Samedi 11
avril 2021
Je décidai de me lever aux alentours de neuf
heures : les jumelles commençaient à se réveiller. Les quatre grands
m’avaient rejoint dans le lit et s’étaient rendormis avec moi ; comme
quoi, les enfants ne sont pas totalement en forme quand ils se lèvent ! Je
suis sûre que c’est juste pour épuiser leurs parents !
Après un petit déjeuner en famille, j’habillai les
enfants et me préparai pour aller faire un tour sur le marché comme tous les
samedis matins. J’espérai ne pas y croiser Guillaume, qui me ferait encore une
réflexion honteuse quant à la discipline conjugale que nous entretenons mon
mari et moi.
Ce fut mon amie Lise que je croisai, finalement. Je
l’informai que j’avais à lui parler, nous décidâmes donc de nous asseoir au
parc et de discuter pendant que les enfants jouaient ensemble.
-
Dis-moi ce qui te tracasse, dit-elle, l’oreille attentive.
-
Eh bien… Je ne sais pas trop comment formuler
cela…
Je regardai autour de moi pour
m’assurer qu’aucune oreille ne traînait, puis je me lançai :
-
Lorsqu’Alex me…punit, il se passe quelque chose
de bizarre en moi.
-
Comment ça ?
-
Eh bien, je pleure de douleur tellement j’ai mal
et en même temps… Je suis trempée tellement je suis émoustillée. Et lorsqu’il
me menace de me punir, je n’ai pas envie de recevoir cette punition et en même
temps… Je ressens une sorte…de désir.
-
C’est totalement normal, me répondit Lise.
-
Toi aussi, ça te le fait ?
-
Bien sûr ! Les fesses sont une zone érogène
donc fatalement, ça t’émoustille qu’on les titille…
-
Oui enfin il ne fait pas que les titiller, là !
-
Si tu te poses plus de questions, parle-en à un
gynéco ou un sexologue…
-
Tu me vois en train de dire à quelqu’un d’autre
que toi que mon mari me donne la fessée lorsque je ne suis pas sage ?! m’offusquai-je.
Je suis désolée Lise mais c’est au-dessus de mes forces.
-
Comme tu voudras, me répondit mon amie. En tout
cas, sache que ce qui t’arrive est totalement normal et qu’il n’y a rien qui cloche
chez toi. Tu peux te sentir punie tout en y prenant du plaisir.
-
Inconscient, le plaisir ! précisai-je. C’est
comme si mon corps allait contre ma volonté !
-
Oui, je vois très bien. La seule question
essentielle que tu dois te poser est la suivante : la discipline domestique,
ça fonctionne ou pas ?
-
Eh bien… Je dois admettre que oui, dis-je. Je fume
beaucoup moins, je suis moins tête en l’air…
-
Tant mieux ! C’est tout ce qu’il y a à retenir.
Le reste, on s’en fiche.
-
Au fait, Guillaume ne t’a pas fait trop de misères
suite à notre escapade ?
-
Disons que j’ai du mal à m’asseoir sans un
coussin moelleux. Et toi ?
-
Alex m’a bien fait payer mon comportement, ça c’est
sûr ! dis-je.
Lorsque je
rentrai chez moi avec les enfants, j’étais encore perplexe. Je me posais encore
mille questions auxquelles Lise n’avait pas répondu. Néanmoins, comme elle
avait dit, il fallait que je garde à l’esprit que rien ne clochait chez moi.
Alex rentra
du travail aux alentours de midi. Alors que je finalisais le repas dans la
cuisine, il m’y rejoignit, m’embrassa et me fila une petite tape discrète sur
les fesses. Puis, il me susurra dans l’oreille :
-
Tu ne perds rien pour attendre !
-
Qu’est-ce que j’ai fait encore ? m’inquiétai-je.
-
Tu m’as menti, tu sais que je déteste ça !
-
A propos de quoi t’ai-je menti ?
-
Tu m’as dit que tu avais pris rendez-vous avec
le garagiste pour réparer ma voiture, vrai ou faux ?
-
Vrai, je l’ai fait ! m’enfonçai-je dans mon
mensonge.
-
Ah oui ? Parce qu’il devait venir avant-hier
à 17h ! J’ai donc appelé le garage pour savoir ce qu’il se passait, ils m’ont
répondu qu’ils n’avaient jamais eu de rendez-vous pris avec toi !
