Jeudi 30 juin.
Gabriel est à la maison, nous devons revoir le
déroulé de la journée du mariage, et également voir si une mise au point s’impose.
Et elle s’impose. Effectivement. Mais très heureusement
pour moi, le dépôt d’Hugo n’est pas libre : mon fiancé y travaille tout l’après-midi,
et une fois qu’il eut fini, ce fut son oncle qui vint jardiner un peu.
J’ai donc échappé à une tannée terrible ce jour-là. Gabriel rumine, Hugo me sermonne et moi, je me réjouis.
Néanmoins, tannée reçue ou pas, je sais que je dois
poursuivre mes efforts pour me maintenir stable sur le plan sanitaire.
J’ai totalement abandonné mon master MEEF 1er
degré, master aussi inutile qu’ennuyeux. J’ai donc passé un oral d’embauche auprès
d’un jury composé d’un conseiller pédagogique et d’une directrice d’école
maternelle pour devenir professeure des écoles contractuelle.
La réponse est oui ! Oui ! Je suis embauchée !
Au mois de septembre, je réaliserai mon rêve d’être maîtresse d’école ! Je
n’en reviens pas. A moi la vie professionnelle, de nouveau !
Mardi 5 juillet.
Mon gastroentérologue finit sa garde de nuit et
reçoit mes résultats de la semaine. Il me textote :
« Lucie,
les résultats sont redevenus catastrophiques. Qu’avez-vous fichu ? Je suis
obligé de reprogrammer l’intervention. Je vous laisse jusqu’au 24 septembre. Si d’ici
là, vos résultats s’améliorent, je déprogrammerai à nouveau l’intervention.
Sinon, j’opère. Ne vous laissez pas aller s’il vous plaît. Je sais que c’est
compliqué mais couchez-vous à l’heure. »
Bon. Douche
froide. Il est vrai que j’arrive à fournir des efforts ciblés sur un temps
donné, mais des efforts sur le long terme, c’est compliqué.
Tout part du couvre-feu. Tout
part encore et toujours du couvre-feu.
Si je me couche à l’heure, alors
je me lève à l’heure. Je prends donc mon médicament du matin à l’heure, et tout
le reste suit.
Mais j’ai vraiment, vraiment
beaucoup de mal à me coucher à 22h30.
J’ai l’impression de gâcher ma
soirée, de perdre du temps en dormant alors que je pourrais faire plein de
choses… Et puis, j’ai peur de dormir. Peur de lâcher prise. Peur de savoir ce
qui peut se passer pendant que je dors. C’est d’ailleurs le point central de ma
thérapie avec ma psychologue.
Autre point central : la
gestion des contraintes. Tout ce qui représente une contrainte me fait fuir. Si
prendre mon médicament représente une contrainte à ce moment précis, alors je
ne le prends pas.
Je me dis que cela va s’arranger à la rentrée. Avec
mon rythme d’enseignante, je ne vais pas avoir d’autre choix que de me coucher
tôt si je veux tenir le choc. Et je n’aurai pas d’autre choix que de prendre
mes médicaments si je ne veux pas qu’un arrêt maladie pénalise mes élèves.
Et puis, notre mariage à Hugo et moi est bientôt :
le 16 juillet 2022. Une fois unis par les liens sacrés du mariage, nous allons
travailler à créer notre descendance. L’arrivée d’un bébé me fera sûrement
changer du tout au tout. Ce petit être dépendra entièrement de moi. Je n’aurai
pas d’autre choix que de prendre soin de moi, puisque sa vie dépendra de la
mienne. L’arrivée de notre mini-nous signera peut-être la fin du calvaire pour
mes fesses. En tout cas, je l’espère vraiment de tout cœur.
Mercredi 6 juillet.
Je m’attèle toujours à trouver un remplaçant pour
Gabriel, pour qu’il puisse souffler et se consacrer entièrement à notre amitié.
Depuis quelques temps, je discute beaucoup avec un potentiel
candidat, que nous appellerons Pascal.
Après plusieurs mails
échangés, nous décidons de passer sur WhatsApp puis de se caler un rendez-vous.
Nous nous rencontrerons donc ce mercredi 6 juillet.
