Mon père vient me réveiller pour 9h. Valentin a pris sa journée
pour passer du temps avec moi. J’appréciais le geste, même s’il ne me dispensa
pas de travailler toute la matinée sur mon cahier de vacances. Cependant, je ne
bronchais pas : mon père démarre au quart de tour et mes fesses ne se sont pas
du tout remises de la volée d’hier. Mieux valait pour moi faire profil bas.
L’après-midi, nous partîmes tous les quatre à la plage et y
passâmes un très bon moment. Même si papa m’empêchait de nager loin par peur
que je me noie (parfois, j’ai l’impression qu’il me traite comme une gosse de 8
ans !), cela me fit du bien de me baigner un peu, puis de sécher au soleil sur
ma jolie serviette ; bien que celle-ci soit remplie de sable malgré tous mes
efforts pour la garder intacte !
Nous rentrâmes pour 18h. Le temps pour moi de prendre une douche
et de me changer, puis Oriane arriva. Nous nous sautâmes dans les bras.
– Comment vas-tu ma chérie ?! me demanda-t-elle.
– Ça va !
Oriane dit bonjour au reste de la famille, puis s’adressa à mon père.
– Tonton, ce soir, il y a une fille du lycée qui organise une fête. Est-ce que je peux y emmener Zoé ? ça lui permettra de connaître quelques élèves avant la rentrée !
– Comment se fait-il que je ne sois au courant que maintenant ? demanda papa, suspicieux.
– Parce qu’on vient tout juste de me prévenir, y’a une heure !
– Tu la connais bien, cette fille ?
– Oui, c’est Barbara ! On était dans la même classe il y a deux ans ! Aller, tonton ! Dis oui !
– Je ne suis pas pour les sorties en pleine semaine, dit le PDG.
– Mais papa, on est en vacances ! dis-je.
Mon père prit quelques minutes pour réfléchir, puis conclut :
– Dans ce cas, c’est d’accord.
Oriane et moi sautâmes de joie.
– Mais vous serez rentrées pour minuit.
– QUOI ?!
– Mais tonton, on n’est plus des bébés ! s’exclama Oriane.
– Oui papa ! continuai-je. Minuit, c’est beaucoup trop tôt !
– Je veux que vous franchissiez le pas de la porte à minuit pile. Sinon, vous n’y allez pas. Je vous donnerai de l’argent pour prendre un taxi.
Ma cousine et moi râlâmes. Valentin ajouta :
– Vous avez intérêt à être à l’heure, les filles ! Sinon, j’appellerai tes parents Oriane, et tu règleras cela avec eux ! Quant à toi Zoé, tu sais exactement ce qui se passera si tu n’es pas à l’heure !
Oh oui. Et je n’en avais absolument aucune envie !
– Comment vas-tu ma chérie ?! me demanda-t-elle.
– Ça va !
Oriane dit bonjour au reste de la famille, puis s’adressa à mon père.
– Tonton, ce soir, il y a une fille du lycée qui organise une fête. Est-ce que je peux y emmener Zoé ? ça lui permettra de connaître quelques élèves avant la rentrée !
– Comment se fait-il que je ne sois au courant que maintenant ? demanda papa, suspicieux.
– Parce qu’on vient tout juste de me prévenir, y’a une heure !
– Tu la connais bien, cette fille ?
– Oui, c’est Barbara ! On était dans la même classe il y a deux ans ! Aller, tonton ! Dis oui !
– Je ne suis pas pour les sorties en pleine semaine, dit le PDG.
– Mais papa, on est en vacances ! dis-je.
Mon père prit quelques minutes pour réfléchir, puis conclut :
– Dans ce cas, c’est d’accord.
Oriane et moi sautâmes de joie.
– Mais vous serez rentrées pour minuit.
– QUOI ?!
– Mais tonton, on n’est plus des bébés ! s’exclama Oriane.
– Oui papa ! continuai-je. Minuit, c’est beaucoup trop tôt !
– Je veux que vous franchissiez le pas de la porte à minuit pile. Sinon, vous n’y allez pas. Je vous donnerai de l’argent pour prendre un taxi.
Ma cousine et moi râlâmes. Valentin ajouta :
– Vous avez intérêt à être à l’heure, les filles ! Sinon, j’appellerai tes parents Oriane, et tu règleras cela avec eux ! Quant à toi Zoé, tu sais exactement ce qui se passera si tu n’es pas à l’heure !
