Lundi 10 janvier. Je retrouve
Olivier dans un hôtel 4 étoiles, dans un beau quartier de Paris.
La première et dernière séance remonte
au 24 novembre. Nous avions prévu de nous voir entretemps mais l’activité
professionnelle d’Olivier et le virus qui circule en ce moment en ont décidé
autrement.
La première séance avait été
écourtée. Je dois bien avouer que je fus sauvée par le gong. Après avoir
énormément parlé (ce qui est indispensable au tutorat), il ne restait plus que
50 minutes à Olivier pour me punir. Il l’avait fait par deux fois, punissant mes
excès de vitesse et mon non-respect du couvre-feu.
Déjà
durant cette première séance, j’avais eu léger aperçu des fessées données par
Olivier. Me sachant endurante, je lui avais demandé de ne pas me ménager
physiquement et il a accédé à ma demande.
La
première fessée sur ses genoux avait été très, très douloureuse (N’ayant plus l’habitude
d’en recevoir, mes fesses avaient très vite oublié la douleur) ! Ce fût un
déculottage immédiat (et non progressif, ce qui m’aurait arrangée…), et 95% des
claques qui tombèrent le firent sur mes endroits particulièrement sensibles :
le milieu-bas et le bas de mes fesses. Je lui demandais alors :
-
Arrête de taper
en bas de mes fesses, s’il te plaît !
-
Je sais exactement
ce que je fais, m’avait-il répondu.
Evidemment.
Si vous aimez que je raconte mon tutorat sur ce blog, je dois vous dire que mon
honnêteté m’apporte de sacrés ennuis !
Cette
insupportable fessée sur ses genoux terminée, j’en avais pris une nouvelle
allongée sur le lit à cause de mon couvre-feu non respecté. Tiens, tiens… Cette
position me rappelait douloureusement la méridienne de Thomas…
Cette
fessée allongée sur le lit fut également très douloureuse.
Sauvée
par le gong, je m’étais alors dit que j’avais du souci à me faire. J’étais
néanmoins très contente de mon nouveau tuteur, espérant que notre relation dure
jusqu’à ce que je n’en aie plus besoin.
Après avoir beaucoup échangé par
mail et par téléphone sur les objectifs du tutorat et sur la régularité de nos
rencontres (je m’inquiétais de la disponibilité de mon nouveau tuteur), nous avons
calé plusieurs dates, dont celle du 10 janvier.
Cet hôtel est vraiment immense et aisé.
Avec mes bottes EMP, ma doudou Kiabi et mon sac à mains Harry Potter, je me sens
mal à l’aise. Etant issue d’une famille d’ouvriers, ce n’est pas mon monde…
Mais je dois avouer que mon côté princesse aime cela !
Nous pénétrons dans la chambre tout
en parlant de choses et d’autres, puis je m’enferme dans la salle de bains et prends
le temps de prendre une douche. Etant dans ma mauvaise période mensuelle, je
tiens à garder mon habitude d’hygiène irréprochable.
En sortant de la salle de bains, je m’assois
sur le lit King size. Olivier est debout face à une petite table sur laquelle
est posée sa feuille récapitulative. Il me demande :
-
Est-ce que tu as ton
rapport de stage ?
-
Non, tranchai-je.
Je ne l’ai pas commencé.
J’avais
un rapport de stage à rendre pour le 18 décembre. Ne l’ayant pas fait, ma tutrice
m’a donné un avertissement travail. De plus, mon prochain stage se déroulant du
24 janvier au 4 février, il me faudrait rendre un double rapport pour le 25
février. La flemme…
Olivier
m’avait promis dix minutes de fessée allongée sur le lit si je ne lui donnais
pas en mains propres mon rapport de stage terminé et imprimé. Bon, ben ça commençait
déjà très mal.
Nous passâmes à la prise de mon
médicament matinal. Deux minutes de fessée sur les genoux par oubli. Neuf
oubli. Dix-huit minutes de fessée sur les genoux d’Olivier m’attendaient. Ça allait
faire mal…
Nous parlâmes ensuite du couvre-feu. Deux minutes de
fessée allongée sur le lit par demi-heure non respectée. Cela donnait une
fessée de vingt-sept minutes !! Impossible que je réussisse à encaisser ça.
