Lundi 9 août, Thomas m’accueillit avec sa bonne humeur habituelle
et nous discutâmes un bon moment. Cependant, lorsque nous passâmes au bilan,
les choses se gâtèrent. Trois choses n’allaient vraiment pas :
-
La conduite (oui, encore…), que j’avais
respectée seulement une fois sur deux,
-
Les devoirs (oui, ma nouvelle école a eu la bonne
idée d’envoyer une liste de devoirs à faire pour la rentrée ! Quelle école
donne des devoirs pendant les grandes vacances, sérieusement ?!) que je n’avais
et n’ai pas du tout envie de faire,
-
Et la procrastination, très active chez moi
depuis le 30 juillet.
Pour tout cela, Thomas n’était
« pas content ». Surtout que, pendant le bilan, j’avais été
légèrement désinvolte et insolente, montrant que je n’avais pas du tout envie
de faire des efforts dans ces trois items. Heureusement, Thomas ne m’avait pas
demandée de ramener mon martinet, cette fois !
-
Enlève ton pantalon et ton sous-vêtement, et
allonge-toi sur la méridienne.
Je prévins que je passai au
pipi-room avant. En en sortant, je restai debout et reculai jusqu’au mur pour y
plaquer mes fesses. Je priai :
-
Non mais sérieux, Thomas ! Ne me donne pas
la fessée, s’il te plaît…
-
Non mais tu crois que je rigole, là ?! C’est
ça ?! Tu crois que je rigole ?!
Thomas me grondait en haussant
fortement le ton. Il avait déjà commencé à me gronder fortement pendant le bilan
et il continuait maintenant que je souhaitais négocier ma position.
-
Non, je ne crois pas que tu rigoles, mais j’ai
juste pas envie de…
-
De quoi ?! D’écouter ?!
Sur ces mots, Thomas me fonça
dessus, m’attrapa vigoureusement le poignet et me décolla du mur d’un coup
sec. De là, six claques monstrueuses me tombèrent sur la fesse gauche (même
protégée par ma culotte, mon legging et ma tunique !) qui me brûla
instantanément. Je sautillai quelque peu sur place, accusant ces gigantesques
claques et appréhendant forcément la suite. Je ne me souvenais pas d’avoir eu
un simple rappel à l’ordre aussi douloureux, même avec Thomas.
Aujourd’hui s’annonçait être
une très mauvaise séance. Thomas avait haussé le ton dès le bilan, me grondait
depuis plusieurs minutes, et voilà que je venais de prendre six claques
gigantesques dès le départ. Je mettrais ma main à couper que, malgré mes trois
couches de vêtements (si fines soient-elles), ma fesse arborait la trace de la
main de Thomas.
J’avais très mal joué sur ce
coup-là : déjà, en restant debout, j’avais envoyé un message important à
Thomas : malgré mon genou, je suis tout à fait capable de recevoir une
fessée debout. De plus, j’avais été infantilisée dès le départ. Je m’étais habituée
à ne recevoir que des fessées allongées sur la méridienne, que je trouve être
une position de « grande », davantage que celle sur les genoux ou
debout qui infantilisent au plus haut point. Le fait de me faire gronder et
fesser comme une gamine désobéissante m’avait aussitôt calmée !
Je consentis donc à enlever mon legging et ma
culotte, me demandant à quelle sauce Thomas allait me manger, vu sa colère
noire. C’était d’ailleurs la première fois que je le voyais autant en colère et
j’avais du mal à comprendre pourquoi il l’était autant. Était-ce à cause de mon
attitude insolente durant le bilan ?
Une fois allongée sur le ventre, Thomas m’annonça que
nous allions parler de la procrastination en reprenant date par date. Il y avait
en tout treize dates, ça s’annonçait long, mais pas plus que certaines fois où
il y avait plus d’une vingtaine de dates.
Dès la première claque, je sentis que j’allais passer
un très mauvais moment. Thomas tapa très, très fort dès le début (à l’instar
des six claques précédemment reçues) et je commençai à pleurer dès la
cinquième claque ! C’était réellement insupportable ! Je suis plutôt résistante
à la douleur, voire très résistante ; mais là, c’était très compliqué,
trop compliqué à supporter pour moi. Je tentai de mettre ma main dès le début, Thomas la
bloqua. Ne supportant plus, je mis la deuxième que Thomas bloqua également. Il
me prévint alors qu’à chaque fois que je mettrais ma main, je prendrai une
fessée supplémentaire.
