Je fais partie de ces personnes qui agacent. Avec mes 143 de QI, j’ai toujours réussi tout ce que j’ai entrepris. L’école n’a jamais été un problème pour moi... J’ai commencé le handball et ai fini en équipe de l’Oise, puis équipe de Picardie, puis Championnat de France… J’ai commencé l’athlétisme et suis arrivée 2ème des filles de mon année dès ma toute première compétition… J’ai commencé la musique et ai fini par faire la première partie de mon idole sur toute sa tournée internationale… J’ai décroché les diplômes un à un, sans gros effort… Bref, j’ai toujours tout réussi : la petite princesse à ses parents, mise sur un piédestal. D’autant plus que j’ai été fille unique durant les vingt premières années de ma vie… Je vous laisse deviner mon quotidien d’enfant-roi jamais punie, jamais recadrée, jamais grondée. « On ne peut jamais rien lui dire puisqu’elle est première de sa classe et que tout roule ! » disait ma mère.
Sauf que non, tout ne roulait pas. J’étais insolente et colérique, et je n’ai jamais appris ce qu’était la frustration, l’interdit, le « non ». Je n'ai jamais appris à fournir le moindre effort (mis à part dans mes dures épreuves personnelles durant lesquelles j'ai découvert une véritable lionne en moi !) car tout m'est souvent tombé tout cuit dans le bec. C’est pour cela que je suis entrée dans le monde de la fessée, la veille de mes 18 ans : j’avais sérieusement besoin d’un cadre !
Aujourd’hui,
j’ai toujours mon sale caractère et mon âme de rebelle : je fais toujours
la loi autour de moi (même si Hugo me recadre quelques fois, il faut bien
avouer que nous suivons très souvent ma volonté !) et lorsque j’ai quelque
chose à dire, je le dis ! La flemme et la procrastination sont mes meilleures amies... mais je suis récemment tombée sur Thomas et avec
lui, ça ne marche pas comme ça.
Je
pense réellement avoir été très vexée la dernière fois. Habituellement, je suis
une vraie terreur : les profs nous redoutent mon franc parler et moi, les
fesseurs laissent mon cas à plus coriace qu’eux car ils ne se sentent pas de me
gérer, et même ceux qui ont réussi à me faire filer droit ont fini par me
dire : « Tu es vraiment une terreur ! ». Alors le fait que
Thomas ait réussi à me faire obéir si facilement me laissait un goût amer. J’ai
toujours eu le goût du défi de l’autorité et Thomas n’y échapperait pas !
Bien
que j’aie eu mal aux fesses pendant cinq jours (oui, oui, cinq jours !!)
suite à cette première séance avec Thomas, je me suis dès le lendemain
rassurée : « Vu nos emplois du temps, nous ne pourrons pas nous
revoir avant deux voire trois semaines. Donc, relax pour ces deux premières
semaines et tiens-toi à carreaux la troisième. Ça passera crème ! ».
Malgré la lettre d’excuses et les bonnes résolutions, je retombai donc très
vite dans mes travers, notamment concernant mon travail d’étudiante et mon
couvre-feu imposé par le médecin à cause de mon état de santé. J’envoie tous
les soirs le bilan de la journée à Thomas, qui me répond avec froideur car il
est fâché. Mais je commence à avoir l’habitude qu’il soit froid et fâché, je ne
m’en préoccupe plus.
Mardi
dernier, la deuxième note du semestre tombe, en histoire. Je vois la moyenne de
ma classe : 6,34/20. Je tremble. Thomas m’a imposé un minimum de
15/20 ; 15 coups de ceinture ou 10 coups de planche par point en-dessous
de 15 m’attendent si je n’ai pas atteint cet objectif. Je consulte ma
note : 12/20. Bon, j'ai limité les dégâts. Sachant que nous ne sommes que 5 (sur 45 !) à
avoir eu la moyenne, je suis contente de moi… Mais pas Thomas. Ce n’est pas le
15 attendu…
Le
lendemain, j’apprends qu’il y avait un Devoir Maison à rendre dans cette même
matière ; mais je n’étais pas au courant… J’avais séché le cours où la
prof l’avait annoncé. Evidemment, DM non rendu = 0/20. Thomas allait me détruire.
