas envie de prendre une fessée, moi ! dis-je, apeurée.
– Ce ne sera pas le cas si tu n’entres pas dans le jeu de ta cousine et que tu respectes les règles de la maison, dit mon père.
Je baissai de nouveau les yeux. Il était sûr et certain que je ne serai pas l’élève parfaitement studieuse que ma famille attend de moi…
Lundi 19 août 2019.
Neuf heures. Mon frère vient me réveiller. Ce sont encore les
vacances, mais papa a confié à Manon et Romain la mission de me remettre un peu
à niveau pour que je sois opérationnelle pour la rentrée. Valentin est en
déplacement professionnel à Berlin jusqu’à demain soir, il ne pourra prendre le
relais qu’à partir de mercredi.
Durant deux heures, tous les matins, ma famille va me faire travailler sur un fichu cahier de vacances, pour que je revoie les grands axes du programme de seconde générale. Souhaitant faire plaisir à tout le monde et montrer que je suis de bonne volonté, j’ai accepté sans rien dire. Mais je sentais que ces révisions allaient très vite me saouler.
Durant deux heures, tous les matins, ma famille va me faire travailler sur un fichu cahier de vacances, pour que je revoie les grands axes du programme de seconde générale. Souhaitant faire plaisir à tout le monde et montrer que je suis de bonne volonté, j’ai accepté sans rien dire. Mais je sentais que ces révisions allaient très vite me saouler.
Après une
heure de travail sur mon cahier de vacances, avec surveillance étroite de mon
frère, j’abandonne.
– Zoé, il te reste une heure de boulot ! me dit Romain.
– Oui, je sais, mais j’abandonne.
Ayant senti mon téléphone vibrer dans ma poche, je le consultai : c’était un message d’Oriane.
Salut ! J’ai la maison pour moi toute seule, ce soir ! Ça te dit de venir dormir ?
– Zoé ! gronda mon frère. Pose-moi ce téléphone et travaille ! Sinon, je te le confisque !
– Oriane m’invite à dormir chez elle ce soir. Je continue de travailler si tu m’autorises à y aller.
– Qu’est-ce que c’est que ce chantage ?!
– Ce n’est pas du chantage, c’est une récompense. Si je travaille bien, je vais dormir chez Oriane.
– Tu n’iras pas dormir chez Oriane.
– Pourquoi ?!
– Parce que tu me fais du chantage au lieu de me demander poliment si tu peux y aller. Ce n’est pas comme cela que les choses marchent, Zoé. Ce n’est pas toi qui décide. Donc tu n’iras pas chez Oriane ce soir.
– C’est injuste ! criai-je.
– C’est comme ça.
– Ben tu sais quoi ?! Ton cahier de vacances, tu peux te le mettre où je pense ! J’arrête ! ça ne sert à rien que je fasse des efforts si je ne suis pas récompensée !
Je balançai le maudit cahier à terre et me levai, dans l’intention de rejoindre le canapé du salon.
– Zoé, tu as exactement dix secondes pour ramasser ce cahier et revenir t’asseoir, me prévint Romain.
– Sinon quoi ?! Tu vas me faire quoi, hein ?!
– Je ne crois pas que tu aies envie de savoir, répondit mon frère. Huit secondes.
Je me posai dans le canapé, sortis mon téléphone de ma poche et ignorai mon frère.
– Trois… Deux…Un.
Romain s’approcha de moi, me prit mon téléphone des mains et le rangea dans sa poche.
– Celui-là, il est confisqué pour la journée ! annonça-t-il.
– Mais bien sûr ! protestai-je. T’as rêvé, toi ! Rends-le-moi !
Du haut de ses 24 ans, Romain a la même carrure que papa : 1m85, épaules carrés, muscles apparents. Malgré mes 75kgs et mon mètre soixante-dix, mon frère n’eut aucun mal à me sortir du canapé, à s’asseoir à ma place et à me basculer en travers de ses genoux.
– Tu fais quoi, là ?! demandai-je, paniquée.
– Je te donne la fessée, Zoé, puisque tu n’es pas capable d’entendre raison !
– Non ! Ne fais pas ça ! Romain, ne fais pas ça !
– Tu vas aller ramasser ton cahier et te remettre au travail ?
– Mais je veux aller dormir chez Oriane…
– Je t’ai déjà dit que ce n’est pas comme ça qu’on demande ! gronda mon frère.
