J’écris cette séance une semaine après l’avoir vécue. Avec les partiels, j’étais complètement débordée ! Heureusement, j’ai enfin validé ma licence (mention Bien !) et suis partie pour quatre mois de relâchement avant mon entrée en Master.
Je voudrais d’ailleurs
profiter de ce post pour remercier mes tuteurs : sans eux, je n’aurais pas
pu réussir ma licence avec une aussi bonne moyenne. Merci à Florence, Gabriel
et Thomas, qui se sont acharnés sur mon travail et moi afin que je réussisse.
Même si cette licence a été ponctuée de beaucoup de fainéantise et de deux
conseils de discipline, celle-ci n’aurait même pas été terminée s’ils n’avaient
pas été là.
Merci pour toutes ces
heures passées à me réprimander, à tenter de me secouer, à faire rougir mes
fesses (et continuer de le faire malgré mes pleurs !), merci pour tous ces passages
au coin, merci pour votre investissement, votre dévouement envers moi. C’est
quelque chose que je prends et que je garde tout au fond de mon cœur.
Pour Thomas : la
route n’est pour le moment pas terminée, il y a encore du pain sur la planche,
mais je te sais beaucoup plus tenace que moi, tout devrait donc aller pour le mieux.
Prenez ces
remerciements comme précieux car je ne ferai pas ça tous les jours ! lol
Bref, revenons à nos moutons…
Thomas est beaucoup
plus détendu que la dernière fois lorsqu’il m’ouvre sa porte. Il est même comme
d’habitude : souriant et de bonne humeur. Ouf !
Par d’habitude, je file au pipi-room puis m’assois sur le canapé en sortant de la salle de bains. Thomas me propose
à boire, nous discutons de façon détendue. Nous avons moins de deux heures devant nous,
ce qui nous oblige à passer très vite au bilan. Thomas formule deux
avertissements (qu’il laisse passer pour cette fois) ; en revanche, il n’est
« vraiment pas content » en ce qui concerne le médicament que je dois
prendre chaque matin et les devoirs faits une fois sur deux. Là, ça ne passe
pas.
-
Bon, Lucie, on a
fait le tour du bilan. Je vais te demander de te lever et d’allumer la lumière.
-
Mais pourquoi ?!
-
Quoi "pourquoi" ?!
On vient de faire le bilan ensemble, tu n’as pas remarqué que quelque chose n’allait
pas ?!
-
Non…
-
Eh bien on va en
discuter ! Va allumer la lumière !
-
Mais sérieux là…
-
Lucie, si tu m’obliges
à me répéter… !!!
Je
me levai en soupirant d'agacement et m’exécutai. Thomas ferma les volets puis demanda :
-
Bien. Enlève ton
pantalon et ton sous-vêtement.
-
Non.
-
Lucie…
-
Tu sais très bien
que je ne vais pas le faire. Je ne comprends même pas pourquoi tu me le
demandes toujours.
-
Tu as une minute,
dit-il en déclenchant le chrono sur son smartphone.
Je
me plaque contre le mur, bras croisés et j’attends. Il est têtu mais moi aussi.
Je résisterai toujours à ce niveau-là. Je considère déjà que venir chez Thomas,
c’est me jeter dans la gueule du loup, alors si en plus je dois me déshabiller moi-même,
j’ai l’impression de donner le bâton pour me faire battre !
La sonnerie du chronomètre retentit,
Thomas me gronda :
-
Ok Lucie, t’es clairement
en train de te foutre de moi !
Il
se leva de sa chaise et me fonça dessus, je balbutiai des protestations avant
de me retrouver à plat ventre sur la méridienne. Ouille. Ça va faire mal.
D’un geste, Thomas me baisse mon
pantalon et ma culotte (il va vraiment falloir que je laisse tomber mes jeggings
pour un jeans avec ceinture qui ne se baisse pas aussi facilement !) et commença
à taper sur mes pauvres fesses nues.
