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Le tutorat de Little Princess (séance 18)

 


                Lundi 9 août, Thomas m’accueillit avec sa bonne humeur habituelle et nous discutâmes un bon moment. Cependant, lorsque nous passâmes au bilan, les choses se gâtèrent. Trois choses n’allaient vraiment pas :

-          La conduite (oui, encore…), que j’avais respectée seulement une fois sur deux,

-          Les devoirs (oui, ma nouvelle école a eu la bonne idée d’envoyer une liste de devoirs à faire pour la rentrée ! Quelle école donne des devoirs pendant les grandes vacances, sérieusement ?!) que je n’avais et n’ai pas du tout envie de faire,

-          Et la procrastination, très active chez moi depuis le 30 juillet.

Pour tout cela, Thomas n’était « pas content ». Surtout que, pendant le bilan, j’avais été légèrement désinvolte et insolente, montrant que je n’avais pas du tout envie de faire des efforts dans ces trois items. Heureusement, Thomas ne m’avait pas demandée de ramener mon martinet, cette fois !

-          Enlève ton pantalon et ton sous-vêtement, et allonge-toi sur la méridienne.

Je prévins que je passai au pipi-room avant. En en sortant, je restai debout et reculai jusqu’au mur pour y plaquer mes fesses. Je priai :

-          Non mais sérieux, Thomas ! Ne me donne pas la fessée, s’il te plaît…

-          Non mais tu crois que je rigole, là ?! C’est ça ?! Tu crois que je rigole ?!

Thomas me grondait en haussant fortement le ton. Il avait déjà commencé à me gronder fortement pendant le bilan et il continuait maintenant que je souhaitais négocier ma position.

-          Non, je ne crois pas que tu rigoles, mais j’ai juste pas envie de…

-          De quoi ?! D’écouter ?!

Sur ces mots, Thomas me fonça dessus, m’attrapa vigoureusement le poignet et me décolla du mur d’un coup sec. De là, six claques monstrueuses me tombèrent sur la fesse gauche (même protégée par ma culotte, mon legging et ma tunique !) qui me brûla instantanément. Je sautillai quelque peu sur place, accusant ces gigantesques claques et appréhendant forcément la suite. Je ne me souvenais pas d’avoir eu un simple rappel à l’ordre aussi douloureux, même avec Thomas.

Aujourd’hui s’annonçait être une très mauvaise séance. Thomas avait haussé le ton dès le bilan, me grondait depuis plusieurs minutes, et voilà que je venais de prendre six claques gigantesques dès le départ. Je mettrais ma main à couper que, malgré mes trois couches de vêtements (si fines soient-elles), ma fesse arborait la trace de la main de Thomas.

J’avais très mal joué sur ce coup-là : déjà, en restant debout, j’avais envoyé un message important à Thomas : malgré mon genou, je suis tout à fait capable de recevoir une fessée debout. De plus, j’avais été infantilisée dès le départ. Je m’étais habituée à ne recevoir que des fessées allongées sur la méridienne, que je trouve être une position de « grande », davantage que celle sur les genoux ou debout qui infantilisent au plus haut point. Le fait de me faire gronder et fesser comme une gamine désobéissante m’avait aussitôt calmée !

                Je consentis donc à enlever mon legging et ma culotte, me demandant à quelle sauce Thomas allait me manger, vu sa colère noire. C’était d’ailleurs la première fois que je le voyais autant en colère et j’avais du mal à comprendre pourquoi il l’était autant. Était-ce à cause de mon attitude insolente durant le bilan ?

               

                Une fois allongée sur le ventre, Thomas m’annonça que nous allions parler de la procrastination en reprenant date par date. Il y avait en tout treize dates, ça s’annonçait long, mais pas plus que certaines fois où il y avait plus d’une vingtaine de dates.

                Dès la première claque, je sentis que j’allais passer un très mauvais moment. Thomas tapa très, très fort dès le début (à l’instar des six claques précédemment reçues) et je commençai à pleurer dès la cinquième claque ! C’était réellement insupportable ! Je suis plutôt résistante à la douleur, voire très résistante ; mais là, c’était très compliqué, trop compliqué à supporter pour moi. Je tentai de mettre ma main dès le début, Thomas la bloqua. Ne supportant plus, je mis la deuxième que Thomas bloqua également. Il me prévint alors qu’à chaque fois que je mettrais ma main, je prendrai une fessée supplémentaire.

