Accéder au contenu principal

Focus sur... Clémence

 





Avertissement : ces portraits donnent MA vision des personnages. Ce n’est pas forcément la vôtre. Si vous pensez être déçus car cela ne correspond pas à la façon dont vous vous imaginiez les personnages, ou si vous souhaitez garder votre propre vision des personnages, alors ces portraits de sont pas faits pour vous.

Amitiés, L.P.

 

Focus sur…

 

Clémence

Nouvelle rentrée, nouvelle vie !


 Si Clémence existait dans la vie réelle, je l'imaginerais ainsi dans la peau de l'actrice Marieke Bouillette :


Principales informations :

 

Nom : Vicoeur

Prénom : Clémence

Date de naissance : 30 août 2001

Âge au moment du premier chapitre : 18 ans

Importance du personnage : héroïne principale

Origines : parents d'origine française.

Profession : étudiante

Caractère : Clémence a toujours été une enfant, une adolescente puis une jeune adulte fortement entêtée et déterminée. On ne peut plus fidèle, Clémence est prête à tout pour les gens qu'elle aime. De nature très affirmée, elle déteste l'injustice et n'hésite pas à confronter ceux qui la pratiquent, peu importe les conséquences. Très sensible, Clémence préfère écouter son cœur plutôt que sa raison, ce qui ne lui rend pas toujours service !


Rencontre.

 

Ici, Clémence répond aux questions qui lui sont posées par les lecteurs/lectrices. C'est parti !


1. Comment te sens-tu au Pensionnat ? Puisque cela ne fait que deux semaines, es-tu nostalgique de ton ancienne vie ?

Eh bien, au Pensionnat, il y a des hauts et des bas. J'ai eu énormément de mal à m'adapter aux nouvelles règles et aux exigences de cette nouvelle école. Pourtant, j'ai effectué toute ma scolarité (de la maternelle à la Terminale) dans des établissements privés catholiques alors j'avais l'habitude d'une certaine discipline scolaire ; mais à ce point-là, c'est une première !

Oui, je suis nostalgique de mon ancienne vie... Cela me fait bizarre de ne pas rentrer tous les soirs à la maison, de ne pas voir ma famille au quotidien... Et puis je suis totalement coupée des amis que j'avais l'année dernière, chose que j'ai beaucoup de mal à gérer.

2. Pourquoi avoir choisi de fuir du Pensionnat avec Mathilde alors que tu savais qu'il allait y avoir de graves conséquences ?

Je suis très loyale envers mes amis. Mathilde est la seule que je considère comme une véritable amie, je ne pouvais donc pas la laisser tomber, bien que j'aie tenté de la convaincre de rentrer plusieurs fois avant qu'elle n'accepte !

3. Que penses-tu des punitions de Capucine et de ses amies pour t'avoir harcelée tant physiquement que moralement ? Sont-elles suffisantes à tes yeux ? Ou trop sévères ?

Cette question me paraît délicate. Si je réponds "je trouve que ce n'est pas assez", je passe pour une méchante ; si je réponds que "c'est trop", je passe pour une victime... Je dirais que je préfère ne pas m'en occuper ; le principal, c'est qu'elles aient été punies et qu'elles me laissent tranquille !

4. Ton frère et ta sœur ne te manquent pas trop ?

Si, bien sûr ! L'arrivée dans ce Pensionnat est un très gros bouleversement dans ma vie et cela me fait bizarre que Côme et Célestine ne soient pas là. J'ai toujours partagé les grands moments de ma vie avec eux et en cela, ils me manquent terriblement. Cependant, j'ai quand même eu la chance de les voir la semaine dernière !

5. Que penses-tu de Monsieur Matthieu, qui a décidé de ne plus t'accorder de traitement de faveur ?

Hum...Je suis partagée à ce sujet. D'un côté, je trouve cela bien car nous n'éveillerons pas les soupçons. On dit d'ailleurs : "Pour vivre heureux, vivons cachés !" ! Et cela me plaît d'avoir un secret à partager avec lui ! D'un autre côté, Monsieur Matthieu est réellement redoutable lorsqu'il administre une correction et cela m'arrangeait bien d'être dans ses petits papiers ! Mais bon, ce sera à moi de me tenir tranquille - même si je pense qu'il ne pourra quand même pas s'empêcher de me favoriser... !