-
Pourquoi est-ce
que tu n’écoutes pas ?!
La
réponse me paraissait tellement évidente ! Je n’allais pas enlever
moi-même ce qui me sert de protection !
-
Tu sais bien que quand
tu n’obéis pas, c’est pire, Lucie ! Tu le sais, depuis le temps !
Je
n’étais quand même pas convaincue de cela. Je me dis un instant qu’il faudrait que
je cède directement la prochaine fois, voir si c’est « moins pire »
comme il le prétend. Cependant, cette idée de céder tout de suite s’évapora en un éclair
de ma tête.
Puisque
j’avais décidé de me protéger avec mes mains aujourd’hui, coûte que coûte,
Thomas les bloqua toutes les deux dans le creux de mes reins et continua de
taper.
Je
n’avais reçu qu’une dizaine de claques mais elle était fort appuyée… Je consentis
alors à me déshabiller moi-même, me disant qu’il faudrait que je sois plus
tenace la prochaine fois.
-
Va au coin,
Lucie.
-
Oh putain…
Il
avait été chuchoté, murmuré même ! Mais il avait été dit ; et Thomas l’avait
entendu.
-
Pardon ?! Tu
parles à qui, là ?!
De
nouveau jetée à plat ventre sur la méridienne, et une nouvelle fessée tomba ;
non pas quelques claques mais une vraie fessée.
-
Au coin, Lucie !
Je
m’exécutai, essoufflée.
-
Tes mains !
me reprit-il.
Je
les mis sur ma tête.
-
Viens ici, Lucie.
J’obéis.
-
On va parler de
tes devoirs.
-
Mais c’est bon,
je les ai faits là…
-
Tu parles autrement !
me reprit Thomas en ponctuant sa réprimande de quelques claques sur mes fesses
désormais rouges (ou presque). Tu crois vraiment que les avoir faits trois fois
sur six, c’est bien ?! ça fait déjà deux séances qu’on en parle, Lucie !
Deux séances ! Tu m’avais promis que tu allais les faire !
-
Mais je les ai
quand même un peu faits…
-
Arrête de te foutre
de moi, Lucie ! Allonge-toi sur la méridienne !
-
Oh non, putain…
Thomas
me poussa légèrement dans le dos, assez que je tombe sur la méridienne et que
les claques s’enchaînent.
-
Tu parles à qui,
Lucie ?! ça fait combien de fois que je te reprends sur ton langage ?!
Combien ?! ça commence vraiment à m’agacer, Lucie ! Je ne suis pas
ton pote ! Je ne veux plus que tu me parles comme ça, c’est compris ?!
Je
cédai, mes mains étant bloquées et mes fesses à la merci de mon tuteur.
-
Relève-toi !
J’obéis.
-
Allonge-toi
correctement maintenant.
J’obéis
de nouveau.
Trois bonnes fessées se succédèrent
sur la méridienne, faute à mes devoirs par trois fois non faits. Chacune séparées
par un passage au coin. Thomas était impitoyable et intransigeant. J’étais bien
contente que ma licence soit bientôt terminée : je n’aurais plus à faire
mes devoirs avant le mois de septembre, et donc plus à recevoir de fessée pour
cela !
Thomas me rappela du coin. Je m’avançai
légèrement vers lui, ayant l’appréhension qu’une claque tombe à l’improviste.
-
Rapproche-toi.
J’obéis
de quelques minuscules pas.
-
Pourquoi as-tu
été punie ?
-
Parce que je n’ai
pas fait mes devoirs, à moitié.
-
Qu’est-ce que tu
as retenu ?
-
Qu’il faut que je
les fasse…
Lassée,
je récitai cela de façon automatique, sans vraiment être convaincue. La seule
raison pour laquelle j’allais me forcer à faire le peu de devoirs qu’il me
restait était la volonté d’éviter une nouvelle trempe.
