Vendredi 2 juillet, je reprends ENFIN la conduite,
mon entorse au genou étant assez guérie pour me le permettre. Je rejoins Hugo
chez ses parents pour un repas en famille. Lorsque j’arrive à destination, Hugo
me demande :
-
Tu as respecté les limitations de vitesse ?
-
Euh…si on veut… répondis-je, hésitante.
Hugo m’attrapa le poignet,
m’entraîna dans la salle de bains – à l’abri des regards –, me pencha sous son
bras et m’asséna cinq bonnes claques sur ma robe. Lorsqu’il me lâcha, je réagis
aussitôt :
-
Aïe ! Mais qu’est-ce qui te prend ?!
-
Tu te permets de continuer à rouler vite alors
que Thomas t’a collé une volée la dernière fois pour cette même raison ?
-
C’est bon, je n’ai accéléré que sur une portion
de route qui était déserte…
-
Je m’en fiche ! Le jour où tu auras un
accident, tu me répondras aussi « c’est bon » ?! J’espère
vraiment que Thomas va te calmer, lundi ! Et je te jure que si jamais on
reçoit une prune, je t’emmène moi-même chez Thomas avec le martinet, le
tape-tapis, et la brosse ! Et tout ça après t’avoir collé moi-même une
déculottée dont tu te souviendras !
-
On n’aura pas de prune, chéri…
-
Oui ben j’espère bien pour toi !
-
T’inquiète.
-
Tu m’énerves, Lucie ! J’espère vraiment,
mais alors vraiment que Thomas va te calmer !!!
-
Ne crie pas si fort, tes parents vont nous
entendre !
-
Oh arrête, ils savent très bien que je te donne
la fessée de temps en temps, alors ils ne seraient pas surpris que tu aies un
tuteur !
-
Peut-être, mais ça ne les regarde pas !
-
Si j’apprends que tu as encore accéléré et mis
ta vie en danger, j’envoie un message à Thomas pour lui dire de ne pas
s’arrêter avant que tu aies les fesses bleues !
-
Il ne fera pas ça.
-
On parie ?
-
Tout ce que tu veux. De toute façon, je vais
effacer son numéro de ton téléphone, comme ça, ce sera réglé.
-
Si tu fais ça, tu gagneras une fessée
supplémentaire, Lucie ! Pour rien, en plus, parce que je le récupèrerai ce
numéro !
-
Pffff…
-
A table ! appela ma belle-mère.
Nous sortîmes de la salle de
bains et rejoignîmes la pièce à vivre. Mes beaux-parents, mon beau-frère et mes
belles-sœurs avaient bien capté qu’il y avait eu une dispute mais n’avaient pas
l’air d’en avoir saisi le contenu. Heureusement pour moi !
Lundi 5 juillet, je sonne à la porte. Thomas vient
m’ouvrir. Il est détendu et de bonne humeur, ce qui me soulage un peu.
Après une bonne heure de discussion-détente, nous
passons au bilan. Thomas n’est pas content pour plusieurs choses :
-
La prise de mon médicament, qui est toujours
aussi laborieuse ;
-
Le couvre-feu, qui n’est pas vraiment
respecté ;
-
La conduite, dont les excès de vitesse n’ont pas
diminué ;
-
La procrastination quotidienne.
Ces quatre items laissent à
désirer, ce qui ne plaît pas à Thomas. De plus, les deux derniers ont le don de
l’énerver particulièrement…
-
Puisque tu as mal au genou, je vais allumer la
lumière et installer la pièce. Je te demande juste d’enlever ton pantalon et
ton sous-vêtement, et de t’allonger.
Mon genou est encore bien
gonflé et sensible : l’entorse n’est pas totalement guérie (bien que je
conduise et marche presque correctement) et les ligaments croisés sont rompus.
Assise sur la méridienne, je
me recroquevillai et lançai mon cerveau dans une réflexion à 100km/h dans
l’espoir de trouver une solution qui me sorte de là.
-
Nan mais sérieux quoi… J’ai compris la dernière
fois !
-
Apparemment pas, Lucie ! Je n’ai pas été
assez clair !
-
Si, tu as été très clair !
-
Ben non, puisque tu as recommencé !