Oh oui. Et je n’en avais absolument aucune envie !
Nous dînâmes avec mon père et ma fratrie, puis papa commanda un
taxi pour nous déposer à la soirée.
Nous arrivâmes devant une grande maison, je dirais même une villa. La musique était tellement forte que l’on l’entendait déjà bien à l’extérieur.
– Zoé, je te présente la maison de Barbara ! me dit Oriane. Aller viens, entrons !
Oriane connaissait tout le monde, moi j’étais un peu timide. Heureusement, ma cousine ne me laissait pas tomber et me présentait à chaque nouvelle personne. Nous tombâmes enfin sur Barbara, la propriétaire de la maison (ou du moins, la fille des proprios !) et l’ado la plus superficielle que j’aie vu jusqu’à présent. Elle était archi-maquillée, habillée comme dans un clip de R’n’B américain, et très maniérée. Même ses cheveux semblaient faux.
– Ma chérrrriiiie ! S’exclama-t-elle quand elle vit Oriane. Quand est-ce que t’es arrivée ?
– Y’a une demi-heure, environ. Je te présente ma cousine, Zoé.
– Salut ! me dit-elle en clignant des yeux, laissant jouer ses faux cils.
– Salut, dis-je.
Je me gardai bien de lui faire la bise, ayant peur de rester collée à sa joue, vu la tonne de fond de teint qu’elle avait mise.
– Ma chérrrriiiie, ta cousine est trop sweet ! dit Barbara à Oriane. Amusez-vous, dansez, buvez, faîtes tout ce qui vous plaira ! Le bar à alcool est dans le jardin, près de la piscine ! Et le DJ n’est pas loin, si vous voulez lui demander de mettre n’importe quel morceau… On se capte plus tard ! Amusez-vous bien mes amourrrrrs !
Pouah ! Barbara est typiquement le genre de fille que je déteste. Mais je ne le dis pas à Oriane, de peur qu’elle ne se vexe. Après tout, Barbara a l’air d’être une super copine pour elle.
– Aller viens, allons picoler !
J’ai l’alcool en horreur. Faute à ma mère. Je refusai catégoriquement de boire ne serait-ce qu’un verre, tandis que ma cousine s’en donnait à cœur joie. Par contre, lorsque l’on me proposa de fumer… Je ne dis pas non. Je me rendis vite compte que ce n’était pas du tabac, mais cela ne me dérangea pas.
La substance ne mit pas longtemps à faire son effet. Ma tête se mit à tourner un petit peu et je sentis un bien-être intense m’envahir. J’avais envie de rigoler, tout le temps, tellement la vie me faisait marrer. Oriane se mit à vomir dans l’herbe, ça me fit vraiment rire.
– Eh mais rigole pas ! me gronda Oriane. Bouffonne, va !
– Ben si, ça me fait marrer !
– Je suis malade, Zéo ! Euh…Zoé !
Cela me déclencha un fou-rire.
– Zéo ! répétai-je entre deux crises de rire. Ça fait comme zéro mais sans le r ! Le rrrrrr, comme dans grrrrrrrr…
Mon délire terminé, je tournai la tête et vis ma cousine endormie dans l’herbe, la joue dans son vomi.
– Oh putain, Oriane ! Tu déconnes, là ! Viens, faut te laver !
J’attrapai la première personne souhaitant m’aider et nous portâmes ma cousine jusque dans la salle de bains. Une fois installée dans la baignoire, je lui donnais une douche froide pour la réveiller. Elle émergea un peu.
– J’ai…j’ai froid ! dit-elle.
– Ok, je mets de l’eau chaaaaauuuuude !
Je tournai le bouton à fond et l’aspergeai. Elle sursauta et éteignis directement le robinet.
– Putain, mais t’es malade, toi !
– Je suis malaaaaaadeeeeeeee, chantai-je. Complètemeeeeeennnt malaaaaaaadeeeeeeee ! Comme quand ma mère rentrait le soiiiiirrrrr et qu’elle me laissait seule avec m…
– Oh ta gueule ! me dit Oriane en sortant de la baignoire. Aller, faut qu’on aille dormir, ça ira mieux après.
