Le doliprane fut le bienvenu : mon mal de crâne était
épouvantable. Je n’avais pourtant pas tant bu que ça : juste trois ou
quatre verres. Peut-être cinq.
Je me prélassai dans un bon bain chaud puis me postai
dans la cuisine pour préparer à manger. Je fus très efficace : je préparai
une sauce bolognaise maison, un hachis parmentier, une soupe et un gâteau au
chocolat. Je suis toujours très productive en cuisine lorsque je suis stressée :
et je l’étais, bien évidemment. Mon mari m’avait promis la fessée de ma vie, et
il allait rentrer d’un instant à l’autre pour me la donner.
C’était ma faute après tout. J’avais
déconné, il fallait que j’assume, maintenant. J’ai privilégié ma vie de femme à
ma vie de mère. J’ai mis en danger mon bébé. Même si je sais que j’ai tout de
même droit à un verre de vin par jour pendant une grossesse, j’avais explosé le
compteur hier soir. Mon médecin d’époux m’en tiendrait sévèrement rigueur.
Lorsque, depuis ma cuisine ouverte, je vis la porte d’entrée
s’ouvrir, mon sang se glaça. Je serrai instinctivement les fesses, comme pour
me préparer à recevoir la tannée monumentale qui allait s’abattre sur elles.
Alexandre referma la porte
derrière lui, me jeta un regard et me dit :
-
Tu as bien dormi ?
-
Oui, et toi ?
-
Tu n’as pas trop mal aux cheveux ?
Je ne savais pas si je devais
le prendre comme une pique ou comme une réelle inquiétude.
-
Hum, ton doliprane m’a bien aidée.
-
Parfait.
Il s’approcha et m’embrassa
furtivement. Puis, il se lava les mains, les sécha et regarda la gazinière. Il
me demanda :
-
Tous les feux sont éteints ? Rien ne cuit ?
-
Non, rien ne cuit. Je viens juste d’éteindre le
four, notre repas est chaud et je…
Avant que je puisse finir ma
phrase, Alex attrapa mon poignet et me tira jusqu’au canapé. Sans mot dire, il
me bascula en travers de ses genoux après s’être assis. Il me dit :
-
Fais en sorte de t’installer correctement pour
ne pas appuyer sur le bébé.
-
Je…Je suis bien installée et rien n’appuie sur
mon ventre, déclarai-je au bord des larmes.
-
Parfait.
Mon mari releva ma jupe, décrocha
mes jarretelles de mon porte-jarretelles, et baissa mon boxer en dentelle.
Après avoir fait en sorte que ma lune soit parfaitement dégagée, il me demanda
sèchement :
-
Pourquoi est-ce que tu te retrouves dans cette
situation ?
-
Parce que… Parce que j’ai déconné hier.
-
En quoi tu as déconné ?
-
J’ai bu de l’alcool alors que je suis enceinte.
-
Et ?
-
Et je t’ai menti.
-
Tu me vouvoies, Thalysa !
-
Je vous ai menti, repris-je avec honte.
-
Exact. On va déjà commencer par l’alcool. Combien
de verres as-tu bu ?
-
…
-
Réponds-moi, Thalysa ! Et ne me mens pas car
j’ai le ticket de caisse en ma possession ! Guillaume me l’a envoyé !
-
Je ne me rappelle pas exactement…
-
Eh bien fais un effort !
-
Euh, cinq… Je crois que j’en ai bu cinq…
-
Six, Thalysa ! gronda le médecin. Tu as bu
quatre mojitos, une pina colada et un verre de punch !
-
Euh… Vous êtes sûr ?
-
Certain ! Le barème est de cinquante claques
par verre. Tu comptes ! Et je veux t’entendre t’excuser après chaque
claque !
La première claque tomba sur
mon fessier nu et elle fut tellement forte qu’elle me fit pousser un cri. Si
les suivantes sont du même calibre, je ne garantis pas d’en ressortir vivante.
-
Je n’ai rien entendu ! gronda Alex.
