C’était prévisible. Après deux
bonnes semaines de procrastination et de flemme de mon côté, il était évident
que Simon allait passer à la vitesse supérieure. Il m’avait prévenue maintes
fois, m’avait fait plusieurs remontrances et avait même échangé – néanmoins
succinctement – avec Gabriel. Il était évident qu’il allait passer la seconde.
« J’apprends de mes
erreurs », avait-il dit. Effectivement.
Ayant une urgence professionnelle de
dernière minute, Simon ne peut pas venir me chercher à la sortie du
métro : je dois me débrouiller toute seule. Ayant un sens de l’orientation
comparable à celui d’une huître, je lui demande l’adresse puis active le GPS
sur mon téléphone pour rejoindre le lieu de ma prochaine punition.
Simon m’attend au bas de son
immeuble, souriant comme la dernière fois. Je le trouve complètement épuisé. Il
m’a dit plusieurs fois qu’il était submergé de boulot et je m’en rendais
compte à sa tête : il avait des cernes bien présentes. « S’il
est fatigué, ça va être le moment de le fatiguer encore plus et de tourner les
choses à mon avantage… », pensai-je. Il est vrai que j’ai l’habitude
d’obtenir ce que je veux et pour cela, j’insiste particulièrement lorsque la
personne en face est fatiguée. Lasse, elle cède plus facilement. Bon, avec
Gabriel, c’était la fessée qui tombait plus facilement ! Quant à Thomas…
il n’était jamais fatigué. Un surhomme.
Néanmoins, même si je souhaite
tourner les choses à mon avantage, cela me fait mal au cœur de voir Simon aussi
fatigué et débordé. J’ai l’impression qu’il a du mal à organiser toutes ses
pensées envahissantes et qu’il a beaucoup trop de choses à gérer en même temps.
Sachant ô combien cela est compliqué à vivre, je lui envoie une tonne de
compassion.
L’immeuble d’Alice au pays des
merveilles est toujours aussi amusant à visiter. Quelques minutes plus tard,
nous entrons dans l’appartement de Simon, ou plutôt l’appartement des quatre
mille livres de Simon.
Mon
nouveau tuteur me propose une petite tasse de thé, j’accepte volontiers.
-
Je n’ai pas
encore eu le temps de déjeuner, s’excuse Simon.
-
Moi non plus je
n’ai pas déjeuné, dis-je pour le rassurer.
-
Ce n’est pas
sérieux, ça, Lucie ! me dit-il avec un ton réprobateur.
-
Je sais, dis-je
sans inquiétude.
Gabriel
m’aurait déjà collée cinq bonnes claques sur le pantalon pour lui avoir avoué
cela ; mais je savais que Simon n’en ferait rien. Il n’avait pas encore
déclaré le début de la séance, mes fesses étaient donc à l’abri pour le moment.
Nous discutâmes de nos week-ends
respectifs durant quelques minutes, puis Simon m’annonça :
-
Bon aller. Nous
n’avons pas beaucoup de temps…
Il
se dirigea vers son fauteuil et prit son ordinateur portable sur ses
genoux. Je m’assis sur le canapé en face de lui.
Simon me réprimande sans pour autant
lever la voix. A aucun moment durant la séance il n’haussera le ton. Il est
toujours très calme. D’ailleurs, l’entendre me dire : « Je suis
furieux ! » avec une voix très calme me fait le prendre à la légère.
Oui,
Simon est furieux. Depuis notre première et dernière séance, je n’ai respecté
qu’une seule fois le couvre-feu. Résultat : j’ai été malade au point de
devoir être hospitalisée. Effectivement, il a des raisons d’être furieux. De
plus, je vois dans son attitude et dans ses yeux qu’il n’a pas l’intention de
rigoler aujourd’hui. Bien. Je me porte volontaire pour assurer ce bras de fer.
Après m’avoir réprimandée sur la
gestion de ma santé et particulièrement sur le couvre-feu, Simon me demande de
me lever. Il me le demande même quatre fois sans que je n’obéisse ; je me
décidai à la cinquième fois puisqu’il m’attrapa le poignet. Puis il
m’ordonna :
-
Enlève ton
pantalon.
La
blague. Non. Hors de question.
Simon
insiste. Voyant que je m’exécute toujours pas, il compte :
-
Un…
-
…
-
Deux…
-
…
-
Trois !
Il
se leva, me fonça dessus et me colla cinq claques sur mon jegging. Mes fesses
me piquèrent légèrement mais sans plus. Cela n’avait rien à voir avec les
claques monumentales que j’avais reçues dès le départ la séance dernière.
