Depuis
plus d’un an, j’avais un super tuteur (que nous appellerons Gabriel). Tout se
passait bien entre Gabriel et moi, et un réel équilibre s’était créé entre lui
et mon fiancé (que nous appellerons Hugo), qui se chargeaient ensemble de ma discipline.
Et
puis un jour, ça n’a plus été et nous avons dû cesser notre relation. Si Hugo
et moi gardons notre forte amitié avec Gabriel, le tutorat prit fin. Retour à
la case départ. Il fallait de nouveau trouver un tuteur.
C’est
pour cela que je postais une annonce ici même. Cette annonce était de ce
type :
« À la suite d’un superbe tutorat d’un an, nous
avons été contraints de nous séparer… Quel dommage… !
Mais mes études n’étant pas terminées (encore 3 ans !)
j’ai toujours besoin d’un tuteur !
Je suis donc une jeune (enfin plus si jeune que ça, en
fait !) étudiante de 28 ans, recherchant un tuteur / une tutrice :
–
de minimum 30 ans (difficile d’accepter
l’autorité de la part de plus jeune que moi… Sorry !)
–
habitant Val d’Oise et alentours ou à défaut,
capable de recevoir plusieurs jours durant les vacances scolaires
–
tenace, intransigeant(e), strict(e) et ne se
laissant pas amadouer facilement
–
disponible : j’insiste sur ce point car j’ai
vraiment besoin d’un cadre régulier et de quelqu’un qui s’implique dans le
tutorat !
– sachant manier la langue : le langage SMS et
autre… Très peu pour moi, merci !
–
compréhensif(ve) et humain(e)
–
pratiquant uniquement la fessée punitive (exit
toute dérive sexuelle !), et se sentant prêt(e) à assumer un coaching/tutorat.
Si jamais quelqu’un se reconnaît dans cette description,
n’hésitez pas à m’envoyer un petit message. Ma rentrée ayant déjà eu lieu et
les premières bêtises aussi, ça commence à devenir urgent (!) mais nous
prendrons évidemment le temps de faire connaissance !
On peut voir à travers cette annonce que je sais ce que
je veux (c’est le cas !) mais je suis aussi très tolérante et ouverte d’esprit
! On dit également que je suis rigolote et souvent de bonne humeur !
Messieurs, Mesdames, si le coaching/tutorat d’une
étudiante et autrice de blog attachiante vous intéresse, tentez votre chance
!
À bientôt !
Little Princess.
J’avais
également posté cette annonce sur un site bien connu de nous tous, et… Je reçus
environ une vingtaine de candidatures ! Des parisiens (ou non), des jeunes, des
moins jeunes… Une vingtaine d’hommes de divers horizons, ce qui me laissa
penser qu’aucune demoiselle recherchant une discipline ne sera
abandonnée : quelle chance !
Evidemment,
au fil des correspondances, la liste des candidats se réduisit jusqu’aux cinq
derniers, puis aux trois derniers puis… un. L’heureux élu (que nous appellerons
Thomas) infligea une grande déception à ses deux concurrents, mais ainsi
étaient les règles de cette sélection !
Thomas
n’a que deux années de plus que moi, mais il entre dans le critère d’âge que
j’avais instauré. Ayant une bonne situation professionnelle, il a l’expérience
des longues études et est capable de me mener sans problème sur le chemin de la
réussite !
Thomas
arriva dans une situation plutôt chaotique. Sans tuteur depuis plusieurs
semaines, j’avais pris de grandes aises avec la flemme, la procrastination et
le je-m’en-foutisme. J’étais persuadée que ce jeune de 30 ans allait se faire
mener par le bout du nez par mon esprit malicieux. Mais hélas, je me trompais.
C’est
le top départ du tutorat et déjà Thomas instaure des règles précises. Il n’a
pas l’air commode. Chaque message de protestation est immédiatement recadré et
Thomas ne me laisse rien passer. Il ne négocie rien, ne transige sur rien, et
je n’en ai pas l’habitude. Avec Gabriel, j’avais une marge de négociation, si
petite soit-elle. Mais pas avec Thomas. Tolérance zéro.