-
Une, comptai-je. Pardon.
-
« Pardon pour mon comportement, Monsieur ! »,
me reprit Alex.
-
Pardon pour mon comportement, Monsieur,
répétai-je machinalement.
La deuxième tomba sur l’autre
fesse. Je poussai de nouveau un « aïe ! » réflexe.
-
Deux. Pardon pour mon comportement, Monsieur.
En toute
logique, plus les claques tombaient, plus mes fesses chauffaient. Alexandre ne
me ménageait aucunement et j’avais l’impression qu’il mettait toute sa colère
dans ces claques.
-
Aïe ! Quarante-sept. Pardon pour mon
comportement, Monsieur.
Ma voix tremblait désormais.
Je fournissais des efforts incommensurables pour ne pas pleurer. Mes fesses me
brûlaient et j’avais encore deux cent cinquante-deux claques à prendre.
-
Cent dix-sept. Pardon pour mon comportement,
Monsieur.
Je pleurais, à présent. Mes
deux mains étaient bloquées dans mon dos et cinq coussins étaient calés sous
mon torse pour que rien n’embête le bébé.
-
Deux cent trente-deux. Pardon pour mon comportement,
Monsieur.
En plus de la douleur, l’attente
et l’appréhension me punissaient aussi. Après chacune de mes phrases, je savais
qu’une autre claque cinglante et très douloureuse allait tomber. Et savoir qu’elle
va tomber, c’est presque pire que de l’encaisser. Je dis bien « presque ».
-
Deux cent soixante-dix-sept. Pardon pour mon comportement,
Monsieur.
-
Tes fesses sont aussi rouges que des tomates,
Thalysa. J’espère que tu savoures la leçon que tu es en train de recevoir !
Je mourrais d’envie de lui
dire de fermer sa grande gueule. J’étais déjà au comble de la honte, inutile d’en
rajouter.
-
Trois cents. Pardon pour mon comportement,
Monsieur.
Cette dernière claque fut une
première délivrance. Alexandre me demanda de me relever et de plonger mes yeux
remplis de larmes dans les siens. Alors que je me frottais les fesses, il me tint
le menton et me sermonna :
-
Tu te rends compte que tu t’es conduite comme une
irresponsable ?!
-
Oui, Monsieur.
-
Est-ce que tu veux avoir ce bébé, Thalysa ?
-
Oui, Monsieur !
-
Tu es sûre ?
-
Bien sûr, plus que tout au monde !
-
C’est aussi ce que je veux. Alors conduis-toi
comme une mère responsable ! Je ne veux plus que tu boives une goutte d’alcool
jusqu’à ton accouchement, c’est bien clair ?
-
Oui, Monsieur.
-
Je ne veux plus non plus te voir fumer une seule
cigarette.
-
Mais…
Je pris immédiatement une
bonne claque sur la cuisse.
-
Je ne veux plus te voir fumer une seule cigarette,
Thalysa ! Jusqu’à ton accouchement ! C’est clair ?!
-
Oui, Monsieur.
-
Si tu le fais, tu prendras automatiquement une
bonne fessée. Tu entends ?
-
Oui, Monsieur, répondis-je sagement.
-
Bien. Maintenant, agenouille-toi sur le canapé. Nous
allons régler cette histoire de mensonge.
Je m’exécutai en versant
quelques larmes au passage. Mes fesses n’avaient pas fini de douiller.
Alexandre avait en mains une espèce de grande tige.
Il m’annonça :
-
C’est une canne en rotin, Thalysa. Ça fait
extrêmement mal. Tu vas en recevoir cinq coups, je te demande de ne pas bouger.
-
Pourquoi est-ce que vous voulez me faire aussi
mal ?!
-
Parce que c’est la première fois que tu me mens
depuis notre mariage et que je veux m’assurer que ce soit la dernière.
Oui, c’est la première fois,
si on occulte tous les petits mensonges du quotidien qu’il n’a jamais appris…
-
Mais je…
-
Je ne veux pas entendre de « mais »,
Thalysa ! Le mensonge est quelque chose d’extrêmement grave dans un couple !