– Ça ira mieuuuuux demain ! continuai-je de chanter. Ça ira mieuuuuux demain ! Il faut prooooofiter du jour qui viennnnnt !
– Zoé, la ferme ! me somma Oriane en me prenant par le bras pour m’emmener je ne sais où.
– Eh, moi, c’est pas Zoé, c’est Zéo ! Ohohohhhhhh, chantai-je.
Ma cousine nous engouffra dans la première chambre qui vint et nous nous allongeâmes sur le lit. Il ne fallut que quelques minutes pour nous endormir.
Nous arrivâmes devant une grande maison, je dirais même une villa. La musique était tellement forte que l’on l’entendait déjà bien à l’extérieur.
– Zoé, je te présente la maison de Barbara ! me dit Oriane. Aller viens, entrons !
Oriane connaissait tout le monde, moi j’étais un peu timide. Heureusement, ma cousine ne me laissait pas tomber et me présentait à chaque nouvelle personne. Nous tombâmes enfin sur Barbara, la propriétaire de la maison (ou du moins, la fille des proprios !) et l’ado la plus superficielle que j’aie vu jusqu’à présent. Elle était archi-maquillée, habillée comme dans un clip de R’n’B américain, et très maniérée. Même ses cheveux semblaient faux.
– Ma chérrrriiiie ! S’exclama-t-elle quand elle vit Oriane. Quand est-ce que t’es arrivée ?
– Y’a une demi-heure, environ. Je te présente ma cousine, Zoé.
– Salut ! me dit-elle en clignant des yeux, laissant jouer ses faux cils.
– Salut, dis-je.
Je me gardai bien de lui faire la bise, ayant peur de rester collée à sa joue, vu la tonne de fond de teint qu’elle avait mise.
– Ma chérrrriiiie, ta cousine est trop sweet ! dit Barbara à Oriane. Amusez-vous, dansez, buvez, faîtes tout ce qui vous plaira ! Le bar à alcool est dans le jardin, près de la piscine ! Et le DJ n’est pas loin, si vous voulez lui demander de mettre n’importe quel morceau… On se capte plus tard ! Amusez-vous bien mes amourrrrrs !
Pouah ! Barbara est typiquement le genre de fille que je déteste. Mais je ne le dis pas à Oriane, de peur qu’elle ne se vexe. Après tout, Barbara a l’air d’être une super copine pour elle.
– Aller viens, allons picoler !
J’ai l’alcool en horreur. Faute à ma mère. Je refusai catégoriquement de boire ne serait-ce qu’un verre, tandis que ma cousine s’en donnait à cœur joie. Par contre, lorsque l’on me proposa de fumer… Je ne dis pas non. Je me rendis vite compte que ce n’était pas du tabac, mais cela ne me dérangea pas.
La substance ne mit pas longtemps à faire son effet. Ma tête se mit à tourner un petit peu et je sentis un bien-être intense m’envahir. J’avais envie de rigoler, tout le temps, tellement la vie me faisait marrer. Oriane se mit à vomir dans l’herbe, ça me fit vraiment rire.
– Eh mais rigole pas ! me gronda Oriane. Bouffonne, va !
– Ben si, ça me fait marrer !
– Je suis malade, Zéo ! Euh…Zoé !
Cela me déclencha un fou-rire.
– Zéo ! répétai-je entre deux crises de rire. Ça fait comme zéro mais sans le r ! Le rrrrrr, comme dans grrrrrrrr…
Mon délire terminé, je tournai la tête et vis ma cousine endormie dans l’herbe, la joue dans son vomi.
– Oh putain, Oriane ! Tu déconnes, là ! Viens, faut te laver !
J’attrapai la première personne souhaitant m’aider et nous portâmes ma cousine jusque dans la salle de bains. Une fois installée dans la baignoire, je lui donnais une douche froide pour la réveiller. Elle émergea un peu.
– J’ai…j’ai froid ! dit-elle.
– Ok, je mets de l’eau chaaaaauuuuude !
Je tournai le bouton à fond et l’aspergeai. Elle sursauta et éteignis directement le robinet.
– Putain, mais t’es malade, toi !
– Je suis malaaaaaadeeeeeeee, chantai-je. Complètemeeeeeennnt malaaaaaaadeeeeeeee ! Comme quand ma mère rentrait le soiiiiirrrrr et qu’elle me laissait seule avec m…
– Oh ta gueule ! me dit Oriane en sortant de la baignoire. Aller, faut qu’on aille dormir, ça ira mieux après.
