Ce mardi 19 octobre a sonné la fin de ma récréation. Depuis
le 11 septembre, date à laquelle Thomas a cessé notre tutorat, j’étais en roues
libres, malgré le fait qu’Antoine soit intervenu à deux reprises. Je profitais
énormément de ce temps en mode « relax », bien que cela m’ait bien porté
préjudice, surtout au niveau de ma santé.
Depuis que nous discutons Yves et moi, celui-ci me
promet un tutorat des plus stricts : « Tu vas regretter Gabriel et
Thomas ! Je te le garantis ! ». Sans pour autant m’effrayer, ces
phrases me faisaient me poser quelques questions : puisque Thomas avait
clairement atteint mes limites lors de la dernière séance, se pourrait-il qu’Yves
aille encore plus loin ? Non, impossible. Mon nouveau tuteur m’avait
affirmé qu’il ne dépasserait pas mes limites : là-dessus, je pouvais être rassurée.
Baay m’attendait à la sortie de ma fac à midi. Il était
convenu qu’il vienne me chercher. Je sortis donc du bâtiment, fis un câlin d’au
revoir à Louise (oui, la fameuse Louise de chez Tom et Dana !) qui est l’une
de mes deux meilleures amies, puis pris Yves dans mes bras. Nous sommes contents
de nous voir et d’ENFIN sonner le top départ de ce tutorat.
Baay et moi échangeons beaucoup
jusqu’à notre arrivée dans un petit restaurant italien non loin de la fac.
Durant le repas, Yves et moi continuons de discuter
de nos vies, nos passés, nos points communs et nos différences… Le repas se
passe dans une ambiance on ne peut plus détendue : nous sommes vraiment
contents de passer du temps ensemble.
En sortant du restaurant, nous remontons en voiture pour
quitter la Picardie, direction la région parisienne où Laurence (la petite amie
de Baay) possède un appartement, mis à disposition pour nous durant tout l’après-midi.
Le trajet en voiture se passe
encore une fois très bien : Yves et moi abordons des sujets qui nous
passionnent et le temps passe vraiment vite. Je suis détendue au possible et le
stress ne pointe pas encore le bout de son nez.
15h, nous arrivons à l’appartement vide, se trouvant au
rez-de-chaussée d’un immeuble HLM. Dans ce même appartement, je découvre un
chaton de quatre mois pour lequel je fonds littéralement : je rêve de l’embarquer
avec moi. Le chat est mon animal préféré et je suis extrêmement gaga avec eux… A
la maison, ma Princesse adorée (oui, oui, elle s’appelle Princesse ! Et
elle a exactement le même caractère que sa maîtresse !) est d’ailleurs ma
boule de poils chérie : je l’aime très profondément.
Je m’occupe quelques minutes
avec ce petit chaton, je le caresse longuement et cherche à jouer avec lui jusqu’à
ce que, alors que nous sommes posés dans le salon, Baay me dise :
-
Bon, Lucie… Tu sais qu’on doit parler de
certaines choses…
-
Oui…, répondis-je de façon hésitante.
-
De quoi est-ce qu’on va parler, Lucie ?
-
Euh…commençai-je en tentant de me remémorer mes
frasques. Eh ben y’a les devoirs non faits, les excès de vitesse, les textos au
volant…
-
Exact. Et te souviens-tu de ce qui était en haut
de la liste ?
-
Euh…non, admis-je.
Baay avait dressé une liste,
exprès pour cette première séance. La liste était la suivante :
-
Fessée pour avoir menti à Hugo à la suite
d’un flashage : debout, déculottée main, fessée longue et intense (4
minutes)
-
Tchip (x2) : déculottée main, courte et
très intense (10 à 20 claques nucléaires (nucléaires ! c’est encore plus
fort que des claques « venues de l’espace » !)).
-
Insolence : OTK déculottée, main, longue
(15 minutes, pause toutes les minutes, intensité moyenne). Certaines claques seront
extrêmement appuyées.
