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Le tutorat de Little Princess - Partie 3 (Préambule (2) - Au commencement...)

   


  Je me livre à vous comme je l'ai très rarement fait. Cette introspection m'a bousculée, ce qui, j'espère, en fait un article digne d'être lu. Alors...bonne lecture !


Les prénoms ont été modifiés pour préserver l’identité des différents protagonistes.

 

13 juin 2009. J’ai 17 ans. Il est 17h et Kévin, mon meilleur ami, m’envoie un texto :

-          Salut Lucie, ça te dit qu’on se fasse un ciné, ce soir ?

-          Ça dépend, lui répondis-je. Tu veux aller voir quoi ?

-          Ils passent encore La nuit au Musée 2… J’ai adoré le 1 !

-          Bon d’accord, cédai-je, contente de passer une soirée avec Kévin.

Kévin et moi sommes amis depuis la Seconde. Nous sommes désormais en Terminale et Kévin est mon seul vrai ami, de toute ma classe. Il est mon pilier, je le considère un peu comme un frère.

            Je descendis vite dans le salon demander un peu d’argent à ma mère pour ma sortie de ce soir. Seulement, nous sommes déjà le 13 du mois et ma mère a un budget très restreint ; d’autant plus que mon anniversaire était neuf jours plus tôt et que maman m’avait grandement gâtée.

-          Je ne peux pas te prêter 10€, chérie. Je suis désolée…

-          Mais en fait, tu le fais exprès, c’est ça ?! m’emportai-je. Pourquoi tu veux m’empêcher de sortir ?! C’est quoi ton but, en fait ?! Me pourrir la vie ?!

-          Non pas du tout, je ne peux juste pas…

-          Par contre, t’as assez d’argent pour te payer tes clopes ! Mais pour que j’aille au ciné, y’a plus personne !

-          Je fais comment pour payer les courses pour le reste du mois si on dépense tout dans des sorties ? me demanda ma mère, confuse.

-          Vas-y, t’sais quoi ?! J’veux même pas parler avec toi !

-          Demande à papy et mamie, peut-être qu’ils pourront te prêter un peu de sous…

-          Tais-toi ! criai-je. J’veux plus parler avec toi, j’ai dit !!!

Je remontai dans ma chambre en furie, pestant contre ma mère et ses difficultés financières que je ne voulais pas comprendre.

 

            J’ai eu la meilleure mère au monde. Vraiment. Je sais…Tous les enfants disent ça de leur mère. Logique.

J’ai aujourd’hui 29 ans et jamais ma mère n’a élevé une seule fois la voix contre moi. Elle ne s’est jamais énervée. Elle a pratiqué ce qu’on appelle aujourd’hui « l’éducation positive » : prôner le dialogue et la bienveillance. Elle n’a pas toujours bien fait ; mais garder son self-control intact face à toutes les crasses que je lui ai faites relève vraiment pour moi d’un miracle. De plus, elle n’a jamais cessé de m’aimer et d’être fière de moi un seul instant depuis que je suis venue au monde, malgré toutes les fois où je ne le méritais clairement pas.

            Ma mère était en CDI auprès de moi. Mon père, lui, était intérimaire. Une mère en CDI et un père intérimaire. Une famille monoparentale propice à la construction d’une bulle mère-fille indestructible, malgré mon sale caractère de princesse pourrie-gâtée.

            Nous avons essayé beaucoup de choses : psychologues, éducateurs, thérapeutes familiaux… Ma mère et moi avons même, d’un commun accord, contacté l’émission « Pascal, le Grand Frère » pour remettre un peu d’ordre dans nos vies ; mais j’étais scolarisée (je fonctionnais même très bien à l’école !) alors notre candidature a été rejetée.

            J’avais conscience du démon que j’étais, avec tout le monde. J’ai tenu tête aux adultes dès que j’ai su marcher. Personne ne m’a posé de limites ni de cadre. Jusqu’à maintenant, personne n’avait su me remettre réellement à ma place.