– Ça ira mieuuuuux demain ! continuai-je de chanter. Ça ira mieuuuuux demain ! Il faut prooooofiter du jour qui viennnnnt !
– Zoé, la ferme ! me somma Oriane en me prenant par le bras pour m’emmener je ne sais où.
– Eh, moi, c’est pas Zoé, c’est Zéo ! Ohohohhhhhh, chantai-je.
Ma cousine nous engouffra dans la première chambre qui vint et nous nous allongeâmes sur le lit. Il ne fallut que quelques minutes pour nous endormir.
A notre réveil, je me sentais beaucoup mieux, mais un vent de
panique arriva jusqu’à moi. Je réveillai activement Oriane.
– Putain ! Il est quelle heure ?! On a dormi combien de temps ?! Il faut qu’on soit rentrées pour minuit ! Mon père va me défoncer !
Oriane sortit son portable de sa poche et le déverrouilla.
– 23h47, dit-elle. On a eu de la chance d’être vite défoncées, on a décuvé avant de rentrer !
– Mais on ne sera jamais chez moi en 13 minutes ! Oh là, là…
– On va aller voir si y’a pas un taxi et puis on cherchera un mytho durant le trajet ! dit ma cousine.
Mon cœur battant à mille à l’heure, nous sortîmes de la maison et errâmes dans la rue à la recherche d’un taxi. Mais la première voiture sur laquelle nous tombâmes fut une voiture de police. Puisque ma cousine et moi peinions quand même à marcher droit, ils s’arrêtèrent de suite et nous firent souffler longtemps dans un appareil.
– Test positif ! conclut le policier. Quel âge avez-vous mesdemoiselles ?
– Dix-sept ans, répondis-je.
– Et demi ! ajouta Oriane. Dix-sept ans et demi !
– Vous êtes mineures. Montez dans la voiture, on appellera vos parents au poste !
– Nan ça va monsieur, dit Oriane. On va trouver un taxi…
– Ne m’obligez pas à vous menotter comme des criminelles ! Montez dans la voiture !
Nous voilà dans le véhicule de police, en direction du commissariat. Les larmes me montèrent aux yeux. J’étais foutue. Mon père allait me tuer. J’espérais vraiment que le martinet ait pitié de mes fesses.
– Putain ! Il est quelle heure ?! On a dormi combien de temps ?! Il faut qu’on soit rentrées pour minuit ! Mon père va me défoncer !
Oriane sortit son portable de sa poche et le déverrouilla.
– 23h47, dit-elle. On a eu de la chance d’être vite défoncées, on a décuvé avant de rentrer !
– Mais on ne sera jamais chez moi en 13 minutes ! Oh là, là…
– On va aller voir si y’a pas un taxi et puis on cherchera un mytho durant le trajet ! dit ma cousine.
Mon cœur battant à mille à l’heure, nous sortîmes de la maison et errâmes dans la rue à la recherche d’un taxi. Mais la première voiture sur laquelle nous tombâmes fut une voiture de police. Puisque ma cousine et moi peinions quand même à marcher droit, ils s’arrêtèrent de suite et nous firent souffler longtemps dans un appareil.
– Test positif ! conclut le policier. Quel âge avez-vous mesdemoiselles ?
– Dix-sept ans, répondis-je.
– Et demi ! ajouta Oriane. Dix-sept ans et demi !
– Vous êtes mineures. Montez dans la voiture, on appellera vos parents au poste !
– Nan ça va monsieur, dit Oriane. On va trouver un taxi…
– Ne m’obligez pas à vous menotter comme des criminelles ! Montez dans la voiture !
Nous voilà dans le véhicule de police, en direction du commissariat. Les larmes me montèrent aux yeux. J’étais foutue. Mon père allait me tuer. J’espérais vraiment que le martinet ait pitié de mes fesses.
Arrivées au commissariat, mon téléphone sonna. C’était mon père.
Il était 00h01. Fébrile, je décrochai :
– Zoé ?! Est-ce que je peux savoir où tu es ?!