Littéralement. Heureusement, nous disposons d’un joker dans chaque matière,
capable de faire sauter une mauvaise note pour la remplacer par une
nouvelle : le zéro sauterait pour laisser place à une meilleure note.
Thomas
m’avait déjà menacée d’un rendez-vous après avoir appris que je n’avais
strictement rien fichu de tout mon lundi (alors qu’une tonne de devoirs
m’attendait…) ; alors forcément, en apprenant mon zéro pointé, même
rattrapable, j’eus droit à un : « Quand es-tu disponible pour un
rdv ? ». J’eus beau le prier, un rendez-vous fût fixé cinq jours plus
tard.
Après avoir accusé le coup
(cela ne faisait qu’une semaine que j’avais reçu la première rouste !), je
me mis en mode « warrior » : « Bon, ça va être l’occasion
de lui donner un peu de fil à retordre. Il va connaître Lucie, la VRAIE Lucie.
La terreur. ». J’étais décidée à lui tenir tête et à le tester un peu,
pour voir s’il allait tenir son rôle de tuteur-ultra-strict ou si ce n’était
que de la poudre aux yeux et que devant un peu de résistance, il se ratatinerait.
Bon,
mine de rien, j’avais quand même la boule dans le ventre hier matin en me
réveillant. Même si j’avais effacé mon 0/20 en histoire en le rattrapant avec
un 14/20, j’appréhendais de me reprendre une volée et je n’en avais pas la
moindre envie. « Avec un peu de chance, Thomas sera déstabilisé par le
fait que je lui tienne tête ! » me disais-je.
Ayant
trouvé le trajet en transports en commun hyper long la dernière fois, j’optai
cette fois-ci pour la voiture. Hugo stressa instantanément quand je lui
annonçai :
-
Mais… Tu n’as jamais conduit sur le périphérique…ni
sur Paris ! Tu es sûre de toi ?
-
Oui, il faut bien que je le fasse un jour…
Concentrée sur la route, je conduisais comme une
cheffe ! J’étais vraiment très fière de moi sur ce coup-là. Pas un seul
incident, j’avais été une as du volant !
En
me garant dans la rue de chez Thomas, je me mis en mode « peste » et
refis la liste de toutes les provocations dont j’allais tenter d’user pour le déstabiliser
un peu. Avec le recul, j’ai envie de me donner des baffes d’avoir été aussi
confiante (et naïve !).
Thomas
m’ouvrit la porte de chez lui. Et m***e, il était (encore) en chemise. Pour le
coup, c’est moi qui fus déstabilisée ! Le revoir me rappela ô combien je
le crains.
Comme
pour la fois précédente, nous discutons durant une bonne heure de tout et de
rien : le feeling est toujours aussi présent et je trouve même que la
complicité s’agrandit. Cela est très important pour moi car j’accorde toute ma
confiance à Thomas pour m’aider à gérer mes études et ma santé, piliers majeurs
de ma vie. Thomas est la personne qui me cadre actuellement et a donc un rôle
quasi-central dans mon quotidien puisque c’est à lui que je dois rendre des
comptes. Avoir une complicité avec lui est donc primordial.
Evidemment,
après cette bonne petite heure de « discussion-détente », Thomas
annonça :
-
Bon, on va parler de…
-
Oh non ! le coupai-je. Mais pourquoi tu
fais ça ?! Il y avait une bonne ambiance là…
-
Je sais, Lucie. Mais il faut qu’on débriefe. On
va donc regarder ton tableau…
Le tableau Excel, le « tableau de la mort »
comme je l’appelle.
-
Euh, c’est TON tableau, repris-je.
Si cela ne tenait qu’à moi, ce tableau n’existerait pas.
Pas de tableau = pas de fessée. Pas de fessée… pas de fessée. (J’espère que
quelques-uns d’entre vous ont la référence d’Astérix et Obélix Mission
Cléopâtre… Histoire que je me sente moins seule à rire !)
-
C’est aussi le tien vu qu’il te concerne
pleinement, me répondit Thomas.
Oui, oui, c’est vrai… Tableau de malheur. Je commence à
triturer mes mains, anxieuse. Thomas ouvre le fichier : il y a plus de
cases vertes que la dernière fois, mais il y a encore beaucoup de cases rouges.