6. Peux-tu nous raconter comment cela se passait chez ton frère et ta sœur, qui t'ont élevée ?

Bien sûr ! 

Eh bien mes parents sont décédés lorsque j'étais toute petite. Côme et Célestine étaient déjà de jeunes adultes. Mes parents les avaient eus très jeunes ; lorsqu'ils ont voulu avoir un troisième enfant, ils n'y parvinrent pas... Ce n'est qu'au bout de quinze longues années que je suis arrivée, par surprise !

Lorsque nos parents sont décédés, Côme et Célestine ont donc pris le relais auprès de moi. Nos parents avaient laissé assez d'argent en réserve pour permettre à mon frère et à ma sœur de poursuivre leurs études tout en subvenant à nos besoins. Quand Côme et Célestine étaient à la fac, c'était souvent ma tante qui me gardait.

Côme et Célestine savaient que nos parents voulaient que je sois élevée d'une certaine façon et ils respectèrent cette volonté. A l'instar de nos parents (d'après ce qu'on m'a raconté !), Côme et Célestine étaient très stricts avec moi : je devais toujours finir mon assiette à table, travailler quotidiennement mon piano, avoir de bonnes notes, être sage, polie, respectueuse... Malheureusement, j'avais un sacré petit caractère et nombreuses étaient les fois où je prenais quelques claques sur les fesses ! 

La toute première fois où j'ai reçu une vraie fessée, c'était lorsque j'étais en 6ème : j'avais été exclue de cours pour la troisième fois et le CPE avait convoqué Côme. Mon frère s'était amené et m'avait collée une déculottée sur ses genoux, devant le CPE ! C'était la toute première grosse honte que je ressentis.

C'est en entrant au collège que j'ai commencé à faire de grosses bêtises. Mon frère et ma sœur s'étaient tous les deux mis en couple et je me suis sentie totalement abandonnée. Alors pour attirer l'attention, je faisais de grosses bêtises. Côme a décidé d'acheter un martinet (qui m'a quand même pas mal dissuadée !) et il m'est arrivé d'en recevoir les jours d'orage à la maison...

Mais même s'ils étaient stricts, mon frère et ma sœur ont toujours été là pour moi : ils ont été très affectueux, attentionnés et de très bons parents de substitution ! Je n'ai jamais manqué de quoique ce soit !

7. Serais-tu plus heureuse si tes parents n'étaient pas décédés ? As-tu trouvé ton équilibre dans ta fratrie ?

Eh bien, je ne sais pas ce que c'est que d'avoir des parents alors... 

Je n'ai qu'un très vague souvenir d'eux. Evidemment, cela m'a manqué de ne pas pouvoir appeler quelqu'un "papa" ou "maman". J'étais envieuse des autres enfants qui avaient leurs parents alors que les miens ne seraient jamais là ! J'ai souvent rêvé du fait qu'ils ressuscitaient même juste le temps d'une journée et que je puisse apprendre à les connaître... Mais heureusement, lorsque je pose des questions sur eux à Côme et Célestine, ils me répondent aisément. Cela ne les blesse plus de parler de papa et maman.

Oui, on peut dire que j'ai trouvé mon équilibre grâce à ma fratrie !

8. Que penses-tu réellement de Naomy et Lou ?

Je pense que ce sont de bonnes copines, c'est tout. Je n'ai pas forcément l'impression qu'elles seront toujours là pour moi quoiqu'il arrive... la preuve avec la punition de Monsieur Jean !

9. Monsieur Eric est-il un père de substitution pour toi ?

Ce qui est sûr, c'est que je l'idéalise beaucoup et que si j'avais eu un père, j'aurais aimé qu'il lui ressemble !

10. Penses-tu que Mathilde sera ta meilleure amie pour la vie ?

Cela se pourrait bien... J'attends de laisser faire le temps ! Mais j'aimerais beaucoup, en tout cas !


Des questions à poser à Clémence ? N’hésitez pas à commenter ou à m’envoyer un mail, elle y répondra avec plaisir !