Thomas
me recadre donc verbalement à plusieurs reprises, me prévenant que si je ne le
prends pas au sérieux, c’est à mes risques et périls. Mais…j’avoue que puisque
je n’ai encore jamais eu à faire à lui, je le teste un petit peu. Je sèche deux
cours, ne fais pas mes devoirs, ne respecte pas le planning fixé… Les cours en
visio me laissent le loisir de faire ce que je veux et je ne m’en prive
pas !
Et
puis… mercredi dernier, c’est le drame. Une discussion avec ma prof d’histoire
se transforme en débat houleux. Nous nous disputons et la sanction tombe :
elle me flanque un avertissement.
J’étais déjà passée en conseil de discipline en 1ère
année à cause de mes excès d’insolence. J’avais écopé de cinq avertissements…
La commission m’avait néanmoins laissée une deuxième chance grâce à mes très
bons résultats. Mais je n’avais pas droit à la récidive. Ce nouvel
avertissement me faisait donc risquer l’exclusion.
Je
l’annonce à Thomas, je lui explique le pourquoi du comment, et la phrase que je
redoutais tant est tombée : « Je pense qu’il est nécessaire que l’on se
voit au plus vite pour faire un point. […] Il faut qu’on se fasse un point
en réel car ça ne peut plus durer. ».
Bon
ok, il est super-super-fâché. L’avertissement était la goutte d’eau qui faisait
déborder le vase.
Le
lendemain, mon fiancé, Hugo, me colle une fessée pour l’avertissement. Lui
aussi était fâché, ce qui est bien normal vu tous les efforts que nous avons
tous les deux fait pour que je puisse reprendre mes études. J’étais en train de
tout gâcher. Je prends une déculottée et plusieurs coups de paddle en cuir mais
heureusement, le tout est supportable. Deux heures après, je n’ai plus mal,
même si j’ai compris la leçon.
Pour
qu’Hugo me donne une fessée, c’est que j’ai vraiment, vraiment déconné. Je n’osais
imaginer ce que Thomas allait faire de moi…
Samedi,
je reçois un mail de mon directeur de licence qui m’annonce qu’il a eu vent de
mon altercation avec ma prof d’histoire. Il me recadre en me faisant comprendre
que c’est le dernier avertissement avant un nouveau conseil de discipline, qui
statuera sûrement sur mon exclusion de la fac.
Lorsque je lis le mail, mes premières pensées vont à mon mauvais
comportement : « Bon, sur ce coup-là, j’ai vraiment merdé ! ».
Hugo me demande ce qui ne va pas en voyant ma mine déconfite. Je lui fais lire le
message. Il me lance un regard réprobateur et me dit :
-
Tu es infernale ! J’ai ma main qui me
démange ! Tu mérites une sacrée bonne fessée !
-
Oh non,
s’il te plaît ! Tu m’en as déjà donné une… Et Thomas va me tuer mercredi…
-
A ce propos, tu lui transfères le mail ou je le
fais ? me demanda Hugo.
-
C’est bon, je vais le faire…
Je m’exécute. Thomas est fâché. J’essaie de négocier, disant que je sais que j’ai merdé et que je ne recommencerai plus… Je reçois un cinglant : « Je t’ai déjà dit que c’était inutile de négocier ce genre de chose. J’ai pas été clair ? ». D’accord, je suis dans un pétrin vraiment profond.
Pourtant,
cela ne m’empêche pas de reprendre mes vieilles habitudes le lendemain. Le
lundi est mon jour off de la semaine, celui où je n’ai pas cours. J’avais mis
sur le planning envoyé à Thomas que j’allais faire mes devoirs l’après-midi,
mais ce ne fût pas le cas… Ma flemme l’emporta. Je ne fichai presque rien de la
journée.