Je ne suis pas très confiante par rapport au fait que
cela va fonctionner avec Pascal : nous n’avons pas une discussion fournie
et fluide sur WhatsApp. Nous n’avons pas grand-chose à échanger mis à part sur
le tutorat. Mais bon, je ne me formalise pas. Avec Thomas aussi, la discussion
n’était pas fournie et pourtant…
Hier, mercredi 6 juillet donc, je sors de chez le
coiffeur et me rends dans le 92 pour rejoindre Pascal. Lorsque nous nous
voyons, je n’ai aucune surprise il est conforme à ses photos. Il n’est pas
autoritaire ni impressionnant physiquement mais je me dis qu’il faut que je me
méfie de l’eau qui dort. Cependant, je me remémore quand même ceux avec
lesquels le tutorat a fonctionné : Matthieu, Éric, Gabriel, Thomas… Tous sont
grands, avec un regard autoritaire que personne n’a envie de défier. Et puis,
il y a eu Charlotte, qui m’a fait la misère pendant un an alors qu’elle ne
mesurait qu’1m55 et qu’elle ressemblait à une geek qui pirate tout ce qu’elle
peut sur internet. Elle s’est avérée être un véritable dragon.
Pascal et moi nous dirigeons dans un bar pour boire
un verre. Il m’offre une limonade au kiwi, je l’en remercie.
Pascal parle beaucoup. Beaucoup. Beaucoup. Je ne peux
placer que quelques phrases, qui sont souvent des réponses à ses questions. Il
me parle beaucoup de lui, de sa vie et je me dis que cet épanchement est mauvais
signe : nous nous dirigeons plus vers une potentielle amitié que vers un
potentiel tutorat. Je ne connaissais quasiment rien de la vie de Thomas ou de
celle de mes précédents tuteurs ; même Gabriel ne m’a dévoilé des détails
de sa vie qu’une fois que son autorité était parfaitement assise. De plus, de
premier abord, j’avais plus l’impression que j’allais mener Pascal par le bout
du nez plutôt qu’autre chose.
Pascal ne me paraît pas très sûr de lui : les
fois où nous nous regardons dans les yeux, il est le premier à détourner le regard.
Lorsque nous parlons du tutorat, ses réprimandes ne sont pas très fournies et
mal assurées. Il ne me « réprimande » pas comme un tuteur qui me
laisserait entendre que mes fesses ont du souci à se faire, mais plutôt comme
un ami qui me dirait : « Ce n’est vraiment pas bien ce que tu fais ! »,
comme on dit parfois aux fumeurs ou à ceux qui boivent trop en soirée.
Au bout de
quarante minutes à parler, je profite d’un moment de silence pour dire à Pascal :
-
Il est déjà 16h30. Bon, qu’est-ce qu’on fait ?
-
Eh bien, on va se concentrer sur tes
médicaments, me dit-il d’un air mal assuré. Parce que pour le reste, je ne sais
pas si…
Si quoi ? Il ne finit pas
sa phrase. Je ne le saurai jamais.
D’habitude, lorsque je sais
que mes fesses vont passer un mauvais moment, la phrase d’annonce accélère automatiquement
mon rythme cardiaque. Or, là, rien. Problème. Je me rends compte que je ne
crains toujours pas Pascal et que s’il ne se transforme pas en dragon dès que
nous serons chez lui, ça ne fonctionnera pas.
Nous prenons donc ma voiture en direction de son
appartement. Je ne fais même pas attention à ma conduite (qui est un des items
du tutorat) et Pascal ne dit rien non plus. Cela me fit faire le parallèle avec
Gabriel qui, la semaine précédente, m’avait grondée jusqu’à hausser le ton
parce que je roulais trop vite.
Arrivés à son appartement, la peur n’est toujours pas
présente en moi. Je suis légèrement anxieuse mais rien de comparable à d’habitude.
Je sens Pascal nerveux et toujours pas sûr de lui, ce qui n’augure rien de bon.
Il affiche mon tableau de tutorat sur son écran d’ordinateur et nous discutons
des items suivis et non suivis. Les phrases dans lesquelles il désapprouve mon
comportement ne ressemblent pas à des réprimandes ; comme dit plus haut,
cela ressemble à des remarques amicales du genre : « Ce n’est pas
bien ». A aucun moment je ne perçois de la colère chez lui. A aucun moment
il me fait savoir que je vais être punie pour cela. A aucun moment je ne le
crains. Nous rigolons même ensemble. On ressemble vraiment à deux amis qui
veulent jouer à la fessée. Le problème est que c’est loin d’être un jeu pour
moi : les items de mon tutorat sont réels, ils ont un impact réel sur ma
vie, sur ma santé. Je n’ai jamais ressenti de plaisir à me faire frapper les
fesses. Si j’ai besoin de fantasmer, mes histoires sur ce blog me servent
grandement. J’ai largement de quoi faire. Mais mon tutorat, c’est du sérieux.