A l’école, mon travail scolaire roulait comme sur des roulettes mais mon comportement était tout autre. En CP, mes parents ont été convoqués par la maîtresse deux semaines seulement après la rentrée ; en 6ème, je vivais mon premier conseil de discipline. En 2nde, j’ai fait pleurer ma prof d’anglais devant toute la classe. En Terminale, j’étais un peu la « terreur » de ma classe et personne, pas même les profs, ne me marchaient dessus.

            J’étais une princesse dirigeant son royaume : que ce soit à l’école ou à la maison, je faisais ma loi. L’enfant-roi dans toute sa splendeur. Une vraie petite conne.

 

            Je remontai dans ma chambre et pris mon téléphone :

-          C’est mort pour ce soir ! Ma mère ne veut pas me filer de thune !

-          C’est bon, j’te l’offre ! me répondit Kévin.

-          Mais nan…

-          Si, c’est bon. J’t’ai pas offert de cadeau d’anniversaire : ce sera mon cadeau !

-          D’accord alors ! acceptai-je.

 

Kévin vint me chercher vers 20h. Redoublant sa terminale, Kévin avait déjà 18 ans, le permis et la voiture qu’il s’était payé avec sa paye de cet été : il avait bossé deux mois dans un centre de vacances. Je me moquais beaucoup de sa voiture : un espace de sept places qu’il avait eu d’occasion via son oncle. On aurait dit que c’était un père de famille avec cinq mômes alors qu’il n’était qu’un jeune de 18 ans ! Que j’aimais le charrier sur sa voiture familiale… !

 

Le film fut sympa. Ce n’était pas le meilleur de ma vie mais j’avais quand même bien kiffé. C’était une bonne soirée.

Alors que Kévin et moi nous dirigions vers la sortie, mon sac à mains s’accrocha dans l’accoudoir d’un siège et se déchira. Le contenu tomba au sol, Kévin et moi nous attelâmes à tout ramasser. Une fois ceci fait, nous sortîmes de la salle et traversâmes le hall. L’agent de sécurité nous courut après, mon miroir de poche à la main :

-          Excusez-moi, mademoiselle ! Vous avez laissé tomber ça…

-          Ok, dis-je en prenant le miroir.

-          Merci, me dit Kévin.

-          Pourquoi tu me remercies ? demandai-je.

-          Non, je te faisais remarquer que tu n’as pas dit « merci » à l’agent ! précisa mon ami.

-          Pourquoi faire ?

-          Parce qu’il t’a ramené ton miroir !

L’agent de sécurité restait planté là à nous écouter, ce qui m’agaçait d’autant plus : Kévin m’avait fait une réflexion devant lui, j’étais vexée.

-          Il a fait son job, rien de plus ! éructai-je. Je ne vais pas le remercier de travailler, si ?!

-          Lucie, c’est vraiment pas cool ! me reprit Kévin. Merci monsieur, dit-il à l’agent.

-          De rien, répondit l’agent. Faîtes attention à vos affaires, mademoiselle.

Il l’avait dit gentiment. Très gentiment, même ! Avec un sourire et tout… Mais moi, j’explosai littéralement :

-          Vous êtes qui pour me dire ce que je dois faire ?! Mon père ?!

-          Lucie, calme-toi ! m’ordonna Kévin.

-          Nan, j’me calme pas ! Il est fou, lui ! Ce sont MES affaires ! J’fais ce que je veux, compris ?!

L’agent ne répondit pas et s’en alla. Nous nous en allâmes de notre côté. Kévin n’ouvrit pas la bouche jusqu’à ce que l’on arrive à la voiture : je le sentais en colère contre moi.

-          Parle-moi, là ! lui ordonnai-je en ouvrant la portière avant. Il t’arrive quoi ?!

-          Monte à l’arrière, me lança-t-il d’un ton glacial.

-          Ah, tu m’fais tellement la gueule qu’il faut que je monte à l’arrière comme une chienne ?!

-          Monte à l’arrière, Lucie ! Sinon tu rentres à pied !

Enervée moi aussi, je montai néanmoins à l’arrière car je ne voulais pas rentrer à pied : une princesse ne rentre jamais à pied !

