Lundi 20 septembre
2021
François, le chauffeur privé que papa a engagé pour
moi, vient de me déposer à la fac. C’est ma deuxième semaine à Berkeley et j’aime
déjà beaucoup cette fac. Puisque Meredith a fait le même choix de filière que
moi et a aussi été acceptée à Berkeley, nous nous sommes vraiment rapprochées :
toutes les deux face à cette immense faculté remplie d’étudiants inconnus. Cela
nous rassurait beaucoup d’être deux à affronter tout cela.
Le lundi est la journée des options.
Après deux heures de français,
je me dirigeai vers la salle de spectacle où m’attendait mon cours de théâtre. Mon
choix de carrière est désormais arrêté : je souhaite vraiment devenir
journaliste. J’ai donc choisi mes options en fonction de ce métier. Continuer à
étudier le français est un véritable plus (c’est toujours mieux d’être bilingue
pour exercer dans l’information), et pratiquer le théâtre me permet d’être plus
à l’aise lors d’une prise de parole en public. Meredith, qui souhaite également
être journaliste, a pris les mêmes options que moi ; la différence est qu’elle
part de zéro en français. J’essaie donc de lui apporter mon aide autant que je
peux. C’est d’ailleurs depuis que je fais du soutien de français auprès de mon
amie que je me rends compte à quel point cette langue est difficile !
Meredith et moi achetâmes un sandwich à un food-truck
situé sur le campus, puis je me dirigeai vers la voiture où François m’attendait
pour me raccompagner à la maison. Je n’ai pas cours le lundi après-midi.
-
Bon ben, à demain ! me lança Meredith alors
que j’ouvrais la portière de la voiture.
-
Tu ne viens pas ? demandai-je.
-
Ben non, tu sais bien que je rentre en train… me
dit-elle.
Meredith a le permis mais elle
n’a pas encore de voiture.
-
Tu ne vas pas te taper deux heures de train
alors que François peut te déposer directement chez toi ! Tu y seras dans
moins d’une heure.
-
Zo, j’ai déjà beaucoup profité de ton chauffeur
et je…
-
Tu, quoi ? Il me véhicule, autant qu’il t’emmène
aussi au passage !
-
Mes parents n’ont pas les moyens de le
dédommager, m’expliqua Meredith. Ils ont déjà fait un crédit pour que je puisse
aller à la fac…
-
Je ne te demande rien.
-
Je sais mais mes parents…
-
Monte dans cette voiture ! ordonnai-je. Et
lorsque nous arriverons chez toi, je parlerai à tes parents.
Mon amie céda et fit le trajet
retour avec moi. Nous en profitâmes pour échanger nos premières impressions sur
certains étudiants peuplant notre promotion.
Arrivés à Palo Alto, François se gara devant chez
Meredith. Mon amie le remercia chaleureusement et descendit de la voiture :
je descendis avec elle.
-
Papa ! appela Meredith depuis le hall de sa
maison. Zoé veut te parler !
J’appréhendais pas mal de me
retrouver en face de monsieur Lamontagne. Le père de Meredith est quelqu’un de
très impressionnant – aussi impressionnant que mon père, je dirais ! – et il
n’a pas le sourire facile.
Lorsque je le vis arriver vers
moi, je pris une grande respiration pour ne pas me laisser déstabiliser.
-
Oui ? me dit-il.
-
Bonjour monsieur Lamontagne. Je souhaite vous
demander la permission de véhiculer Meredith pour aller à la fac, et en
revenir, bien sûr. Cela vous évitera de payer un abonnement de train et
Meredith gagnera en temps et en fatigue.
-
C’est très gentil à toi, Zoé ! répondit le
père de famille. Mais je n’ai pas les mêmes moyens que ton père. Je ne peux pas
me permettre de payer ton chauffeur privé.
-
Je ne vous demande rien, affirmai-je. Meredith
et moi avons les mêmes cours : que mon chauffeur m’emmène seule ou nous
emmène toutes les deux, cela ne fait aucune différence.
-
Très bien, dit-il. Je vais en parler avec ma femme ;
et j’appellerai ton père pour en parler avec lui.
-
D’accord. Merci, monsieur Lamontagne, bonne journée !
-
Bonne journée, Zoé.
J’eus le temps de faire un signe
à Meredith pour lui dire au revoir avant que son père referme la porte d’entrée.
Puis, François me conduisit chez moi et fut libéré pour le reste de la journée.
Lorsque je franchis le seuil de la maison, il était aux
environs de 13h30. Romain venait de finir son service, il déjeunait dans la
cuisine en regardant une vidéo sur son téléphone.