Thomas est content de voir que niveau santé, je gère plutôt
bien. Je gère également bien les plannings hebdomadaires que je lui envoie
chaque week-end pour organiser mes devoirs. Il me félicite pour cela. J’entends
un « Pour cela, je suis content ! », ce qui me décontracte un peu. En
revanche, les colonnes concernant le couvre-feu et le respect du planning
hebdomadaire sont parées de vert et de rouge. Un vrai sapin de Noël !
Là-dessus, Thomas exprime son mécontentement et tente d’essayer de comprendre
pourquoi je ne respecte pas ces deux items. Je marmonne des excuses de m***e
(il faut bien l’avouer…) et lorsque Thomas me réprimande, je souffle
d’agacement. Il me reprend :
-
Qu’est-ce qu’il y a ? Tu as quelque chose à
ajouter ?
Le peu de justification que je donne ne convainc pas
Thomas. Dommage. Il enchaîne avec les notes :
-
Donc il y a eu un 12/20, un 0/20 et un 14/20.
-
Mais… le zéro a été effacé par le 14 ! ça
ne compte pas !
-
Je suis d’accord, par chance il ne comptera pas
dans ta moyenne ; mais à cause de lui tu as grillé ton joker en
histoire ! Joker qui aurait pu te servir pour avoir une note encore
meilleure.
-
Oui mais c’est bon… Il ne comptera pas.
-
Tu m’as quand même ramené un zéro, Lucie ! Je
ne peux pas l’accepter.
Je souffle encore d’agacement. Depuis le début du débriefing,
je souris voire rigole nerveusement, souffle d’agacement, râle dans mon coin.
Thomas le sent et son regard et son attitude se font de plus en plus
autoritaires : il n’aime pas du tout mon comportement à cet instant. Tant
pis, je continue quand même ! Je tente même de me défendre :
-
Oui d’accord, tout n’est pas vert. Mais j’ai
fait des efforts ! Je n’ai pas séché de cours et je n’ai pas pris
d’avertissement !
-
Encore heureux ! s’exclama-t-il.
Oui c’est sûr. Si j’avais ramené un avertissement,
j’aurais signé mon arrêt de mort pur et simple.
Durant
le débrief, je remarquai que Thomas s’était abîmé la main droite. Je pris cela
comme une bonne nouvelle pour mon derrière, même si j’oubliais bien vite qu’il
en avait une deuxième, de main !
Le
débriefing terminé, Thomas se leva pour aller fermer les volets de la pièce,
poussa la table basse pour faire place nette et me demanda :
-
Tu peux allumer la lumière, s’il te plaît ?
Et je vais également te demander de te lever.
Je me lèvai le plus loin possible de Thomas et allai dans
le coin de la pièce allumer la lumière. Je restai volontairement dans ce coin.
-
Viens ici Lucie, m’ordonna Thomas en se tenant
au milieu de la pièce.
J’avais prévu de lui dire un « non » ferme mais
je n’osai pas. Je m’auto-insultai de poule mouillée. Venir près de lui
signifiait une fessée debout et il était hors de question que je la reçoive. Je
voulais bien évidemment tout faire pour l’éviter.
-
Lucie, viens ici ! réitéra Thomas en voyant
que je ne bougeais pas. Tu sais que je n’aime pas me répéter, en plus ! Si
je viens te chercher, ça va aggraver ton cas !
-
Ne me donne pas de fessée, s’il te plaît !
J’ai fait des efforts…
-
Lucie, viens ici ! Je compte jusqu’à
trois ! Un !
-
Oh non…
Je cachai mon visage dans mes mains et m’aperçus que je
commençais à trembler. Thomas me faisait vraiment peur. Son regard s’assombrissait
de plus en plus : il montait vraiment en pression.
-
Deux !
-
Non mais s’il te plaît…
-
Trois !
Thomas me fonça dessus et je sus instantanément que
j’avais eu tort de lui tenir tête. Il m’attrapa le bras (quelle poigne !
Il a sans conteste beaucoup plus de force que moi !) et une bonne salve
tomba sur mon pantalon. Une bonne et longue salve, bien cuisante qui me fit
amèrement regretter de lui avoir tenu tête. Bon, j’allais ranger mon sale
caractère pour les prochaines minutes…
-
Tu vas apprendre à obéir, Lucie ! Quand je
te demande de venir, tu viens ! me gronda-t-il, la salve terminée.