-
Textos au volant : fessée debout 10 coups
de raquette par infraction soit 40 coups
-
Excès de vitesse : trois minutes debout
intensité forte
-
Comportement général en cours : Deux
minutes main OTK intensité moyenne.
Evidemment, mes éléments de
comparaison les plus récents sont les tutorats vécus avec Gabriel puis Thomas. Avec
cette liste, je trouvais déjà Yves bien gentil (vous-mêmes vous savez que
Thomas m’aurait juste atomisée avec un palmarès comme ça !) et le redoutais
beaucoup moins ; mais avec ma batterie de tests qui me feraient passer pour
une rebelle, il était pratiquement sûr qu’il y aurait du supplément. Si on se
basait sur les dires d’Yves qui souhaitait ne RIEN me laisser passer, j’aurais
sûrement les fesses très, très vite brûlantes.
J’étais
assise sur le canapé, Baay était assis sur une chaise à côté. Il m’ordonna :
-
Lève-toi, Lucie.
-
Non, répondis-je d’un ton ferme et déterminé.
-
Lève-toi, répéta-t-il.
-
Non, insistai-je.
-
Bon, reprit Yves le plus calmement du monde. Puisque
c’est la première fois que l’on se voit, je vais te le répéter une dernière
fois : lève-toi.
-
Non, campai-je.
Yves posa alors son téléphone
sur le bureau à côté de lui et se leva. Mon cœur se mit immédiatement à battre
à cent à l’heure : ça y est, la pression était belle et bien là. Mon père
de cœur me balança alors sur le côté et me colla quatre bonnes claques sur ma
robe en guise d’avertissement, la dernière claque ayant été amortie par ma
main. A la suite de cela, je décidai de me lever, me disant qu’il ne valait
mieux pas aggraver les choses vu le programme prévu.
-
Va dans la chambre, m’ordonna mon tuteur.
-
Oh putain… lâchai-je en me dirigeant vers la
pièce demandée.
Une fois dans ladite chambre, Baay
me laissa debout à côté du lit.
-
Tu sais par quoi on va commencer ?
-
Non, avouai-je.
-
Le mensonge à Hugo pour flashage, me rappela
Yves.
L’année dernière, je me
suis fait flasher sur la route (95km/h au lieu de 80). L’amende étant l’une des
rares raisons pour lesquelles Hugo me donne une fessée, il me fut impossible de
lui avouer avoir été flashée : je lui racontai alors un bobard monstre
pour mieux faire passer la pilule. Cela fonctionna : Hugo me prit même en
compassion, me disant que « ce n’était pas si grave que ça ».
Culpabilisant de ma bêtise, je décidai de l’avouer à Gabriel, mon meilleur ami
et tuteur de l’époque. Sa décision fut sans appel : il me promit de garder
mon mensonge (car dévoilé, ce dernier aurait pu mettre du rififi dans mon
couple) mais me donnerait la fessée que je méritais à la base de la main d’Hugo.
Je n’étais pas sûre de gagner au change : premièrement, je prendrais une
fessée de la part de Gabriel qui, disons-le clairement, est beaucoup plus
redoutable ; deuxièmement, je devrais vivre avec ce mensonge et l’emporter
dans la tombe… Ayant d’autres choses à régler à la séance suivante, Gabriel
oublia complètement de punir cette bêtise… Qui fût donc récupérée par Yves auquel
Gabriel a donné son entière bénédiction pour cette fessée.
Après l’annonce du pourquoi de
cette fessée, Yves releva ma robe et baissa mon legging et ma culotte.
Evidemment, je ne me laissai pas faire mais mon tuteur fut agile ; mes
protections se retrouvèrent vite plus bas que je ne l’aurais voulu. Puisque mes
mains traînaient un peu trop, Yves les bloqua dans mon dos et commença à me claquer
les fesses.
Quatre minutes étaient prévues mais heureusement je
ne les ai pas prises. Contrairement à Gabriel et Thomas qui mettaient un chrono
pour que je sois sûre de recevoir la totalité de ma sentence, Yves exécuta un
temps un approximatif qui joua en ma faveur. De plus, les claques étaient très
loin d’avoir le calibre de celles de mes précédents tuteurs : elles n’étaient
évidemment pas agréables mais tout à fait supportables. Lorsque cette fessée se
termina, je n’étais évidemment absolument pas repentante et me disais même que
j’avais bien fait de mentir : même Hugo m’aurait donné une fessée plus
sévère !