Cela m’handicapa pour mon contrôle mardi, car n’ayant pas révisé la veille, je bloquai sur quelques questions. L’avantage des cours en visio, c’est que je peux jeter un œil à mes cours pendant les contrôles… Mais vu que je n’avais toujours pas rattrapé mon retard, par flemme, cela me fit perdre énormément de temps. Je dus demander à une amie de m’envoyer le cours, la dérangeant elle aussi… Bref, je n’avais vraiment pas assuré.
Mercredi.
C’est le jour J, le jour de ma rencontre avec Thomas et de notre première mise
au point. Ce ne fût pas pour autant que je respectai le planning fixé pour le
matin…
Durant
le trajet, je n’appréhende pas plus que ça, mes pensées et mes sentiments ayant
élu domicile ailleurs. Mais en descendant du bus et en rejoignant Thomas, mon
cœur se remit à battre à cent à l’heure. Je n’avais aucune envie d’assumer mes
bêtises et surtout pas mon avertissement. Celui-là m’avait déjà valu une fessée
de la part d’Hugo, je n’avais pas envie que mes fesses trinquent encore une
fois.
Mais
évidemment, au bout d’une heure (durant laquelle je m’étais bien
détendue !) à faire connaissance de façon très sympathique, Thomas
m’annonça que nous allions maintenant parler de choses qui me concernaient un
peu plus précisément.
Thomas
était habillé en chemise et pantalon (sûrement sa tenue de travail), tenue qui
m’intimide énormément. Je trouve qu’elle procure une autorité naturelle à celui
qui la porte. J’ai toujours été intimidée par les hommes habillés en chemise,
ou chemise-cravate, ou costard. Hugo travaillant dans le bâtiment, c’est loin
d’être sa tenue de travail !
Thomas
afficha sur son écran d’ordinateur un tableau Excel, récapitulant domaine par
domaine tout ce qu’il devait surveiller. Il avait noté chaque jour si, pour
chaque domaine, l’objectif était rempli ou non.
A la vue de ce tableau, je me décomposai totalement.
J’étais prise de cours. Avec mes précédents tuteurs, il y avait en général
tellement de fautes à punir qu’ils finissaient par ne plus prendre de notes et
donner une fessée globale pour tous mes égarements. Mais là, Thomas avait tout
noté minutieusement. Décidément, il m’impressionnait de plus en plus.
-
Donc, on va parler de ce qui a été et
de ce qui n’a pas été, déclara Thomas.
« Si seulement on ne pouvait faire que
parler… » pensai-je sans y croire.
Thomas
me suivait depuis seulement une semaine et il y avait déjà beaucoup trop de
cases rouges dans son tableau et pas assez de cases vertes. Nous reprîmes
ensemble colonne par colonne ce qui avait été fait ou pas fait, ce qui était
sérieusement à revoir ou non… Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y
avait beaucoup à revoir.
Quand Thomas en arriva à l’évocation de mon
avertissement, je ne fis pas la fière. J’aurais voulu être n’importe où sauf
ici. Je n’arrêtais pas de me répéter : « Il va me pulvériser, c’est
sûr ! ». Thomas avait le regard sévère et il me faisait bien sentir
que j’allais passer un très sale quart d’heure.
Thomas ne laissa évidemment pas passer les cours séchés.
Il me sermonna d’ailleurs dessus, comme pour tout le reste.
Ce
petit bilan hebdomadaire terminé, Thomas ferma son ordinateur et nous passâmes
aux choses sérieuses.
Thomas me demanda d’allumer la
lumière pendant qu’il fermait les volets. Il ferma également la porte de la
pièce et déplaça la table basse pour faire place nette. Il me demanda de me
lever, j’obéis même si mon instinct me dictait l’inverse. Alors que je me
tenais debout face à lui, Thomas me regardait d’un air désapprobateur.
-
S’il te plaît, ne me tue pas… lui demandai-je
d’une voix à moitié étouffée.
Il ne répondit pas, mais je crus voir un léger sourire.