 

Commentaires

Les stars du blog :

Le tutorat de Little Princess - Partie 3 (Préambule (3) - Et m*rde...)

                  Il paraît que c’est cela que l’on appelle « avoir sacrément merdé »…                     Lorsque ma mère était enceinte de ma sœur et moi, ce fut une grossesse difficile : déni de grossesse les quatre premiers mois, puis perte de ma jumelle. A six mois et demi, s’ils voulaient me donner une chance de vivre, il fallait accoucher ma mère.                   L’une des grosses conséquences de cette naissance très prématurée : de nombreuses malformations dues au fait que mes organes n’ont pas eu le temps de se placer correctement. Si la plupart sont bénignes, en revanche ma malformation intestinale pose problème. J’ai ce qu’on appelle un « mésentère commun complet ». Une malformation intestinale tellement rare que même certains médecins n’ont aucune idée de ce que c’est.                 D’habitude, on découvre cette malformation à la naissance ou durant la petite enfance. On l’opère et tout roule. Ce ne fut pas mon cas…   Durant vingt-quatre ans, j’ai eu d

Le tutorat de Little Princess (séance 3)

Comme vous avez pu le voir, j'ai changé le titre de cette rubrique. D'abord parce que je le trouvais trop long, ensuite parce qu'il devenait mensonger : Thomas n'est plus mon "nouveau" tuteur mais mon tuteur, tout simplement !   Nous ne nous étions pas vus depuis le lundi 7 décembre. Du 7 décembre au 6 janvier : un mois de « mise à l’épreuve » après la rouste de la dernière fois.   A peine deux jours après ce recadrage musclé, j’avais de nouveau testé Thomas, mais cette fois-ci je m’étais bien assurée que ce soit à distance. Jusqu’ici, toutes mes tentatives de rébellion avaient purement et simplement échouées, et j’en avais payé les frais. Restait ma toute dernière carte et j’hésitais vraiment à la jouer. Et puis tant pis, je me lançai.                 Depuis le début du semestre, ça ne passe pas avec ma prof d’histoire : je ne vous referai pas ici le récit de mon altercation verbale avec elle et de l’avertissement qui s’en est suivi pour moi ; mais souh

Journal d'une étudiante accueillie (Chapitre 1)

Ça y est, nous y sommes. Mon pire cauchemar est arrivé. Monsieur X. a été élu à la Présidence de la République et il va appliquer son programme. Je m’appelle Marie, j’ai 18 ans, et je vais aller au bagne pour la première fois de ma vie. Enfin, au bagne... J'exagère légèrement. Je vais en fait aller en famille d’accueil, famille dans laquelle je vivrai la semaine ; je pourrai rentrer voir ma famille, dont l’homme de ma vie, le week-end. J’ai eu mon bac littéraire en juin dernier, mention très bien. J’ai décidé d’entamer une licence de Lettres afin de réaliser mon rêve : devenir professeure des écoles. Mais Monsieur le Président de la République l’a décrété : « Tous les étudiants de 18 à 25 ans seront accueillis en structure pour le bien de leurs études ». Pour le bien de nos études ? Pff, tu parles ! Encore des propos démagogues ! Alors me voilà inscrite à l’université Jules Verne de *****, dans laquelle je vais passer minimum trois ans, pour me former au métier de professeu

Nouvelle rentrée, nouvelle vie ! (Chapitre 17)

 Ce chapitre a été écrit par Marie, une fan du blog. Malgré mes quelques commentaires et réécritures, elle a fait un excellent travail ! Bravo à elle ! Mardi 17 septembre 2019.   Lorsque Monsieur Éric toqua à la porte pour nous réveiller, j’étais très motivée pour me lever (ce qui est très rare !). Aujourd’hui sera une belle journée : d’abord parce que le mardi reste la meilleure journée de la semaine grâce à Madame Kelly, la prof la plus adorable du Pensionnat ; ensuite parce que j’ai réfléchi à un plan pour me venger de Monsieur Jean et de Monsieur Nicolas. Ce sera discret (enfin autant que faire se peut), rapide et efficace. Je sais bien que lorsque nous nous ferons attraper la punition sera salée ; mais je ne supporte pas l’idée de laisser croire à nos professeurs qu’ils ont tout le pouvoir (même si ce n’est peut-être pas tout à fait faux). Pour mener à bien mon plan, il me faudrait l’aide de mes amies. Je vais tout faire pour les convaincre de me suivre, j’ai déjà des argume