Ce petit recadrage terminé, la "vraie" fessée commença à tomber
sur mon pantalon (j’avais mis plusieurs couches de vêtements le matin pour
amortir les claques, mais Hugo m’avait grillée et m’avait fait tout enlever, me
grondant qu’il fallait que j’assume mes bêtises !) et Thomas tapait tout
aussi fort avec sa main gauche qu’avec sa main droite. Les premières larmes
coulèrent alors que gigotais sur place essayant d’éviter les claques qui
tombaient encore et encore sur mes fesses. Puis vint le fameux :
-
Enlève ton pantalon et pose-le sur la chaise.
-
Non, non ! S’il te plaît… S’il te
plaît !
-
Lucie…
Je collai mon front contre le torse de Thomas (c’est ma
technique pour tenter d’amadouer…) mais cela ne marcha pas : Thomas me repoussa
et me répéta d’enlever mon pantalon.
-
Oh… Mais putain…
Malheureusement pour moi et contrairement à la dernière
fois, Thomas entendit ce « putain ». Il me gronda :
-
Pardon ?!?!
A peine eus-je le temps de proférer des excuses que
Thomas me pencha sous son bras et que j’encaissai une nouvelle claquée, hyper
longue. Lorsque Thomas fait un petit recadrage de ce genre, il y a minimum
quarante claques qui tombent ! Et je précise bien « minimum » !
-
Maintenant, enlève ton pantalon ! Si je
l’enlève moi-même…
-
C’est bon, le coupai-je entre deux larmes.
Je me résignai. Je baissai lentement mon pantalon (pas
trop lentement sinon Thomas verrait très vite que j’essaie de gagner du temps
et je n’avais pas envie de voir sa réaction), l’enlevai et le pliai. Je le
posai sur la chaise… Thomas me donna ma lettre d’excuses de la dernière fois et
me demanda de lui lire la dernière phrase.
-
J’ai pris conscience que c’était mal et je ne
recommencerai plus, m’exécutai-je.
Et la fessée debout reprit sur la culotte, accompagnée de réprimandes. Thomas me
gardait penchée sous son bras et les claques tombaient, aussi fortes les unes
que les autres ; et je gigotais, je mettais ma main pour me protéger mais
Thomas me sommait de l’enlever, alors je l’enlevais et continuais de gigoter
pendant que les larmes coulaient.
Puis ma culotte fut baissée, et la fessée debout reprit.
C’en fût trop pour moi : je mis ma main et ne l’ôtai pas.
-
Enlève ta main, Lucie !
-
Non, non ! S’il te plaît, j’ai
compris ! Pardon, pardon !
-
Enlève ta main !
J’attrapai ma culotte et la remontai. Point n°3 prévu par
mon plan « Aujourd’hui, Lucie tient tête à Thomas ».
-
Tu fais quoi là ?! s’énerva Thomas.
Ma culotte se retrouva instantanément à mes chevilles
pour que je ne puisse plus la remonter, et une salve encore plus cuisante tomba
pour me faire passer l’envie de recommencer. Thomas avait encore marqué des
points au niveau de l’imposition de son autorité.
Ce nouveau recadrage terminé,
je pris encore quelques dizaines de claques sur mes fesses nues qui devaient
certainement rougir à vue d’œil. Puis Thomas m’ordonna :
-
Va au coin. Mets tes mains sur la tête.
J’étais en nage totale. A force de gigoter, d’encaisser la
douleur et de pleurer, j’étais en nage. Je pensais à la bonne douche sous
laquelle j’allais me prélasser en rentrant à la maison. Mais pour l’heure,
j’étais au coin, mains sur la tête, et mes fesses me brûlaient. Je me risquai à
les frotter mais entendis vite :
-
Lucie ! Mains sur la tête !
Ayant peur que Thomas m’en colle une au coin, je me
retournai et le priai ; mais je ne réussis qu’à déclencher un :
-
Tu te retournes, en plus ?!
Et hop, je fus de nouveau calée sous son bras et les
claques fusèrent. Jusqu’à maintenant, toutes mes tentatives de récalcitrance
avaient échouées et s’étaient soldées par un recadrage cuisant, ce qui me
décourageait à continuer. Mais en bonne tête de mule, je n’avais pas dit mon
dernier mot.
-
Dès que je te laisse quelques secondes, tu fais
n’importe quoi ! me réprimanda-t-il. Il va vraiment falloir que tu
obéisses !