– Euh…Je…je… Papa, il faut que je t’explique un truc…
M’ayant entendue prononcer le mot « papa », l’agent de police m’arracha mon téléphone des mains et dit :
– Bonsoir Monsieur, police d’Aix-en-Provence. Nous avons retrouvé votre fille, accompagnée d’une autre jeune fille, errant sur le trottoir. Elles ont été contrôlées positif à l’alcool et/ou aux substances illicites. Serait-il possible que vous veniez la chercher ?
– J’arrive tout de suite. Et l’autre jeune fille est ma nièce, je préviens de suite mon frère.
– Merci monsieur, je vous attends.
L’officier me rendit mon téléphone. J’avais déjà mal aux fesses avant même que mon père arrive. J’étais vraiment très, très mal.
– Zoé ?! Est-ce que je peux savoir où tu es ?!
– Euh…Je…je… Papa, il faut que je t’explique un truc…
M’ayant entendue prononcer le mot « papa », l’agent de police m’arracha mon téléphone des mains et dit :
– Bonsoir Monsieur, police d’Aix-en-Provence. Nous avons retrouvé votre fille, accompagnée d’une autre jeune fille, errant sur le trottoir. Elles ont été contrôlées positif à l’alcool et/ou aux substances illicites. Serait-il possible que vous veniez la chercher ?
– J’arrive tout de suite. Et l’autre jeune fille est ma nièce, je préviens de suite mon frère.
– Merci monsieur, je vous attends.
L’officier me rendit mon téléphone. J’avais déjà mal aux fesses avant même que mon père arrive. J’étais vraiment très, très mal.
Vingt minutes plus tard (vingt longues minutes, interminables),
mon père et mon oncle Martin arrivèrent. Oriane et moi attendions, assises dans
la salle d’attente. Tonton Martin s’approcha de sa fille et la gifla.
– Aïe ! s’exclama Oriane en se tenant la joue. Mais ça ne va pas la tête ?!
– Tu te tais ! On rentre ! On règlera ça à la maison ! Je peux te dire que tu vas entendre parler du pays ! Et avance plus vite que ça si tu ne veux pas prendre mon pied aux fesses !
Ma cousine et son père sortirent de la salle d’attente et je me retrouvais seule face au mien.
– Papa, je vais tout t’expliquer, je…
– Tu. Te. Tais.
– Mais…
– Ne dis pas un mot de plus, Zoé. Ma colère est déjà à son maximum. Je te jure que si tu ouvres encore la bouche avant qu’on ait franchi la porte de la maison, je te colle une déculottée immédiatement, qu’il y ait du monde ou pas. Maintenant lève-toi et viens ici. Tout de suite !
Je me levai et avançai jusqu’à mon père. Je ne sais pas par quelle magie mes jambes arrivaient encore à me porter. Lorsque je fus arrivée à sa hauteur, Valentin me colla trois violentes claques sur les fesses.
– Ce n’est même pas le dixième d’un avant-goût de ce qui t’attend à la maison ! m’annonça-t-il. On rentre !
Mon père et son frère signèrent une décharge puis nous sortîmes du commissariat et nous nous séparâmes. Martin et Oriane d’un côté, mon père et moi de l’autre.
– Aïe ! s’exclama Oriane en se tenant la joue. Mais ça ne va pas la tête ?!
– Tu te tais ! On rentre ! On règlera ça à la maison ! Je peux te dire que tu vas entendre parler du pays ! Et avance plus vite que ça si tu ne veux pas prendre mon pied aux fesses !
Ma cousine et son père sortirent de la salle d’attente et je me retrouvais seule face au mien.
– Papa, je vais tout t’expliquer, je…
– Tu. Te. Tais.
– Mais…
– Ne dis pas un mot de plus, Zoé. Ma colère est déjà à son maximum. Je te jure que si tu ouvres encore la bouche avant qu’on ait franchi la porte de la maison, je te colle une déculottée immédiatement, qu’il y ait du monde ou pas. Maintenant lève-toi et viens ici. Tout de suite !
Je me levai et avançai jusqu’à mon père. Je ne sais pas par quelle magie mes jambes arrivaient encore à me porter. Lorsque je fus arrivée à sa hauteur, Valentin me colla trois violentes claques sur les fesses.
– Ce n’est même pas le dixième d’un avant-goût de ce qui t’attend à la maison ! m’annonça-t-il. On rentre !