Journal d'une étudiante accueillie (Chapitre 26)

  Mercredi 9 octobre 2019.                   Pas de grasse matinée ce matin : Héloïse nous réveilla à neuf heures pour que nous puissions travailler un peu sur nos cours. J’étais grognon au possible en me réveillant, comme cela m’arrive rarement. En m’asseyant à table au petit déjeuner, je fus agacée par Anaïs, toujours pleine d’énergie et en forme le matin. Je déteste les gens du matin. Ou les gens. Ou le matin.                   Après m’être préparée et habillée pour la journée, je remontai dans ma chambre et me sentis toujours aussi grognon. Je ne savais pas encore pourquoi mais j’avais l’impression que cette journée allait être désagréable au possible. Personne n’avait intérêt à me voler dans les plumes : je m’étais levée du pied gauche !                 J’ouvris mes cahiers et commençai à travailler. Soudain, seulement quelques minutes après avoir commencé mes devoirs, j’entendis : -           Louise ! Anaïs ! Marie ! Descendez immédiatement ! Héloïse avait l’air f

Les stars du blog :

Le tutorat de Little Princess - Partie 3 (Préambule (3) - Et m*rde...)

                  Il paraît que c’est cela que l’on appelle « avoir sacrément merdé »…                     Lorsque ma mère était enceinte de ma sœur et moi, ce fut une grossesse difficile : déni de grossesse les quatre premiers mois, puis perte de ma jumelle. A six mois et demi, s’ils voulaient me donner une chance de vivre, il fallait accoucher ma mère.                   L’une des grosses conséquences de cette naissance très prématurée : de nombreuses malformations dues au fait que mes organes n’ont pas eu le temps de se placer correctement. Si la plupart sont bénignes, en revanche ma malformation intestinale pose problème. J’ai ce qu’on appelle un « mésentère commun complet ». Une malformation intestinale tellement rare que même certains médecins n’ont aucune idée de ce que c’est.                 D’habitude, on découvre cette malformation à la naissance ou durant la petite enfance. On l’opère et tout roule. Ce ne fut pas mon cas…   Durant vingt-quatre ans, j’ai eu d

Le tutorat de Little Princess (séance 3)

Comme vous avez pu le voir, j'ai changé le titre de cette rubrique. D'abord parce que je le trouvais trop long, ensuite parce qu'il devenait mensonger : Thomas n'est plus mon "nouveau" tuteur mais mon tuteur, tout simplement !   Nous ne nous étions pas vus depuis le lundi 7 décembre. Du 7 décembre au 6 janvier : un mois de « mise à l’épreuve » après la rouste de la dernière fois.   A peine deux jours après ce recadrage musclé, j’avais de nouveau testé Thomas, mais cette fois-ci je m’étais bien assurée que ce soit à distance. Jusqu’ici, toutes mes tentatives de rébellion avaient purement et simplement échouées, et j’en avais payé les frais. Restait ma toute dernière carte et j’hésitais vraiment à la jouer. Et puis tant pis, je me lançai.                 Depuis le début du semestre, ça ne passe pas avec ma prof d’histoire : je ne vous referai pas ici le récit de mon altercation verbale avec elle et de l’avertissement qui s’en est suivi pour moi ; mais souh

Journal d'une étudiante accueillie (Chapitre 1)

