Nous nous assîmes autour de la grande table du Conseil, dans un silence de mort. Heureusement, Jeanne le brisa quelques instants plus tard :
- Bien, le conseil a délibéré. Au vu de tout ce dont nous avons parlé durant cette réunion disciplinaire, une décision a été prise. Zoé Duhamel, vous effectuerez deux jours d'inclusion, durant lesquels une lettre d'excuse devra être rédigée à chaque professeur auquel vous avez fait du tort. Vous rédigerez également une dissertation ayant pour thème "Le respect est-il essentiel à la vie en société ?". Vous aurez une confrontation avec Nicolas Jabelski, en présence du principal et d'un médiateur. Cette confrontation aura pour but d'apaiser définitivement les tensions entre vous. Enfin, vous n'êtes plus admise dans l'enceinte de cet établissement aujourd'hui; vous le réintégrerez demain matin. Zoé, avez-vous compris votre sanction ?
- Oui.
- Avez-vous des questions ?
- Euh, oui… Quand est-ce que je devrai effectuer mes jours d'inclusion ?
- Demain et jeudi, de 8h30 à 17h30.
- Les jours d'inclusion, c'est bien quand on vient au lycée mais juste pour rester dans une salle sous surveillance ? En gros, c'est une journée d'heures de colle, c'est ça ?
- Oui, c'est bien ça. Vos professeurs vous donneront du travail à faire en plus de ce qui vous a été ordonné par le conseil.
Roh, la tuile !
- Avez-vous d'autres questions, Zoé ? demanda Jeanne.
- Non.
- Monsieur Duhamel, en avez-vous ?
- Aucune.
- Bien, nous restons à votre disposition si des questions se présentent dans le futur. Ce Conseil de Discipline est terminé. Monsieur Duhamel, vous pouvez ramener votre fille chez vous.
- Merci. Je vous souhaite à tous et à toutes une bonne journée.
Papa et moi sortîmes de la salle, puis du lycée, et montâmes dans la voiture.
Mon père ne prononça pas un seul mot jusqu'à ce qu'on arrive à la maison. Ce silence me tordait les tripes. Je me demandai bien quel était son niveau de colère. Ce n'était pas du tout son genre de se murer ainsi dans le silence : ça n'augurait rien de bon.
Nous entrâmes dans la maison, papa me laissa plantée au milieu de la pièce à vivre. "Tu restes ici !" m'ordonna-t-il. Les jambes tremblantes, j'obéis. De toute façon, je ne me voyais pas faire autre chose.
Le PD-G revint quelques minutes plus tard, le martinet en mains. Je déglutis bruyamment.
- Baisse ton pantalon et ta culotte ! Tout de suite !
- Non papa, s'il te plaît...
- Dépêche-toi Zoé !!!
Je me mis à pleurer mais m'exécutai. Je ne voulais pas empirer les choses. J'allais vraiment passer un sale quart d'heure et je n'en avais aucune envie.
Une fois mon jean et mon boxer à mes chevilles, papa attrapa mon bras droit et commença à fouetter mes fesses nues avec cet horrible instrument à lanières.
Impossible de rester en place, impossible de ne pas gigoter. Cela faisait bien trop mal !
Au bout de quelques coups costauds et cinglants, je mis ma main pour me protéger.
- Enlève ta main Zoé !
- Non papa ! S'il te plaît, arrête ! Je ne le ferai plus, promis !
ça faisait très mal de recevoir le martinet sur la paume de ma main, mais c'était quand même beaucoup plus supportable que sur les fesses.
- Zoé enlève ta main sinon ça va mal aller ! C'est mon dernier avertissement !
Voyant que je ne cédai pas, mon père me gronda : "Tu l'auras voulu !". Il cessa de me cingler les fesses et m'emmenant jusque dans son bureau (dur de marcher alors que j'avais le jean et le boxer aux chevilles !). Il ouvrit un tiroir et en sortit une corde. Je compris de suite qu'il allait me lier les mains. Je me débattis, mais mon père ayant beaucoup plus de force que moi, réussit à réunir mes poignets et à les accrocher ensemble.
- Maintenant, ça devrait être beaucoup plus simple !
Papa me ramena au milieu de la pièce à vivre et se remit à me donner le martinet, de la même façon que quelques minutes plus tôt. Je n'arrêtai pas de gigoter, de tenter d'esquiver… et cela fatiguait mon père. Il cessa de nouveau de me strier les fesses et me gronda : "Nous allons partir vivre aux Etats-Unis, il est temps que tu fasses connaissance avec les méthodes disciplinaires de ton nouveau pays !".
Le PD-G m'attrapa par les cheveux et me traîna jusqu'au buffet, duquel il ouvrit le tiroir et en sortit une brosse à cheveux en bois. Mon Dieu. J'allais mourir.