                Malheureusement, je fus obligée de la remettre une dizaine de fois. Les claques étaient beaucoup trop gigantesques et insupportables pour que je ne tente pas de me protéger. C’était bien au-delà de mes limites. J’étais tellement occupée à gérer la douleur que je n’arrivais même plus à visualiser pourquoi je recevais cette punition. De plus, Thomas était tellement occupé à fournir des efforts pour être le plus sévère possible, qu'il ne me réprimandait même pas pendant la fessée, ce qui m'aide habituellement à me recentrer sur la faute commise. Durant les rares pauses où je pouvais souffler et calmer mes spasmes, je me demandais : « Toutes ces tâches que j’ai repoussées au lendemain valent-elles une punition aussi sévère ? ». Oui, ce n’était qu’une fessée, ce n’étaient que des claques sur les fesses. Mais des claques d’un tel calibre que je peinais à les supporter. Moi. Alors que je suis plutôt très résistante. Je peux vous dire que pour franchir mes limites, il faut sacrément y aller : c’était le cas !

                Qui peut tenir une cadence aussi effrénée et aussi sévère durant de longues minutes ?! Thomas, sans hésiter. Je me demandais même s’il était humain, peut-être sa peau n’était-elle que façade ; en-dessous se cachait un robot ou un extra-terrestre. Donner une fessée d’une telle intensité sur une telle durée relève clairement de l’exploit. Et la recevoir aussi, sans vouloir me jeter des fleurs…

 

                A la fin des treize dates, avec toutes les fois où j’avais mis ma main et où je m’étais plainte que « ça faisait trop mal, tu tapes trop fort ! », on avoisinait facilement les 800 claques. Chaque date y était passée, plus les fessées supplémentaires pour plainte ou défense. J’avais l’impression d’avoir eu un avertissement à l’école ou d’être passée en conseil de discipline. Ou carrément d’avoir brûlé ma fac. Pour recevoir une telle fessée, je me disais que fatalement, j’avais dû faire plus que de la simple procrastination. Surtout que Thomas, qui ne veut pas s’introduire dans ma vie privée plus que ne l’exige son statut (ce qui est parfaitement honorable de sa part !) ne m’a pas demandée quelles étaient les tâches qui constituaient cette procrastination. Au programme : appeler le traiteur pour le mariage, décaler quelques rendez-vous, apprendre ma table de rappel (moyen mnémotechnique pour apprendre mes cours) et commencer les faire-part de mariage. Si j’avais su que, ces petites choses du quotidien repoussées au lendemain depuis dix jours, me vaudraient une fessée aussi spectaculaire, j’aurais réfléchi à deux fois à les classer dans la procrastination ! Peut-être fallait-il mieux que je classe dans l’onglet « procrastination » les choses urgentes et vitales, qui si elles ne sont pas faites justifieraient là parfaitement une punition de ce calibre.

 

                Après une pause de deux ou trois minutes, Thomas m’annonça que nous allions parler des devoirs. Ceux-là-même que je refuse de faire car j’estime que je suis en grandes vacances et que je n’ai pas à faire des devoirs…

                Evidemment, je me levai une fois de plus, reculai jusqu’à coller mes fesses contre le mur et priai Thomas de ne pas poursuivre. Pour moi, la première série avait déjà puni l’intégralité de ce que j’avais à me reprocher, y compris ce qui ne comptait pas dans le tutorat comme le fait que je ne prenne pas soin de mon genou, ou même que j’aie volé des bonbons à mon cousin Baptiste quand j’avais six ans.

                Puisque je protestai à revenir m’allonger, je pris bien évidemment une longue fessée debout, penchée sous le bras de Thomas. Ce genre de fessée qui fait mal, qui infantilise et que j’exècre. Cela confirmait une fois de plus que malgré mon genou, les fessées debout pouvaient faire leur retour dès que Thomas le déciderait…

                Je dus donc retourner m’allonger sur la méridienne et recommencer à prendre des claques au-delà de mes limites. A chaque fois que je me plaignais, je prenais une fessée en plus, et nous recommencions la date entièrement. A chaque fois que je mettais ma main, c’était pareil : je prenais une fessée en plus et nous recommencions la date entièrement. Seulement, je me posai réellement la question : qui peut prendre des fessées d’un tel calibre sans broncher ? Sans chercher à esquiver ? Qui peut surpasser sa limite de douleur supportable sans chercher à stopper tout ça ? Je pensais que la réponse était personne.

