Jeudi 25
février 2021.
Il est bientôt une heure du matin. Brook est partie
en ambulance pour l’hôpital le plus proche, nous n’avons pas de nouvelles. Gina
est toujours introuvable. Meredith, June, Hailey, Beverly, Penelope et moi
sommes en cellule, au poste du shérif. Petite cerise sur le gâteau : mon
frère est de service. Apparemment parti en intervention (c’est ce que l’un de
ses collègues m’a dit en reconnaissant mon nom de famille), il ne tardera pas à
rentrer au poste…et à me trouver là. Je ne serai pas rentrée pour une heure du
matin, j’ai encore pas mal d’alcool dans le sang et je suis au poste du shérif
pour tapage nocturne et suspicion d’implication dans la disparition de Gina.
Romain va me tuer. Manon va me tuer ; et lorsqu’il rentrera de Berlin,
papa va aussi me tuer. Je ne vais plus pouvoir m’asseoir pendant des semaines.
C’était la deuxième fois de ma vie que je me
retrouvais au poste à la suite d’une soirée. La première fois, j’étais avec
Oriane en France. Papa m’avait tellement pulvérisée que je n’avais plus eu le
droit de sortir pendant très longtemps et que mes fesses avaient mis plusieurs
longs jours à retrouver leur couleur initiale. C’est à croire que j’ai vraiment
la poisse. Je ne ferai plus jamais de soirée de toute ma vie !
-
Salut les gars ! entendis-je, reconnaissant
instantanément la voix de mon frère. Alors, ce tapage nocturne ?
-
On a eu des surprises, répondit le collègue. Et
toi aussi tu vas en avoir une !
-
Qu’est-ce que tu veux dire ? demanda
Romain.
-
C’était une soirée où il y avait sept gamines,
pour la plupart toutes complètement bourrées, narra le collègue. On a eu des
surprises car y’en a une aux urgences pour un coma éthylique, y’en a une autre
qui a disparu sans que personne ne sache où elle est. On a coffré les cinq
autres… Et parmi ces cinq autres, y’a ta petite sœur.
J’entendis un silence, puis
des pas se rapprochèrent. Romain ne tarda pas à apparaître devant la grille, le
visage rempli de colère. Il me fusilla du regard sans dire un seul mot. Puis,
il se tourna vers ses collègues et déclara :
-
Qu’est-ce qui est prévu pour elles ?
-
Nous devons les interroger avant de les libérer,
répondit un policier. On allait justement les placer en salle d’interrogatoire
avant d’appeler leurs parents pour qu’ils viennent les chercher.
-
Je veux être en charge de l’interrogatoire de ma
sœur, ordonna Romain.
-
Tu n’as pas le droit, Duhamel ! dit un
homme que j’identifiai comme étant l’adjoint du shérif.
-
Je veux être en charge de l’interrogatoire de ma
sœur ! insista Romain.
-
Très bien, Duhamel, céda l’adjoint en voyant que
mon frère n’était pas prêt de lâcher. Par contre, Jones viendra avec toi.
Je fus la
première à être placée en salle d’interrogatoire : sûrement une volonté de
Romain. Cela ne me déplut pas de sortir de la cellule : je n’en pouvais
plus des lamentations de June et Meredith qui savaient tout comme moi qu’elles
ne pourraient plus s’asseoir très longtemps. Cependant, me retrouver dans une
pièce lugubre avec mon grand frère ultra-énervé et seulement un policier
gringalet entre nous deux ne me paraissait pas un meilleur scénario.
-
Déclinez votre identité, m’ordonna Jones.
-
Duhamel, Zoé, répondis-je froidement. Née le 30
juillet 2002 à Paris. Nationalité française.
-
Nom des parents ?
-
Valentin Duhamel et Janice Bobineau.
-
Valentin Duhamel… ça m’dit quelque chose,
ça ! dit le gringalet. J’crois que j’ai vu sa tête dans Business
Magazine ou un truc du genre !
-
Oui, c’est un P-DG qui commence à acquérir une
certaine renommée, précisai-je.
-
C’est bien ce que je me disais ! se
remémora Jones. Je crois qu’il faisait partie d’un classement sur les
entreprises les plus prometteuses de cette année !
-
On peut avancer, là ? lâcha Romain en
tentant de contrôler ses nerfs.
-
Quand avez-vous vu Gina Ferreira pour la
dernière fois ? se ressaisit le collègue.
-
A la soirée. Comme l’alcool me montait un peu
trop à la tête, j’ai décidé de manger quelque chose pour en atténuer les effets.
-
Vous avez mangé quoi ?
-
De la pizza jambon-fromage. Froide.
-
Et ensuite ?
-
Ensuite j’ai recommencé à danser et à…à boire,
hésitai-je alors que Romain me fusillait toujours du regard. Au bout d’un
moment, j’ai remarqué que Gina n’était plus là sans que je ne la voie s’en
aller.