Malheureusement, je fus obligée de la remettre une
dizaine de fois. Les claques étaient beaucoup trop gigantesques et
insupportables pour que je ne tente pas de me protéger. C’était bien au-delà de
mes limites. J’étais tellement occupée à gérer la douleur que je n’arrivais
même plus à visualiser pourquoi je recevais cette punition. De plus, Thomas était tellement occupé à fournir des efforts pour être le plus sévère possible, qu'il ne me réprimandait même pas pendant la fessée, ce qui m'aide habituellement à me recentrer sur la faute commise. Durant les rares
pauses où je pouvais souffler et calmer mes spasmes, je me demandais : « Toutes
ces tâches que j’ai repoussées au lendemain valent-elles une punition aussi
sévère ? ». Oui, ce n’était qu’une fessée, ce n’étaient que des claques
sur les fesses. Mais des claques d’un tel calibre que je peinais à les
supporter. Moi. Alors que je suis plutôt très résistante. Je peux vous dire que
pour franchir mes limites, il faut sacrément y aller : c’était le cas !
Qui peut tenir une cadence aussi effrénée et aussi
sévère durant de longues minutes ?! Thomas, sans hésiter. Je me demandais même
s’il était humain, peut-être sa peau n’était-elle que façade ; en-dessous
se cachait un robot ou un extra-terrestre. Donner une fessée d’une telle
intensité sur une telle durée relève clairement de l’exploit. Et la recevoir aussi,
sans vouloir me jeter des fleurs…
A la fin des treize dates, avec toutes les fois où j’avais
mis ma main et où je m’étais plainte que « ça faisait trop mal, tu tapes
trop fort ! », on avoisinait facilement les 800 claques. Chaque
date y était passée, plus les fessées supplémentaires pour plainte ou défense.
J’avais l’impression d’avoir eu un avertissement à l’école ou d’être passée en
conseil de discipline. Ou carrément d’avoir brûlé ma fac. Pour recevoir une
telle fessée, je me disais que fatalement, j’avais dû faire plus que de la
simple procrastination. Surtout que Thomas, qui ne veut pas s’introduire dans
ma vie privée plus que ne l’exige son statut (ce qui est parfaitement honorable de sa part !)
ne m’a pas demandée quelles étaient les tâches qui constituaient cette
procrastination. Au programme : appeler le traiteur pour le mariage,
décaler quelques rendez-vous, apprendre ma table de rappel (moyen
mnémotechnique pour apprendre mes cours) et commencer les faire-part de
mariage. Si j’avais su que, ces petites choses du quotidien repoussées au
lendemain depuis dix jours, me vaudraient une fessée aussi spectaculaire, j’aurais
réfléchi à deux fois à les classer dans la procrastination ! Peut-être
fallait-il mieux que je classe dans l’onglet « procrastination » les
choses urgentes et vitales, qui si elles ne sont pas faites justifieraient là
parfaitement une punition de ce calibre.
Après une pause de deux ou trois minutes, Thomas m’annonça
que nous allions parler des devoirs. Ceux-là-même que je refuse de faire car j’estime
que je suis en grandes vacances et que je n’ai pas à faire des devoirs…
Evidemment, je me levai une fois de plus, reculai
jusqu’à coller mes fesses contre le mur et priai Thomas de ne pas poursuivre.
Pour moi, la première série avait déjà puni l’intégralité de ce que j’avais à
me reprocher, y compris ce qui ne comptait pas dans le tutorat comme le fait
que je ne prenne pas soin de mon genou, ou même que j’aie volé des bonbons à mon
cousin Baptiste quand j’avais six ans.
Puisque je protestai à revenir m’allonger, je pris
bien évidemment une longue fessée debout, penchée sous le bras de Thomas. Ce
genre de fessée qui fait mal, qui infantilise et que j’exècre. Cela confirmait
une fois de plus que malgré mon genou, les fessées debout pouvaient faire leur
retour dès que Thomas le déciderait…
Je dus donc retourner m’allonger sur la méridienne et
recommencer à prendre des claques au-delà de mes limites. A chaque fois que je me
plaignais, je prenais une fessée en plus, et nous recommencions la date
entièrement. A chaque fois que je mettais ma main, c’était pareil : je
prenais une fessée en plus et nous recommencions la date entièrement. Seulement,
je me posai réellement la question : qui peut prendre des fessées d’un tel
calibre sans broncher ? Sans chercher à esquiver ? Qui peut surpasser
sa limite de douleur supportable sans chercher à stopper tout ça ? Je
pensais que la réponse était personne.