               

                Il m’arrive souvent de me demander : « Pourquoi t’es-tu lancée dans un tutorat ? ». Gabriel et Hugo peuvent témoigner que je me pose souvent la question. Les réponses sont à chaque fois les mêmes :

-          Parce que sans cela, ta vie partirait en live vu que tu es incapable de t’autodiscipliner et de t’autofrustrer ;

-          Du coup, c’est pour ton bien.

-          Parce que tu en as besoin pour le moment pour apprendre à prendre de bonnes habitudes.

N’empêche qu’à ce niveau d’intensité et de douleur, je remettais tout en question. Était-ce réellement pour mon bien ? A chaque fois que je recevais une fessée, la douleur et la vexation suffisaient à me faire comprendre qu’il ne fallait pas que je recommence sur plusieurs jours. Par contre, si cela dépasse les limites du supportable, pour moi ce n’était plus une punition, cela se transformait en injustice. J’avais peur de ne plus faire confiance à Thomas et ça, ce serait dramatique pour le tutorat. J’ai besoin de lui faire confiance, besoin de savoir qu’il sait ce qu’il fait, besoin de savoir qu’il n’ira jamais trop loin. Sur ce dernier besoin, je n’en étais plus vraiment sûre…

Evidemment, Hugo aussi a besoin de faire confiance à Thomas : il a déjà été assez compliqué pour lui d’accepter d’envoyer sa femme se faire discipliner chez un autre, tout ça parce qu’il manque cruellement de temps et de régularité… Il a donc besoin d’avoir 100% confiance en Thomas.

 

                Pour punir ce manque de rigueur au niveau des devoirs, Thomas tapait à présent partout : sur le haut de mes fesses, sur les côtés, et même sur le haut de mes cuisses, ce qui était une première. Même si je gigotais et cherchais à esquiver, les claques les plus douloureuses demeuraient évidemment celles qui tombaient sur la partie la plus charnue des fesses, et au niveau de la pliure fesses-cuisses.  

A force de mettre trop souvent ma main ou de jurer, Thomas punit cela avec une dizaine de coups de ceinture. Il frappait très fort avec la ceinture, mais ce n’était pas pire que les claques qu’il me donnait. Vous vous rendez compte de ce que je vous écris ?! Les coups de ceinture très appuyés ne faisaient pas aussi mal que les claques qu’il me donnait ! Ce qui faisait mal, c’était de recevoir ces dites claques après les coups de ceinture. Ça, oui, ça faisait très mal !

 

                Ultime fessée pour la conduite, qui fut tout aussi dure à encaisser que les précédentes, surtout qu’elle fut très, très longue. Plus je disais à Thomas d’arrêter et plus il continuait, jusqu’à ce que j’arrête de me plaindre et que je devienne passive. C’est ce que je fis. Il n’y avait plus que cette solution.

 

                Enfin, tout cela prit fin.

 

                Evidemment, plein de questions se soulevaient dans ma tête : les bêtises commises méritaient-elles d’être punies aussi sévèrement ? Le tutorat est-il un réellement un bienfait pour toi ? Et plein d’autres questions du même genre… De nouvelles questions qui ne m’étaient jamais passées par la tête, excepté la remise en cause du tutorat que j’effectue très régulièrement.

 

                En me rhabillant, je n'arrivais pas à mettre des mots sur ce que je ressentais. Je n’aurais pas su le décrire. La boule d’angoisse dans mon ventre était toujours là, alors même que la punition était passée et que je ne risquais plus rien. Les questions qui me bombardaient la tête m’apparaissaient comme un essaim d’abeilles l’emprisonnant entièrement sans vouloir la lâcher. Mais la question principale était : devais-je en parler à Thomas ? Comprendrait-il qu’aujourd’hui, c’était au-delà du supportable pour moi ? Qu’il avait tapé tellement fort et tellement longtemps, que j’avais l’impression que mes bêtises étaient dérisoires comparées à la punition reçue ? Au final, je choisis de ne rien dire, de me taire. Si je disais à mon tuteur : « Les fessées que tu me donnes sont trop sévères. », il me répondrait : « La fessée est une punition, c’est normal qu’elle soit donnée avec fermeté. ». Si je lui disais : « C’était au-delà du supportable pour moi. », sur quelles bases m’aurait-il crue ?

 

                Cependant, je crois que je lui en voulais. Je lui en voulais d’avoir été trop loin et, agissant en gamine de cinq ans, j’avais envie de me venger. Ayant, de plus, une folle envie de négocier l’application de mes devoirs, je me jetai à l’eau. Je n’avais que très rarement tiré sur la corde pour voir jusqu’où se trouvait son ultime limite, c’était le moment. Et puis, au point où j’en étais de toute façon…

                Je me mis en mode « tête de mule » et je n’avais pas l’intention de lâcher tout de suite.