-
Ok. On va passer
au médicament. Je t’épargne les lignes mais tu vas quand même me dire la phrase
à chaque fois. On commence au 1er mars. Mets-toi debout devant le
canapé. Je t’écoute.
-
Je m’excuse de ne
pas avoir pris mon médicament le 1er mars.
Et
la première fessée tomba. Depuis déjà plus d’un quart d’heure, je commençais sérieusement
à avoir mal à mon genou abîmé par l’arthrose ; mais il fallait que je
tienne bon. La fessée debout valait quand même mieux que la fessée sur la méridienne.
-
Je m’excuse de ne
pas avoir pris mon médicament le 3 mars.
La
deuxième fessée fut très bonne et très appuyée. Thomas avait eu les mêmes gestes
qu’un joueur de pétanque, et c’est cela qui rend les fessées debout très, très
douloureuses. Heureusement, il ne réitéra pas pour les autres. J’étais
soulagée.
Au bout de la dixième, ne tenant
plus, j’avouai à Thomas que j’avais mal au genou et nous continuâmes alors que
j’étais allongée sur la méridienne. Je n’avais, du coup, plus mal au genou,
mais la douleur aux fesses était renforcée. Thomas pouvait taper comme bon lui
semblait, surtout à l’endroit le plus douloureux pour moi : la jonction
entre la fin de mes fesses et le début de mes cuisses.
Lorsque ce fut fini, je me relevai enfin et allai m’asseoir au coin (vu mon genou douloureux, Thomas avait installé
une chaise). Lorsqu’il me rappela à lui, il me demanda :
-
Pourquoi est-ce que tu as été punie ?
-
Parce que je n’ai
pas pris mon médicament correctement.
-
Tu sais combien
il y a eu de dates, là ?!
-
Non…
-
Trente-trois !
En presque trois mois, il y en a un entier durant lequel tu n’as pas pris ton
médicament correctement ! Tu te rends compte, Lucie ?!
-
Oui…
-
Il faut vraiment
que tu te reprennes par rapport à ça ! Vraiment !
-
Oui, d’accord…
-
Bien. On va parler
de tes notes, maintenant.
-
Mais putain…
Et
un retour sur la méridienne, un ! Et une fessée supplémentaire, une !
Retour
au coin.
-
Viens ici, Lucie.
Je
m’exécutai.
-
Je disais donc
que nous allions parler de tes notes. Tu as eu un 14/20 en histoire. Tu peux me
rappeler le barème ?
-
Quarante coups de
ceinture par point en-dessous de 15…
-
Exact.
-
Mais c’est bon
là, c’est la seule note en-dessous de 15 que j’ai eu de tout le semestre, putain…
Evidemment.
Nouvelle fessée sur la méridienne ; mais cette fois-ci, j’y restai
allongée. J’entendis Thomas enlever sa ceinture.
-
Je ne comptais pas
te les donner car tu as vraiment eu de très bonnes notes ce semestre. Mais puisque
tu es insolente, je vais quand même te les donner. Tu ne les dois vraiment qu’à
ton insolence et à la façon dont tu me parles, Lucie ! Il va vraiment
falloir que tu t’assagisses sur ça !
Les
quarante coups tombèrent, non sans douleur. Evidemment, ils firent beaucoup
moins mal que si c’était à la main, mais avec toutes les fessées que j’avais déjà
encaissées, ils furent quand même compliqués à recevoir !
Thomas remit correctement sa
ceinture puis m’envoya de nouveau au coin. Après celui-ci, il me sermonna sur
la conduite à tenir à présent et me prit dans ses bras. C’était terminé.
La séance avait duré moins longtemps
que d’autres, et elle aurait duré encore moins longtemps si je n’avais pas autant
juré. Ce réflexe était vraiment ancré dans ma peau, il allait falloir que je le
fasse disparaître. (oui, oui, je sais ! Je dis cela à chaque fois...)