Je fus totalement déboussolée lorsque je vis mon meilleur ami monter à l’arrière également.

-          Tu fais quoi ?! paniquai-je.

Je me mis des idées complètement folles dans la tête : allait-il me violer ? Me kidnapper ? Il paraissait tellement froid depuis l’altercation avec le vigile : ce n’était pas du tout dans son habitude.

            Kévin s’approcha de moi, jusqu’à être parfaitement au milieu de la banquette. Puis, il m’attrapa par le bras et la panique grandit. Avant que je n’aie le temps de réagir et de me débattre, je me retrouvai allongée en travers de ses genoux. J’avais les jambes pliées (car même si la voiture était grande, cela reste une voiture !) mais j’étais néanmoins à plat ventre sur les cuisses de mon meilleur ami. Je tentai de me relever mais Kévin m’en empêcha, me maintenant fermement la taille.

-          Tu fais quoi ?! Lâche-moi, là ! Tu fais quoi, sérieux ?!

-          Je vais te donner une fessée, Lucie.

Je me souviendrai toute ma vie de ce moment, de cette phrase prononcée. Elle résonne encore en moi comme si c’était hier…

-          Ça ne va pas la tête ?! m’exclamai-je, la peur ayant fait son apparition. Lâche-moi tout de suite !

-          Si tu reconnais que tu as été exécrable avec l’agent de sécurité, je te lâche, assura Kévin. Sinon, je te donne une fessée.

Théoriquement, je savais ce qu’était une fessée : j’ai déjà vu mes cousins-cousines en recevoir, j’avais moi-même reçu une minuscule « tape » sur le pantalon de la part de ma mère à l’âge de 7 ans, pour avoir insulté mon grand-père. Si je n’avais aucunement eu mal, la vexation, elle, m’avait grandement blessée !

Cependant, recevoir une véritable fessée, allongée sur les cuisses de quelqu’un, je ne l’avais jamais vécu. Mis à part cette vulgaire tape de ma mère, PERSONNE ne s’était jamais permis de me taper (même si ça a déjà failli !).

-          J’ai été exécrable avec personne, wesh ! protestai-je. C’est quoi ton problème, à toi ?!

(Remarquez le genre que je me donnais, à parler comme une racaille à deux balles…).

-          Dernière chance, Lucie ! prévint Kévin. Avoue ou je te donne une fessée !

-          Mais bordel, je n’avoue rien du tout ! dis-je. En plus, j’ai 17 ans, mon gars !

-          Y’a pas d’âge pour recevoir une fessée surtout avec un comportement pareil ! Si t’avais eu mes parents, j’te garantis que t’en aurais pris un sacré nombre, rien que pour parler à ta mère comme je te vois le faire parfois !

-          Kévin, lâche-moi, maintenant ! C’est bon, là ! C’est pas drôle !

-          Lucie, avoue que tu as été exécrable…

-          Nan !! criai-je.

Alors Kévin se mit à taper. Il tapa fort dès le début sur mon espèce de baggy délavé (la fan de Diam’s que j’étais s’habillait également comme une racaille à deux balles…) et je sentis presqu’instantanément mes fesses chauffer.

Je me débattais tant que je pouvais (mais dans une voiture, il faut dire que ce n’est vraiment pas pratique !) et je protestais à pleine voix. Ah ça oui, je protestais ! Jusqu’à ce que Kévin me dise :

-          Si les gens t’entendent, je leur expliquerai pourquoi je te donne une fessée. Mais je te garantis que ça ne me fera pas m’arrêter !

Ok là, c’était vraiment la honte. Je protestais un peu moins fort, sans pour autant arrêter ! Les claques pleuvaient sur mon baggy, j’étais toujours autant bloquée.

Kévin fit une pause et réitéra :

-          Reconnais que tu as été exécrable avec l’agent de sécurité.

-          Nan !

Je voulais préserver le peu de fierté qu’il me restait, même si je peux vous jurer que j’étais à deux doigts de fondre en larmes tellement j’étais humiliée !