-
Salut, lui dis-je avant de l’embrasser sur la
joue.
-
Salut, me répondit-il. T’as mangé ?
-
Ouais, au campus.
-
Ça a été tes cours ce matin ?
-
Ouais, nickel. Et toi ? Ton boulot ?
-
C’était calme.
-
D’accord, dis-je.
-
Au fait, Zo ! Papa veut que tu passes la
seconde concernant ton permis. Il t’a inscrite y’a deux ans et t’as même pas
encore ton code.
-
Il m’a inscrite en France, répondis-je sur la défensive.
Ça fait un peu loin pour aller au code !
-
Te fous pas de moi ! gronda Romain. T’avais
tout le temps d’aller t’inscrire depuis qu’on est arrivés ici, tu ne l’as toujours
pas fait !
-
C’est si grave que ça ?
-
Tous les jeunes de ton âge ont le permis depuis
trois ans, ici ! me lança Romain. Tu ne penses pas que tu es un peu en retard ?
-
Tous les jeunes de ton âge sont partis de chez
leurs parents, ici ! rétorquai-je. Tu ne penses pas que tu es un peu en retard ?
Je vis le regard de mon frère
s’assombrir. J’avais réussi à le mettre en rogne.
-
Arrête de faire ta p’tite provoc’ à deux balles,
Zoé ! T’as mangé, t’as pas cours cette aprèm’, donc tu prends le chèque en
blanc que papa a laissé pour toi et tu vas t’inscrire !
-
J’ai des devoirs, contredis-je.
-
Bonne nouvelle : cela ne prend que quelques
minutes pour t’inscrire ! Tu auras tout le temps de faire tes devoirs
après !
-
J’irai demain, annonçai-je.
-
Comme tu veux, dit mon frère. Mais si tu n’es
pas inscrite à l’auto-école avant ce soir, papa a dit que tu en prendrais une. Ça
fait beaucoup trop longtemps qu’on attend que tu t’inscrives, Zo. Y’en a marre !
-
T’es pas sérieux, là ?!
-
C’est toi qui vois mais un conseil : inscris-toi
avant ce soir. C’est tout.
Je montai dans ma chambre,
extrêmement énervée par la pression que me mettait Valentin avec cette inscription
à la noix. J’avais tout ce qu’il fallait pour être heureuse : je n’avais
aucunement besoin d’avoir le permis !
J’avais vraiment la flemme de
prendre le bus et d’aller à l’auto-école. Romain ne voudrait pas m’emmener, papa
était au travail, Manon aussi, et j’avais libéré François. J’étais seule avec
mes pieds.
Je checkai sur mon ordinateur
pour voir s’il n’y avait pas moyen de s’inscrire sur internet : toutes les
auto-écoles du coin demandaient une entrevue en réel. Bon. Je n’avais plus qu’à
inventer une excuse bidon.
Je m’installai dans la pièce à vivre pour faire mes
devoirs : j’avais besoin de luminosité et je ne voulais pas rester enfermée
dans ma chambre. Je bossais sur mon exposé de littérature américaine quand on
frappa à la porte. J’allai ouvrir. Je tombai sur deux hommes habillés comme
dans la Petite Maison dans la prairie. Ils me saluèrent. Je répondis :
-
Bonjour, qui êtes-vous ?
-
Nous cherchons Trent. Nous sommes ses oncles.
Trent ne m’a jamais parlé de
sa famille, en dehors de son père décédé et de sa mère internée.
-
Ses oncles ? m’étonnai-je. Maternels ou
paternels ?
-
Paternels, répondit l’un.
-
D’accord, dis-je perplexe. Eh bien écoutez, Trent
est absent pour le moment. Vous devriez repasser demain après-midi.
-
Très bien, nous reviendrons demain, dans ce cas.
Bonne journée, mademoiselle.
-
Bonne journée, répondis-je avant de refermer la
porte.
Je me rassis à ma place dans l’intention
de continuer mes devoirs. Romain, qui avait entendu frapper, me demanda :
-
C’était qui ?
-
Deux hommes qui cherchaient Trent. Ils disent qu’ils
sont ses oncles.
-
Ah ouais ?
-
Ouais, mais je les trouve bizarre. On dirait des
amish.
-
Tu leur as dit quoi ?
-
Que Trent était absent. Ils reviendront demain
aprèm’.
-
D’accord, je ferai en sorte d’être là demain quand
ils reviendront, alors. Acta Romain.