-
Quand vous avez remarqué qu’elle n’était plus
là, pourquoi ne vous êtes-vous pas mise à sa recherche ?
-
Je voulais mais ensuite Brook est tombée et vos
collègues sont arrivés…
-
C’est tout ce dont vous vous souvenez ? demanda
Jones.
-
Oui ! affirmai-je.
-
Racontez-nous la soirée en détails, demanda
Jones. Depuis le début.
Je m’exécutai. Mon récit dura
un bon quart d’heure et fût interrompu par la sonnerie du téléphone de Romain.
-
C’est Manon, notre sœur. Dit-il avant de s’éclipser.
Je continuai mon récit et
Romain réapparut avant la fin. Une fois le point final accordé à mon histoire, Jones
m’ordonna :
-
Recommencez votre récit. Depuis le début.
-
Quoi ? m’étonnai-je. Mais pourquoi ?
-
Tu n’as pas à savoir pourquoi, Zoé ! me
gronda Romain. Tu recommences depuis le début ! Et je te jure que si tu
oublies ne serait-ce qu’un seul petit détail, je te colle une fessée déculottée
sur place, dans cette salle ! Nous t’écoutons !
Je déglutis puis m’appliquai à
tout recommencer en essayant vraiment de ne rien oublier malgré la fatigue, l’alcool
et la peur.
Une fois mon deuxième récit très détaillé terminé et
les questions associées répondues, Jones m’annonça :
-
Très bien, merci mademoiselle Duhamel. Vous pouvez
rentrer chez vous. Veuillez rester à disposition de la police, il se pourrait
que nous ayons d’autres questions à vous poser.
-
D’accord, dis-je.
-
Manon t’attend dans le hall, me dit Romain. Tu
rentres avec elle à la maison. On se verra en début d’après-midi, toi et moi.
Sans répondre, je me dirigeai
vers la porte et sortis de la salle d’interrogatoire. Je ne savais pas ce qui
me faisait le plus peur : savoir que Gina avait disparu, être
potentiellement impliquée dans sa disparition ou avoir à faire à ma sœur, puis
à mon frère, puis à mon père. En plus de cette peur qui me tiraillait le ventre,
il y avait une grosse fatigue. C’en fut trop pour moi : j’éclatai en sanglots.
En passant devant la cellule où June, Hailey et Penelope étaient enfermées (je
supposai donc que Beverly et Meredith étaient en train d’être interrogées), je
lançai un regard larmoyant à mes amies, les faisant encore plus baliser. Je
rejoignis malgré moi le hall d’entrée et vis Manon, assise sur une chaise, en
train de m’attendre.
Dès qu’elle me vit plantée
devant elle, ma sœur se leva. Elle me fonça dessus, m’attrapa par le bras et me
décolla trois claques sur le jeans, tellement fortes et humiliantes que je n’avais
pas assez de larmes pour les accuser. J’avais pris ces claques devant plusieurs
policiers mais également devant le père de Meredith qui attendait également sa
fille (et qui devait cautionner ce que ma sœur venait de faire !) et la
mère de June (qui devait penser exactement la même chose que le père de
Meredith).
Néanmoins, j’étais bien
contente d’avoir gardé mon jeans pour recevoir ces trois bonnes claques, même
si Manon me gronda – encore une fois devant tout le monde :
-
Tu me fais honte, Zoé ! Tu me fais vraiment
honte ! En rentrant à la maison, JE vais te coller une fessée mémorable !
Demain, ROMAIN va te coller une fessée mémorable ! Et quand il rentrera,
PAPA va te coller une fessée mémorable ! C’est la DERNIERE fois que tu fais
ça, Zoé ! La DERNIERE, je te le garantis ! On va s’en assurer ! Tu
n’oseras plus JAMAIS refaire une bêtise pareille ! JAMAIS, tu entends ?!
-
Veuillez signer là et là, m’indiqua le policier
d’accueil.
Tout en pleurant, j’obéis. Ma sœur
continuait de me gronder.
-
Merci mademoiselle. Vous êtes libre.
A ces mots, Manon me recolla
trois claques sur le jeans, à l’instar des trois premières, puis m’attrapa par
l’oreille et la tira jusqu’à ce que nous soyons arrivées à la voiture.
Sur le trajet, je ne comprenais pas trop ce que j’avais
fait de si grave. J’étais allée à une soirée avec des copines, comme n’importe
quelle jeune fille de mon âge. J’avais un peu bu, comme n’importe quelle jeune
fille de mon âge. Nous avions mis la musique un peu forte et avions été balancées
par des voisins un peu chiants, d’accord. Cela valait-il vraiment les trois
fessées monumentales que j’allais recevoir ? Oui, Gina a disparu. Oui,
Brook a fait un coma éthylique. Mais est-ce que c’est ma faute ? Est-ce
que c’est mon problème ?