Avaient-elles été là juste pour me dissuader de le provoquer ?
Non
impressionnée par ce petit rappel à l’ordre, je campai sur mes positions et
refusai de me déshabiller. Fortement agacé, Simon me fonça à nouveau
dessus : il me pencha sous son bras, me colla cinq bonnes claques sur le
jegging avant de baisser celui-ci, emportant ma culotte dans l’élan. Je restai
là, calée sous son bras pendant une bonne minute, à recevoir de bonnes claques
atterrissant particulièrement aux endroits sensibles : le bas de mes
fesses et la jointure fesse-cuisse. De plus Simon utilisa aussi la ceinture,
histoire de me montrer qu’il fallait que je lui obéisse.
Eh bien voilà, Simon a appris de ses
erreurs : la dernière fois, je n’avais pas pris plus de vingt claques
d’affilées ; là j’étais restée beaucoup plus longtemps penchée sous son
bras. La première fessée était tombée, et bien tombée ! Ça annonçait la
couleur pour le reste de la séance…
Secouée par cette première
intervention musclée, je mis quelques secondes à comprendre ce qui m’était
arrivé. Simon alla se rasseoir dans son fauteuil et reprit son ordinateur sur
ses genoux. Dans une volonté de provocation, je commençai à remonter
discrètement ma culotte.
-
Je peux savoir ce
que tu fais là ?! me gronda Simon en menaçant de se lever une seconde
fois.
Je
stoppai immédiatement mon petit manège et reculai de plusieurs pas, de peur
d’en prendre une.
-
Il me semble que
je t’ai demandé quelque chose, reprit-il fermement.
J’allai
m’asseoir sur le canapé et enlevai, résignée, mon pantalon et ma culotte. Je
les pliai soigneusement puis lançai un regard mécontent à Simon, qui s’en ficha
complètement.
-
Bien, dit-il. Par
quoi on commence ?
-
Euh… Ben j’en
sais rien moi…
-
Eh bien on va
continuer sur le thème de ta santé ! Ton médicament du matin n’est jamais
pris…
-
Si !
Contestai-je.
-
Oui, enfin...
Soit il est pris très en retard, soit il n’est pas pris.
Je
trouvais qu’il exagérait grandement !
-
Tes médicaments
le midi, n’en parlons pas…
-
Oui bon c’est
vrai que le midi, je ne les prends jamais.
-
Heureusement que
ceux du soir sont pris, dit-il. Les repas, tu ne les prends quasiment jamais à
l’heure… mais effectivement, le pire, c’est le non-respect du couvre-feu.
J’hallucine. Je ne vais même pas pouvoir instaurer de barème.
-
Pourquoi ?
Demandai-je.
-
Tu te rends
compte de la sévérité de la punition si j’avais instauré un barème ?!
J’étais
contente que Simon s’en soucie. Thomas lui, s’en fichait totalement. S’il
fallait me claquer monumentalement le derrière pendant deux heures, il le
faisait. Je tombais enfin sur un tuteur censé et avec de la compassion pour mon
derrière !
-
Ça dépend du
barème, répondis-je. Si c’est une claque par demi-heure dépassée, ça va…
-
Tu te fiches de
moi ? Tu crois vraiment que j’instaurerai un barème de ce genre ? Ce
serait minimum une minute par demi-heure !
-
Quoi ?! m’exclamai-je,
outrée.
-
Oui Lucie !
Qu’est-ce que tu crois ?
-
Vous n’avez qu’à
mettre un barème plus souple, dis-je simplement.
-
Bon, nous
reviendrons sur le couvre-feu à la fin de la séance. Nous allons parler de tes
devoirs.
-
Pourquoi
faire ? Demandai-je.
-
Parce que je te
l’avais dit. Je t’écoute, donc.
-
Vous voulez que
je dise quoi ?
-
Eh bien, où tu en
es avec tes devoirs.
-
Ben je n’ai pas
rendu mes 3 rapports de stage, ni mon analyse en EPS…
-
Tu n’as pas noté
l’EPS sur le tableau.
-
Ben non, c’est
passé.
-
Pardon ?!
Donc tu ne comptes pas le faire ?!
-
Non.
À
ma grande surprise, Simon ne releva pas.
-
Pourquoi tu ne
fais pas tes devoirs ?
-
Parce que je n’ai
pas envie, répondis-je.
Simon
posa son ordinateur portable à côté du fauteuil et se leva. Mauvais signe. Très
mauvais signe !
-
Tu te fous de ma
gueule ?! me gronda-t-il en s’approchant du canapé où j’étais assise. Tu te
prends pour qui ?! Tout le monde se met en quatre pour toi !