Finalement, Olivier annonça qu’il divisait la peine en deux mais qu’il alternerait
main et brosse à cheveux. Gros soulagement pour moi : la brosse m’est
moins pénible que la main et grâce à elle, je n’aurai que quatorze minutes de
calvaire. Ouf !
Dernier point : le planning de révisions que j’étais
censée fournir à Olivier au plus tard le 28 décembre au soir. Il m’avait écrit
par mail :
Si je l'ai le 29 c'est 5 minutes de fessée sur les genoux
Si je l'ai le 30 c'est 5 minutes de fessée allongée.
Si je l'ai le 31 c'est 10 minutes de fessée debout.
…devinez
qui l’a envoyé le 31 ? De plus, je lui ai envoyé un planning foireux, me
disant : « Comme ça, il sera content et il me fichera la paix… ».
Après avoir parlé de tout ça, des
raisons qui ont conduit à ces résultats et des solutions que l’on pourrait
mettre en place pour que ça ne se reproduise pas, Olivier me dit :
-
Aller, viens ici.
Dix-huit minutes pour tes médicaments non pris.
-
Oh non ! protestai-je.
Mais sérieux quoi…
-
Oui, je suis
sérieux ! Je ne suis pas psy, moi ! Il est nécessaire de discuter
mais après…
Pourtant,
lors de notre discussion, j’avais bel et bien l’impression de faire une séance
de psychothérapie. Qu’il n’y ait pas de fessée ensuite ne m’aurait vraiment, vraiment
pas dérangée…
Voyant que je ne bougeais pas du
lit, Olivier m’attrapa fermement par le poignet : je fus obligée de le
suivre si je voulais garder un poignet en parfait état de marche. Je me retrouvai
en travers de ses genoux plus vite que je ne l’aurais voulu. Ma tunique fut relevée,
mon legging fut baissé et ma culotte ramenée dans la raie de mes fesses pour
pouvoir les dégager. Moi qui étais rassurée d’être en mauvaise période
mensuelle et d’avoir imposé à Olivier de garder ma culotte, finalement ça ne
changerait pas grand-chose…
Forcément, sur un fessier nu et froid, les premières
claques furent très douloureuses et cinglantes au possible. Comme pour la fois
précédente, Olivier claquait 95% du temps les endroits les plus sensibles pour
moi.
Puisqu’Olivier
m’autorise les gros mots, je peux vous dire qu’ils ont fusé ; de même que
mes : « Stop ! », « arrête ! ». Je m’exclamai
même à un moment : « P*tain, mais elle ne sonne jamais cette alarme ?! ».
Dix-huit
minutes, c’est ultra-long. Même si Olivier faisait de petites pauses de trois
ou quatre secondes, je n’en pouvais plus d’être sur ses genoux. J’étais en nage
et mes fesses me brûlaient aux endroits sensibles. L’enfer.
J’avais
déjà reçu deux fessées vingt minutes sur les genoux de Gabriel lorsque j’étais
passée en conseil de discipline il y a deux ans. L’un des pires moments de ma
vie. Je ne me souvenais pas à quel point c’était long…
-
Elle est comment
ta boîte de médicaments ? me demanda Olivier alors qu’il continuait de taper.
-
Orange et blanche…répondis-je
entre deux larmes.
-
Tu la visualises bien
là ?!
-
Ou…oui…
-
Tu regrettes,
maintenant, de ne pas les avoir pris tes médicaments ?!
-
Oui…
-
C’est quand même
dommage que je doive te flanquer une fessée pour que tu regrettes ! me
réprimanda Olivier en continuant de me fesser. Car lorsqu’on en parlait tout à
l’heure, tu n’avais pas l’air de regretter du tout !
Je
vous jure que je mourais d’envie de lui lancer un : « Ta gu*ule ! »
mais puisque j’ignorais totalement comment il aurait réagi et que j’étais en très
mauvaise posture, je me tus.