Mon père et son frère signèrent une décharge puis nous sortîmes du commissariat et nous nous séparâmes. Martin et Oriane d’un côté, mon père et moi de l’autre.
Dans la voiture, on aurait entendu une mouche voler. Sur les dix
minutes de trajet, je n’ouvris pas la bouche et mon père non plus. Il avait la
mâchoire serrée et me jetait un regard rempli de colère à chaque feu rouge et
STOP. Quant à moi, j’évitai de le regarder ou de faire n’importe quelle autre
chose qui aggraverait mon cas.
Mon père rentra la voiture dans le garage puis nous descendîmes
de voiture. Valentin la ferma à clé et fonça sur moi. Il m’attrapa par le bras
et me tira à l’intérieur de la maison. Il m’emmena jusque dans le couloir de
l’entrée où il ouvrit le placard et en sortit le martinet.
– Non ! Papa, non ! Je t’en supplie !
– Tu m’en supplies ?! TU M’EN SUPPLIES ?! Je t’ai fait confiance, Zoé ! J’ai accepté que tu ailles à cette soirée et comment tu me remercies ?! Hein ?! En trahissant ma confiance ?!
Tout en me grondant, mon père m’avait désormais tirée jusque dans la salle à manger et avait écarté une chaise de la table.
– Non seulement tu es privée de sortie jusqu’aux prochaines vacances scolaires, mais en plus tu vas prendre une sacrée bonne fessée ! Et tu pourras t’agiter, crier, pleurer, hurler tant que tu veux, tu ne pourras t’en prendre qu’à toi-même ! Plus jamais tu n’auras envie de recommencer ce genre de choses !
Le PDG s’assit sur la chaise et me bascula en travers de ses cuisses. Puis, il releva ma robe et baissa ma culotte.
– Maintenant, tu vas me dire ce que tu as pris ! Alcool ? Drogue ? Je veux tout savoir !
– Je…Je n’ai rien bu papa, je te le jure ! dis-je en commençant à pleurer. C’est Oriane qui a bu !
– Le policier m’a dit que le test était positif. Alors qu’est-ce que tu as pris ?!
– J’ai…j’ai fumé quelque chose mais je ne sais pas quoi…Oh papa, je t’en supplie…
Des claques on ne peut plus cinglantes commencèrent à tomber. Je fondis de suite en larmes, la douleur étant beaucoup trop forte. Je n’avais jamais eu aussi mal de toute ma vie. La main de mon père tombait avec une telle détermination et une telle répétition que c’en était insupportable.
– Donc tu fumes quelque chose dont tu ne connais absolument pas le contenu, tu ne rentres pas à l’heure, et en plus je dois aller te chercher au commissariat ?! grondait mon père en continuant de taper. Tu n’es vraiment pas prête de refaire une chose pareille, je te le garantis !
Les claques tombèrent pendant plusieurs minutes, minutes durant lesquelles je m’agitais dans tous les sens, je hurlais de douleur, je priais mon père pour qu’il arrête. Lorsqu’il accorda enfin ma prière, je me relevai et me frottai instantanément les fesses : celles-ci étaient brûlantes. Je me tournai vers le grand miroir de la pièce et vis qu’elles étaient écarlates. Je ne les avais jamais vues aussi rouges ! Mes larmes continuèrent de couler. Le PDG attrapa le martinet et m’ordonna :
– Tu te mets face au mur, les mains sur la tête ! Dépêche-toi !
– Pitié, papa…
– Tu veux revenir sur mes genoux ?!
– Non ! m’empressai-je de répondre.
– Alors obéis ! Tout de suite !
Je m’exécutai, espérant de tout cœur que le martinet ait pitié de moi.
– Nous sommes rentrés à 00h42 très exactement, annonça mon père. Tu as donc 42 minutes de retard par rapport à ton couvre-feu ! Je pense que tu as compris combien de coups de martinet tu allais recevoir !
– Papa, pardon…Je ne recommencerai pas… Je suis désolée ! sanglotai-je.
– Tu peux, oui ! Tu peux être désolée, Zoé ! En temps normal, tu aurais déjà pris une sacrée déculottée pour être rentrée en retard, mais le fait d’avoir dû aller te chercher au commissariat, ça ne passe vraiment pas ! Donc, tu vas recevoir le martinet ! Tu restes debout, nez au mur, mains sur la tête. Que je ne te vois pas bouger ! A chaque fois que tu bougeras, tu gagneras une minute de fessée à la main ! Tu as compris ?!