A ma réplique, Kévin passa sa main sous ma hanche afin d’accéder au bouton de mon baggy. Pensant à une atteinte sexuelle, je me débattis un peu plus férocement ; mon meilleur ami continua de me maintenir fermement en m’expliquant qu’il allait simplement (oui, oui ! « simplement » !) me baisser mon pantalon puisque je ne voulais pas céder.

Et c’est ce qu’il fit. Mon baggy était déjà deux fois trop grand (c’est le principe du baggy…) donc mon ami aurait déjà parfaitement su le baisser en tirant dessus d’un coup sec : mais il avait joué la sécurité en souhaitant le déboutonner. Ceci fait, je sentis mon pantalon glisser le long de mes fesses et s’arrêter en haut de mes cuisses.

-          Toujours pas d’aveu ? me demanda Kévin.

-          Mais lâche-moi, putain ! jurai-je. C’est quoi ton putain de problème ?!

-          C’est ça, Lucie. Continue, en plus, de me parler sur ce ton ! Cela va grandement améliorer ton cas !

Les claques reprirent, fortes (quand je dis « fortes », elles n’ont évidemment rien à voir avec celles que je reçois actuellement ; mais pour une première, elles étaient quand même balèzes !) et incessantes. Je ne mis pas longtemps à me mettre à pleurer. Au bout de plusieurs minutes, j’avais le derrière brûlant et Kévin fit une deuxième pause. En larmes, je lui demandai :

-          Pourquoi est-ce que tu me fais ça ?

-          Parce que c’est ce que tu mérites à t’être comportée de cette façon, me répondit-il. Est-ce que tu trouves que tu as eu un bon comportement avec cet agent ? Il a été gentil en te ramenant ton truc et tu lui as hurlé dessus !

Effectivement, maintenant, cela me faisait « tilt ». J’avais été exécrable, comme j’avais conscience d’être exécrable au quotidien, avec tout le monde.

-          J’suis désolée, Kévin… dis-je, les larmes coulant sur mes joues.

-          Ce que je veux, c’est surtout que tu ne recommences pas ! Il faut que tu prennes conscience que tu ne peux pas parler aux gens de cette façon ! C’est inadmissible !

-          J’ai compris, j’te jure… C’est bon… Arrête de me taper !

-          Très bien.

Enfin, Kévin me lâcha. Il me laissa me rhabiller pendant qu’il s’installait au volant.

-          Tu peux repasser à l’avant.

Sans rien dire, je m’installai sur le siège avant passager et bouclai ma ceinture. Je faisais genre : « J’ai pas mal, tout va bien ! » mais j’avais les fesses en feu et j’étais tellement vexée et honteuse que j’avais l’impression que je resterais comme ça toute ma vie.

 

            Le silence fut de mise jusqu’à ce que nous arrivions devant chez moi.

-          Salut, Lucie. Passe une bonne soirée.

-          Salut, dis-je en sortant de la voiture.

 

Suite à ça, j’ai tout bonnement coupé les ponts avec Kévin. Le voir au lycée était une véritable torture et je faisais tout pour éviter ne serait-ce que de croiser son regard. Il était dans ma classe mais je faisais comme s’il n’existait pas. Je sais, par contacts interposés (qui n’ont jamais su ce qu’il s’était passé !) qu’il en a beaucoup souffert… Et je ne l’ai jamais remercié pour ce qu’il a fait.

 

Je le fais aujourd’hui sur ce blog. MERCI !

 

            Après cette soirée, la honte et la vexation ne sont pas redescendues tout de suite. Néanmoins, j’étais hyper sage en cours (sachant Kévin dans ma classe, je faisais profil bas !) et je faisais très attention à la façon dont je parlais à ma famille. Ma cousine étant également une amie proche de Kévin, je ne voulais pas que quelconque chose lui revienne aux oreilles. S’il avait réussi à me maîtriser pour m’en coller une, il pourrait le refaire sans hésiter.