Simon
m’attrapa l’oreille et me fit me lever du canapé.
-
Tu te prends pour
qui ?! Tout le monde se met en quatre pour toi, et toi, tu n’as « pas
envie » ?! Tu te prends pour qui, Lucie ?! Réponds !
-
Pour
personne ! répondis-je en essayant d’extirper mon oreille de l’emprise de
Simon.
Mon
tuteur lâcha mon oreille pour mieux me pencher et me caler sous son bras. Une
autre fessée tomba, alternant ceinture et main, toujours aux endroits
sensibles. Les claques n'étaient pas hyper fortes mais bien placées, assez pour
que cela me fasse mal. Lorsque la ceinture prenait le relais, cela me faisait
une petite « pause » non négligeable : le physique souffrait
toujours mais le psychologique reprenait un peu de poil de la bête. Je ne
crains pas la ceinture. Elle me fait mal, oui, mais c’est tout. Elle ne
m’impacte pas psychologiquement, comme beaucoup d’instruments. La main, en
revanche, me faisait davantage regretter mon attitude même si elle n’était pas
très forte.
À
la fin de cette fessée qui avait duré plusieurs minutes, je me rendais compte
que ça y est : Simon m’avait donné une fessée en bonne et due forme. Il
avait de ce fait réfléchi aux points négatifs de la première séance.
-
Bizarrement tu as
l’air d’avoir moins envie de me dire d’aller me faire foutre, aujourd’hui !
me lança Simon alors que j’accusais cette nouvelle fessée.
Je
dus me mordre très fort la lèvre pour ne pas répliquer. Ce n’était pas l’envie
qui m’en manquait, je peux vous l’assurer ! Non pas que je craigne une nouvelle
fessée car je savais déjà que celle-ci serait supportable ; mais Simon a
quelque chose qui m’empêche de le défier davantage. Il a une attitude, une autorité innée
qui a réussi à bloquer plusieurs de mes excès d’insolence.
Je me rassis sur le canapé, non repentante car la
fessée n’avait pas été assez sévère pour cela, mais néanmoins déstabilisée par
le fait que Simon apprenait vite. Trop vite.
Par
la suite, j’en repris plusieurs du même calibre pour avoir juré ou soufflé.
-
Je te préviens
Lucie, je ne te laisserai rien passer aujourd’hui. Fais bien attention à ce que
tu dis !
Je
pris bonne note de cet avertissement.
Pour continuer sur le thème des
devoirs, le fait d’avoir eu un 13/20 à mon devoir d’astronomie (et non 15/20,
puisque Simon a repris le même barème que Thomas) me donna droit à 90 coups de
ceinture. Encore une fois, physiquement, ils me firent mal ;
psychologiquement, ils glissèrent sur moi comme de l’eau de roche. Je n’étais
pas craintive d’avoir une nouvelle note en-dessous de 15.
Je n’avais pas non plus rendu mes
rapports de stage. Le dernier était à rendre le 31 mars ; mais en
négociant avec ma prof, j’ai pu obtenir un délai de vingt-six jours. Cependant, pour
Simon, cela signifiait quand même vingt-six jours de retard. Il me demanda de m’allonger
sur ses genoux et de compter. Malgré mes prières (la position OTK m’est
particulièrement désagréable), il ne céda pas. Je me retrouvai en travers de ses
cuisses dans les secondes qui suivirent.
Je
reçus treize coups de ceinture et treize claques monumentales, en alternance. Alors
que les coups de ceinture ne me faisaient ni chaud ni froid, les claques,
elles, me firent monter les larmes pour la première fois avec Simon. Sans qu’elles
n’en viennent à couler sur mes joues, elles avaient quand même fait leur apparition
et il n’en aurait pas fallu beaucoup plus pour qu’elles débordent. Si j’avais d’ailleurs
reçu vingt-six claques de ce calibre, bannissant la ceinture, il était sûr et
certain que j’aurais évité de rendre un autre devoir en retard ! Mais à
cause (ou grâce !) à cette ceinture qui était pour le coup une vraie
bénédiction pour moi aujourd’hui, je n’étais qu’à moitié repentante puisque je
n’avais pas été très sévèrement punie.
De plus, ma très grosse crainte
était que Simon me menace d’un séjour chez lui pour être sûr que je travaille.
Puisqu’il n’y faisait plus allusion, je savais désormais cette menace réduite à
néant pour mon plus grand soulagement !