Après
ce passage au coin, Thomas m’ordonna de venir auprès de lui. J’obéis avec de
tout petits pas. J’avais peur qu’une ou plusieurs claques tombent à
l’improviste.
-
Rappelle-moi le barème pour les notes en dessous
de 15/20.
-
Ben… Y’avait… 15 coups de ceinture ou 10 coups
de planche par point en-dessous de 15.
-
Donc à ton avis, ça fait combien pour ton
0/20 ?
J’affichai une mine complètement ahurie devant laquelle Thomas
ne put garder son sérieux.
-
Tu ne vas quand même pas faire ça ?! lui
demandai-je.
-
Tu es forte en maths ou pas ? me demanda-t-il
en tentant de se reprendre.
Le fait qu’il ait ri m’indiquait qu’il n’allait pas me
coller les 15x15 coups ou les 10x15 coups du barème.
-
Non, répondis-je. Je ne sais même pas combien
font 152 et je m’en branle.
Oups. Comme toujours, je n’avais pas réfléchi avant de
parler : les gros mots ne passent pas avec Thomas et il me le fit bien
comprendre en m’administrant de
nouveau une claquée. Mes fesses commençaient à être amochées : il allait
vraiment falloir que je me calme et que je fasse attention à ce que je dis. Je
ne pourrais pas tenir un tel rythme très longtemps…
Thomas reprit :
-
Puisque ton 0/20 constitue un trop grand écart
pour le barème, je vais compter chaque point en-dessous de la moyenne pour une
minute de fessée. Et les cinq points restants seront donnés avec le barème.
-
Non ! le priai-je. Oh non, s’il te plaît,
non… Donne-moi 50, ou même 500 coups de ceinture ou de planche si tu veux, mais pas 10
minutes de fessée… Je t’en supplie !
Je n’en pouvais plus de ces mains de malheur qui me détruisaient
le derrière et dont les claques étaient vraiment très dures à encaisser. A ce
stade, je préférais clairement prendre n’importe quel instrument (même le
tapetapis ou la raquette de pingpong, ou encore la brosse, qui me font tous les
trois horreur !) plutôt que de recevoir une autre fessée à la main,
surtout durant dix minutes. Mais Thomas ne plaisantait pas et malgré mes trois
refus de venir m’installer sur ses genoux, il m’attrapa par le bras et me renversa
lui-même en travers de ses cuisses.
Je
préfère vous épargner les détails de mon calvaire. Ce que je peux vous dire, c’est
que la fessée dura réellement dix minutes, même si elle fut ponctuée de deux
minuscules pauses. Je peux également vous dire que je pleurais toutes les
larmes de mon corps durant ces dix minutes et que je regrettais amèrement
d’avoir séché le cours d’histoire et du coup, de ne pas avoir rendu le DM
annoncé !
Lorsque
Thomas me libéra après ces dix minutes d’enfer, je tombais par terre à genoux,
n’en pouvant plus.
-
Va te mettre à genoux au coin, m’ordonna Thomas.
Je m’exécutai et repris mes esprits après cette
insupportable tannée. Je profitai que mon tuteur ait le dos tourné pour me
frotter les fesses mais évidemment et malheureusement, il me grilla. Je repris
instantanément une salve et m’auto-maudis de continuer à jouer avec le feu
alors que j’étais clairement éreintée et que Thomas me faisait réellement
flipper. J’avais toujours l’espoir qu’il lâche un peu de lest, qu’il soit lui
aussi fatigué et qu’il commence à desserrer la vis ; cependant, je devais
bien me rendre à l’évidence que ce ne serait pas le cas et que le premier
fatigué de nous deux serait bel et bien moi. J’en avais déjà marre.
Ce
passage au coin terminé, Thomas voulut me faire payer les six points restants (les
5 derniers points restants du 0/20 et le point du 14/20). Il me demanda si je préférais
la ceinture ou la planche ; cela m’importait peu du moment qu’il rangeait
ses deux mains et qu’elles ne s’abattaient plus sur mon derrière. Thomas s’aperçut
vite que je me fichais de l’instrument, il décida de couper la poire en deux :
je pris 45 coups de ceinture pour les trois premiers points et 30 coups de planche pour les trois autres. Il ne me fit pas
payer les trois points manquants de la première note d’histoire (12/20). Je ne
savais pas si c’était fait consciemment ou non mais bien évidemment, je ne lui
rappelai pas cet oubli !