 

            Je n’ai jamais parlé à personne de cette toute première fessée, mis à part à celles qui m'ont posé la question : « Comment as-tu débuté la fessée ? ». Et encore, je suis souvent  restée évasive, n'entrant pas dans les détails.

Vous savez désormais tout. Malgré lui, Kévin a été mon premier tuteur et il a clairement changé ma vie. Il y a eu un avant et un après cette fessée dans cette voiture familiale.

 

            Car oui, quelques semaines plus tard, alors que je gambergeais toujours à propos de cette fessée, je me suis aperçue que ça avait marché. Kévin avait mis en place une solution qui fonctionnait. Jamais je n’avais entendu autant de compliments de la part de mon entourage. Les « Eh bien, Lucie est hyper agréable, en ce moment ! » et les « Waouh, elle est méconnaissable ! » fusaient. Evidemment, ma mère et mes grands-parents mettaient ça sur le compte d’une maturité soudaine et accélérée. Personne, mis à part Kévin et moi, ne savait les réelles raisons de ce changement spectaculaire.

            Puisque ça avait marché et que je ne souhaitais pas décliner à nouveau, je me mis à faire des recherches sur internet. Je découvris alors qu’il y avait tout un monde autour de cette pratique. Je m’inscris sur un site puis me mis à dialoguer avec un homme qui devint mon premier tuteur « officiel ». Je lui mentis sur mon âge (je n’avais que 17 ans ½) et je vécus ma première séance. Cela ne fonctionna pas entre lui et moi car je ne savais absolument pas ce que je voulais et lui ne connaissait pas non plus mes attentes ; mais je m’étais lancée.

 

            Par la suite, je rencontrais pas mal d’hommes. J’étais complètement inconsciente car je ne discutais que très peu avec eux avant de les rencontrer. J’aurais pu tomber sur je ne sais quel malade… Mais dans mon monde de Bisounours, je pensais qu’il ne pouvait plus rien m’arriver de mal.

 

            Plusieurs mois passèrent et je tombai sur Jean (qui m’a tellement marquée qu’il est devenu le fameux « Monsieur Jean » du Pensionnat de Clémence !). Jean, en fin de cinquantaine, directeur d’école à la retraite. Le premier tuteur qui me fit vraiment trembler.

Je lui mentis sur tout : mon âge, ma situation familiale et même mes objectifs. A 18 ans, je n’assumais pas encore ma recherche de discipline et j’étais prête à inventer n’importe quoi pour avoir un semblant de tutorat.

            Avec Jean, ça ne rigolait pas. Mais alors vraiment pas. Il me faisait littéralement trembler. J’en avais terriblement peur et je filais doux comme un agneau.

           

            Puis, il y eut Matthieu (oui, le fameux « Monsieur Matthieu » !), qui m’infligea une séance de deux heures au paddle en bois (le vrai, troué et tout !) arrivé tout droit des USA. Deux heures au paddle en bois pour avoir mal parlé à ma mère et m’être comportée comme une gamine mal élevée. « Tu vas m’obéir au doigt et à l’œil ! » me répétait-il. C’est clair que ce fut le cas. Je ne fis qu’une seule séance avec lui mais celle-ci restera à jamais gravée dans ma mémoire.

 

            Éric (qui a été promu Directeur de Pensionnat…^^) a été un merveilleux tuteur. Je l’ai tout bonnement adoré. En dehors des leçons de discipline, j’ai eu droit à des leçons d’humanité remarquables. A son contact, je me suis réellement ouverte et j’ai grandement gagné en maturité.

 

            Jefferson a été le tuteur avec lequel j’ai eu le plus long suivi. Durant presque deux ans, il a été génial avec moi, malgré le fait que j’étais une peste finie. J’aimais le mener par le bout du nez et parfois, il me le rendait bien !

 

            Bruno, un artiste dans l’âme que je considérais un peu comme un père de substitution. Il m’en a vraiment collé de sévères mais méritées !

 

            Je débutais un tutorat avec Dominique lorsque j’ai rencontré Hugo. Je lui ai avoué dès le premier jour de notre relation que j’étais prise en mains par la fessée, sous peine de me révéler être un dragon sans foi ni loi. Hugo, même s’il n’y connaissait strictement rien et n’était pas du tout adepte de ce monde-là, a décidé de reprendre la main lui-même et de s’occuper de temps en temps de mes fesses.