Lorsque cette petite fessée fut terminée, je remontai
tout de suite ma culotte et mon legging. Yves ne réagit pas, alors qu’avec
Gabriel et Thomas je ne vous raconte pas ce que j’aurais pris pour avoir fait
ça… ! Mais avec Yves, ça passait. J’avais trouvé une première faille et en
étais plutôt satisfaite.
Yves passa
alors à la fessée due pour les deux tchip proférés à son encontre. Le tchip est
un bruit effectué avec la bouche pour signifier son agacement ou sa désapprobation.
Ça revient clairement à dire à la personne : « Va te faire foutre ! ».
Si quelqu’un vous tchip, c’est un manque total de respect !
Baay s’empara de la raquette
de ping-pong amenée dans son sac à dos et commença à me fesser avec sur ma
robe. L’avantage, aujourd’hui, était que j’avais prévu le coup : je
portais une robe très épaisse qui rendait les coups/claques totalement indolores.
Je ne sentis donc absolument rien de ces coups de raquette (je faisais même semblant
de gigoter sur place pour que mon tuteur croie que cela me marquait…mais chut !).
A la fin de cette série pour les textos au volant (pour lesquels je n’étais
absolument pas repentante non plus, vous devez sûrement vous en douter…), Yves
me précisa :
-
C’est fini la récré, Lucie ! Fini !
Qui est-ce qui commande ?
-
Moi, répondis-je avec assurance.
Je n’avais aucune raison de
dire le contraire. J’avais les fesses presqu’immaculées depuis le début de la
séance. Avec Gabriel et Thomas, j’aurais réfléchi à deux fois avant de sortir
une telle réponse… mais là, je n’avais pas réfléchi un seul instant. Avec des fessées
comme ça, la récré était loin d’être terminée !
Ma réponse fit faire un tour au sang de Baay :
il remonta ma robe et baissa mes ultimes protections pour la deuxième fois de
la journée (non sans de nouvelles et feintes protestations de ma part) et, mes
mains bloquées dans le dos, la raquette de ping-pong s’abattit de nombreuses fois
sur mon fessier nu. Cela continuait d’être grandement supportable bien que désagréable.
J’avais récemment vécu bien pire que ça. Bien, bien pire !
-
Qui est-ce qui commande, Lucie ?
-
Moi, réitérai-je.
Voyant que la raquette de ping-pong
n’avait pas eu l’effet escompté, Yves s’empara du martinet. Aïe, cela risquait
de ne plus être la même chose… Le martinet sur mes fesses nues, j’allais
sûrement le sentir passer !
Baay frappa une fois. J’accusai
le coup cinglant. Là, ça faisait mal !
-
Qui est-ce qui commande, Lucie ?
-
…
Deuxième coup.
-
Qui est-ce qui commande ?!
-
…
Troisième coup. Celui de trop
pour moi.
-
Qui est-ce qui commande ?!
-
Toi, avouai-je à contrecœur.
-
Eh ben voilà !
Ce n’était pas pour autant que
je le pensais : la tête de mule était bien ancrée en moi et il allait
falloir du temps pour la faire fuir. Yves n’était pas le genre de tuteur qui me
ferait trembler dès la première séance à l’instar de Thomas. Ce n’était pas non
plus une raison pour le sous-estimer même si, à cet instant précis, je le
sous-estimais beaucoup.
Puisque j’avais pris une fessée à la raquette plus
longue que celle initialement prévu (car j’avais été insolente), Baay décida de
me faire grâce de la punition pour excès de vitesse. Je ne compris pas pourquoi
sur le coup (Thomas et Gabriel ne m’auraient clairement pas accordé ce
privilège !) mais acceptai : ce n’était que du bénef’, pour moi !