Je suis punie car je porte atteinte à ma vie au quotidien. Si je n’ai pas en
face de moi quelqu’un en colère qui me fait clairement comprendre que c’est ultra-grave,
alors cela ne sert à rien de me coller une fessée. Ce n’est pas un jeu. Je ne
joue pas à la fessée : je me fais violence pour la recevoir car c’est la
seule méthode que j’ai trouvée pour me contraindre à ne pas faire n’importe
quoi.
Pascal s’éclipsa puis revint avec plein d’instruments
qu’il déposa sur la table. Grosse cuillère en bois, tawse, tapetapis, et j’en
passe… S’il pensait me faire peur avec ça, c’est raté. Grâce ou à cause de Gabriel
et Thomas, seule la main me fait vraiment trembler. A la limite le martinet. Dans
toute cette panoplie d’instruments, le tapetapis pourrait éventuellement me
faire plier. Mais ça, ce serait dans un contexte punitif, dans lequel je me
sentirais punie. Ce n’était pas le cas. Nous rîmes même autour de ces
instruments. Si Pascal m’avait montré qu’il n’était vraiment pas content avec
une attitude autoritaire, je vous garantis que je n’aurais pas ri.
Pour donner suite à ces espèces de pseudo-réprimandes
qui nous ont fait rire, je vois Pascal se rapprocher de moi : les claques
vont commencer à tomber. Je ne mets même pas ma main pour parer la première
claque, tellement je ne crains rien. Néanmoins, lorsqu’elle tombe, je sens que
Pascal a de la réserve. Cette première claque n’est pas petite et celles qui
suivent non plus, loin de là. Elles sont même très costaudes, à l’instar de
celles données par Gabriel, voire Thomas. Je commence à mettre mes mains pour
les parer, Pascal tente de les maîtriser avec plus ou moins de succès. Mais j’ai
encore l’impression que nous « jouons » à la fessée. Je suis donc en
train de prendre des claques costaudes pour rien du tout puisqu’à aucun moment
je ne me sens punie. Je ne sens même pas une once d’insatisfaction chez Pascal.
Cette première fessée debout sur ma culotte me laisse
des fesses avec un rouge naissant mais pas une once de repentance. Je me demande
même ce que je fais là. Il me dit :
-
Bon, on va quand même parler de ta conduite
parce que ça ne va pas… Les excès de vitesse et les textos au volant, ce n’est
pas possible…
Encore une fois, il ne me
regarde pas lorsqu’il dit cela. Il a une voix mal assurée. Je crois qu’il ne se
rend pas compte qu’il a à faire à la chipie la plus difficile à discipliner de France.
Le moindre faux pas est fatal, et j’en comptais déjà pas mal, des faux pas.
De plus, au bar, il m’avait
annoncé que nous allions « nous concentrer sur mes médicaments ». Que
venait faire ma conduite là-dedans ? J’avais l’impression qu’il voulait
cibler un item, puis au final revoir tous les items, puis finalement se concentrer
sur quelques-uns… Ce n’était pas clair pour lui, et encore moins pour moi.
-
Est-ce que tu peux te pencher sur l’accoudoir du
fauteuil ? me demanda-t-il, pensant à mes problèmes intestinaux.
-
Oui, je peux, répondis-je.
-
Tu es sûre, hein ? Car je ne veux vraiment
de mal qu’à tes fesses, dit-il en riant nerveusement.
Je répondis avec un rire
nerveux également. Je ne sais pas dans quel cadre nous étions, mais certainement
pas celui d’une punition.
Je me penchai sur l’accoudoir
du fauteuil, je le fis de moi-même alors que normalement, je le fais sous la
contrainte. Je pense que Pascal me faisait de la peine, que je savais déjà que
c’était mort pour qu’il devienne mon tuteur, et que je ne voulais pas le
blesser en résistant davantage.
Tout en relevant ma robe et
baissant ma culotte, il me dit :
-
Nous savons tous les deux comment se donne une
fessée.