– Ou…i…
– Bien !
Le premier coup de martinet tomba. Ça fait très mal. Le deuxième ne se fit pas attendre. Puis le troisième, le quatrième, le cinquième. Je pliai un peu les jambes chaque fois que les lanières entraient en contact avec ma chair, pour accuser le coup. Quand je disais à Oriane que j’allais me faire défoncer, je ne pensais pas dire aussi vrai. Je me demandai bien comment j’allais pouvoir tenir 42 coups.
Au 17ème, je ne pus m’empêcher de mettre mes mains. Réflexe.
– Tu viens de gagner une minute, Zoé !
Je me maudis. Pas longtemps, car le 18ème coup tomba et je me concentrai sur ma gestion de la douleur. Mon père fit une pause après le 25ème coup.
– Ça me brise le cœur de devoir te punir ainsi, Zoé. Me dit-il. J’espère vraiment que tu ne recommenceras pas. Je ne veux pas avoir à être plus sévère.
– Je suis désolée, papa…
– J’espère bien. Il va te falloir du temps avant de récupérer ma confiance, Zoé.
Le 26ème coup arriva sans prévenir et je poussai un cri de douleur.
Je ne sais pas comment j’encaissai les 16 coups restants mais lorsque ce fût fini, je fus on ne peut plus soulagée. Enfin presque, puisque j’avais bougé trois fois. Mon père me prit alors sous son bras, me souleva du sol et me donna trois minutes de fessée à la main qui semblèrent interminables. La fessée finie, je voulus me blottir dans les bras de mon père mais il refusa.
– Non Zoé. Je suis toujours en colère. Je t’accorderai mon pardon demain.
Je crois que cela me fit bien plus mal que la volée que je venais de prendre.
– Comme je te l’ai dit, tu es privée de sortie jusqu’aux vacances de la Toussaint. Et aucune copine n’entrera à la maison non plus durant cette période. Et tu as gagné un mois de sursis. Si tu ne sais pas ce que ça veut dire, tu demanderas à Romain et/ou Manon, ils t’expliqueront. Ton frère te réveillera demain matin à 9h pour travailler sur ton cahier de vacances. Au lit, maintenant. Dépêche-toi !
Je ne me douchai pas, ne me démaquillai pas. Je verrai cela après quelques heures de sommeil. Je m’endormis dans mon lit en pleurant, les fesses à l’air, ne supportant aucun tissu.
– Non ! Papa, non ! Je t’en supplie !
– Tu m’en supplies ?! TU M’EN SUPPLIES ?! Je t’ai fait confiance, Zoé ! J’ai accepté que tu ailles à cette soirée et comment tu me remercies ?! Hein ?! En trahissant ma confiance ?!
Tout en me grondant, mon père m’avait désormais tirée jusque dans la salle à manger et avait écarté une chaise de la table.
– Non seulement tu es privée de sortie jusqu’aux prochaines vacances scolaires, mais en plus tu vas prendre une sacrée bonne fessée ! Et tu pourras t’agiter, crier, pleurer, hurler tant que tu veux, tu ne pourras t’en prendre qu’à toi-même ! Plus jamais tu n’auras envie de recommencer ce genre de choses !
Le PDG s’assit sur la chaise et me bascula en travers de ses cuisses. Puis, il releva ma robe et baissa ma culotte.
– Maintenant, tu vas me dire ce que tu as pris ! Alcool ? Drogue ? Je veux tout savoir !
– Je…Je n’ai rien bu papa, je te le jure ! dis-je en commençant à pleurer. C’est Oriane qui a bu !
– Le policier m’a dit que le test était positif. Alors qu’est-ce que tu as pris ?!
– J’ai…j’ai fumé quelque chose mais je ne sais pas quoi…Oh papa, je t’en supplie…
Des claques on ne peut plus cinglantes commencèrent à tomber. Je fondis de suite en larmes, la douleur étant beaucoup trop forte. Je n’avais jamais eu aussi mal de toute ma vie. La main de mon père tombait avec une telle détermination et une telle répétition que c’en était insupportable.