            Mais Hugo est loin d’être intransigeant avec moi ; si je lui dois de très bonnes corrections (pour de très grosses bêtises !), mon homme m’aime tellement d’un amour incommensurable qu’il peine à me punir correctement. Mon comportement se relâchait de plus en plus, sabotant les efforts de mes tuteurs précédents. D’un commun accord, Hugo et moi décidâmes que je reprenne mes études : mais pour cela, il me fallait un tutorat strict pour éviter l’échec.

 

            C’est là que Charlotte fit son entrée. Nous prîmes une femme car cela permettait qu’Hugo accepte mieux ma prise en mains par une personne extérieure.

Charlotte me fit une sacrée misère durant une année. Mais grâce à elle, j’obtins ma première année de licence.

 

            Puis Gabriel fit son entrée. Le premier à me coller des fessées tellement salées que je me mis à craindre la main plus que tout autre instrument. Le premier à me flanquer des volées mémorables… Mais ma deuxième année de licence fut validée grâce à lui. Il est aujourd’hui mon frère, mon meilleur ami et un cadeau inestimable que la vie m’a fait.

 

            Vous connaissez déjà toute l’histoire avec Thomas. Un tuteur qui m’en a fait voir de toutes les couleurs (dans tous les sens du terme !) et qui m’a réellement fait voir le sens du mot « discipline ». Licence validée, mention Bien.

 

Et maintenant… ?

 

Yves se doit d’être à la hauteur des tuteurs talentueux qui l’ont précédé. Pas facile. Ça fout carrément la pression. Pourtant, je ne doute aucunement de lui. Je sais qu’il sera un tuteur génial et un père de cœur extraordinaire.

 

            Dans 8 jours, ce nouveau tutorat débutera officiellement. Nous entrerons dans le vif du sujet : Yves et moi, tous les deux, toute une après-midi, dans un appartement vide. Ce sera le moment de régler nos comptes ; et après la récréation dans laquelle je m’amuse depuis plus d’un mois, la douloureuse risque de très bien porter son nom !

 

A suivre…

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Comme vous avez pu le voir, j'ai changé le titre de cette rubrique. D'abord parce que je le trouvais trop long, ensuite parce qu'il devenait mensonger : Thomas n'est plus mon "nouveau" tuteur mais mon tuteur, tout simplement !   Nous ne nous étions pas vus depuis le lundi 7 décembre. Du 7 décembre au 6 janvier : un mois de « mise à l’épreuve » après la rouste de la dernière fois.   A peine deux jours après ce recadrage musclé, j’avais de nouveau testé Thomas, mais cette fois-ci je m’étais bien assurée que ce soit à distance. Jusqu’ici, toutes mes tentatives de rébellion avaient purement et simplement échouées, et j’en avais payé les frais. Restait ma toute dernière carte et j’hésitais vraiment à la jouer. Et puis tant pis, je me lançai.                 Depuis le début du semestre, ça ne passe pas avec ma prof d’histoire : je ne vous referai pas ici le récit de mon altercation verbale avec elle et de l’avertissement qui s’en est suivi pour moi ; mais souh

Journal d'une étudiante accueillie (Chapitre 1)

Ça y est, nous y sommes. Mon pire cauchemar est arrivé. Monsieur X. a été élu à la Présidence de la République et il va appliquer son programme. Je m’appelle Marie, j’ai 18 ans, et je vais aller au bagne pour la première fois de ma vie. Enfin, au bagne... J'exagère légèrement. Je vais en fait aller en famille d’accueil, famille dans laquelle je vivrai la semaine ; je pourrai rentrer voir ma famille, dont l’homme de ma vie, le week-end. J’ai eu mon bac littéraire en juin dernier, mention très bien. J’ai décidé d’entamer une licence de Lettres afin de réaliser mon rêve : devenir professeure des écoles. Mais Monsieur le Président de la République l’a décrété : « Tous les étudiants de 18 à 25 ans seront accueillis en structure pour le bien de leurs études ». Pour le bien de nos études ? Pff, tu parles ! Encore des propos démagogues ! Alors me voilà inscrite à l’université Jules Verne de *****, dans laquelle je vais passer minimum trois ans, pour me former au métier de professeu