Merde. J’étais dans le pétrin.
Devant mon absence de réponse, mon mari me gronda :
-
C’est bien ce que je pensais ! Je te jure
que…
-
Papa ! s’écria Simon en courant dans les
bras de son père, nous interrompant.
-
Coucou mon amour, répondit Alex en prenant notre
fils dans ses bras.
Après lui avoir fait un gros
câlin, il le reposa à terre en disant :
-
Tu veux bien aller prévenir tes frères et sœurs que
nous allons passer à table, s’il te plaît mon lapin ?
-
D’accord, répondit mon adorable fils.
Simon sortit de la cuisine et
Alexandre reprit immédiatement son visage de mari en colère. La mâchoire
serrée, il m’annonça :
-
Ce soir, lorsque les enfants seront couchés, ça
va vraiment barder, Thalysa ! Non seulement tu vas prendre une bonne
fessée sur mes genoux pour m’avoir fait passer pour un imbécile auprès du garage,
mais tu vas également prendre cinq coups de canne pour m’avoir menti !
-
Non, pas la canne ! protestai-je de peur.
-
Bien sûr que si ! Le mensonge, ça peut tuer
un couple, Thalysa ! Si nous ne pouvons plus avoir confiance l’un en l’autre,
on fait comment ?! Cinq coups de canne, c’est le tarif pour un mensonge,
désormais ! Le but est que ça te dissuade de me faire tourner en bourrique !
Les larmes me montèrent aux
yeux. J’avais sacrément merdé.
En voyant la forte émotion qui
se propageait en moi, Alex s’approcha de moi et m’attrapa délicatement le visage
avec ses mains pour m’obliger à fixer ses magnifiques yeux bleus.
-
Tu sais que je t’aime, Thaly. Je t’aime plus que
ma propre vie. Je t’aime tellement que l’amour lui-même n’avait pas prévu ça. Je
ne te punirai jamais injustement, tu en as conscience ?
J’hochai la tête.
-
Aller, viens dans mes bras, mon amour. Je suis en
même temps furieux et fou de toi. Tu ne sais même pas dans quels états tu me
mets… Il n’y a que toi pour faire ça !
Nous
passâmes une très chouette journée en famille. Alexandre et moi avions organisé
un jeu de piste pour annoncer aux enfants qu’il y avait deux bébés dans mon
ventre.
Après un
repas familial au McDo – les enfants étaient fous de joie car nous n’y allons
jamais, mon mari détestant les fastfoods –, nous rentrâmes à la maison et
couchâmes les trois petits. Nous fîmes des jeux de société avec les trois plus
grands et nous partageâmes un vrai moment de complicité.
22h, Alex
décida qu’il était temps pour les enfants d’aller au lit. C’était la première fois
que nos aînés de sept, six, et quatre ans veillaient aussi tard. Contents de
leur journée puis de leur soirée, ils ne rechignèrent pas à aller se coucher.
De mon côté, je rechignais pas mal, appréhendant de me retrouver seule avec mon
mari.
Vingt minutes
plus tard, Alex et moi étions dans le salon. Alex me fusillait du regard et j’avais
eu comme consigne de repasser au vouvoiement.
-
Tu sais pourquoi tu mérites d’être punie, Thalysa,
déclara le médecin. Alors baisse ton jeans et ta culotte et viens ici.
Mon mari s’assit sur le canapé
et désigna ses genoux. Je priai pour qu’une des jumelles se réveille mais non, mes
six enfants dormaient bien profondément, et les deux derniers en cours de
fabrication étaient tellement petits qu’ils ne pourraient pas stopper la tannée
qui m’attendait. Résignée, j’obéis.
Alexandre et moi fîmes en sorte que rien n’appuie sur
mon ventre durant la punition. Puis, une
fois que je fus calée et bien maintenue, mon mari fit pleuvoir les premières
claques sur mes fesses nues.
Une fois adulte, on ne s’imagine pas ô combien une
fessée fait mal. On ne s’imagine pas l’impact que ça peut avoir. Si je me
souviens des quelques fessées reçues dans mon enfance, je me souviens surtout
du motif de leur présence et du sentiment que j’ai eu en les recevant. Ce
sentiment de vexation intense. En aucun cas je ne me souvenais de la douleur.