Ça y est, nous y sommes. Mon pire cauchemar est arrivé. Monsieur X. a été élu à la Présidence de la République et il va appliquer son programme. Je m’appelle Marie, j’ai 18 ans, et je vais aller au bagne pour la première fois de ma vie. Enfin, au bagne... J'exagère légèrement. Je vais en fait aller en famille d’accueil, famille dans laquelle je vivrai la semaine ; je pourrai rentrer voir ma famille, dont l’homme de ma vie, le week-end. J’ai eu mon bac littéraire en juin dernier, mention très bien. J’ai décidé d’entamer une licence de Lettres afin de réaliser mon rêve : devenir professeure des écoles. Mais Monsieur le Président de la République l’a décrété : « Tous les étudiants de 18 à 25 ans seront accueillis en structure pour le bien de leurs études ». Pour le bien de nos études ? Pff, tu parles ! Encore des propos démagogues ! Alors me voilà inscrite à l’université Jules Verne de *****, dans laquelle je vais passer minimum trois ans, pour me former au métier de professeu

Nouvelle rentrée, nouvelle vie ! (Chapitre 17)

 Ce chapitre a été écrit par Marie, une fan du blog. Malgré mes quelques commentaires et réécritures, elle a fait un excellent travail ! Bravo à elle ! Mardi 17 septembre 2019.   Lorsque Monsieur Éric toqua à la porte pour nous réveiller, j’étais très motivée pour me lever (ce qui est très rare !). Aujourd’hui sera une belle journée : d’abord parce que le mardi reste la meilleure journée de la semaine grâce à Madame Kelly, la prof la plus adorable du Pensionnat ; ensuite parce que j’ai réfléchi à un plan pour me venger de Monsieur Jean et de Monsieur Nicolas. Ce sera discret (enfin autant que faire se peut), rapide et efficace. Je sais bien que lorsque nous nous ferons attraper la punition sera salée ; mais je ne supporte pas l’idée de laisser croire à nos professeurs qu’ils ont tout le pouvoir (même si ce n’est peut-être pas tout à fait faux). Pour mener à bien mon plan, il me faudrait l’aide de mes amies. Je vais tout faire pour les convaincre de me suivre, j’ai déjà des argume

Journal d'une étudiante accueillie (Chapitre 26)

  Mercredi 9 octobre 2019.                   Pas de grasse matinée ce matin : Héloïse nous réveilla à neuf heures pour que nous puissions travailler un peu sur nos cours. J’étais grognon au possible en me réveillant, comme cela m’arrive rarement. En m’asseyant à table au petit déjeuner, je fus agacée par Anaïs, toujours pleine d’énergie et en forme le matin. Je déteste les gens du matin. Ou les gens. Ou le matin.                   Après m’être préparée et habillée pour la journée, je remontai dans ma chambre et me sentis toujours aussi grognon. Je ne savais pas encore pourquoi mais j’avais l’impression que cette journée allait être désagréable au possible. Personne n’avait intérêt à me voler dans les plumes : je m’étais levée du pied gauche !                 J’ouvris mes cahiers et commençai à travailler. Soudain, seulement quelques minutes après avoir commencé mes devoirs, j’entendis : -           Louise ! Anaïs ! Marie ! Descendez immédiatement ! Héloïse avait l’air f

Le tutorat de Little Princess - Partie 3 (Préambule)

  * 2 exclusions pour insolence (abusives, les exclusions. Je le précise quand même…) * excès de vitesse quotidiens * textos au volant * médicament pris occasionnellement * devoirs non faits * couvre-feu respecté mais plus par réelle fatigue que par volonté Voilà le palmarès. Depuis l’arrêt du tutorat avec Thomas puis avec Antoine, voilà le palmarès. Mon palmarès.                   Evidemment, Yves, mon nouveau tuteur n’est pas content. Mais pour le moment, je suis loin de sa main et je me fiche complètement qu’il soit content ou non : je fais ce que je veux quand je veux où je veux.                   Cependant, cela risque de me coûter cher. Selon le tableau mis en place, à l’heure actuelle j’en suis à exactement cinquante-cinq minutes de fessée et deux cent dix claques supplémentaires. J’attends de voir. Je sais qu'Yves ne peut pas tout punir : cela fait beaucoup trop de choses (vous allez me dire que c'était ce que je disais pour Thomas et au final il

Journal d'une étudiante accueillie (Chapitre 24).