J’exposai mon cas à Manon en
lui faisant comprendre que je n’avais pas fait tant de bêtises que ça. Ma sœur me
rétorqua :
-
La raison pour laquelle nous allons te punir
sévèrement, Zoé, c’est que boire de l’alcool au goulot pendant une soirée et te
retrouver au poste de police n’est vraiment pas correct !
-
Mais ce n’est pas ma faute !
-
Tu le penses vraiment ?! me gronda ma sœur dont
la conduite, adaptée à sa colère, s’avérait brusque. C’est la deuxième fois que
nous devons aller te chercher au poste de police à la suite d’une soirée !
Si tu étais rentrée toute seule comme une grande à une heure du matin, j’aurais
sûrement passé l’éponge sur ton odeur pestilentielle d’alcool ; mais il a
fallu que je vienne te chercher au poste ! Alors peu importe comment tu t’es
débrouillée pour en arriver là, peu importe si tu es fautive ou non ! J’ai
du aller te récupérer au poste et ça, tu vois, ça ne passe vraiment pas !
Nous
arrivâmes à la maison. Manon entra sa voiture dans son garage et m’ordonna :
-
Tu vas immédiatement prendre ta douche et te
mettre en pyjama. Je te rejoindrai dans ta chambre.
-
Manon, s’il te plaît…
- Obéis, Zoé ! Ne m’oblige pas à te donner
une fessée supplémentaire sur le champ !
Je soufflai d’agacement et
sortis de la voiture. Lorsque je traversai la pièce à vivre, Trent, qui regardait
la télé, m’interpella :
-
Honey…
-
Pas maintenant ! lui répondis-je sèchement.
-
Mais Honey…
-
J’ai dit : « Pas maintenant ! » !
aboyai-je. Toi, tu es l’ado parfait qui ne fait jamais de bêtises, qui n’est
jamais puni parce qu’il rentre toujours bien à l’heure et bien sobre ! Ce
n’est pas mon cas, d’accord ?! Quand un cancre se met dans le pétrin, ce n’est
sûrement pas du réconfort du premier de la classe dont il a besoin ! Alors
laisse-moi, bébé. S’il te plaît. Juste le temps que ça aille mieux et que je
dorme un peu. Je reviendrai vers toi très vite.
Je m’étais un peu adoucie au
fur et à mesure de ma tirade, voyant mon homme se décomposer devant ma colère.
Il ne méritait pas ça. Je l’embrassai quand même avant de filer sous la douche.
Pyjama enfilé, brossage de dents effectué. Je sortis
de ma salle de bains et rejoignis ma chambre : Manon m’attendait, assise
sur mon lit.
-
Viens ici, Zoé ! me dit-elle en me montrant
ses genoux.
-
Manon, je t’en supplie…
-
Obéis avant d’aggraver ton cas !
J’avançai à reculons vers ma sœur ;
Manon m’attrapa par le poignet et me tira vers elle pour accélérer le
mouvement. Je me retrouvai à plat ventre en travers de ses genoux.
Jusqu’à présent, je n’avais
pas reçu beaucoup de fessées de la part de Manon. Cependant, elles ont à chaque
fois été marquantes, assez pour me dissuader d’être récalcitrante.
Seulement là, j’avais vraiment l’impression que ma sœur allait me faire
regretter d’être née. Ce pressentiment ne disparaissait pas. D’ailleurs, Manon confirma
mon intuition :
-
J’ai eu papa au téléphone, me dit-elle en
baissant mon bas de pyjama. Il tient à ce que je sois intraitable avec toi.
-
Manon, je t’en supplie ! priai-je, les
larmes coulant sur mes joues. Plus jamais tu n’auras à me récupérer au poste,
plus jamais ! Je t’en supplie…
-
Effectivement, dit ma sœur en baissant ma
culotte. Nous allons nous en assurer.
Les claques commencèrent à
tomber, très fortes. Ma sœur ne me ménageait pas et ce, dès le départ. Ce fut
très vite insupportable pour moi et je me mis immédiatement à gigoter, à tenter
de parer ses claques et à la supplier d’arrêter.
Manon stoppa un instant ses horribles
claques pour pouvoir mieux me maintenir : elle me repositionna durement,
enferma mes jambes dans les siennes et maintint ma main libre bloquée dans le
creux de mes reins. Puis, elle se remit à taper très fort : je n’avais
plus que ma voix pour protester.
Ma voix, ma sœur s’en fichait
pas mal : je pouvais hurler tout ce que je pouvais, cela n’arrêtait en
aucun cas sa main punitive. Jamais je n’aurais imaginé que ma sœur puisse me
faire aussi mal, rien qu’avec une fessée. Mes fesses me brûlaient et Manon ne
s’arrêtait pas. C’était un véritable calvaire.