Pourtant, alors que vingt-cinq ans plus tard j’étais allongée en travers des
genoux de mon mari, c’était la douleur qui dominait. Oh bien sûr, la honte et
la vexation étaient au rendez-vous mais c’était sans nul doute la douleur qui était
la plus présente. Je ne voulais pas désobéir à Alexandre. Pas parce que je
voulais m’épargner de la honte, mais parce que je voulais éviter de ressentir
cette extrême brûlure au niveau de mon postérieur. Était-ce également la
douleur que l’on souhaite éviter en restant sage étant enfant, même si on ne s’en
souvient plus une fois adulte ? Ou est-ce la vexation que l’on craint ?
Je me souviens que les claques de mon père étaient particulièrement costaudes (mes
frères et moi craignions fortement ses remontrances !) et pourtant, les
seuls souvenirs présents dans ma mémoire sont les raisons de ces claques et la
vexation qui s’en est suivie ; surtout lorsque je recevais ces claques devant
témoin(s).
Cette fessée donnée par mon mari était longue. Très
longue. Lorsqu’on a mal, une minute paraît être une heure.
Finalement, Alexandre ne m’a
gardée que quelques minutes sur ses genoux (peut-être trois ou quatre) mais
moi, j’avais l’impression d’avoir passé une bonne demi-heure à me faire claquer
les fesses.
-
Mets-toi à genoux face au mur, m’ordonna-t-il
une fois que je me fus relevée. Mains sur la tête. Et je ne veux pas t’entendre !
Vu la tannée que je venais de
prendre, j’obéis sans broncher et attendis avec grande crainte la suite de ma
sentence.
Lorsque je sentis la canne se promener
sur mon postérieur, des frissons de peur parcoururent mon corps tout entier.
Je savais que ça allait être très douloureux.
-
Tu comptes et tu me remercies après chaque coup de
te corriger pour le bien de notre couple, annonça froidement Alexandre. On y
va.
Le premier coup tomba et j’ôtai
immédiatement mes mains de ma tête pour les mettre sur mes fesses.
-
Laisse tes mains sur la tête ! gronda Alex.
Et je n’ai rien entendu !
-
Un, merci Monsieur de me corriger pour le bien
de notre couple, soufflai-je après avoir remis mes mains à la place voulue par
mon mari.
Le deuxième coup tomba et je
recommençai, la douleur étant beaucoup trop grande.
-
Tes mains ! gronda le médecin.
-
Mais ça fait trop mal, Monsieur ! me
plaignis-je, au bord des larmes.
-
Pense à cette douleur à chaque fois que tu
voudras me mentir ! me lança mon époux. La prochaine fois que tu enlèves
tes mains de ta tête, tu prends un coup supplémentaire ! C’est compris ?!
-
Oui Monsieur, sanglotai-je.
-
Je n’ai rien entendu ! tonna-t-il.
-
Deux, merci Monsieur de me corriger pour le bien
de notre couple, récitai-je.
Le coup suivant s’abattit.
-
Aïïïïïïïïïe ! pleurai-je.
-
Ça me crève le cœur de te faire autant mal,
Thaly ! Mais en me mentant une nouvelle fois, tu as dépassé les bornes des
limites !
-
Je suis désolée…
-
Dis la phrase, Thaly.
-
Trois, merci Monsieur de me corriger pour le
bien de notre couple, dis-je entre quelques larmes.
Le quatrième coup tomba et je sautai
sur place en lâchant un cri de douleur.
-
Stop, Monsieur, s’il vous plaît !
-
La phrase !
-
Quatre, merci Monsieur de me corriger pour le
bien de notre couple.
-
C’est le dernier, Thaly. Ensuite, ce sera fini.
Ne me mens plus, s’il te plaît. Ne m’oblige pas à te punir comme ça encore une fois.
Sans que je m’y attende, l’ultime
coup tomba.
-
Cinq, merci Monsieur de me corriger pour le bien
de notre couple.
Alex laissa tomber la canne à
terre et s’agenouilla pour me prendre dans ses bras. Je fondis en larmes, blottie
contre lui.
-
Je t’aime, Thaly. Ne me mens plus jamais.
-
Promis, sanglotai-je. Je t’aime aussi.
-
Aller, c’est fini mon amour. C’est fini mon cœur.
Nous allâmes nous coucher,
Alexandre fut aux petits soins ; aussi tendre et affectueux qu’au premier
jour.
A suivre…
C'était sûr que ça ne passerait pas cette histoire de garage ! Elle ment très mal ^^
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