Il
avait prononcé le mot. Il avait dit : « …que je doive te flanquer une
fessée… ». Une de ces phrases que je déteste tant, qui me vexent au plus
haut point. Heureusement, il ne l’a dit qu’une seule fois durant toute la
séance.
Les dix-huit minutes terminées, je
tombai à genoux au sol et restai quelques minutes contre le bord du lit à
tenter de reprendre mes esprits et essuyer mes larmes. Je remis ensuite ma
culotte correctement et me rhabillai avant de grimper sur le lit et de m’y
allonger, la tête posée sur un coussin. Je vous assure que j’ai pris mon médicament
ce matin…
Quelques minutes de discussion et de
récupération plus tard, je me retrouvai allongée à plat ventre sur le lit. C’était
parti pour les quatorze minutes main-brosse, quatorze minutes qui auraient dû
être vingt-sept et pour lesquelles je m’estimais vraiment heureuse.
J’ignore si c’est parce que mes
fesses étaient désormais chaudes ou si c’est parce qu’Olivier avait moins d’énergie,
mais cette fessée fut supportable. Je vous avoue quand même que j’ai énormément
simulé pour laisser croire à mon tuteur que la douleur était extrêmement forte.
Ainsi, il n’accentuait pas les coups/claques…
Mais
cette fessée fut supportable. Evidemment, il y avait quelques claques plus
appuyées que d’autres et des coups de brosses plus cinglants que d’autres. Comme
à mon habitude, la douleur de la main (bien que moindre qu’auparavant) surpassait
celle de la brosse.
Résultat à
la fin de la fessée : je me dis que ce n’était pas si grave que ça de
transgresser à nouveau le couvre-feu. Mince. Il n’avait pas été assez sévère. Je
n’étais ni repentante, ni dans un bon mood pour la suite…
Troisième fessée : dix minutes
debout pour ne pas avoir rendu le planning à temps. Qui plus est, je me suis
royalement fichue de lui en lui rendant un planning nul de chez nul.
Olivier
me fit agenouiller sur le fauteuil. Cette position reproduit bien les effets de la fessée
debout, j’appréhendai donc les premiers coups, d’autant plus que cette position
est celle que je crains et hais le plus. Olivier avait sorti deux spatules en
bois en plus de la brosse et de sa main. Il allait falloir que je serre les
dents.
Vu les claques phénoménales que je
recevais de la part de Thomas lorsque j’étais debout (elles resteront d’ailleurs
les pires fessées de ma vie !), je supportai bien la fessée donnée par Olivier
bien qu’elle me fut très douloureuse. Pour la première fois depuis très longtemps,
les instruments me faisaient plus mal que la main (je pensai que mon tuteur était
fatigué…). La plus longue spatule en bois était redoutable et me faisait très
mal ; la brosse également. La main venait ponctuer ces bons coups bien
douloureux : c’était très, très compliqué de tenir ces dix minutes !
Aïe.
Il n’était pas de bon augure de ne pas rendre les choses à temps à Olivier. Je
le savais maintenant. Même si je n’avais pas eu la vexation de la punitive et très
cinglante main, j’avais bien senti la douleur des instruments : cela
suffit à me faire regretter d’avoir attendu avant de lui donner mon planning
foireux.
Nous fîmes ensuite une longue pause durant
laquelle Olivier m’annonça qu’il était en train de réfléchir : me ferait-il
payer mon planning m*rdique ou pas ?
-
Allonge-toi, m’ordonna-t-il.
-
Non !
-
Lucie, allonge-toi !
-
Mais c’est bon là !
protestai-je. J’en ai marre ! J’ai pas envie de prendre une autre fessée…
-
Ne m’oblige pas à
me fâcher, dit Olivier en m’attrapant le poignet.
-
T’es déjà énervé,
rétorquai-je.
-
Je suis très calme,
au contraire ! dit-il après avoir légèrement ri.
J’eus
instantanément envie de l’énerver pour voir ce que ça donne quand il se fâche ;
mais je me dis que ça arriverait bien assez tôt. Tous les tuteurs que j’ai eu sont à un moment donné sortis de leurs gonds à cause de moi.