Ces
75 coups de ceinture et de planche furent presque reposants après toutes ces
fessées à la main. Je préférai carrément recevoir ces deux instruments si
douloureux soient-ils, plutôt qu’avoir une nouvelle fois affaire à la main de
Thomas ! Je n’aurais d’ailleurs jamais cru dire cela un jour !
Evidemment,
une lettre d’excuses fut rédigée et Thomas me demanda de la lui lire. J’obéis. Dans
cette lettre, je promets de ne plus recommencer. Il me demanda ensuite :
-
Qu’est-ce qui me garantit que tu vas respecter
cette deuxième lettre alors que tu n’as pas respecté la précédente ?!
Fallait-il que je lui mente ou que je dise la
vérité ? A tort, je choisis l’honnêteté. Je suis une très mauvaise
menteuse et de plus, ce n’est vraiment pas mon genre de mentir.
-
Ben… Je croyais que puisqu’on s’était vus il n’y
a pas longtemps, on ne se reverrait pas tout de suite. Je n’avais donc pas
besoin de respecter la lettre et je pouvais faire ce que je voulais…
Thomas monta instantanément en pression : tout en me
calant sous son bras, il me gronda :
-
C’est l’excuse la plus pourrie que j’ai
entendu ! Je t’interdis de penser comme ça ! Ce n’est absolument pas
une bonne façon de penser !
La fessée tomba et je gigotais et pleurais sous son
infatigable et impitoyable main. Après quoi, Thomas reprit :
-
Tu ne dois pas penser comme ça ! Je suis
toujours dans les parages, garde bien ça en tête ! Je te garantis que si
tu refais n’importe quoi, on se reverra au plus tôt et ce sera pire ! Rien
que d’y repenser… !
Et une deuxième fessée debout tomba, aussi cuisante que
la première. Comme je regrettais d’avoir dit la vérité ! Je vous assure
que Thomas fit en sorte que je me rappelle de ces deux salves là. Elles furent
réellement très cuisantes et à les recevoir debout comme je déteste, c’était
encore pire. J’avais l’impression d’avoir avoué un autre avertissement ou d’avoir
braqué une banque. Moi qui n’ai jamais été punie durant mon enfance, je savais
maintenant ce que c’était d’avoir peur d’avouer quelque chose à la personne qui
a autorité sur vous, et de prendre une volée en conséquences !
Après une autre discussion
(sans fessée, cette fois !), Thomas me prit brièvement dans ses bras pour
me signifier que c’était terminé et m’autorisa à me rhabiller, ce que je fis
immédiatement. Je m’assis dans le canapé, Thomas s’assit sur une chaise en face
de moi et nous discutâmes de mon comportement à venir. D’ailleurs, lorsque nous
parlâmes de lundi dernier, jour où j’avais préféré jouer toute la journée sur
mon jeu vidéo plutôt que de travailler, Thomas me demanda :
-
Pourquoi tu n’as pas travaillé lundi ?
Pourquoi ? Tu aurais pu travailler le matin et te détendre l’après-midi ou
inversement…
-
Oui, mais j’avais la flemme de faire mes
devoirs…
-
Je ne veux plus entendre « j’ai la
flemme » ! Si j’entends encore ces mots sortir de ta bouche, je t’en remets
une immédiatement !
Je puis vous assurer que je fis bien attention à choisir
d’autres mots dans mes phrases suivantes !
J’avais prévu d’avouer de
nouvelles bêtises à Thomas, aujourd’hui. Il ne savait pas tout et pour la bonne
efficacité du tutorat, il devait être au courant de certaines choses.
Maintenant que la séance était terminée et que je ne risquais plus d’en prendre
une, j’allais passer aux aveux.
-
Si je te dis un truc, tu promets que tu ne me
donnes pas de fessée ? lui demandai-je, angoissée.
Thomas se raidit et me regarda d’un air de dire :
« Qu’est-ce que tu as fait encore ?! ».
-
Tu promets, hein ? insistai-je.
-
Ça concerne quoi ? demanda-t-il.
-
Mes cours.
-
Tes cours… Je t’écoute.
-
Ben… Non seulement parfois je ne respecte pas le
planning en ne révisant pas, mais aussi… Je ne fais pas mes devoirs. Jamais.