Nous passâmes ensuite à la procrastination. Ce fut l’occasion
pour moi de découvrir ce qu’était une très longue fessée en travers des genoux
de Simon. Je redoutais énormément le jour où il m’allongerait sur ses genoux :
c’est non seulement très infantilisant mais aussi très douloureux car je n’en
ai plus l’habitude. De plus, mes mains défensives sont très vite bloquées,
laissant mes pauvres fesses totalement à la merci de mon bourreau.
Cette
longue fessée OTK fut vexante au possible mais pas aussi atroce que ce que je
redoutais. La précieuse ceinture (que je commençais vraiment à aimer à force qu’elle
me sauve la mise !) me donnait du répit entre les passages à la main et
cela m’arrangeait vraiment. Néanmoins, lorsque la main faisait son œuvre, je me
concentrais sur le haut de mes fesses, totalement immaculé, et pensais donc à
cet endroit dépourvu de douleur pour supporter la brûlure présente au bas de
mes fesses.
Je
réitère quand même que la vexation, elle, était bien présente.
Le temps fut venu de parler de mes
excès de vitesse : encore une fois, impossible d’établir un barème sans
que je ne prenne une fessée de deux heures non stop. Simon décida lors de faire
un compte rond : quinze minutes pour les excès de vitesse, cinq minutes
pour le téléphone au volant, et un bonus de dix minutes pour le couvre-feu non respecté.
Cette
nouvelle fessée fut laborieuse car Simon me demanda de tenir une position,
chose que je ne sais absolument pas faire. Assumer une fessée en restant en
position sans broncher ni me défendre ? Jamais de la vie. C’est d’ailleurs
pour cela que je finis souvent dans une position dans laquelle je peux être
totalement maîtrisée : debout avec les mains bloquées dans le dos, OTK
avec les mains bloquées dans le creux de mes reins ou allongée à plat ventre
sur un canapé ou sur un lit avec les mains bloquées de la même façon. Plusieurs
de mes anciens tuteurs m’ont d'ailleurs menacée de m’attacher sans pour autant
passer à l’action !
Puisque
je ne tenais donc pas la position qu’il m’avait demandée de tenir, Simon décida
de me sanctionner en m’imposant une nouvelle position : le culbuto. Grosse
erreur. Ce fut une position que je tins encore moins, bien que Simon insista longtemps.
Cela ne m’imposa pas la honte que d’autres éprouvent en général car je partis
du principe de tout adulte normalement constitué sait à quoi ressemble un sexe
féminin ; néanmoins la douleur fut accentuée. De plus, j’eus un moment l’inquiétude
qu’en souhaitant me punir Simon blesse mon intimité ; mais il visa juste.
Le
chronomètre enclenché sur trente minutes, je gagnai un temps précieux et non négligeable
en ne tenant pas les positions et luttant sans que Simon ne puisse réellement m’entraver.
A
la fin, je cédai néanmoins, voyant que cette fessée n’était pas si douloureuse
que ça : les coups de ceinture ne m’atteignaient toujours pas et les
claques avaient perdu de leur intensité. Il arriva même que mon esprit divague,
oubliant que j’étais en train de prendre une fessée ! C'était l’une des
premières fois que cela m’arrivait : d’habitude, la douleur bloque toute
divagation.
Du coup…fessée non concluante pour les
excès de vitesse, le téléphone au volant et le couvre-feu. Pour preuve, au
moment où je vous écris le couvre-feu est largement dépassé…
Si je crains Simon, je ne crains en
revanche pas encore assez sa main pour fournir des efforts notables, bien qu’elle
m’ait quand même bien eue quelques fois, et terriblement vexée en ce qui concerne la procrastination.
Après la séance, Simon m’emmena
manger dans une crêperie. Si nous échangeâmes quelques peu, je le sentais
pressé et stressé. Les yeux souvent rivés sur son téléphone, je voyais qu’il
était très pris par son travail. Je me dépêchais de manger, réglai l’addition
et quittai Simon pour qu’il puisse retourner à ses occupations.
Malade de ne pas avoir mangé à l’heure,
je me retrouvai à rendre mon repas dans une poubelle de la gare du Nord (la
honte !) puis devoir payer 1€ pour accéder aux lavabos des toilettes pour me
rincer la bouche, avant de filer prendre mon train et de rentrer à la maison.
Durant le trajet, la douleur au bas des fesses était très présente, je ressentais bien les effets post-fessée...
En écrivant cette séance, j’espère
une chose : que Simon ne passe pas encore à la vitesse supérieure la séance
prochaine. Et en même temps, l’efficacité du tutorat ne s’en porterait que
mieux...
A suivre…
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