Cinq coups de canne, c’est le tarif ! C’est ce que tu recevras sur tes
fesses nues à chaque fois que tu me mentiras ! Tu comptes et tu t’excuses.
C’est parti.
La douleur du premier coup se diffusa
instantanément dans tout mon fessier avec une virulence qui m’était jusqu’alors
inconnue.
-
Un. Pardon de vous avoir menti, Monsieur.
Je dus rassembler un courage
monstre pour recevoir les quatre autres coups. Cette canne est tout simplement diabolique.
Je me promis de ne plus mentir à Alexandre. L’enjeu était désormais bien trop
grand.
En début d’après-midi, nous nous rendîmes chez mon
sage-femme (je le connais depuis Alice, je suis donc très attachée à lui !)
pour une première échographie. Comme pour mes cinq autres grossesses, Alexandre
tint à la faire lui-même, mon sage-femme contrôlant que tout se passe comme
prévu.
Alors que je laissais l’appareil glisser sur mon
ventre à l’aide du produit désagréable, froid et visqueux au possible, je
laissais également aller mon imagination et cherchais des prénoms. Soudain, j’entendis :
-
Euh…Thaly ?
Alex venait de blanchir, au
point d’en être presque transparent. On aurait dit un vampire. Il se figea sur
place.
-
Quoi ?! Qu’est-ce qu’il y a ?! Il ne
va pas bien ?! Oh non, ne me dis pas que je l’ai perdu…
-
Tout va bien, rassura mon sage-femme. Rassure-toi
Thalysa. C’est juste que…
-
Juste que, quoi ?! m’inquiétai-je.
-
Eh bien…
-
Eh bien quoi ?!
-
…
-
Bordel, vous allez me dire ce qui se passe ?!
m’emportai-je.
Alexandre me fit le signe de
paix avec sa main libre. Cependant, ce n’était pas pour me dire de rester
calme.
-
Des jumeaux, conclus-je.
Effectivement, deux petits cœurs
battaient dans mon ventre.
-
Quel était le pourcentage de chances que ça
arrive ? demandai-je.
-
Infime, répondit Alex.
-
Bon, de toute façon, on a déjà des jumelles,
dis-je. On sait gérer.
-
Il va falloir qu’on achète une autre cafetière,
déclara mon mari.
-
Quelle est la date du terme ? me renseignai-je.
-
18 octobre, annonça mon sage-femme.
-
Très bien, dis-je. Le 19 octobre, je me fais
ligaturer les trompes. On sera très bien avec nos huit anges.
-
Je ne sais même pas si ça existe, une voiture à
dix places, dit mon époux. A neuf places, oui. Mais dix…
-
Non, ça n’existe pas, dis-je. On va devoir se
déplacer à deux véhicules si on sort tous ensemble…
-
C’est la galère, trancha mon mari.
-
Tu crois en Dieu, non ? lui lançai-je. Si
on a des jumeaux, c’est que Dieu pense qu’on peut gérer !
-
Ils sont tous les deux dans la même poche, dit le
sage-femme. Ce seront soit deux garçons, soit deux filles.
-
On ne le saura pas avant un bon mois et demi, d’ici
là, il va falloir trouver des prénoms pour les deux sexes ! dis-je.
-
Je n’en reviens pas. Huit enfants. On n’était
pas partis sur trois, voire quatre, à la base ?
-
La vie est tellement imprévisible, dis-je. De toutes
les façons, ce n’est que du bonheur. On va avoir deux merveilleux bébés et on
va très bien vivre avec nos huit enfants. Fuck ceux qui disent le contraire.
Alexandre
et moi étions encore un peu secoués en sortant du cabinet de notre sage-femme. En
en parlant dans la voiture, nous étions néanmoins heureux. Un peu effrayés,
mais heureux.
17h. Alors
que mes parents ont récupéré nos autres enfants, Alexandre, Noé et moi nous
rendons au rendez-vous prévu avec la maîtresse.