Ça y est, sa main commença à s’abattre sur mes fesses. La douleur n’était pas très présente mais la vexation était la star du moment. J’étais on ne peut plus honteuse.
– Arrête Romain ! Je t’en prie…
– Tu vas ramasser ton cahier et te remettre au travail ?
– Oh non, Romain… Pitié !
– Ai-je bien entendu « non », Zoé ?! Je ne tape donc pas assez fort !
Mon frère remonta ma robe et recommença à me claquer les fesses, beaucoup plus fort. Au bout de quelques secondes, les larmes me montèrent aux yeux. Je mis ma main pour parer les claques, mon frère la bloqua. Je commençai à gigoter sous sa main.
– Je crois que la leçon commence à rentrer, annonça mon frère.
– Au secours ! pleurai-je. Manon ! Au secours !
Ma sœur arriva quelques instants après, sortant de la salle de bains. Alors qu’elle me voyait pleurer et m’agiter sur les genoux de notre frère, elle me demanda :
– Tu m’as appelée, Zoé ?
– Dis à Romain d’arrêter ! ordonnai-je entre deux larmes.
– Pourquoi ferai-je cela ?
– Aïe ! Parce qu’… Aïe ! Il me fait mal ! Aïe !
– C’est le but d’une fessée, Zoé.
Cette scène était complètement irréelle. Mon frère me punissait et ma sœur avait l’air de considérer que c’était tout à fait normal.
– Dis-lui d’arrêter ! Je t’en supplie ! Aïe ! Aïiiiiiie !!
– Romain arrêtera quand il aura décidé que tu as été assez punie, me dit Manon. Ce n’est pas parce que papa est en déplacement que tu dois te croire tout permis. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, mais à en croire ton cahier qui gît par terre, cela me paraît justifié. Tant pis pour toi !
Manon partit vaquer à ses occupations et mon frère continuait de me fesser. Au bout de quelques instants, il s’arrêta. Je pleurais à chaudes larmes.
– Je vais te poser une dernière fois la question, Zoé. Fais attention à ce que tu vas répondre car si cette réponse me déplaît, je baisserai ta culotte et la déculottée que tu recevras te fera vraiment regretter tes paroles ! Donc : vas-tu ramasser ton cahier et te remettre au travail ?
– Oui ! Oui, c’est bon !
Dix claques tombèrent sur mon derrière.
– Le « c’est bon » était en trop ! me gronda Romain. Lève-toi et retourne t’installer à table, maintenant !
Je me relevai et allai ramasser mon cahier, en titubant, ne réalisant pas trop ce qui venait de se passer. Lorsque je pris place sur la chaise, la sensation de brûlure au niveau de mon derrière s’accentua.
– Romain…Je…Je ne peux pas m’asseoir ! J’ai trop mal !
– Arrête ta comédie ! Assieds-toi immédiatement !
Je me forçai. Une fois habituée au froid de la chaise, ça allait mieux. Je gigotai néanmoins plusieurs fois, ayant du mal à tenir en place. Note pour moi-même : ne plus JAMAIS mettre de jupe ou de robe dans cette maison ! Moi qui déteste les pantalons, j’allais devoir changer mes habitudes ! Pour une rebelle comme moi, les jupes et les robes seraient beaucoup trop compliquées à assumer en cas de punition !
– Zoé, il te reste une heure de boulot ! me dit Romain.
– Oui, je sais, mais j’abandonne.
Ayant senti mon téléphone vibrer dans ma poche, je le consultai : c’était un message d’Oriane.
Salut ! J’ai la maison pour moi toute seule, ce soir ! Ça te dit de venir dormir ?
– Zoé ! gronda mon frère. Pose-moi ce téléphone et travaille ! Sinon, je te le confisque !
– Oriane m’invite à dormir chez elle ce soir. Je continue de travailler si tu m’autorises à y aller.
– Qu’est-ce que c’est que ce chantage ?!
– Ce n’est pas du chantage, c’est une récompense. Si je travaille bien, je vais dormir chez Oriane.
– Tu n’iras pas dormir chez Oriane.
– Pourquoi ?!
– Parce que tu me fais du chantage au lieu de me demander poliment si tu peux y aller. Ce n’est pas comme cela que les choses marchent, Zoé. Ce n’est pas toi qui décide. Donc tu n’iras pas chez Oriane ce soir.