Puis, il prononça une phrase
que je compris comme :
-
Ce n’est pas pour reposer ma main, mais…
Je n’entendis pas la suite. Quelques
secondes plus tard, la tawse s’abattit violemment sur mes fesses.
Erreur. Non seulement je ne me
sens pas punie, mais en plus la tawse ne va servir à rien à part abîmer mon postérieur.
Si tu veux me punir avec ça, mon Coco… Tu te plantes.
Je reçus une dizaine de coups
(que j’accusai néanmoins puisque la douleur physique était quand même présente)
puis me relevai de l’accoudoir en disant :
-
Stop ! Stop. A part me faire mal physiquement,
la tawse ne sert à rien. Tu n’arriveras à rien avec ça.
-
Ah, d’accord, dit-il. D’accord, j’ai compris.
-
Si c’est pour reposer ta main, t’es déjà mal
barré du coup…
-
Non, non.
Il appuya légèrement sur mon dos
pour me faire comprendre de me remettre en position, puis il m’infligea une
fessée manuelle très costaude durant laquelle il me disait des phrases du genre :
« Je suis obligé de te donner une fessée comme à une petite fille ! ».
Oui, bon, d’accord, il a lu l’intégralité de la rubrique de mon tutorat. Il
sait que d’habitude, ce genre de phrase me fait enrager. Mais là, ça ne me
faisait ni chaud ni froid puisque je n’étais pas punie. J’acceptais juste de
prêter mes fesses à Pascal pour ne pas lui faire trop de peine. Mais
clairement, ça ne servait à rien. Je me demandais de plus en plus ce que je
fichais là.
Lorsque j’en eus ras-le-bol,
je me relevai et dis :
-
Bon, ok. Ça c’était pour la conduite. Ensuite ?
-
Tu n’es pas repentante, me dit-il.
-
Absolument pas, répondis-je.
-
Bon, de toute façon ce n’est pas en une fois que…
Il ne finit pas sa phrase. En
une fois que quoi ? Que je serai repentante ? Si. Je t’assure que si.
Dix claques de la part de Gabriel suffisent à me rendre repentante. Mais là, c’était
définitivement de chez définitivement fichu. Je venais de stopper moi-même
cette pseudo punition et Pascal venait de me laisser faire, et même de laisser
passer ! Il venait de perdre le chouilla de crédibilité qu’il avait.
Pascal parla de l’item suivant :
-
On va passer au couvre-feu, même si ça ne sert à
rien.
Si tu sais d’avance que ça ne
sert à rien, pourquoi veux-tu me donner une fessée, alors ?! Pour le fun ?!
Bon, Lucie, il va falloir que
tu te sortes de là. Il va falloir que tu lui dises que ça ne va pas être
possible, que tu le remercies et que tu te barres. Mais comment lui dire ?
Une nouvelle « fessée »
debout, puis Pascal me dit : « Va au coin ».
Je ris. La blague. Déjà, si je
t’avais craint, j’aurais protesté. Alors là…
Je pris un nombre incalculable
de claques debout, parfois très fortes parfois très supportables, cela dans l’optique
de m’envoyer au coin. C’était un bon point que Pascal ne lâche pas son idée de
me faire aller au coin, qu’il insiste : mais malheureusement, il n’avait
pas l’autorité ni la crédibilité nécessaires pour arriver à ses fins.
Au bout de dix bonnes minutes, je me décidai :
-
Stop, stop. Ecoute, Pascal. Je suis désolée, mais
tu n’y arriveras pas. Je ne te crains pas. Je suis vraiment désolée mais je ne
te crains pas. Tu n’arriveras à rien avec moi. Je suis franchement désolée.
Si cela avait fait du bruit, j’aurais
pu entendre son cœur se briser. Cela me fit énormément de peine. Y’a-t-il un
bon moyen de dire à une personne : « Ça ne va pas le faire » ?
Il me raccompagna sans un mot. Il semblait à deux
doigts de fondre en larmes. Je pense qu’il avait porté beaucoup trop d’espoir
sur ce tutorat.
Je suis un cas complexe. Très, très complexe. Pour
réussir à devenir mon tuteur/ ma tutrice, il faut vraiment avoir une confiance
en soi sans failles. Imposer son autorité dès les premières minutes. Ne pas
faillir.