Thomas me servit à boire, je
renversai la canette de coca sur la table. Je me confondis en excuses, il me
rassura :
-
Tout va bien, ce
n’est que du coca. Ce n’est pas comme si tu avais détruit l’appart’ !
Oui
mais quand même. Je suis maladroite, toute ma famille est maladroite. D’ailleurs,
cela me rappela la première fois où j’ai emmené Hugo à un repas dans ma
famille, il y a maintenant sept ans : ma grand-tante avait renversé le plat de crudités sur ses genoux ! Nous sommes vraiment tous maladroits dans la famille, et
incorrigibles, d’ailleurs !
Thomas m’offrit une compote en guise
d’en-cas puis m’annonça :
-
J’ai une confcall
pour le travail. Prends ton temps pour manger et boire… Quand tu seras pour
partir, fais-moi juste un signe de la main, ok ?
-
Ok.
-
Je te souhaite un
bon retour, en tout cas.
-
Merci !
Thomas
enfila son casque et débuta sa confcall. Surfant sur mon smartphone, je
mangeais en même temps ma compote…qui fit une chute de la table au sol,
atterrissant évidemment du côté ouvert. Je m’exclamai aussitôt : « PUTAIN
DE MER… !!! ». Le micro de Thomas étant ouvert, il me regarda avec
des yeux écarquillés, me faisant le signe de me taire rapido. Mince !
Mince, mince, mince ! Je me confondis en excuses en chuchotant bien
évidement, mais Thomas ne le vit pas, les yeux tournés vers son écran d’ordinateur.
Je nettoyai mes dégâts, remerciant le ciel que Thomas soit en appel
professionnel : j’aurais pris une fessée vraiment salée, pour le coup !
Après avoir nettoyé mes dégâts, je
finis le peu qu’il me restait de compote en regardant les snaps de mes amis. Bien
évidemment, le son de mon téléphone était resté au maximum, et cela fit du
bruit. Même si je baissai immédiatement le son, Thomas me lança de nouveau un
regard mécontent. Ok, je finis vraiment ma compote et je m’en vais au plus
vite, silencieusement !
Heureusement, mon départ ne fut pas
bruyant et je rentrai chez moi sans problème.
Thomas me confirma implicitement par
message qu’effectivement, j’aurais pris une fessée pour mon gros juron de tout
à l’heure. J’en profitai pour m’excuser de nouveau, il me sermonna sur l’anormalité
de ces jurons qu’il faut vraiment que j’apprenne à contrôler. Effectivement, il
fallait que je travaille là-dessus. Puisque Thomas n’en laissait plus passer
aucun, et parce que j’allais bientôt enseigner à une classe de primaire, je n’aurais
plus le droit à aucun gros mot. Vraiment aucun.
Pour l’instant, pas de nouvelle convocation.
Puisque mon année scolaire est finie, Thomas n’a plus que cinq items à gérer en
attendant la rentrée de septembre :
-
Le médicament du
matin : indispensable à ma bonne santé
-
Le programme d’anglais
intensif : que je dois effectuer pendant l’été si je veux avoir un bon
niveau en Master
-
Le sport quotidien :
également indispensable à ma santé
-
Le régime
alimentaire : qui se doit d’être scrupuleusement suivi
-
Le couvre-feu :
malheureusement indispensable à ma santé lui aussi.
Affaire
à suivre donc…
Prochaine publication : L'équation féminine (chapitre 2)
Salut, je suis les récits depuis quelques temps maintenant.
RépondreSupprimerSi c'est le master meef 1er degré, les cours ne sont pas hyper hyper intéressants surtout certains lol. Les devoirs sont assez longs.
Ça va être source de nouveaux conflits lol.
Bon courage
Coucou Justine,
SupprimerMerci pour ton com !
C'est effectivement le Master MEEF 1er degré ! Ah mince... Peut-être qu'ils m'intéresseront plus que toi, je l'espère en tout cas !
Effectivement, cela va encore être source de conflits...!
Peace,
L.P.