– C’est injuste ! criai-je.
– C’est comme ça.
– Ben tu sais quoi ?! Ton cahier de vacances, tu peux te le mettre où je pense ! J’arrête ! ça ne sert à rien que je fasse des efforts si je ne suis pas récompensée !
Je balançai le maudit cahier à terre et me levai, dans l’intention de rejoindre le canapé du salon.
– Zoé, tu as exactement dix secondes pour ramasser ce cahier et revenir t’asseoir, me prévint Romain.
– Sinon quoi ?! Tu vas me faire quoi, hein ?!
– Je ne crois pas que tu aies envie de savoir, répondit mon frère. Huit secondes.
Je me posai dans le canapé, sortis mon téléphone de ma poche et ignorai mon frère.
– Trois… Deux…Un.
Romain s’approcha de moi, me prit mon téléphone des mains et le rangea dans sa poche.
– Celui-là, il est confisqué pour la journée ! annonça-t-il.
– Mais bien sûr ! protestai-je. T’as rêvé, toi ! Rends-le-moi !
Du haut de ses 24 ans, Romain a la même carrure que papa : 1m85, épaules carrés, muscles apparents. Malgré mes 75kgs et mon mètre soixante-dix, mon frère n’eut aucun mal à me sortir du canapé, à s’asseoir à ma place et à me basculer en travers de ses genoux.
– Tu fais quoi, là ?! demandai-je, paniquée.
– Je te donne la fessée, Zoé, puisque tu n’es pas capable d’entendre raison !
– Non ! Ne fais pas ça ! Romain, ne fais pas ça !
– Tu vas aller ramasser ton cahier et te remettre au travail ?
– Mais je veux aller dormir chez Oriane…
– Je t’ai déjà dit que ce n’est pas comme ça qu’on demande ! gronda mon frère.
Ça y est, sa main commença à s’abattre sur mes fesses. La douleur n’était pas très présente mais la vexation était la star du moment. J’étais on ne peut plus honteuse.
– Arrête Romain ! Je t’en prie…
– Tu vas ramasser ton cahier et te remettre au travail ?
– Oh non, Romain… Pitié !
– Ai-je bien entendu « non », Zoé ?! Je ne tape donc pas assez fort !
Mon frère remonta ma robe et recommença à me claquer les fesses, beaucoup plus fort. Au bout de quelques secondes, les larmes me montèrent aux yeux. Je mis ma main pour parer les claques, mon frère la bloqua. Je commençai à gigoter sous sa main.
– Je crois que la leçon commence à rentrer, annonça mon frère.
– Au secours ! pleurai-je. Manon ! Au secours !
Ma sœur arriva quelques instants après, sortant de la salle de bains. Alors qu’elle me voyait pleurer et m’agiter sur les genoux de notre frère, elle me demanda :
– Tu m’as appelée, Zoé ?
– Dis à Romain d’arrêter ! ordonnai-je entre deux larmes.
– Pourquoi ferai-je cela ?
– Aïe ! Parce qu’… Aïe ! Il me fait mal ! Aïe !
– C’est le but d’une fessée, Zoé.
Cette scène était complètement irréelle. Mon frère me punissait et ma sœur avait l’air de considérer que c’était tout à fait normal.
– Dis-lui d’arrêter ! Je t’en supplie ! Aïe ! Aïiiiiiie !!
– Romain arrêtera quand il aura décidé que tu as été assez punie, me dit Manon. Ce n’est pas parce que papa est en déplacement que tu dois te croire tout permis. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, mais à en croire ton cahier qui gît par terre, cela me paraît justifié. Tant pis pour toi !
Manon partit vaquer à ses occupations et mon frère continuait de me fesser. Au bout de quelques instants, il s’arrêta. Je pleurais à chaudes larmes.
– Je vais te poser une dernière fois la question, Zoé. Fais attention à ce que tu vas répondre car si cette réponse me déplaît, je baisserai ta culotte et la déculottée que tu recevras te fera vraiment regretter tes paroles ! Donc : vas-tu ramasser ton cahier et te remettre au travail ?
– Oui ! Oui, c’est bon !
Dix claques tombèrent sur mon derrière.
– Le « c’est bon » était en trop ! me gronda Romain. Lève-toi et retourne t’installer à table, maintenant !