J’ai toujours des questions et des exercices à faire dans certaines matières,
mais je ne les fais pas car je sais que nous allons les corriger pendant le
cours ; je trouve que c’est une perte de temps. Mardi dernier, mon prof de
géographie a compris que je ne faisais jamais les devoirs et a menacé de me
mettre un avertissement.
-
Donc la situation est encore bancale !
-
Ben…Un peu.
Je m’aperçus que je tremblais de nouveau. Flûte… J’avais
vraiment peur que mes fesses trinquent encore. Faire des aveux à Thomas était
plus compliqué que ce que je pensais !
-
A partir de maintenant je veux que tes devoirs
soient notés sur le planning, et que tu me détailles tout ce que tu as fait
dans le bilan du soir.
-
D’accord.
Ouf, pour l’instant, il n’y avait pas de fessée. Je
continuai :
-
Et… pour le médicament, je te dis que je le
prends tous les jours mais en fait… Il faut que je le prenne avant 10h le
matin. Et ce n’est pas toujours le cas…
Thomas prit quelques secondes puis répondit :
-
D’accord. Eh bien à partir de maintenant, tu me
préciseras dans le bilan du soir si tu as pris ton médicament dans le bon
créneau horaire ou pas.
Bon, toujours pas de fessée. J'enchaînai :
- Je suis également censée prendre un rendez-vous médical urgent... ça fait à peu près quatre mois que ça traîne...
- Et tu attends quoi ?
- Ben... Je ne sais pas... J'ai la fl...euh... Je...je n'y pense pas...
- Tu vas prendre ce rendez-vous au plus vite.
- Oui.
Bon, il restait calme. Je pouvais avouer la toute
dernière petite chose.
-
Et… pour les cours… Effectivement, je n’en ai
pas séché mais il m’arrive de me connecter en retard aux premiers cours du
matin car j’ai du mal à me lever…
-
Si tu respectais le couvre-feu, tu aurais moins
de mal à te lever ! Avec combien de temps arrives-tu en retard ?
-
Environ trente minutes.
-
Trente minutes ?! Mais c’est énorme !
Et c’est arrivé combien de fois ?!
-
Quasiment tous les jours…
-
Tous les jours ?!
-
Quasiment…
Ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase ; en
deux temps, trois mouvements, j’étais allongée sur les genoux de Thomas,
pantalon et culotte baissés, pour la fessée la plus magistrale depuis le début
du tutorat. J’eus réellement du mal à l’encaisser et j’eus beau pleurer,
supplier et m’excuser, cela ne stoppa pas Thomas. Je pris cette fessée
monumentale jusqu’au bout, jusqu’à ce qu’il juge que j’avais été assez punie.
Il n’avait jamais été aussi sévère : du moins, je n’en
avais pas l’impression. Je mets cela sur le fait qu’à chaque fois qu’il
apprenait une de mes bêtises, il ne m’avait pas sous la main. La colère
redescendait donc… Mais là, il était monté en pression tout de suite et j’étais
malheureusement là. La sévérité de cette fessée me conforta dans l’idée de lui
avouer mes bêtises à distance, histoire de ne pas prendre une volée sous le
coup de sa colère… Vous me direz, c’est radicalement dissuasif !
Thomas me fit ensuite
rectifier la lettre d’excuses rédigée un peu plus tôt pour être sûr que je ne prenne
pas le retard en cours comme une habitude.
C’est
ce qu’on appelle se prendre une vraie dérouillée. Mes toutes petites
provocations avaient échouées et c’était la toute première fois de ma vie que
je n’arrivais pas à trouver une faille chez un tuteur. C’est réellement dingue.
Thomas est très coriace et rien ne le fait plier. Il ne cède à aucun de mes
arguments, même les plus construits. C’est bien la première fois que je n’ai
aucune échappatoire : soit j’obéis, soit c’est la fessée. Il n’y pas
d’autre possibilité. J’allais avoir bien du mal à m’y faire… !
Toujours
est-il que depuis mon réveil ce matin, j’ai dû pester au moins 72 fois contre
Thomas, mais j’ai été on ne peut plus sage : j'ai pris mon médicament dans le bon créneau horaire, j’ai fait
correctement mes devoirs et surtout, je me suis connectée à mon cours avec
quinze minutes d’avance !
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