Jubilait-il de me voir ainsi peureuse et repentante ?
Quelques secondes de silence passèrent, puis Thomas me
demanda :
-
Est-ce que tu trouves cela normal ?
-
Non, répondis-je.
-
Qu’est-ce qui n’est pas normal ?
-
Mon comportement.
-
Quel comportement ? Qu’as-tu fait ?
-
J’ai séché les cours, j’ai mal parlé à ma prof,
je n’ai pas fait mes devoirs, je t’ai mal parlé et je n’ai pas respecté mon
couvre-feu.
-
Exactement, Lucie (c’est un diminutif de mon 2ème
prénom… Rho ça va ! Promis, un jour je vous dirai mon prénom, le
vrai 😉).
Thomas s’approcha de moi, attrapa mon bras gauche et les
claques commencèrent à tomber. J’avais bien précisé à Thomas lorsque nous
faisions connaissance que je détestais la fessée, et encore plus la fessée
debout (oui, Marie m’a piqué cette manie de détester la fessée debout !).
Je trouve que dans cette position, les claques font trois fois plus mal ;
et surtout, puisque l’on a besoin de ses jambes pour tenir debout, impossible
de les agiter… Le seul moyen de défense restant les mains… Mais j’entendis très
vite :
-
Enlève ta main !
Alors je l’enlevai. Mais les claques étaient tellement
fortes que même par-dessus ma culotte, mon legging et ma tunique, je les
sentais un peu trop atterrir. Mes fesses commençaient à chauffer et ce n’était
que le début. Le caractère redoutable de Thomas s’affirmait complètement et
surtout réellement. Les premières larmes coulèrent, ce qui ne m’arrive jamais
en début de séance. Je gigotais sur place, me demandant bien quand est-ce qu’il
allait s’arrêter.
Et il s’arrêta. Il me demanda :
-
Ça y est ? Tu prends conscience de tes
fautes ?
-
Oui, c’est bon… J’ai compris…
Et ça recommença à tomber. Toujours aussi fort. Je me
raccrochais à cet espoir : « s’il tape si fort dès le début, au bout
d’un moment il aura mal à la main et il tapera moins fort ». Alors je
serrai les dents, laissai mes larmes couler et continuai de gigoter sur place.
La deuxième pause fut
annonciatrice d’une mauvaise nouvelle :
-
Enlève ton pantalon.
-
Non, non ! S’il te plaît… Oh non mais
sérieux… S’il te plaît, quoi !
Mon précieux legging qui m’aidait à amortir les très
bonnes claques que je recevais, je n’étais vraiment pas prête à le quitter.
D’autant plus que ça voulait dire que ma tunique allait très certainement être
relevée. Je le priai, je collai mon front contre son torse pour tenter de
l’amadouer… Rien n’y fit.
-
Lucie, enlève ton pantalon. Si je suis obligé de
le faire moi-même, ça va aggraver ton cas !
A cette menace, je déglutis et consentis à quitter mon
legging. Je tentai de prendre plus de temps que nécessaire pour le plier mais
je me ravisai, me disant que j’étais déjà dans de sales draps. Une fois plié,
je le déposai sur la chaise un peu plus loin dans la salle.
-
Bien. Reviens ici.
J’obéis à reculons, je fis de minuscules pas pour arriver
jusqu’à Thomas : je n’avais pas envie de recevoir la suite. Je
demandai :
-
Pas la fessée debout, s’il te plaît…
-
Ne me dis pas ce que je dois faire. Ce n’est pas
à toi de décider.
Et la fessée debout tomba de nouveau, sur la culotte cette fois-ci car comme je l’avais prédit, ma tunique fut relevée. De plus, ma culotte blanche s’était distendue au lavage et était deux fois trop grande. Pressée lors de mon habillage matinal, je n’avais pas eu le temps de la changer… J’espérais de tout cœur qu’elle ne glisse pas avec les claques de Thomas et mes gigotements… !