Je me relevai et allai ramasser mon cahier, en titubant, ne réalisant pas trop ce qui venait de se passer. Lorsque je pris place sur la chaise, la sensation de brûlure au niveau de mon derrière s’accentua.
– Romain…Je…Je ne peux pas m’asseoir ! J’ai trop mal !
– Arrête ta comédie ! Assieds-toi immédiatement !
Je me forçai. Une fois habituée au froid de la chaise, ça allait mieux. Je gigotai néanmoins plusieurs fois, ayant du mal à tenir en place. Note pour moi-même : ne plus JAMAIS mettre de jupe ou de robe dans cette maison ! Moi qui déteste les pantalons, j’allais devoir changer mes habitudes ! Pour une rebelle comme moi, les jupes et les robes seraient beaucoup trop compliquées à assumer en cas de punition !
Je travaillais jusqu’à midi, heure de fin de ma séance révisions
pour aujourd’hui. Romain vint vérifier mon travail (je dois avouer que j’étais
particulièrement fébrile lors de cette vérification), puis me pris dans ses
bras. Il me lança :
– Tu es une sacrée chipie, toi, hein ! Je sens que tu vas nous donner du fil à retordre !
– Moi aussi je sens que je vais avoir du fil à retordre…
Romain sourit puis m’embrassa sur le front. Nous mîmes ensemble la table pendant que Manon finissait de préparer le repas.
– Tu es une sacrée chipie, toi, hein ! Je sens que tu vas nous donner du fil à retordre !
– Moi aussi je sens que je vais avoir du fil à retordre…
Romain sourit puis m’embrassa sur le front. Nous mîmes ensemble la table pendant que Manon finissait de préparer le repas.
Après le repas, je fis une longue sieste de deux heures, épuisée
par les événements de ce matin. Romain et Manon me proposèrent d’aller passer
l’après-midi à la plage, ce que j’acceptai. Durant cet agréable après-midi (où
je ne lâchai pas mon paréo, de peur que quelqu’un découvre un endroit un peu
trop rouge), je tentai de négocier avec mon frère pour qu’il me rende mon
téléphone et pour qu’il me laisse aller dormir chez Oriane : mais rien n’y fit.
Manon fit également bloc. J’étais vraiment dégoûtée.
En rentrant à la maison, papa nous appela via Skype.
– Salut les enfants !
– Coucou papa !
– Comment ça va ?
– Papa ! Est-ce que je peux aller dormir chez Oriane ce soir ? demandai-je en vitesse.
– Euh… Tu as travaillé comme il fallait ce matin ?
– Oui !
– Il a quand même fallu que je lui mette une fessée ! dit Romain.
– Comment ça ?! me gronda mon père.
Oh là là… Pourquoi a-t-il fallu que mon frère ouvre la bouche ?!
– Zoé m’a fait du chantage pour que je l’autorise à dormir chez Oriane, narra Romain. Si je refusais, elle arrêtait de travailler.
– T’as rien d’autre à faire, à 24 ans, que de cafter, toi ?! lui lançai-je, énervée.
– Zoé ! Tu parles autrement à ton frère ! gronda mon père.
Ignorant sa réplique, je me défendis :
– J’ai quand même fini la séance de travail et j’ai été sage tout le reste du temps ! S’il te plaît papa… Dis oui !
– Pour ce soir, si Manon et Romain ont dit « non », c’est « non ». Par contre, si tu travailles sans incident demain matin et si Oriane est d’accord, elle pourra venir dormir à la maison demain soir.
– Mais papa…
– Stop, Zoé. Fin de la discussion. Bon, racontez-moi plutôt ce que vous avez fait cet après-midi.
Agacée, je partis me réfugier dans ma chambre.
– Salut les enfants !
– Coucou papa !
– Comment ça va ?
– Papa ! Est-ce que je peux aller dormir chez Oriane ce soir ? demandai-je en vitesse.
– Euh… Tu as travaillé comme il fallait ce matin ?
– Oui !
– Il a quand même fallu que je lui mette une fessée ! dit Romain.
– Comment ça ?! me gronda mon père.
Oh là là… Pourquoi a-t-il fallu que mon frère ouvre la bouche ?!
– Zoé m’a fait du chantage pour que je l’autorise à dormir chez Oriane, narra Romain. Si je refusais, elle arrêtait de travailler.
– T’as rien d’autre à faire, à 24 ans, que de cafter, toi ?! lui lançai-je, énervée.