-
Manon, je t’en prie ! Je t’en supplie ! Stop ! Arrête !
-
Au cas où tu l’aurais oublié, je sais
pertinemment ce que c’est que de prendre une fessée de ce genre, me répondit-elle.
Je peux très bien juger si c’en est assez ou non ; et je suis intimement
convaincue que tu n’as pas encore retenu la leçon.
-
Si !
Siiii ! Manon, j’te jure ! J’te promets ! Oh, pitié…
Je n’avais plus assez de
larmes, plus assez de voix, plus rien. J’étais totalement à la merci de ma sœur
qui me matraquait le derrière avec son horrible main.
Un quart d’heure. Selon ma pendule, c’est le temps
que j’avais passé en travers des jambes de ma sœur, à me prendre des claques aussi
puissantes les unes que les autres.
-
Va me
chercher le strap, m’ordonna Manon. Premier tiroir du haut, dans le
buffet sur la mezzanine.
-
Manon, s’il te plaît… pleurai-je.
-
Tu veux revenir sur mes genoux ?!
-
Non !
-
Alors va me chercher le strap. Je vais t’en
donner vingt coups, ensuite ce sera terminé jusqu’à ce que Romain s’occupe de
toi.
-
Manon, ne fais pas ça, s’il te plaît…
Puisque je n’obéissais pas, ma
sœur m’attrapa et en quelques secondes, je me retrouvai de nouveau allongée sur
sa cuisse à recevoir les mêmes horribles claques que pendant le quart d’heure précédent.
-
Pitié ! Je vais aller le chercher ! Pitié,
Manon !
Mais elle ne s’arrêtait pas.
-
Puisque que tu n’obéis pas, j’en conclus que tu n’as
pas compris la leçon, Zoé ! grondait-elle. Ce n’est pas grave, je vais l’appuyer
un peu plus pour qu’elle rentre !
A ces mots, Manon monta encore
en intensité. Je hurlais à présent. Jamais je n’aurais cru ma sœur capable de
ça. Jamais je n’aurais cru avoir tant mal avec une simple fessée à la main. Je
n’en pouvais plus.
Manon me lâcha pour la deuxième fois.
-
Maintenant, tu vas me chercher le strap, Zoé.
Dépêche-toi. Si tu n’obéis pas maintenant, je te remets sur mes genoux. On peut
faire ça toute la nuit, ça ne me dérange absolument pas ! C’est pour toi
que c’est embêtant : non seulement tu prolonges la fessée que je te donne,
mais en plus tu prends sur le temps de répit que tes fesses auront avant la
fessée que Romain te donnera. Et crois-moi, il vaudrait mieux pour toi que tu
prennes le plus de répit possible !
Je donnai le strap à ma sœur,
en pleurant. Je la suppliais du regard mais elle ne montrait aucun signe de faiblesse.
-
Allonge-toi sur le lit. Mets un coussin sous tes
hanches.
J’obéis, n’ayant plus la force
de protester.
-
Tu comptes, m’ordonna Manon.
Ce furent les pires coups
depuis très longtemps. A cause de mes fesses déjà très meurtries, je ne les supportais
pas et hurlais à chaque fois que le strap cinglait mon derrière. Au dernier
coup, j’étais totalement soumise et repentante.
Manon me coucha dans mon lit et partit prendre sa
douche. Une fois elle-même en pyjama, elle me demanda :
-
Tu veux que je dorme avec toi, ma puce ?
J’acquiesçai d’un signe de
tête. Ma sœur entra alors dans mon lit et je me blottis dans ses bras. Elle me
consola avec un câlin digne d’une deuxième maman.
Je m’endormis alors que Manon
me caressait les cheveux, flippée à l'idée de me réveiller dans quelques heures et de me retrouver face à mon frère. Avec ce que Manon m'avait déjà donné, j'ignorais si mes fesses survivraient à mon frère !
Hello, et bien Zoé s'est encore mise dans le pétrin... ça va barder pour elle !
RépondreSupprimerEh oui, Zoé a le chic pour ça !
SupprimerBon, en même temps, ce n'est pas tellement de sa faute si une a disparu et l'autre à trop bu ! On n'est pas responsable de tout le monde. Bon, maintenant, il va falloir qu'elle choisisse mieux ses copines LoL - J'espère que son père va essayer de comprendre ce qu'il s'est passé avant de décider de son sort ! Il pourrait peut-être être plus clément selon les circonstances !!! non ?
RépondreSupprimerPauvre Zoé. Pour le coup c'est pas vraiment de sa faute, elle se trouvait juste au mauvais endroit au mauvais moment. Hâte de lire la rencontre avec son frère. Cette fin nous laisse sur notre faim :P
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