La
série sur la culotte terminée, j’essuyai vite fait mes larmes car je ne voulais
pas que Thomas les voie (et en même temps c’était complètement débile puisqu’il
m’entendait pleurer… !). Il annonça : « Puisque tu ne veux plus
être debout… » ; il s’assit sur le canapé et m’ordonna de venir
m’installer en travers de ses genoux. Je refusai et tins mon refus quelques
secondes… Mais lorsqu’il me prévint : « Je ne te le redirai pas,
Lucie ! », je cédai.
Moi, la terreur d’antan qui faisait plier tant de
fesseurs il y a dix ans à mes débuts, je me faisais maintenant plier en moins
de deux. Vu le calibre des précédentes claques, je n’avais vraiment pas matière
à lutter. Je m’installai en travers de ses genoux, lâchant un
« putain ! » au passage, qu’heureusement Thomas n’entendit pas.
-
Tu es bien installée ?
Mon opération abdominale ne remontant qu’à 1 mois, il me
fallait une position confortable et sans douleur.
-
Oui… répondis-je avec crainte.
-
Très bien, parce que tu vas rester comme ça un
moment !
Je maudis immédiatement cette phrase.
Les
claques recommencèrent à tomber, toujours aussi violentes (ce n’était pas
possible qu’il tienne une aussi forte cadence… Avait-il une main en fer ?!
Après vérification, je vous assure que non… ), toujours aussi fortes, je
gigotai toujours autant. Evidemment, quand Thomas baissa ma culotte, rempart
ultime, mes larmes doublèrent avant même que les claques ne reprennent. Je
savais que ce qui arrivait allait être très dur à encaisser.
Et
effectivement, ce le fut. Je pleurais, suppliais, m’excusais… J’entendais Thomas
me réprimander : « Tout ça n’a pas intérêt à se
reproduire ! » et surtout, une phrase qui m’a extrêmement
marquée : « Tu as été insupportable ! ». Entre Hugo qui me
disait ce week-end que j’étais infernale, et Thomas qui me disait là que
j’étais insupportable… Oui c’est vrai. J’avais été infernale, insupportable, et
ce depuis la fin de mon dernier tutorat fin août. J’avais dépassé les limites
et je le payais bien. Et encore, je m’en tirais bien car je ne payais que les
bêtises de la semaine écoulée !
Tout
en continuant de me claquer le derrière, Thomas s’étonna :
-
C’est bizarre, depuis tout à l’heure je ne t’ai
pas entendue t’excuser une seule fois !
-
Si, j’ai dit "pardon" !
Je l’avais déjà dit au moins deux ou trois fois, espérant
que Thomas me pardonne mes erreurs et que la fessée stoppe.
A ma
réponse, les claques s’arrêtèrent.
-
Je t’écoute.
-
Je m’excuse…
-
Pour quoi ?
-
Pour mon comportement…
-
Pour quoi exactement ? Je veux t’entendre
t’excuser pour chacune de tes fautes !
-
Je m’excuse pour… ne pas avoir respecté mon
planning de révisions.
-
Effectivement, le planning !
Une bonne salve me tomba dessus, ponctuée par :
-
Les « j’ai la flemme », « ça me
saoule »… Je ne veux plus les entendre ! Je veux que tu travailles
tes cours, et quand tu ne fais pas tout la semaine, tu complètes le week-end !
Compris ?
-
Oui, oui !
-
Ensuite ?
-
Je m’excuse pour… t’avoir mal parlé.
Une autre bonne
salve me tomba dessus, terminée par :
-
Tu as accepté les règles de savoir-vivre
(notamment toujours m’adresser à lui avec respect, ndlr), tu dois maintenant
les respecter ! Je ne veux plus de « pfff » quand je te demande
quelque chose ! Ensuite ?
-
Je m’excuse pour… avoir séché les cours.
-
Oui, parlons-en des cours séchés !
Une salve beaucoup plus forte tomba, qui me fit gigoter
dans tous les sens ; outch ! ça, ça ne passe vraiment pas avec
Thomas !