Il m’arrive souvent de me demander : « Pourquoi
t’es-tu lancée dans un tutorat ? ». Gabriel et Hugo peuvent témoigner
que je me pose souvent la question. Les réponses sont à chaque fois les mêmes :
-
Parce que sans cela, ta vie partirait en live vu
que tu es incapable de t’autodiscipliner et de t’autofrustrer ;
-
Du coup, c’est pour ton bien.
-
Parce que tu en as besoin pour le moment pour apprendre
à prendre de bonnes habitudes.
N’empêche qu’à ce niveau d’intensité
et de douleur, je remettais tout en question. Était-ce réellement pour mon bien ?
A chaque fois que je recevais une fessée, la douleur et la vexation suffisaient
à me faire comprendre qu’il ne fallait pas que je recommence sur plusieurs
jours. Par contre, si cela dépasse les limites du supportable, pour moi ce n’était
plus une punition, cela se transformait en injustice. J’avais peur de ne plus faire
confiance à Thomas et ça, ce serait dramatique pour le tutorat. J’ai besoin de
lui faire confiance, besoin de savoir qu’il sait ce qu’il fait, besoin de
savoir qu’il n’ira jamais trop loin. Sur ce dernier besoin, je n’en étais plus
vraiment sûre…
Evidemment, Hugo aussi a besoin
de faire confiance à Thomas : il a déjà été assez compliqué pour lui d’accepter
d’envoyer sa femme se faire discipliner chez un autre, tout ça parce qu’il
manque cruellement de temps et de régularité… Il a donc besoin d’avoir 100%
confiance en Thomas.
Pour punir ce manque de rigueur au niveau des
devoirs, Thomas tapait à présent partout : sur le haut de mes fesses, sur
les côtés, et même sur le haut de mes cuisses, ce qui était une première. Même
si je gigotais et cherchais à esquiver, les claques les plus douloureuses demeuraient
évidemment celles qui tombaient sur la partie la plus charnue des fesses, et au
niveau de la pliure fesses-cuisses.
A force de mettre trop souvent
ma main ou de jurer, Thomas punit cela avec une dizaine de coups de ceinture.
Il frappait très fort avec la ceinture, mais ce n’était pas pire que les claques qu’il
me donnait. Vous vous rendez compte de ce que je vous écris ?! Les
coups de ceinture très appuyés ne faisaient pas aussi mal que les claques qu’il
me donnait ! Ce qui faisait mal, c’était de recevoir ces dites claques
après les coups de ceinture. Ça, oui, ça faisait très mal !
Ultime fessée pour la conduite, qui fut tout aussi
dure à encaisser que les précédentes, surtout qu’elle fut très, très longue. Plus
je disais à Thomas d’arrêter et plus il continuait, jusqu’à ce que j’arrête de
me plaindre et que je devienne passive. C’est ce que je fis. Il n’y avait plus
que cette solution.
Enfin, tout cela prit fin.
Evidemment, plein de questions se soulevaient dans ma
tête : les bêtises commises méritaient-elles d’être punies aussi sévèrement ? Le tutorat
est-il un réellement un bienfait pour toi ? Et plein d’autres questions du même genre… De
nouvelles questions qui ne m’étaient jamais passées par la tête, excepté la
remise en cause du tutorat que j’effectue très régulièrement.
En me rhabillant, je n'arrivais pas à mettre des mots sur ce que je ressentais. Je n’aurais pas su le décrire. La boule d’angoisse dans mon ventre
était toujours là, alors même que la punition était passée et que je ne
risquais plus rien. Les questions qui me bombardaient la tête m’apparaissaient
comme un essaim d’abeilles l’emprisonnant entièrement sans vouloir la lâcher. Mais
la question principale était : devais-je en parler à Thomas ?
Comprendrait-il qu’aujourd’hui, c’était au-delà du supportable pour moi ?
Qu’il avait tapé tellement fort et tellement longtemps, que j’avais l’impression
que mes bêtises étaient dérisoires comparées à la punition reçue ? Au final, je
choisis de ne rien dire, de me taire. Si je disais à mon tuteur : « Les
fessées que tu me donnes sont trop sévères. », il me répondrait : « La
fessée est une punition, c’est normal qu’elle soit donnée avec fermeté. ».
Si je lui disais : « C’était au-delà du supportable pour moi. »,
sur quelles bases m’aurait-il crue ?
Cependant, je crois que je lui en voulais. Je lui en
voulais d’avoir été trop loin et, agissant en gamine de cinq ans, j’avais envie
de me venger. Ayant, de plus, une folle envie de négocier l’application de mes devoirs,
je me jetai à l’eau. Je n’avais que très rarement tiré sur la corde pour voir
jusqu’où se trouvait son ultime limite, c’était le moment. Et puis, au point où
j’en étais de toute façon…
Je me mis en mode « tête de mule » et je n’avais
pas l’intention de lâcher tout de suite.