  Je sais que beaucoup d'entre vous attendaient ce chapitre... Certains me le réclamaient même récemment alors qu'il était en cours d'écriture ! Le voici... C'est mon petit cadeau de Noël en avance... Régalez-vous ! Peace. L.P. Lundi 7 octobre 2019.      Ce matin, mes sœurs et moi pûmes nous reposer convenablement puisque nos professeurs étaient tous les deux absents. Nos parents partirent au travail sans nous réveiller, pensant sûrement que nous étions épuisées à la suite des émotions d’hier soir.                 En m’habillant, je pris le temps d’admirer mon popotin dans le miroir : plusieurs bleus s’étaient formés sur ma lune ronde, justifiant la difficulté que j’avais éprouvé à m’asseoir dans mon lit au réveil. Tom ne m’avait pas loupée ; mais alors, vraiment pas ! J’appris par mes sœurs que Dana n’avait guère été plus gentille avec elles : les deux instruments préférés de notre mère, à savoir le martinet et le tapetapis avaient été de sortie ; ils ont paraît-il f

Les aventures de Little Princess avec son nouveau tuteur (séance 1)

                   Depuis plus d’un an, j’avais un super tuteur (que nous appellerons Gabriel). Tout se passait bien entre Gabriel et moi, et un réel équilibre s’était créé entre lui et mon fiancé (que nous appellerons Hugo), qui se chargeaient ensemble de ma discipline.                 Et puis un jour, ça n’a plus été et nous avons dû cesser notre relation. Si Hugo et moi gardons notre forte amitié avec Gabriel, le tutorat prit fin. Retour à la case départ. Il fallait de nouveau trouver un tuteur.                 C’est pour cela que je postais une annonce ici même. Cette annonce était de ce type :   « À la suite d’un superbe tutorat d’un an, nous avons été contraints de nous séparer… Quel dommage… ! Mais mes études n’étant pas terminées (encore 3 ans !) j’ai toujours besoin d’un tuteur ! Je suis donc une jeune (enfin plus si jeune que ça, en fait !) étudiante de 28 ans, recherchant un tuteur / une tutrice : –          de minimum 30 ans (difficile d’accepter l’autorité de

Années 1950 : le guide de survie d'Alice (Chapitre 2)

  Dimanche 15 octobre 1950        Neuf heures : maman vient me réveiller. Le dimanche, nous allons à la messe qui débute à dix heures et demie. Du coup, maman nous lève relativement tôt pour pouvoir vérifier que tout le monde est bien apprêté pour le Seigneur.          A la messe, nous nous consacrons entièrement au Seigneur. Victor et Gus font partie des enfants de chœur qui servent la messe aux côtés du père Antoine (qui n’est autre que le grand frère de papa), ils se doivent d’être irréprochables !        L’église est le seul endroit où j’arrive à me tenir sage longtemps car j’aime beaucoup chanter. Cependant, je n’aime vraiment pas la sortie de messe. Mes parents et grands-parents ont toujours des tas de gens avec qui discuter et moi, ça m’ennuie beaucoup ! Victor et Nono proposèrent alors de nous ramener à la maison pour que les adultes puissent continuer à discuter tranquillement ; papa accepta.          Lorsque nous rentrâmes à la maison, nous effectuâmes les mêmes

Un joli fantôme du passé (Chapitre 19)

  -           Quoi ?! s’exclama Manon. Depuis quand tu as une petite copine ?! -           Cela fait plusieurs mois maintenant, répondit papa. Peut-être cinq ou six. Je voulais être sûr que cela fonctionne. Il est maintenant temps de vous la présenter. -           Cinq ou six mois, et tu ne nous en parles que maintenant ?! s’offusqua mon frère. -           Je vous signale qu’avant d’être votre père, je suis un homme qui a le droit à sa vie privée ! milita papa. -           Non ! protesta Manon. Non et non ! C’est ton tout premier job d’être notre père ! Tu nous as toujours dit que tes enfants passaient avant tout ! -           C’est le cas, se défendit papa. Cela ne veut pas dire que je dois tout vous dire ! -           Bien sûr que si ! insista Romain. -           Ah oui ?! rétorqua papa. Et vous me dîtes tout, vous ?! Un silence suivit. Mon frère finit par le briser : -           Ce n’est pas pareil ! Il y a des trucs qu’on ne te dit pas pour te protéger ! -