 

-          Je compte sur toi, Lucie, me dit-il.

-          Ne compte pas trop… Je n’ai pas envie de faire mes devoirs.

-          J’attends ton planning de travail pour demain.

-          Après-demain ? tentai-je.

-          Demain !

-          Mais je n’ai pas envie de faire mes devoirs !

-          Lucie, on va encore reparler de ça, là ?!

-          Mais c’est bon, quoi ! Ce sont les grandes vacances, y’a pas de devoirs pendant les grandes vacances !

-          Justement, tu as plein de temps libre !

-          Que j’ai envie d’utiliser pour faire des choses qui me plaisent ! Je veux profiter de mes vacances !

-          Lucie, tu me fais tes devoirs, point !

-          Mais pourquoi ?!

-          Parce que je te le demande !

-          Putain…

Je me retrouvai instantanément couchée sur le côté et reçus quatre ou cinq claques appuyées comme rappel à l’ordre. Cela me calma pendant plusieurs minutes durant lesquelles je boudai. Puis, je revins à la charge :

-          Mais sérieux Thomas, j’ai pas envie de faire mes devoirs !

-          On a posé une date lundi, Lucie. Si tu te ramènes lundi et que tu n’as rien fichu, je te jure que ça va très, très mal aller !

-          Mais j’ai pas envie…

-          Je ne sais pas où tu cherches à aller mais arrête tout de suite, Lucie !

A force d’insister encore et encore, je déclenchai une nouvelle déculottée, toute aussi forte de les autres mais moins longue, heureusement. Ça y est, je savais où étais la limite à ne pas franchir. Après ça, je me tus complètement, même si je n’étais toujours pas convaincue par les devoirs d’été…

En quittant Thomas, je boudais encore.

 

                Arrivée à ma voiture, je fis une chose que je n’avais jamais faite auparavant en sortant d’une séance fessée : je pris un doliprane. Ma douleur aux fesses était tellement forte que je dus prendre un doliprane ! Jamais, même à l’issue des séances les plus corsées, je n’avais eu besoin de prendre un doliprane ! Je m’assis au volant de ma voiture et fondis en larmes. Cette fois-là, ce ne fut pas comme les autres fois, je ne réfléchis pas à m’améliorer sur les différents items. Je me demandai seulement si j’allai pouvoir supporter les séances futures. Puisque Thomas montait toujours crescendo dans l'intensité des séances, et que j'avais atteint ma tolérance ultime aujourd'hui, j'étais persuadée ne pas pouvoir supporter la prochaine séance. Soudain, je craignis vraiment que le tutorat prenne une tournure non souhaitée, ni par Thomas, ni par moi.

 

                En rentrant à la maison, Hugo avait eu une mauvaise journée et nous parlâmes de ses soucis professionnels au détriment du tutorat. Ce ne fut pas pour autant que mes questions disparurent…


                Ce matin, je me réveille chez mes beaux-parents. Mon short de pyjama cachant seulement le haut de mes fesses, ma belle-mère remarqua instantanément mon derrière marqué. Puisque mes beaux-parents savent que leur fils me donne de temps en temps la fessée, ma belle-mère me lança :

-       Mon fils va trop loin, là ! Tu as vu les marques que tu as en haut des cuisses ?!

-        Oh non, ne t'en fais pas, ce n'est pas Hugo ! Je suis juste tombée dans les escalators du centre commercial hier...

                J'ignore si elle m'a crue, mais elle m'a au moins fichée la paix, ce qui m'arrangeait bien après la nuit épouvantable que j'ai passée, mes fesses m'ayant fait très mal toute la nuit...

 

A suivre…

Commentaires

  1. Salut, il faudrait que vous puissiez en parler tous les deux. Ça serait une bonne chose. Peut-être une séance sans fessée mais plutôt une discussion ?

    Les devoirs d'été, quelle galère ! Et ce n'est rien par rapport au concours.

    Bon courage

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    Réponses
    1. Coucou Justine ! Merci pour ton commentaire. Oui, je vais attendre de voir comment se passe la prochaine séance, maintenant qu'il a lu ce texte... On verra bien !
      Oui j'me doute... Mais le concours est important alors que les devoirs d'été...
      Bref, je ne vais pas lâcher tout de suite ! ^^
      Merci à toi <3

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    2. quelle intenisité, la lecture fut douloureuse pour moi !