-
Je compte sur toi, Lucie, me dit-il.
-
Ne compte pas trop… Je n’ai pas envie de faire
mes devoirs.
-
J’attends ton planning de travail pour demain.
-
Après-demain ? tentai-je.
-
Demain !
-
Mais je n’ai pas envie de faire mes devoirs !
-
Lucie, on va encore reparler de ça, là ?!
-
Mais c’est bon, quoi ! Ce sont les grandes
vacances, y’a pas de devoirs pendant les grandes vacances !
-
Justement, tu as plein de temps libre !
-
Que j’ai envie d’utiliser pour faire des choses
qui me plaisent ! Je veux profiter de mes vacances !
-
Lucie, tu me fais tes devoirs, point !
-
Mais pourquoi ?!
-
Parce que je te le demande !
-
Putain…
Je me retrouvai instantanément
couchée sur le côté et reçus quatre ou cinq claques appuyées comme rappel à l’ordre.
Cela me calma pendant plusieurs minutes durant lesquelles je boudai. Puis, je
revins à la charge :
-
Mais sérieux Thomas, j’ai pas envie de faire mes
devoirs !
-
On a posé une date lundi, Lucie. Si tu te
ramènes lundi et que tu n’as rien fichu, je te jure que ça va très, très mal aller !
-
Mais j’ai pas envie…
-
Je ne sais pas où tu cherches à aller mais
arrête tout de suite, Lucie !
A force d’insister encore et
encore, je déclenchai une nouvelle déculottée, toute aussi forte de les autres
mais moins longue, heureusement. Ça y est, je savais où étais la limite à ne
pas franchir. Après ça, je me tus complètement, même si je n’étais toujours pas
convaincue par les devoirs d’été…
En quittant Thomas, je boudais encore.
Arrivée à ma voiture, je fis une chose que je n’avais
jamais faite auparavant en sortant d’une séance fessée : je pris un
doliprane. Ma douleur aux fesses était tellement forte que je dus prendre un doliprane !
Jamais, même à l’issue des séances les plus corsées, je n’avais eu besoin de prendre
un doliprane ! Je m’assis au volant de ma voiture et fondis en larmes. Cette
fois-là, ce ne fut pas comme les autres fois, je ne réfléchis pas à m’améliorer
sur les différents items. Je me demandai seulement si j’allai pouvoir supporter
les séances futures. Puisque Thomas montait toujours crescendo dans l'intensité des séances, et que j'avais atteint ma tolérance ultime aujourd'hui, j'étais persuadée ne pas pouvoir supporter la prochaine séance. Soudain, je craignis vraiment que le tutorat prenne une tournure
non souhaitée, ni par Thomas, ni par moi.
En rentrant à la maison, Hugo avait eu une mauvaise
journée et nous parlâmes de ses soucis professionnels au détriment du tutorat.
Ce ne fut pas pour autant que mes questions disparurent…
Ce matin, je me réveille chez mes beaux-parents. Mon short de pyjama cachant seulement le haut de mes fesses, ma belle-mère remarqua instantanément mon derrière marqué. Puisque mes beaux-parents savent que leur fils me donne de temps en temps la fessée, ma belle-mère me lança :
- Mon fils va trop loin, là ! Tu as vu les marques que tu as en haut des cuisses ?!
- Oh non, ne t'en fais pas, ce n'est pas Hugo ! Je suis juste tombée dans les escalators du centre commercial hier...
J'ignore si elle m'a crue, mais elle m'a au moins fichée la paix, ce qui m'arrangeait bien après la nuit épouvantable que j'ai passée, mes fesses m'ayant fait très mal toute la nuit...
A suivre…
Salut, il faudrait que vous puissiez en parler tous les deux. Ça serait une bonne chose. Peut-être une séance sans fessée mais plutôt une discussion ?
RépondreSupprimerLes devoirs d'été, quelle galère ! Et ce n'est rien par rapport au concours.
Bon courage
Coucou Justine ! Merci pour ton commentaire. Oui, je vais attendre de voir comment se passe la prochaine séance, maintenant qu'il a lu ce texte... On verra bien !
SupprimerOui j'me doute... Mais le concours est important alors que les devoirs d'été...
Bref, je ne vais pas lâcher tout de suite ! ^^
Merci à toi <3
quelle intenisité, la lecture fut douloureuse pour moi !
SupprimerMerci TM pour ton commentaire ! Oui, ce fut en effet très intense...!!!
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