Nouvelle rentrée, nouvelle vie ! (Chapitre 17)

 Ce chapitre a été écrit par Marie, une fan du blog. Malgré mes quelques commentaires et réécritures, elle a fait un excellent travail ! Bravo à elle ! Mardi 17 septembre 2019.   Lorsque Monsieur Éric toqua à la porte pour nous réveiller, j’étais très motivée pour me lever (ce qui est très rare !). Aujourd’hui sera une belle journée : d’abord parce que le mardi reste la meilleure journée de la semaine grâce à Madame Kelly, la prof la plus adorable du Pensionnat ; ensuite parce que j’ai réfléchi à un plan pour me venger de Monsieur Jean et de Monsieur Nicolas. Ce sera discret (enfin autant que faire se peut), rapide et efficace. Je sais bien que lorsque nous nous ferons attraper la punition sera salée ; mais je ne supporte pas l’idée de laisser croire à nos professeurs qu’ils ont tout le pouvoir (même si ce n’est peut-être pas tout à fait faux). Pour mener à bien mon plan, il me faudrait l’aide de mes amies. Je vais tout faire pour les convaincre de me suivre, j’ai déjà des argume

Journal d'une étudiante accueillie (Chapitre 26)

  Mercredi 9 octobre 2019.                   Pas de grasse matinée ce matin : Héloïse nous réveilla à neuf heures pour que nous puissions travailler un peu sur nos cours. J’étais grognon au possible en me réveillant, comme cela m’arrive rarement. En m’asseyant à table au petit déjeuner, je fus agacée par Anaïs, toujours pleine d’énergie et en forme le matin. Je déteste les gens du matin. Ou les gens. Ou le matin.                   Après m’être préparée et habillée pour la journée, je remontai dans ma chambre et me sentis toujours aussi grognon. Je ne savais pas encore pourquoi mais j’avais l’impression que cette journée allait être désagréable au possible. Personne n’avait intérêt à me voler dans les plumes : je m’étais levée du pied gauche !                 J’ouvris mes cahiers et commençai à travailler. Soudain, seulement quelques minutes après avoir commencé mes devoirs, j’entendis : -           Louise ! Anaïs ! Marie ! Descendez immédiatement ! Héloïse avait l’air f

Le tutorat de Little Princess - Partie 3 (Préambule)

  * 2 exclusions pour insolence (abusives, les exclusions. Je le précise quand même…) * excès de vitesse quotidiens * textos au volant * médicament pris occasionnellement * devoirs non faits * couvre-feu respecté mais plus par réelle fatigue que par volonté Voilà le palmarès. Depuis l’arrêt du tutorat avec Thomas puis avec Antoine, voilà le palmarès. Mon palmarès.                   Evidemment, Yves, mon nouveau tuteur n’est pas content. Mais pour le moment, je suis loin de sa main et je me fiche complètement qu’il soit content ou non : je fais ce que je veux quand je veux où je veux.                   Cependant, cela risque de me coûter cher. Selon le tableau mis en place, à l’heure actuelle j’en suis à exactement cinquante-cinq minutes de fessée et deux cent dix claques supplémentaires. J’attends de voir. Je sais qu'Yves ne peut pas tout punir : cela fait beaucoup trop de choses (vous allez me dire que c'était ce que je disais pour Thomas et au final il

Journal d'une étudiante accueillie (Chapitre 24).