Yves m’envoya au coin. Toujours aussi indomptable, je
refusai bien évidemment d’y aller : il me prit par le bras pour m’y
mettre.
Je ne
compte absolument pas le nom de coups de strap et de martinet que j’ai pris sur
ma robe (car je m’étais une fois de plus rhabillée sans autorisation et sans
sanction !) pour refus de mettre mes mains sur la tête. Grâce à ma robe
épaisse, ces coups ne me faisaient ni chaud ni froid et je continuais de tenir
tête. Au bout de plusieurs minutes et alors que j’étais toujours au coin, Baay
me redéculotta pour m’asséner de nouveaux coups de strap et de martinet. Je ne mis
pas longtemps à céder (bien que je gardasse mes mains sur la tête à peine vingt
secondes) et pour la petite anecdote : le martinet céda sur mes fesses !
Le manche se désolidarisa des lanières, ce qui me fit sourire.
Le passage au coin terminé, Baay me bascula en
travers de ses genoux pour la fessée suivante. J’avais encore été insolente
avec lui (je ne saurais vous dire ce que je lui ai dit exactement !) et
Baay m’annonça :
-
Selon la liste, tu devrais prendre quinze
minutes de fessée sur mes genoux, Lucie ! Quinze minutes !
Je commençai à paniquer :
quinze minutes, on se rapprocherait des fessées de Thomas… Puis j’entendis :
-
Bon, tu vas prendre deux minutes.
Et je ne pris même pas deux
minutes. Je pris à peu près trente secondes, puis il y eut une pause de vingt
secondes, puis je repris trente secondes. Nous étions loin des quinze minutes
initialement prévues parce que j’étais insolente au quotidien avec mon père de cœur
depuis un mois ! Une minute environ et ce fut tout. Néanmoins, je n’étais
quand même pas mécontente de ne prendre qu’une petite minute : ce fut la
première fessée qui me fit réellement mal. Moi qui avais presque oublié ce que
c’était de recevoir une fessée OTK (On The Knees) - bien qu’Antoine m’ait fait
une petite piqûre de rappel… -, je l’ai bien sentie passer, celle-ci ! Si
elle avait été prolongée, elle aurait clairement pu arriver au stade de celles
de Gabriel, sans aucun doute !
Après celle-ci, Yves m’autorisa à me rhabiller. Il me
laissa seul dans la chambre en disant : « Je ne lâcherai rien, Lucie !
Rien ! Je vais dans le salon, tu me rejoindras quand tu auras fini de
bouder. ». Mouais, enfin pour le moment, il pouvait s’acharner, mis à part une
fessée d’une minute sur ses genoux, je n’avais même pas ressenti ne serait-ce
que l’esquisse d’une vraie punition. Mes tuteurs précédents m’auraient-ils
tellement endurcie que plus personne ne me ferait peur ?
Oui, c’est
vrai, la vexation me fait bouder après une fessée. Je suis en général bougon et
il faut me laisser seule, le temps d’encaisser ce qui vient de se passer. Seulement
là, je n’étais pas vexée mais triste : allait-il encore falloir que je me
remette à la recherche d’un tuteur vraiment strict et intransigeant ? En
trouverais-je vraiment un ? Finalement, peut-être qu’il était temps pour
moi d’arrêter définitivement la fessée : j’étais devenue tout bonnement
indomptable. Un cas désespéré.
Baay fit le
premier pas : alors que j’étais toujours assise sur le lit en train de me
poser 3 000 questions à la minute sur mon avenir dans le monde de la fessée,
Yves me rejoignit et s’assit sur le lit à côté de moi. Il me prit dans ses bras
et me dit :
-
Aller, c’est fini ma chérie.
-
Fini pour l’instant ou fini pour aujourd’hui ?
lui demandais-je pour en avoir le cœur net.
-
Fini pour aujourd’hui, me répondit-il en me
souriant.