Il est parfois difficile de discipliner les femmes
qui fantasment sur la fessée ; cela l’est encore plus de discipliner celles
pour lesquelles la fessée est une nécessité, non pas un plaisir.
En voyant Pascal dans cet état, je culpabilise
énormément de lui avoir fait du mal. Et en même temps, qu’aurais-je dû faire ?
Dans la voiture, un grand mal être m’envahit. Je suis
également au bord des larmes. J’ai passé une grosse demi-heure à prendre des
coups/claques pour rien du tout, j’ai fait du mal à quelqu’un de très gentil,
et je dois essuyer un échec de plus dans ma recherche de tuteur.
Je veux Gabriel. J’ai besoin
de lui. J’ai besoin de mon meilleur ami pour me consoler. Il connaît ce milieu
de la fessée et il me connaît. J’aimerais qu’il soit là pour pouvoir le prendre
dans mes bras. Seulement, il est à des centaines de kilomètres.
Je lui envoie tout de même un texto :
« Ça va pas. J’aimerais
que tu sois là… J’ai besoin de toi. J’ai besoin d’un câlin. »
« Qu’est-ce qu’il y a ? »
« Ben… Encore un échec à
accuser… Je sature là. Bon en fait, je sature depuis un bon bout de temps. Mais
là je sature de la sature. Et juste tu me manques là. Vraiment. Vraiment,
vraiment. »
« On finira bien par
trouver. En attendant, tu vas avoir à faire à moi… ».
Il ne perd pas le nord. Punaise !
Séquence émotions gâchée par cette reprise brutale de la réalité. Vendredi 15
juillet, veille de mon mariage, Gabriel viendra me coller une fessée carabinée
pour être sûr que je prenne mes médicaments et que je ne sois pas malade le
jour de mon mariage.
En rentrant, je retrouve Hugo.
-
Qu’est-ce que tu as ?
-
Rien, pourquoi ? demandai-je.
-
Ça se voit à ta tête que ça ne va pas. Dis-moi
ce qui se passe, mon cœur.
-
Rien c’est juste… Encore un échec.
-
Ah. Ça ne l’a pas fait ?
-
Nan.
-
Pourquoi ?
Je racontai à Hugo mon
après-midi. Je finis par :
-
Je me demande si ça ne vaudrait pas le coup qu’on
arrête. Tant pis. Plus de tutorat, plus de fessée…
-
Plus de garde-fou ? Tu vas partir en
vrille, Lucie, si on fait ça !
-
Je ne pensais pas que ça me mettrait autant dans
la merde que Thomas arrête. Cela étant, je ne regrette pas, j’ai fait des
superbes rencontres, genre Yves, Olivier, Simon… Mais on en revient toujours au
même point. Et je ne veux pas que mon tutorat pèse trop sur les épaules de Gab’.
-
Ecoute, on va laisser passer le mariage et l’été.
On verra comment ça se passe à la rentrée. D’accord ?
-
D’accord.
J’en suis
donc là. La tête dans le guidon concernant le mariage (J-9 !), l’appréhension
que Gabriel m’en colle une (J-8 !) et toujours aussi perdue quant à ma
recherche de tuteur.
A suivre…
Coucou 😊 - Bientôt le grand jour, très heureuse pour toi et j'espère que cette journée sera magique.
RépondreSupprimerJe me retrouve dans ce que tu dis : du moment où une chose est imposée on veut faire autrement pour s'affirmer. Ce que je comprends et pratique aussi LoL.
Mais dans ta situation, une maladie s'impose à toi et tu la laisse gagner en refusant de te soigner convenablement ... donc dans un sens, tu acceptes cette contrainte énorme, tu acceptes qu'une maladie t'envahisse sans réagir ... alors que tu devrais la combattre corps et âme pour la vaincre / où tout du moins ne pas la laisser évoluer.
Le couvre feu de 22h30, je me l'impose depuis 18 mois maintenant, et surtout depuis que j'ai pris conscience qu'il fallait que je sois en forme (et ça marche). Et grâce à cela, je suis moins fatiguée et tout s'enchaîne plus facilement. Tu as déjà pu le constater également.
Et la vrai vie, ce n'est pas le soir à 22h30 qu'elle se savoure, c'est chaque jour dans la santé et proche de ceux qu'on aime.
Prends bien soin de toi.
Bises
Que cette journée vous comble de bonheur, de joie, d'amour... 😘
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