-
Je t’ai dit que sécher les cours était un manque
total de rigueur, et surtout de respect vis-à-vis de ton prof ! C’est
terminé, ça !
-
Oui…
-
Quoi d’autre ?
-
Je m’excuse pour… ne pas avoir respecté le
couvre-feu.
-
Exact ! Non seulement tu ne l’as pas
respecté, mais en plus tu as essayé de me berner !
Et ce fut reparti… Je pris réellement conscience du
nombre impressionnant de bêtises à mon actif. Pourquoi avais-je commis tout
ça ?! Mes fesses me brûlaient et chaque claque était horriblement dure à
encaisser. Thomas aurait dû ralentir le rythme depuis bien longtemps !
Comment faisait sa main pour tenir le choc ?!
-
Ensuite ?
-
Je m’excuse pour… avoir eu un avertissement.
La pire salve depuis le début. Je la sentis passer, même
plus que passer ! Pourquoi avais-je eu ce maudit avertissement ?! Il
allait vraiment falloir, pour la santé de mes fesses, que j’apprenne à fermer
ma bouche. Surtout avec un tuteur aussi redoutable que Thomas.
Je mis ma main pour me protéger, ne tenant plus.
-
Lucie, enlève ta main.
Je persistai.
-
Une fois, menaça Thomas. Deux fois. Trois fois.
Thomas attrapa ma main, la coinça dans le creux de mes
reins et me flanqua une salve supplémentaire pour lui avoir résisté… Cela ne
s’arrêtait donc jamais ?
Une
fois cette horrible fessée sur ses genoux terminée, il m’ordonna d’aller au
coin. Je refusai. Il répéta. Je refusai avec moins d’aplomb. Il répéta… Mais je
me dirigeai vers le coin avant qu’il ne finisse sa répétition. J’avais très
vite compris que si Thomas était obligé de répéter les choses une fois, cela
l’agaçait vivement, alors deux fois… ça n’annonçait rien de bon pour moi !
Une
fois au coin, Thomas m’ordonna de mettre les mains sur la tête : je me
couvris le visage (eh oui, le visage fait partie de la tête !) pour cacher
mes larmes. Thomas m’amena un morceau de sopalin pour que je puisse m’essuyer le visage.
Je me dis : « Ouf, ça veut dire que c’est fini ! ». De
toute façon, j’avais bien assez payé comme ça.
Mais je me frottai les fesses. Une fois, Thomas me
reprit : « J’ai dit "mains sur la tête !" ». La
deuxième fois fût de trop : « Je t’ai dit "mains sur la
tête" ! Qu’est-ce que tu ne comprends pas ?! ». Une
salve me tomba dessus, au coin, debout comme je déteste. Celle-là aussi a fait
très mal ! Je ne me frottais plus les fesses !
-
Viens te mettre debout devant la table,
m’ordonna Thomas.
Quoi ?! Je croyais que ce passage au coin signait la
fin de cette fessée… mais non ! Ce n’était pas fini ! Mes larmes se
remirent à couler.
-
On va instaurer un barème : 15 coups de
ceinture par cours séché. Et puisque tu en as séché deux, j’en ajoute cinq pour
le deuxième. Tu comptes.
J’entendis Thomas enlever sa ceinture : pour moi
c’était quitte ou double. Selon la personne qui la donne, la ceinture peut
faire extrêmement mal ou être supportable. Etant donné que j’étais debout et
que ça allait déjà faire plus mal que la normale dans cette position, je
craignais le pire. Lorsque le 1er coup tomba, je sus qu’un nouveau
sale quart d’heure commençait. Ça allait faire très mal. Sur mes fesses déjà meurtries,
ça allait être un massacre.
Les 35 coups tombèrent, non sans larmes, sans
supplications (qui trouvaient une réponse de Thomas : « Lucie, les
règles sont les règles »), sans prières. Lorsque ce fût fini, Thomas
continua :
-
Pour l’avertissement, ce sera 20 coups de
planche.