– Zoé ! Tu parles autrement à ton frère ! gronda mon père.
Ignorant sa réplique, je me défendis :
– J’ai quand même fini la séance de travail et j’ai été sage tout le reste du temps ! S’il te plaît papa… Dis oui !
– Pour ce soir, si Manon et Romain ont dit « non », c’est « non ». Par contre, si tu travailles sans incident demain matin et si Oriane est d’accord, elle pourra venir dormir à la maison demain soir.
– Mais papa…
– Stop, Zoé. Fin de la discussion. Bon, racontez-moi plutôt ce que vous avez fait cet après-midi.
Agacée, je partis me réfugier dans ma chambre.
– Zoé ! On mange ! m’appela Manon.
– J’ai pas faim !
– Tu viens manger quand même !
– J’ai pas faim !!!
– Zoé ! Une fois !
– J’ai pas faim !
– Deux fois !
– J’AI PAS FAIM !!! FAUT TE LE DIRE EN QUELLE LANGUE ?!
Quelques secondes plus tard, la porte de ma chambre s’ouvrit d’un coup, et Manon entra, furax.
– Alors là, ma grande, ça va chauffer ! me gronda ma sœur. Je vais t’apprendre à me parler comme ça !
Manon a exactement le même gabarit que moi et elle n’eut pas de mal à me renverser sur ses genoux en deux temps, trois mouvements.
– Nan ! Arrête ! Pas la fessée ! Pardon ! Pardon !!!
– Je te pardonnerai une fois que tu auras eu ce que tu mérites !
Ma sœur releva de suite ma robe et baissa ma culotte. J’allais recevoir une déculottée pour la première fois de ma vie. Je me débattis comme je le pouvais mais ma sœur me tenait fermement et les claques fusaient sur mon derrière qui ne s’était pas encore remis de la fessée donnée par Romain. Les larmes vinrent très vite et je n’avais jamais autant supplié quelqu’un de toute ma vie.
Manon me lâcha et m’ordonna :
– Maintenant, tu te lèves et tu vas te mettre à table. Et cesse de bouder parce que je te remets une fessée !
Je continuai de pleurer silencieusement tout en mangeant. Je n’avais pas mangé grand-chose, mon ventre étant noué par la honte et la contrariété. Néanmoins, j’avais avalé quelques aliments, c’était tout ce que ma fratrie voulait.
– J’ai pas faim !
– Tu viens manger quand même !
– J’ai pas faim !!!
– Zoé ! Une fois !
– J’ai pas faim !
– Deux fois !
– J’AI PAS FAIM !!! FAUT TE LE DIRE EN QUELLE LANGUE ?!
Quelques secondes plus tard, la porte de ma chambre s’ouvrit d’un coup, et Manon entra, furax.
– Alors là, ma grande, ça va chauffer ! me gronda ma sœur. Je vais t’apprendre à me parler comme ça !
Manon a exactement le même gabarit que moi et elle n’eut pas de mal à me renverser sur ses genoux en deux temps, trois mouvements.
– Nan ! Arrête ! Pas la fessée ! Pardon ! Pardon !!!
– Je te pardonnerai une fois que tu auras eu ce que tu mérites !
Ma sœur releva de suite ma robe et baissa ma culotte. J’allais recevoir une déculottée pour la première fois de ma vie. Je me débattis comme je le pouvais mais ma sœur me tenait fermement et les claques fusaient sur mon derrière qui ne s’était pas encore remis de la fessée donnée par Romain. Les larmes vinrent très vite et je n’avais jamais autant supplié quelqu’un de toute ma vie.
Manon me lâcha et m’ordonna :
– Maintenant, tu te lèves et tu vas te mettre à table. Et cesse de bouder parce que je te remets une fessée !
Je continuai de pleurer silencieusement tout en mangeant. Je n’avais pas mangé grand-chose, mon ventre étant noué par la honte et la contrariété. Néanmoins, j’avais avalé quelques aliments, c’était tout ce que ma fratrie voulait.
Pour clôturer la soirée, Romain, Manon et moi nous posâmes dans
le canapé et regardâmes un film en grignotant du pop-corn. Cela consola un peu
ma déception de ne pas avoir dormi chez Oriane. Ce fût quand même une belle
soirée, remplie de complicité et de rigolade !
A
suivre…
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