-
Mais c’est bon j’ai compris là…
-
Lucie, je t’ai demandé quelque chose !
Dépêche-toi !
-
Non…
-
Non ?!
Thomas réagit au quart de
tour : il me fonça dessus et attrapa ma hanche pour me faire pivoter. Il
m’ordonna en grondant de faire le reste (c’est-à-dire de finir ma rotation afin
que je sois à plat ventre) pour ne pas risquer de me blesser au genou s’il le
faisait lui-même. J’obéis, me disant que ce n’était pas le moment de continuer
à protester.
Plusieurs claques cinglantes
me tombèrent sur les fesses, puis Thomas attrapa le haut de pantalon et le haut
de ma culotte et les baissa d’un coup sec. Une fois mes fesses découvertes, il
les claqua de nouveau fortement (tout en me réprimandant sur ma désobéissance)
puis enleva sa ceinture.
La ceinture frappa mes fesses
nues une bonne dizaine de fois. Je serrais les dents, bien que les coups soient
très durs à encaisser.
-
Tu ne les dois qu’à ton insolence, Lucie !
Je veux que tu écoutes quand je te demande quelque chose !
Thomas rangea sa ceinture dans
les passants de son pantalon puis me rhabilla. Il demanda :
-
Maintenant, tu enlèves ton pantalon et ton sous-vêtement,
et tu t’allonges sur le ventre, s’il te plaît, Lucie !
Je m’exécutai, n’ayant pas
trouvé d’autre solution.
Une fois allongée à plat ventre sur la méridienne,
mes fesses à la merci de Thomas, je n’en menais pas large du tout. Je n’avais
pas du tout envie de recevoir la suite…
-
Bon, on va parler de quelque chose qui n’allait
déjà pas la dernière fois ! Tu vois de quoi il s’agit, Lucie ?!
-
Oui…
-
Qu’est-ce que c’est ?
-
La conduite...
-
Exactement ! La dernière fois, je t’ai dit
que je ne voulais plus qu’on en parle ! Apparemment, je n’ai pas été assez
clair puisque…
-
Si ! Si, tu as été assez clair…
-
Non, puisque tu as recommencé cinq fois !
-
Quatre !
-
Cinq fois, Lucie !
Je protestai, car la fois comptée
par Thomas et non par moi concernait le jour du bilan. J’avais roulé vite à
l’aller mais pas au retour (entretemps, j’avais pris une volée qui m’avait fait
lever le pied…). J’estimai donc avoir déjà payé pour cette date. Mais Thomas
n’était pas d’accord. Il insistait sur le chiffre cinq.
-
Tu vas donc être punie pour les cinq fois où tu
as accéléré !
-
Quatre fois ! insistai-je.
-
Lucie, arrête !
Thomas s’installa à côté de
moi et la fessée à la main démarra. Elle fut tenace d’entrée, si bien que je
tentai de mettre mes mains pour me protéger ; Thomas les neutralisa
rapidement, laissant mon derrière à sa totale volonté. Mes fesses me brulèrent
rapidement et les premières larmes coulèrent. Comme défense, je n’avais que ma
jambe droite à agiter (ma jambe gauche étant blessée au niveau du genou, je ne
pouvais pas faire de mouvements brusques !) mais celle-ci ne bloquait
évidemment pas la main de Thomas qui s’abattait encore et encore sur mes fesses
nues. Mon tuteur était impitoyable et même s’il avait entièrement raison, je
priais pour qu’il arrête cette maudite fessée. J’étais tout de même soulagée
qu’il n’ait pas en sa possession d’objet tel que le martinet, le tapetapis, la
brosse, la cuillère en bois, ou tout autre objet qui accentuerait le caractère
insupportable de cette tannée ! Mais en y réfléchissant bien, Thomas
n’avait aucunement besoin de tout ça : sa main d’acier suffisait à me
punir fermement et sévèrement.
Après d’interminables minutes, cette fessée se
termina. Thomas installa une chaise tournée vers le coin sur laquelle j’allai
m’asseoir. Je pris du temps pour calmer mes spasmes et reprendre mes esprits.