-
Installez-vous, je vous prie, nous dit-elle.
Nous prîmes place sur les minuscules
chaises propres aux classes de maternelle. Mes fesses me picotèrent
immédiatement. Noé choisit de s’asseoir à côté de moi, le plus loin possible de
son père.
-
De quoi vouliez-vous nous parler ? demanda
Alexandre.
-
Eh bien, depuis quelques temps, Noé n’est
vraiment pas sage. Lorsque je lui fais une remarque, il est insolent.
-
Vous avez un exemple concret ? demandai-je.
-
Oui, l’autre jour, je lui ai demandé d’arrêter
de bavarder car je ne comprenais pas ce qu’une élève de la classe essayait de me
dire. Il m’a répondu : « Alors déjà, je bavarde si je veux ! Ce
n’est pas à toi de me dire si je dois bavarder ou pas ! ».
Alex et moi fusillâmes
instantanément notre fils du regard. Noé baissa les yeux au sol.
-
Il est également très désobéissant : il
refuse d’aller aux ateliers auxquels il est assigné, si bien qu’il est le seul
élève de la classe à ne pas avoir fini son déguisement pour le spectacle. Il parle
très mal aux autres, que ce soient les adultes ou les enfants. Il n’y a qu’avec
ses vrais copains qu’il est gentil.
-
Noé, tu peux nous expliquer ce qui se passe ?!
le grondai-je. C’est quoi ce comportement ?!
-
…
-
On t’écoute ! insistai-je.
Notre fils restait muet, tout
comme son père. Je sentais qu’Alexandre montait en pression.
-
Noé ! réitérai-je. Tu n’as pas d’explications
à nous fournir, c’est ça ?!
-
J’en ai marre d’obéir aux adultes, finit-il par
lâcher.
-
Comment ça ? l’interrogeai-je.
-
Il faut toujours faire ce que vous voulez !
Faut ranger sa chambre, faut être gentil avec tout le monde, faut écouter, faut
faire ci, faut pas faire ça… J’en ai marre !
-
Alors ça, mon fils, ça s’appelle la vie !
lui expliqua Alexandre. Quand tu es petit, tu dois obéir à tes parents et à la
maîtresse. Quand tu es adulte, tu dois obéir à ton patron et à la loi. Tu vas devoir
obéir à quelqu’un toute ta vie !
-
Oui ben, c’est nul, la vie ! s’exclama mon
fils.
La réplique de mon garçon me
fit vraiment mal au cœur. Je sus à cet instant précis que Noé était marginal,
confirmant la malédiction des deuxièmes de fratrie.
-
Peut-être mais c’est comme ça ! gronda
Alexandre. Tu te dois d’être obéissant ! Et si tu ne l’es pas, il va t’arriver
des ennuis !
-
J’ai pas envie d’avoir des ennuis !
répliqua mon fils.
-
Alors sois sage ! répondit le médecin. Tu
vas immédiatement présenter tes excuses à la maîtresse pour ton comportement !
-
…
-
Tout de suite, Noé !
-
…
-
Noé ! insista Alexandre. Tu présentes tout
de suite tes excuses à la maîtresse et tu lui dis que tu ne recommenceras pas !
-
…
-
Noé, je te jure que si je me fâche…
-
Pardon maîtresse, je ne recommencerai pas, grommela
Noé.
Je fus soulagée par ces
excuses : mon fils n’était pas totalement mal élevé.
-
J’espère que tu ne recommenceras pas Noé, dit l’instit.
Ce n’est agréable pour personne quand tu fais des bêtises. Ni pour toi, ni pour
moi, ni pour les autres élèves de la classe. Néanmoins, j’accepte tes excuses.
-
Dorénavant, tu ne manqueras plus de respect aux adultes
ou aux autres élèves ! gronda Alex à Noé.
-
Oui, papa.
Le
rendez-vous se termina sur cette promesse de non-récidive de Noé. Nous partîmes
en bons termes avec la maîtresse.