  Je sais que beaucoup d'entre vous attendaient ce chapitre... Certains me le réclamaient même récemment alors qu'il était en cours d'écriture ! Le voici... C'est mon petit cadeau de Noël en avance... Régalez-vous ! Peace. L.P. Lundi 7 octobre 2019.      Ce matin, mes sœurs et moi pûmes nous reposer convenablement puisque nos professeurs étaient tous les deux absents. Nos parents partirent au travail sans nous réveiller, pensant sûrement que nous étions épuisées à la suite des émotions d’hier soir.                 En m’habillant, je pris le temps d’admirer mon popotin dans le miroir : plusieurs bleus s’étaient formés sur ma lune ronde, justifiant la difficulté que j’avais éprouvé à m’asseoir dans mon lit au réveil. Tom ne m’avait pas loupée ; mais alors, vraiment pas ! J’appris par mes sœurs que Dana n’avait guère été plus gentille avec elles : les deux instruments préférés de notre mère, à savoir le martinet et le tapetapis avaient été de sortie ; ils ont paraît-il f

Les aventures de Little Princess avec son nouveau tuteur (séance 1)

                   Depuis plus d’un an, j’avais un super tuteur (que nous appellerons Gabriel). Tout se passait bien entre Gabriel et moi, et un réel équilibre s’était créé entre lui et mon fiancé (que nous appellerons Hugo), qui se chargeaient ensemble de ma discipline.                 Et puis un jour, ça n’a plus été et nous avons dû cesser notre relation. Si Hugo et moi gardons notre forte amitié avec Gabriel, le tutorat prit fin. Retour à la case départ. Il fallait de nouveau trouver un tuteur.                 C’est pour cela que je postais une annonce ici même. Cette annonce était de ce type :   « À la suite d’un superbe tutorat d’un an, nous avons été contraints de nous séparer… Quel dommage… ! Mais mes études n’étant pas terminées (encore 3 ans !) j’ai toujours besoin d’un tuteur ! Je suis donc une jeune (enfin plus si jeune que ça, en fait !) étudiante de 28 ans, recherchant un tuteur / une tutrice : –          de minimum 30 ans (difficile d’accepter l’autorité de

Années 1950 : le guide de survie d'Alice (Chapitre 2)

  Dimanche 15 octobre 1950        Neuf heures : maman vient me réveiller. Le dimanche, nous allons à la messe qui débute à dix heures et demie. Du coup, maman nous lève relativement tôt pour pouvoir vérifier que tout le monde est bien apprêté pour le Seigneur.          A la messe, nous nous consacrons entièrement au Seigneur. Victor et Gus font partie des enfants de chœur qui servent la messe aux côtés du père Antoine (qui n’est autre que le grand frère de papa), ils se doivent d’être irréprochables !        L’église est le seul endroit où j’arrive à me tenir sage longtemps car j’aime beaucoup chanter. Cependant, je n’aime vraiment pas la sortie de messe. Mes parents et grands-parents ont toujours des tas de gens avec qui discuter et moi, ça m’ennuie beaucoup ! Victor et Nono proposèrent alors de nous ramener à la maison pour que les adultes puissent continuer à discuter tranquillement ; papa accepta.          Lorsque nous rentrâmes à la maison, nous effectuâmes les mêmes

Un joli fantôme du passé (Chapitre 19)

  -           Quoi ?! s’exclama Manon. Depuis quand tu as une petite copine ?! -           Cela fait plusieurs mois maintenant, répondit papa. Peut-être cinq ou six. Je voulais être sûr que cela fonctionne. Il est maintenant temps de vous la présenter. -           Cinq ou six mois, et tu ne nous en parles que maintenant ?! s’offusqua mon frère. -           Je vous signale qu’avant d’être votre père, je suis un homme qui a le droit à sa vie privée ! milita papa. -           Non ! protesta Manon. Non et non ! C’est ton tout premier job d’être notre père ! Tu nous as toujours dit que tes enfants passaient avant tout ! -           C’est le cas, se défendit papa. Cela ne veut pas dire que je dois tout vous dire ! -           Bien sûr que si ! insista Romain. -           Ah oui ?! rétorqua papa. Et vous me dîtes tout, vous ?! Un silence suivit. Mon frère finit par le briser : -           Ce n’est pas pareil ! Il y a des trucs qu’on ne te dit pas pour te protéger ! -