J’étais vraiment dans de sales draps, aujourd’hui ! Tout ça parce que j’avais
cédé à mes pulsions désobéissantes. Je suis incapable de m’auto-frustrer,
encore moins de respecter un règlement en vigueur. Si je respecte toutes les
autres règles du code de la route par sécurité pour moi et pour les autres, les
limitations de vitesse sont LA faille que j’ai trouvée pour satisfaire mon
besoin de transgresser les règles. Je roule toujours 10mk/h au-dessus de la
limite, sauf en cas de radar ou de bouchon. A chaque fois que j’ai reçu une
amende, c’était à cause des voitures à radars mobiles…
-
Pourquoi viens-tu d’être punie, Lucie ?
-
Parce que j’ai mal conduit…
-
Exact. Viens t’allonger pour le deuxième jour…
Je me levai, résignée, puis me dis qu’après
tout, qui ne tente rien, n’a rien ! Je lançai un regard désespéré à Thomas
et lui disant :
-
Nan mais s’il te plaît ! C’est bon, j’ai
compris ! Je ne recommencerai pas…
-
Tu as déjà dit ça la dernière fois. Ce sont des
actes que je veux, Lucie !
-
Je sais mais…
-
Viens t’allonger ! Dépêche-toi !
-
Oh putain…
J’affichai instantanément une
mine terrifiée et plaquai mes mains sur ma bouche. Thomas me fonça dessus. Je
m’excusai mais le mal était fait. Il m’attrapa par le poignet et je le vis
brandir son autre main haut, très haut. Je sus instantanément que ça allait
faire mal. Quand cette claque tomba, ainsi que les quatre autres du même
calibre, je peux vous dire que je les sentis vraiment, vraiment, vraiment
passer. Elles furent MA-GIS-TRA-LES. Ce furent les pires claques de toute la
séance, ce qui me rappela qu’il y avait quelque chose d’encore pire que la
fessée allongée sur la méridienne : la fessée debout. La méridienne était
tellement ancrée depuis plusieurs séances, que j’avais oublié combien la fessée
debout était humiliante et douloureuse ! J’en profitai également pour me
rappeler que ça faisait un bail que je n’avais pas reçu d’interminable fessée
sur les genoux de Thomas. Peut-être que je n’en recevrais plus ? Cette
perspective me réjouit ! De toute façon, en ce moment, avec mon genou
malade, il y avait des précautions sécuritaires à prendre pour que j’aie
uniquement mal aux fesses.
Où en étais-je ? Ah oui, les cinq claques
magistrales qui me firent regretter d’avoir juré. Après les avoir accusées, je
ne protestai bizarrement plus contre le fait d’aller m’allonger, même si cela
voulait dire recevoir une autre fessée ; je ne voulais pour rien au monde
reprendre de gigantesques claques en étant debout. Vraiment.
La deuxième fessée pour le deuxième jour tomba, aussi
longue que la première, pareil pour la troisième. J’avais beau supplier, prier,
pleurer, Thomas me ressortait inlassablement l’argument haï de ma
personne :
-
Tu m’écoutes toi, quand je te demande quelque
chose ?! Non ! Alors pourquoi je t’écouterais ?! Tu vois, je
fais exactement comme toi ! Je n’en ai strictement rien à faire de ce que
tu peux dire ! ça rentre par une oreille et ça sort de l’autre !
Et les claques continuaient de
tomber, de tomber, de tomber. Lorsque Thomas s’appliquait sur une fesse en
particulier, j’essayais de me concentrer sur la fesse qui ne prenait rien et
supportais donc la douleur. Mais quand Thomas alternait, là, c’était
insupportable. De même lorsqu’il tapait sur le bas des fesses, mes larmes
doublaient. Mes deux mains étaient bloquées (et même si je forçais pour les
dégager, Thomas avait beaucoup plus de force que moi !) et ma jambe droite
était résignée à s’agiter.
Je retournai au coin après la troisième fessée. Je
m’assis sur la chaise, et en une demi-seconde, je me retrouvai à terre. Elle
s’était cassée. Heureusement, j’étais bien tombée et ne m’étais fait aucunement
mal. Thomas vint à mon secours pour m’aider à me relever et dégagea la défunte chaise.