– Donc tu fumes quelque chose dont tu ne connais absolument pas le contenu, tu ne rentres pas à l’heure, et en plus je dois aller te chercher au commissariat ?! grondait mon père en continuant de taper. Tu n’es vraiment pas prête de refaire une chose pareille, je te le garantis !
Les claques tombèrent pendant plusieurs minutes, minutes durant lesquelles je m’agitais dans tous les sens, je hurlais de douleur, je priais mon père pour qu’il arrête. Lorsqu’il accorda enfin ma prière, je me relevai et me frottai instantanément les fesses : celles-ci étaient brûlantes. Je me tournai vers le grand miroir de la pièce et vis qu’elles étaient écarlates. Je ne les avais jamais vues aussi rouges ! Mes larmes continuèrent de couler. Le PDG attrapa le martinet et m’ordonna :
– Tu te mets face au mur, les mains sur la tête ! Dépêche-toi !
– Pitié, papa…
– Tu veux revenir sur mes genoux ?!
– Non ! m’empressai-je de répondre.
– Alors obéis ! Tout de suite !
Je m’exécutai, espérant de tout cœur que le martinet ait pitié de moi.
– Nous sommes rentrés à 00h42 très exactement, annonça mon père. Tu as donc 42 minutes de retard par rapport à ton couvre-feu ! Je pense que tu as compris combien de coups de martinet tu allais recevoir !
– Papa, pardon…Je ne recommencerai pas… Je suis désolée ! sanglotai-je.
– Tu peux, oui ! Tu peux être désolée, Zoé ! En temps normal, tu aurais déjà pris une sacrée déculottée pour être rentrée en retard, mais le fait d’avoir dû aller te chercher au commissariat, ça ne passe vraiment pas ! Donc, tu vas recevoir le martinet ! Tu restes debout, nez au mur, mains sur la tête. Que je ne te vois pas bouger ! A chaque fois que tu bougeras, tu gagneras une minute de fessée à la main ! Tu as compris ?!
– Ou…i…
– Bien !
Le premier coup de martinet tomba. Ça fait très mal. Le deuxième ne se fit pas attendre. Puis le troisième, le quatrième, le cinquième. Je pliai un peu les jambes chaque fois que les lanières entraient en contact avec ma chair, pour accuser le coup. Quand je disais à Oriane que j’allais me faire défoncer, je ne pensais pas dire aussi vrai. Je me demandai bien comment j’allais pouvoir tenir 42 coups.
Au 17ème, je ne pus m’empêcher de mettre mes mains. Réflexe.
– Tu viens de gagner une minute, Zoé !
Je me maudis. Pas longtemps, car le 18ème coup tomba et je me concentrai sur ma gestion de la douleur. Mon père fit une pause après le 25ème coup.
– Ça me brise le cœur de devoir te punir ainsi, Zoé. Me dit-il. J’espère vraiment que tu ne recommenceras pas. Je ne veux pas avoir à être plus sévère.
– Je suis désolée, papa…
– J’espère bien. Il va te falloir du temps avant de récupérer ma confiance, Zoé.
Le 26ème coup arriva sans prévenir et je poussai un cri de douleur.
Je ne sais pas comment j’encaissai les 16 coups restants mais lorsque ce fût fini, je fus on ne peut plus soulagée. Enfin presque, puisque j’avais bougé trois fois. Mon père me prit alors sous son bras, me souleva du sol et me donna trois minutes de fessée à la main qui semblèrent interminables. La fessée finie, je voulus me blottir dans les bras de mon père mais il refusa.
– Non Zoé. Je suis toujours en colère. Je t’accorderai mon pardon demain.
Je crois que cela me fit bien plus mal que la volée que je venais de prendre.
– Comme je te l’ai dit, tu es privée de sortie jusqu’aux vacances de la Toussaint. Et aucune copine n’entrera à la maison non plus durant cette période. Et tu as gagné un mois de sursis. Si tu ne sais pas ce que ça veut dire, tu demanderas à Romain et/ou Manon, ils t’expliqueront. Ton frère te réveillera demain matin à 9h pour travailler sur ton cahier de vacances. Au lit, maintenant. Dépêche-toi !
Je ne me douchai pas, ne me démaquillai pas. Je verrai cela après quelques heures de sommeil. Je m’endormis dans mon lit en pleurant, les fesses à l’air, ne supportant aucun tissu.
A
suivre…
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