Dans la voiture, je décidai de faire une proposition
à Alexandre :
-
Je pense qu’on devrait l’emmener voir un pédopsychiatre. Je pense qu’il a un trouble.
-
Comment ça ?
-
Il est peut-être hypersensible. Ou enfant
intellectuellement précoce. Ou autre chose… Si c’est le cas, il a besoin d’être
diagnostiqué.
-
Il a surtout besoin d’une bonne fessée pour
remettre les idées en place ! gronda Alex en regardant dans le rétroviseur
central pour croiser le regard de Noé.
-
Alex, je pense vraiment qu’il peut avoir quelque
chose…
-
Ok, on va prendre un rendez-vous, céda-t-il. Je
connais une nana avec laquelle j’étais en fac de médecine. On va prendre ce
rendez-vous sinon tu vas me prendre la tête pendant je ne sais combien de temps !
-
Merci ! dis-je, légèrement agacée par le comportement de mon mari.
-
Ça ne va quand même pas m’empêcher de le punir
sévèrement en rentrant !
Je ne discutai même pas,
sachant que je ne pouvais pas dissuader mon mari.
A peine rentrés à la maison, Noé se prit trois bonnes
claques sur les fesses et un énorme savon de la part de son père. Alex n’avait
même pas eu la décence de l’isoler : tout cela s’était passé devant ses
frères et sœurs et ses grands-parents. Je n’étais pas totalement d’accord avec
ça. Oui, mon fils devait être sanctionné mais peut-être pas aussi durement.
Néanmoins, en raccompagnant mes parents et en discutant avec eux, je sus qu’ils
avaient trouvé la réaction de mon homme parfaitement justifiée et me
reprochèrent même d’être trop « coulante » avec les enfants.
-
Je n’y peux rien… J’ai du mal à les réprimander…
-
Heureusement qu’Alexandre est là pour la discipline,
alors ! me dit mon père. Avec bientôt huit enfants, vous ne pouvez pas vous
permettre de laisser passer des bêtises !
En y réfléchissant bien, il est
vrai que mes grands frères et moi avons eu des parents très « hippies »,
tournés vers le bio et le naturel ; mais ils étaient également
intransigeants et posaient un cadre strict auquel ils ne transigeaient jamais. C’est
sûrement cette rigueur qui me manque.
-
Il va falloir que tu t’endurcisses un peu ma
chérie, me conseilla ma mère. Il ne faut pas qu’Alexandre ait le rôle du
méchant.
-
Tu as raison, maman.
Mes parents partis, j’allai
voir Noé dans sa chambre. Il me courut aussitôt dans les bras. Je lui rendis
son câlin en précisant tout de même :
-
Je suis totalement d’accord avec papa, Noé. Je
ne suis pas contente après toi ! Je souhaite que tu fasses des efforts !
Je veux que tu sois sage à l’école, c’est compris ?!
Il hocha la tête en guise de
réponse et je décidai d’en rester là pour aujourd’hui.
Au moment de nous coucher Alex et moi, nous
discutâmes un peu de la situation. Je lui dis :
-
Je vais faire des efforts avec les enfants, tu
sais. Mes parents m’ont un peu parlé. Je vais tâcher de mieux te soutenir et d’être
plus stricte.
-
Merci mon cœur, dit-il en m’embrassant.
Le baiser terminé, Alex me fit
m’allonger sur le ventre et releva ma nuisette pour regarder l’état de mon
derrière. Puis, il me demanda :
-
Pas de cigarette depuis ce midi ?
-
Aucune.
-
Aucune ? Je dois aller vérifier ?
-
Non Alex, tu n’as pas besoin d’aller vérifier.
Je n’en ai fumé aucune. Même si j’avoue que j’en ai eu envie.
-
Je suis fier de toi ma chérie, dit-il en m’embrassant
de nouveau.
Il passa sa main sur mon
postérieur puis me demanda si je voulais qu’il m’applique de la crème. J’acceptai
avec plaisir.
A suivre…
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