Instantanément, une grosse
boule se forma dans ma gorge et je me retins de pleurer. Je ne voulais pas
craquer mais la déception était telle qu’il m’était difficile de ravaler mes
sanglots ; pourtant, c’est ce que je fis pour ne pas avoir à expliquer à
Yves le pourquoi de cette déception. Depuis un mois, j’avais tellement placé d’espoirs
en lui ! Je me disais qu’enfin, c’était le bon, celui qui pourrait me
cadrer correctement jusqu’à la fin de mes études, qui serait pleinement
disponible, qui ne me lâcherait pas d’une semelle… J’espérais qu’il soit l’un
de ces tuteurs qui comme Gabriel, Thomas et Charlotte me terrorisent tellement que
je ferais tout pour éviter les fessées qu’il me promettrait et que je ferais,
du coup, des efforts pour m’autodiscipliner dans ma vie quotidienne. Tous ces
espoirs, ces discussions quotidiennes sur WhatsApp, ces menaces de me
remettre dans le droit chemin… tout ça pour rien. La tristesse était immense. J’aurais
cent fois préféré un tuteur qui me mène la vie tellement dure pendant trois
heures que je pleurerais toutes les larmes de mon corps et que je ne pourrais m’asseoir
qu’avec l’aide d’un coussin pour le reste de la semaine. J’aurais cent fois
préféré cela.
En dehors de cette immense
tristesse, je n’étais donc pas repentante pour un sou : je n’avais même
pas réfléchi à ne pas récidiver mes bêtises et clairement, je m’en fichais royalement.
La récré allait encore continuer, finalement, pour le plus grand malheur de mon
quotidien partant en live et de ma santé qui se dégrade…
Yves, voyant que je n’étais pas dans mon assiette, me
demanda si je boudais toujours. Je lui répondis que non et tentai de mettre des
mots sur ma profonde tristesse. J’y allai avec parcimonie, Yves étant vraiment
mon papa de cœur. Je l’aime énormément et pour rien au monde je ne voulais le blesser.
Je pense qu’il comprit mon
désarroi car la suite fut beaucoup plus corsée pour moi.
-
Je ne vais pas te lâcher, Lucie ! me prévenait
Yves. Tu vas finir par m’obéir !
-
Alors là…
-
Alors là quoi ?
-
Alors là, c’est ce qu’on verra !
provoquai-je.
En deux
temps, trois mouvements, je me retrouvai debout face au mur, Baay me demandant qui
commande. Je soutins que c’est moi ; mon legging se retrouva instantanément
à mes chevilles, ainsi que ma culotte. Je pris une bonne fessée à la main,
debout, et celle-ci fut cette fois digne de celles que je recevais avec mes
précédents bourreaux.
-
Qui est-ce qui décide, Lucie ?!
-
…
Puisque le début de la séance
était très loin de m’avoir éprouvée, j’avais un mental d’acier et j’étais
déterminée à ne pas céder. Il ne gagnerait pas cette bataille. De plus, je
voulais me « venger » (je mets le mot entre guillemets car je ne sais
pas s’il correspond totalement à mon état d’esprit) : puisqu’il m’avait
déçue avec des fessounettes de pacotille, j’étais décidée à le faire plier une
fois pour toutes.
Devant mon absence de réponse,
Baay m’asséna une nouvelle fessée à la main. J’étais toujours debout et cette nouvelle
fessée s’avérait quand même bonne. Je prédis alors que ça allait monter
crescendo.
Nous montâmes jusqu’à cinq bonnes fessées manuelles,
debout, sans que je ne déclare une défaite. Entre chaque salve, Baay me posait
la même question : « Qui est-ce qui décide, Lucie ? ».
Je m’abstenais toujours de répondre. Je note quand même que les fessées
manuelles étaient assez corsées pour que je n’aie pas le cran de répondre :
« Moi ! ». Ah la fessée debout…mon éternel point faible !
Les cinq bonnes fessées manuelles
données, Baay voyait que je ne cédais toujours pas. Il déclara alors :
-
C’est pas grave, on va passer aux choses
sérieuses ! Je te garantis que tu vas céder, Lucie !
Yves se rendit dans la cuisine
et apporta de l’eau jusqu’à mes fesses pour les humidifier. Effectivement, les
choses allaient devenir sérieuses… Je n’avais jusqu’à présent jamais reçu de correction
les fesses mouillées et je n’avais vraiment pas envie de découvrir cela ;
mais j’avais encore moins envie de craquer.