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    3. Merci TM pour ton commentaire ! Oui, ce fut en effet très intense...!!!

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Le tutorat de Little Princess - Partie 3 (Préambule)

  * 2 exclusions pour insolence (abusives, les exclusions. Je le précise quand même…) * excès de vitesse quotidiens * textos au volant * médicament pris occasionnellement * devoirs non faits * couvre-feu respecté mais plus par réelle fatigue que par volonté Voilà le palmarès. Depuis l’arrêt du tutorat avec Thomas puis avec Antoine, voilà le palmarès. Mon palmarès.                   Evidemment, Yves, mon nouveau tuteur n’est pas content. Mais pour le moment, je suis loin de sa main et je me fiche complètement qu’il soit content ou non : je fais ce que je veux quand je veux où je veux.                   Cependant, cela risque de me coûter cher. Selon le tableau mis en place, à l’heure actuelle j’en suis à exactement cinquante-cinq minutes de fessée et deux cent dix claques supplémentaires. J’attends de voir. Je sais qu'Yves ne peut pas tout punir : cela fait beaucoup trop de choses (vous allez me dire que c'était ce que je disais pour Thomas et au final il

Les aventures de Little Princess avec son nouveau tuteur (séance 1)

                   Depuis plus d’un an, j’avais un super tuteur (que nous appellerons Gabriel). Tout se passait bien entre Gabriel et moi, et un réel équilibre s’était créé entre lui et mon fiancé (que nous appellerons Hugo), qui se chargeaient ensemble de ma discipline.                 Et puis un jour, ça n’a plus été et nous avons dû cesser notre relation. Si Hugo et moi gardons notre forte amitié avec Gabriel, le tutorat prit fin. Retour à la case départ. Il fallait de nouveau trouver un tuteur.                 C’est pour cela que je postais une annonce ici même. Cette annonce était de ce type :   « À la suite d’un superbe tutorat d’un an, nous avons été contraints de nous séparer… Quel dommage… ! Mais mes études n’étant pas terminées (encore 3 ans !) j’ai toujours besoin d’un tuteur ! Je suis donc une jeune (enfin plus si jeune que ça, en fait !) étudiante de 28 ans, recherchant un tuteur / une tutrice : –          de minimum 30 ans (difficile d’accepter l’autorité de

Années 1950 : le guide de survie d'Alice (Chapitre 2)

  Dimanche 15 octobre 1950        Neuf heures : maman vient me réveiller. Le dimanche, nous allons à la messe qui débute à dix heures et demie. Du coup, maman nous lève relativement tôt pour pouvoir vérifier que tout le monde est bien apprêté pour le Seigneur.          A la messe, nous nous consacrons entièrement au Seigneur. Victor et Gus font partie des enfants de chœur qui servent la messe aux côtés du père Antoine (qui n’est autre que le grand frère de papa), ils se doivent d’être irréprochables !        L’église est le seul endroit où j’arrive à me tenir sage longtemps car j’aime beaucoup chanter. Cependant, je n’aime vraiment pas la sortie de messe. Mes parents et grands-parents ont toujours des tas de gens avec qui discuter et moi, ça m’ennuie beaucoup ! Victor et Nono proposèrent alors de nous ramener à la maison pour que les adultes puissent continuer à discuter tranquillement ; papa accepta.          Lorsque nous rentrâmes à la maison, nous effectuâmes les mêmes

Un joli fantôme du passé (Chapitre 19)

  -           Quoi ?! s’exclama Manon. Depuis quand tu as une petite copine ?! -           Cela fait plusieurs mois maintenant, répondit papa. Peut-être cinq ou six. Je voulais être sûr que cela fonctionne. Il est maintenant temps de vous la présenter. -           Cinq ou six mois, et tu ne nous en parles que maintenant ?! s’offusqua mon frère. -           Je vous signale qu’avant d’être votre père, je suis un homme qui a le droit à sa vie privée ! milita papa. -           Non ! protesta Manon. Non et non ! C’est ton tout premier job d’être notre père ! Tu nous as toujours dit que tes enfants passaient avant tout ! -           C’est le cas, se défendit papa. Cela ne veut pas dire que je dois tout vous dire ! -           Bien sûr que si ! insista Romain. -           Ah oui ?! rétorqua papa. Et vous me dîtes tout, vous ?! Un silence suivit. Mon frère finit par le briser : -           Ce n’est pas pareil ! Il y a des trucs qu’on ne te dit pas pour te protéger ! -