Je finis assise sur la méridienne. Thomas me demanda trois fois si je ne
m’étais pas fait mal, si j’en étais sûre. J’étais heureusement parfaitement
bien tombée. Il est vrai que j’aurais pu me péter n’importe quel autre membre
du corps, mais le ciel avait l’air déterminé à ce que je finisse de payer mes
fautes.
Alors je reçus la quatrième et la cinquième fessée,
malgré mes protestations pour la légitimité de cette cinquième date. En fin de
compte, c’est quand même Thomas qui décide, et il m’expliqua que si la conduite
avait été impeccable, il aurait fait l’impasse sur cette date. Mais puisque ce
ne fut pas le cas…
Mes deux mains toujours
entravées, mes fesses rougissaient sans que je ne puisse y échapper.
-
On va maintenant parler de la procrastination,
Lucie.
Oui, c’est vrai, je
procrastine énormément. Les trucs agréables sont généralement faits dans la
journée, mais les trucs que j’estime « relous » traînent. Ainsi, je
dois prendre rendez-vous depuis quatre mois pour une échographie rénale. Pareil
pour la facture pour laquelle nous avons reçu une relance (et oui, il faut bien
que j’aille chercher les bêtises de Thalysa quelque part…^^).
Alors huit bonnes fessées me tombèrent dessus pour
tous ces trucs méga-importants que je remets à plus tard. Elles étaient
méritées, certes, ça ne les rendait pas supportables pour autant… Je remerciai
tout de même le ciel d’être blessée au genou et de ne pas avoir à les encaisser
debout !
Je vous épargne les fessées supplémentaires que j’ai
reçues à cause de mon refus d’obéir. Vous commencez à savoir comment fonctionne
Thomas, il est évident qu’il ne laisse toujours pas passer ce genre de chose.
Alors forcément, à chaque fois qu’il me demandait de venir m’allonger et que je
disais : « Non ! », je finissais allongée sur la méridienne
pour une salve punissant mon insubordination. Heureusement, les cinq claques
magistrales reçues debout un peu plus tôt furent les seules de la séance !
Ouf !
Après avoir puni la procrastination, Thomas refusa de
me laisser m’en aller sans m’avertir pour la prise de mon médicament, ainsi que
pour le couvre-feu. J’eus donc droit à deux fessées supplémentaires
m’avertissant que si je ne redressais pas la barre, j’allais vraiment avoir de
gros ennuis.
Cette dernière fessée pour le
couvre-feu fut horrible à encaisser. Comme je l’expliquais plus haut, Thomas
alternait les claques d’une fesse à l’autre ; il était donc impossible
pour moi de me concentrer assez longtemps sur la fesse qui ne prenait pas et ainsi
réussir à mieux gérer la douleur. Ce type de fessée alternée est une véritable
torture.
Pour moi, il y a vraiment
plusieurs degrés dans la façon de me punir par la fessée :
Degrés 1 et 2 : fessée à
la ceinture, strap ou autre instrument dont la réception est supportable
Degré 3 : fessée manuelle
classique sur les genoux
Degré 4 : fessée manuelle
alternée sur les genoux (à partir de là, ça commence à devenir compliqué !)
Degré 5 : fessée manuelle
classique sur la méridienne
Degré 6 : fessée manuelle
alternée sur la méridienne (là, c’est clairement insupportable !)
Degré 7 : fessée manuelle
classique debout
Degré 8 : fessée manuelle
alternée debout (ou penchée sous le bras, l’horreur !!!)
Degré 9 : fessée debout au
paddle en bois
Degré suprême : Fessée debout
au martinet
Après publication de cet article, la totalité de mes
lecteurs (y compris Thomas…) aura une méthode détaillée sur la façon de me
punir… Si cela me semble risqué, c’est néanmoins indispensable à mes yeux pour
que vous compreniez la façon dont je fonctionne.
Bon évidemment, le mieux serait le degré 0, c’est-à-dire
pas de fessée du tout ! ^^
Bref, je
rentrais chez moi (en respectant les limitations !) contente que Thomas
parte en vacances ce mois-ci : notre prochain rendez-vous n’est fixé qu’au
26 juillet, ce qui me laisserait pas mal de répit !
A
suivre…
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