Sans lâcher mes cheveux, papa me fit marcher jusqu'à la table de la salle à manger, de laquelle il tira une chaise. Il s'assit dessus et me bascula en travers de ses genoux. Les mains toujours attachées, je n'avais maintenant aucune marge de défense. Je dis bien "aucune", puisque papa s'empressa de caler mes jambes sous la sienne pour m'immobiliser parfaitement.
Et la brosse tomba, forte et rapide. J'hurlais, je pleurais, je suppliais, tellement que je pense que tout le quartier m'entendait. Mais tant pis. J'étais prête à ce que la police débarque pour arrêter cette horrible fessée. Cette tannée était insupportable et je n'en pouvais plus d'encaisser autant de douleur. Elle me parut durer une éternité, pourtant je pouvais voir sur l'horloge que le passage de la brosse n'avait duré que trois petites minutes. Trois minutes intenses et insupportables.
Lorsque papa eut fini avec la brosse, il me releva et me força à le regarder dans les yeux.
- Plus JAMAIS tu ne me fais un truc pareil, Zoé ! Le conseil de discipline, c'est TERMINE ! Les jours d'inclusions, c'est terminé ! Les excès de comportement, pareil ! Et surtout, tu ne sèches plus aucun cours ! Tu as compris ?!
J'hochai la tête, incapable de parler tellement je pleurais.
- Je l'espère vraiment pour toi ! Tu devrais être en cours à cet instant ! Mais tu as réussi à te faire exclure du lycée pour la journée ! Tu crois que c'est normal ?!
- No...non...
- J'espère que tes fesses te brûlent ! J'espère que tu regrettes amèrement ce qui se passe ! J'espère que tu regrettes ton comportement !
- Oui ! Ou...i, pap...papa ! Par...ar...don...
- Je vais m'assurer une dernière fois que tu as retenu la leçon !
Mon père me cala sous son bras et pour cette dernière salve, ce fût son impitoyable main qui fit son œuvre sur mes fesses nues. Elle fût sans pitié et horrible à encaisser. Heureusement, elle dura moins longtemps que les autres !
- Va au coin Zoé ! Tu y resteras jusqu'au repas de ce midi, c'est-à-dire une bonne heure et demie ! Je reste ici à travailler depuis mon ordinateur : je te surveille ! Si jamais tu ne te tiens pas correctement, je te redonne la fessée ! D'ailleurs, je te laisse les mains attachées, au cas où je doive encore m'occuper de tes fesses ! File !
J'obéis, presque soulagée d'être au coin après avoir reçu une telle volée. Mes fesses devaient être bleues (la brosse avait joué son rôle à la perfection !) et il m'allait être douloureux de m'asseoir ces prochains jours, c'était certain !
Pour m'être retournée juste trois petites secondes, mon père me flanqua une dizaine d'énormes claques. Effectivement, il me surveillait de près. Je ne mouftai plus.
Peu avant le repas du midi, mon père me détacha les mains et m'ordonna de me rhabiller et d'aller mettre la table. J'obéis.
A table, il n'y avait que papa et moi. Il n'avait pas redescendu en pression et je sus à ce moment-là qu'il allait me faire payer ce conseil tout au long de la journée.
Alors que je débarrassai, mon père me dit :
- Cette après-midi, tu me feras des lignes. "Je dois être sage à l'école en toutes circonstances.". Je veux 800 lignes. Peu importe le temps que ça te prendra.
- 800 lignes ?! m'exclamai-je. C'est hors de question !
- Si tu oses me parler ainsi, c'est que visiblement, tu n'as pas retenu la leçon !
Avant que j'aie le temps de protester, mon jean et ma culotte étaient à nouveau baissés et j'étais penchée sous le bras de mon père à recevoir des claques.
Sans me laisser me rhabiller, papa me fit asseoir à table et me fila des feuilles et deux stylos. Puis, il prit la raquette de ping-pong dans le placard et la plaça à côté des feuilles, sous mes yeux.
- Si tu tentes quoique ce soit, voilà ce qui attend tes fesses. Si tu veux aller aux toilettes ou quoique ce soit d'autre, tu me demandes la permission. Je vais travailler juste en face de toi, je te déconseille d'être de mauvaise volonté ! Tu restes cul nu jusqu'à ce que tes lignes soient finies. Je ne veux pas t'entendre.
L'après-midi fût long. Très long. Très, très long. A 17h30, j'avais enfin écrit la dernière ligne. Ma main et mon poignet étaient remplis de douleurs mais j'avais fini, enfin.
Je rendis ma punition à papa, il me serra dans ses bras et m'embrassa sur le front. Puis, il me laissa me rhabiller et m'envoya dans ma chambre, me rappelant que j'étais privée de sortie jusqu'à la fin de l'année.
Le reste de la soirée se déroula sans accroc ; de toute façon, je n'avais plus l'énergie pour qu'il y en ait !
Je fus envoyée au lit tôt, papa souhaitant que je sois en forme pour ma première journée d'inclusion le lendemain.
A suivre...
Merci pour cette suite Little Princess :) (... même si Zoé a bien dégusté ...) !
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