La dernière fois que j’avais reçu cet instrument
remontait à plus d’un an et demi, avec une ancienne tutrice. Et le moins qu’on
puisse dire, c’est que cet instrument est redoutable.
Les
20 coups tombèrent, les 1000 larmes aussi. Et trois coups supplémentaires car
j’avais mis mes mains pour tenter d’atténuer ma douleur au postérieur.
-
Pourquoi tu as mis ta main, Lucie ?
-
Parce que ça fait trop mal… J’en peux plus là…
-
J’ai fixé une règle, je m’y tiens.
-
Mais s’il te plaît…
-
Non, Lucie. Les règles doivent être suivies et
tu dois apprendre à obéir.
Après ce passage, Thomas me
fit remonter ma culotte et m’asseoir sur une chaise près de la table. Il me
tendit une feuille et un stylo et me demanda d’écrire une lettre d’excuses, dans
laquelle je promets de ne pas recommencer.
Je m’exécutai, précisant
pourquoi je m’excusais. Je tendis la lettre à Thomas. Il remarqua :
-
Tu ne l’as pas signée ?
-
Tu sais que c’est moi…
-
Tu ne me la feras pas à l’envers plus tard en
disant : "C’est pas moi qui ai écrit ça, je ne l’ai pas
signée" ?.
-
Oh non… Je n’oserai plus jamais te mettre
quelque chose à l’envers, crois-moi !
-
Très bien. Bon, pour sceller cette lettre, je
vais te demander de venir une dernière fois sur mes genoux…
-
Oh non… C’est bon là… J’ai assez payé…
-
Lucie…
-
Non mais sérieux, j’ai compris… Je me suis
excusée et tout… C’est bon là…
-
Lucie, si je dois t’attraper…
Je consentis à m’allonger de nouveau sur ses genoux, en
lâchant un autre « putain… » au passage, que Thomas n’entendit de
nouveau pas. Il baissa ma culotte et entreprit de me corriger une nouvelle
fois.
Cette
ultime fessée fut compliquée à recevoir, je gigotai dans tous les sens, Thomas
dut me repositionner à deux reprises, pour finalement enlever totalement ma
culotte et me bloquer dans une position impossible à changer. Il fallait que
j’encaisse cette fin sans gigoter car je ne le pouvais plus.
Thomas
me renvoya au coin, ce qui me fit de nouveau lâcher un juron (qu’il n’entendit
toujours pas !). Puis une fois ce passage au coin terminé,
j’entendis :
-
C’est bon, tu peux te rhabiller.
-
C’est pas trop tôt, dis-je entre deux larmes.
Cela fit rire Thomas. La tension redescendit. Je
m’allongeai sur le canapé et boudai le temps d’accuser cette fessée mémorable.
Mon boudage finit, Thomas me proposa à boire, j’acceptai.
Nous discutâmes à nouveau, Thomas m’affirma qu’il avait confiance en moi et en
ma capacité à ne pas récidiver. Je lui répondis que de toute façon j’avais peur
de lui et que je ne comptais pas récidiver tant que j’aurais mal aux fesses.
Par la suite, avec la tentation de la paresse et la distance (même si tout
juste 80kms nous séparent), je n’en étais pas si sûre. Cependant, je crains
désormais tellement Thomas que je vais réfléchir à deux fois avant d’agir ! Même une fessée à la main sur le pantalon n'est pas envisageable !
Petite anecdote : aujourd’hui, rendez-vous gynécologique…
J’avais l’air fine, mes fesses affichant une belle couleur rouge au
lendemain d’une fessée mémorable !
A suivre…
Ah ! Je peux enfin lire cette nouvelle aventure ! J'adore ... Vivement d'autres rencontres avec T ! LoL
RépondreSupprimerElle est pour lundi, cette prochaine rencontre ! Bizarrement, moi, je ne suis pas si pressée que ça... ^^
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