Je me retrouvai allongée à plat ventre sur le lit pour la deuxième fois de la journée. Dix minutes pour ne pas avoir apporté mon rapport de stage. La main, la brosse et les deux spatules en bois seraient actrices de cette nouvelle fessée.
Comme pour la première fessée allongée, je simulai
beaucoup. Cette fessée n’était pas agréable mais elle était loin d’être douloureuse.
Je pensai sérieusement qu’Olivier fatiguait car il m’arriva même de penser à autre
chose qu’à ma douleur, chose qui ne m’est pas arrivée depuis…depuis la première
fessée de ma première séance avec Yves.
Si
j’arrivais à penser à autre chose, c’était le signe que je ne me sentais pas
punie. Je trouvais même que ma simulation était extrêmement exagérée. Mon jeu d’actrice
était terriblement mauvais.
Mis
à part les quelques coups qui se sont démarqués du lot, rien ne me fit
regretter de ne pas avoir rendu ce rapport de stage. Je fus même étonnée de ne
pas payer plus cher l’avertissement travail dont je venais d’écoper. Dieu sait
qu’avec certains tuteurs dont vous connaissez maintenant les noms, j’aurais
versé un sacré paquet de larmes !
Il m’était cependant impossible de demander
à Olivier d’être plus sévère. C’était plus fort que moi, je ne le pouvais pas.
Pourtant, pour que je sois vraiment repentante et que cette fessée ait servi à
quelque chose, c’est exactement ce qui aurait dû se passer…
Quatrième et dernière fessée de la
journée : Olivier décida finalement de me faire payer mon planning foireux
et de me coller une fessée de onze minutes à la main sur ses genoux. Je ne retrouvai
pas la sévérité de la toute première mais je pris quand même pas mal de douleur !
Mes endroits sensibles se ravivèrent très vite et mes larmes me montèrent aux
yeux. Ok, plus de planning pourri ! J’ai compris !
-
Tu n’aimes
vraiment pas ça la main, hein ? me demanda-t-il en continuant de me claquer
le derrière.
Bah
non ! Non, je déteste ça ! D’ailleurs, si un jour je pouvais être
punie par une machine à fessée, ce serait très bien ! Pas de main !
Plus de main ! Je n’en peux plus de
la main…
Il
faut dire que la plupart des tuteurs que j’ai eus avaient une main tellement
redoutable qu’il valait mieux rester loin d’elle !!
Les onze minutes passées, je tombai
une nouvelle fois à genoux par terre.
-
C’était la dernière ?
demandai-je d’une voix désespérée en me frottant les fesses.
-
La dernière pour aujourd’hui,
oui. Me répondit Olivier.
Ouf,
libération !
Alors que nous discutions, Olivier
touchait quelques points sensibles de ma personnalité et je mourais d’envie de
lui jeter l’oreiller que j’avais dans les mains à la figure. Je lui fis part de
ma forte envie, il me prévint que si je passais à l’acte mes fesses auraient de
très, très gros ennuis. Cependant, j’en avais vraiment très envie. J’avais
envie de le provoquer, de le titiller, de voir jusqu’où je pouvais le pousser.
Un violent combat intérieur débuta en moi et ce fut très dur de résister.
Finalement, je le fis quand même
pour la blague, quand il fut sur le point de s’en aller. Il le prit comme j’en
avais l’intention, c’est-à-dire à la rigolade lui aussi.
Olivier partit, je regardais la
baignoire avec envie et fus très tentée par la prise d’un bon bain chaud. Seulement,
Hugo m’attendait et nos meilleurs amis aussi puisque nous dinions chez eux. De plus,
nous avions ensuite un appel vidéo avec Gabriel pour discuter des préparatifs
du mariage. Je ne pouvais prendre le temps de prendre un bain. Zut. Ce serait sûrement
pour la prochaine fois, du moins je l’espère !
Je ne lui ai pas posé la question pour le blog. Il n'a donc pas dit "oui"...Mais il n'a pas dit "non" non plus ! 😋
A suivre…
Hello, on passe directement à la séance 2 alors ?
RépondreSupprimerOui finalement...D'où mon p'tit résumé ! :)
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