La fessée qui tomba sur mes
fesses mouillées me fit effectivement bien mal. Je chouinais, gigotais mais ne
cédais pas. Baay entama alors la deuxième fessée sans que je ne cède. A la
troisième fessée mouillée, je rendis enfin les armes :
-
C’est toi !
-
Redis-le !
Non là, il m’en demandait
trop. Je ne répétai pas. Il me fallut une dizaine de claques supplémentaires
pour dire :
-
C’est toi qui décides !
-
Bien ! triompha mon papa de cœur. Tu vois
quand tu veux !
Je lâchai un tchip d’agacement
qu’heureusement, Baay n’entendit pas. Mes sentiments étaient mitigés : d’un
côté, j’étais dégoûtée et vexée d’avoir cédé ; de l’autre, j’étais
contente qu’Yves s’avère finalement être un tuteur digne de ce nom.
Nous fîmes une nouvelle pause et nous détendîmes dans
le salon. Baay checka sur son téléphone les différents domaines de mon tableau
pour être sûr de ne rien oublier. C’est alors que son attention s’arrêta sur mes
devoirs que je n’effectue pas depuis ma rentrée le 28 septembre. Depuis cette
date, Il n’y a pas un seul soir où j’ai fait mes devoirs. Résultat : je
suis à la bourre dans toutes les matières et, par manque de révision, je me suis
rétamée à mon contrôle d’histoire de la veille. Nous nous retrouvons de nouveau
dans la chambre, debouts, l’un en face de l’autre.
-
Baisse ton legging, m’ordonna-t-il.
Cette phrase me fit l’effet d’une
bombe. J’imaginais un parent disant ça à son enfant, enfant qui savait très
bien que ça allait barder très fort pour ses fesses. Je pris cette phrase comme
infantilisante au possible.
-
Non, soutins-je.
-
Baisse ton legging, réitéra Baay.
-
Non, continuai-je.
-
Si tu ne le baisses pas immédiatement, tu prends
le double !
Je soutins son regard. Je fus
alors instantanément jetée à plat ventre sur le lit. Ma robe fut relevée, mon
legging et ma culotte baissée, et mes mains bloquées dans mon dos.
Je reçus une fessée MA-GIS-TRA-LE. Pour la première
fois de la séance, mes larmes se mirent à couler. Enfin, Baay s’imposait
réellement, au point que je cède, disant : « C’est bon, je ferai mes
devoirs ! ». Je trouvais cette fessée extrêmement longue et
douloureuse au possible. D’ailleurs, lorsqu’elle fut terminée, je restai
quelques minutes dans la même position à pleurer, le visage enfoui dans mon
coude. Celle qui venait de tomber était effectivement digne d’une fessée de
Thomas. Sans aucun doute. Elle avait fait très mal. J’allais même jusqu’à
penser sincèrement que j’allais réfléchir à deux fois avant de décider de ne
pas faire mes devoirs le lendemain… !
Pour atténuer
ma vexation, Baay s’allongea avec moi sur le lit. Nous discutâmes un peu jusqu’à
ce que la discussion se pose sur les « putain » que je proférais sans
cesse depuis le début de la séance et les deux tchip que Baay ne m’avait pas
entendu dire. La conversation monta crescendo et Baay m’avertit : « Je
ne veux plus t’entendre dire ça ! ». Le problème, c’est que « putain »
est mon mot de ponctuation : je le dis pratiquement à chaque phrase. Il fut
d’ailleurs sorti dès la phrase suivante. Ni une, ni deux : à peine remise
de la fessée monumentale prise pour les devoirs, je fus de nouveau à plat
ventre sur le lit en train de prendre des claques venues de l’espace. Pas de doute :
la position OTK, la position debout et la position allongée à plat ventre sont
mes trois positions point faible, et de loin !
Sans surprise (et je précise,
sans volonté de provocation de ma part !), je pris plusieurs fessées de ce
type pour avoir rejuré. Là, clairement, je commençais vraiment à en avoir
ras-le-bol. Mes fesses me brûlaient et j’en avais marre de prendre des claques atomiques.
Au bout d’un moment, je me retrouvai même en travers de la cuisse de mon papa
de cœur, les jambes bloquées et les claques tombant, toutes aussi fortes les
unes que les autres. Je n’en pouvais plus. Je réussis à peu près à me
contrôler, du moins assez pour que mon père de cœur redescende en pression et
que nous passâmes de nouveau au salon.
Assise sur le canapé, je me rendis compte que mes
fesses chauffaient bien… Avoir fait part de ma tristesse et de mon désarroi à
Baay avait tout changé. Cela me confortait dans le fait d’exprimer mes
sentiments.
Dans le salon, je jurai à
nouveau quatre fois. Baay m’avertit :
-
Je vais te le faire payer !
-
Genre ! provoquai-je.
Il réagit immédiatement :
il m’entraîna dans la chambre, me balança sur le lit, me déculotta et me colla quarante
très bonnes claques : dix par gros mot.
-
Continue de me provoquer, Lucie ! Continue
de jouer à ce petit jeu ! Voilà ce que tu récoltes ! Une fessée !
Une fessée déculottée !
Argh, je déteste ça ! Je déteste
que l’on me réprimande en me disant haut et fort que je prends une déculottée.
Cela est infantilisant au possible. Sur le moment, je lui aurais bien demandé
de se taire…mais je n’étais pas en position de demander quoique ce soit.
Heureusement, ce fut la
dernière que je reçus pour aujourd’hui, et même si cela n’égalait pas une
séance avec Thomas, c’était largement suffisant pour moi !
Au fil de la soirée, j’appris que Baay avait été très
indulgent au début de la séance à cause de deux choses : la première était
que nous étions dans une barre HLM et qu’il craignait que les voisins rameutent
les flics ; la deuxième était qu’il était à l’écoute de mes limites et qu’il
tâtait le terrain pour voir si j’étais une warrior ou une chochotte.
-
Verdict : tu es une warrior, me dit-il. Et
maintenant que je sais que je peux aller beaucoup plus loin avec toi, je ne
vais pas m’en priver !
Aïe. Cette phrase sentait bon
pour la suite du tutorat mais pas pour mes fesses !
Avec l'interdiction de jurer imposée par mon nouveau tuteur, je me retrouvai même à prendre des claques sur le parking du restaurant où nous allâmes dîner, ce qui conforta mon impression : Baay ne reculera devant rien pour me discipliner !
De mon côté, le bilan de la séance est mitigé :
je sais maintenant que Baay est capable de m’en coller de sévères et je me dois
de faire attention à cela. Il ne va tout de même pas échapper à mes prochaines
rébellions : je vais continuer de le tester pour trouver quelques failles
supplémentaires. De plus, je n’ai vraiment pas l’impression que mes frasques
réalisées depuis un mois aient vraiment été punies, si ce n’est par de petites
fessounettes (sauf pour les devoirs !!!). Du coup ? Ces frasques
recommenceront dès demain !
Vendredi soir, les vacances scolaires arrivent et seront
les bienvenues ! Hugo et moi avons, d’un commun accord, réservé des
billets de train pour que je descende quatre jours chez mon papa de cœur. Je
vais donc avoir un petit séjour à vous raconter dès la semaine prochaine :
j’arriverai lundi midi et repartirai jeudi soir. Au programme ? Une
sérieuse discussion sur ma non-concentration en cours et, bien évidemment, le
règlement de comptes tant redouté vis-à-vis de ma santé, qui aura lieu mardi. D’ailleurs,
nous en parlerons autour d’un repas au restaurant dès mon arrivée lundi midi.
Autour de la table, il y aura Baay et moi, une amie à moi qui est aussi tutorée
par Yves et… Gabriel. Je ne sais pas pourquoi, je sens que ce repas va s’avérer
riche en pression pour moi !
Au moins, ça me fera de nouvelles choses à vous raconter !
A suivre…
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