Intriguée par la visite de ces
deux hommes très suspects, j’eus du mal à finir mes devoirs. Néanmoins, lorsque
je réussis quand même à les boucler, il n’était pas loin de dix-huit heures. Papa
et Trent rentrèrent en même temps. Après les avoir tous les deux embrassés, je
demandai immédiatement des comptes à mon petit ami. Le regard fuyant, il confirma
avec hésitation qu’effectivement il avait deux oncles mais qu’il ne les côtoyait
plus depuis un bail. Je décidai de ne pas insister : je questionnerai
Romain demain sur ses impressions après qu’il aura vu ces deux messieurs.
Valentin vérifia mes devoirs – c’est dingue qu’il me
flique toujours autant. Quand commencera-t-il enfin à me faire pleinement
confiance ? – puis me dit :
-
J’ai eu le père de Meredith au téléphone. Tout
est arrangé. J’ai dit à François que dorénavant, Meredith sera du voyage.
-
D’accord, merci papa.
-
Pas de souci. Ton frère t’a fait passer le
message ?
-
Quel message ?
-
Pour ton inscription à l’auto-école, dit très
sérieusement mon père.
-
Hum…
Je fis semblant de réfléchir
et de ne pas me rappeler cette information.
-
Romain ! appela Valentin.
-
Quoi ? demanda mon frère depuis la mezzanine.
-
Est-ce que tu as dit à ta sœur d’aller s’inscrire
à l’auto-école ?
-
Oui, j’lui ai dit ! Dès qu’elle est rentrée !
Mais elle n’a pas voulu y aller !
Valentin me fusilla du regard.
Mon cœur se mit à battre à cent à l’heure. Ma dernière fessée remontait
exactement au 10 mai. Cela faisait exactement quatre mois et dix jours que mon
derrière était impeccable. Je crois que j’avais même oublié ce que c’était que
de recevoir une fessée. Il fallait que je trouve quelque chose, et vite. Sinon,
j’allais très vite me rappeler de ce que c’était.
-
Je voulais y aller ! mentis-je à
mon père. Mais je me suis dit qu’il valait mieux que je m’inscrive à une
auto-école juste à côté de ma fac, ce serait plus pratique !
-
Tu n’as cours que trois jours et demi par
semaine, Zoé ! gronda Valentin. Tu te fiches de moi ?! C’est tous
les jours qu’il faut aller au code si tu veux espérer l’avoir rapidement !
Tu ne vas pas à Berkeley tous les jours ! Donc c’est ici qu’il faut que tu
t’inscrives et tu le sais très bien ! Tu essaies de gagner du temps en me
mentant et je n’aime pas ça du tout !
-
Non, je ne t’ai pas menti, papa ! protestai-je
en calomniant une nouvelle fois.
-
Zoé, ça fait un an, deux mois et dix jours que nous
sommes ici, rappela l’homme d’affaires. Nous avons tous eu beau te rabâcher à longtemps
de temps d’aller t’inscrire à l’auto-école, tu ne l’as toujours pas fait !
Je t’avais déjà inscrite en France, pas une seule fois tu n’es allée faire ne
serait-ce qu’une série de code ! Y’en a marre, Zoé !
-
Mais ça ne sert à rien d’avoir le permis… bredouillai-je.
-
Tu penses que ça ne sert à rien ?! Tu vois,
Zoé, si tu avais le permis, je pourrais te prendre une petite voiture rien qu’à
toi, au lieu de claquer une tonne de fric dans un chauffeur privé pour t’emmener
et te ramener presque tous les jours !
-
Mais on s’en fiche, t’es blindé de thunes, dis-je.
L’argent, c’est fait pour être dépensé !
-
Ne parle pas comme une gamine pourrie-gâtée, Zoé !!
explosa mon père. Tu sais très bien que j’ai horreur de ça ! Y’a des
tonnes de gamins qui crèvent de faim dans le monde pendant que tu as ton petit
confort ! Y’a des tonnes de gamins qui adoreraient avoir le huitième de ce
que tu as ! Donc non, on ne s’en fout pas !
Je soupirai, agacée. Mon soupir,
que Valentin prit comme de l’insolence, fut l’élément déclencheur pour mon père :
il me fonça dessus, m’attrapa par le bras et m’emmena jusqu’au canapé. Je le
priai de toutes mes forces mais il resta sourd à mes supplications : il
était beaucoup trop en colère pour accéder à mes demandes. En deux temps, trois
mouvements, j’étais allongée en travers de ses genoux, à prendre des claques
sur mon pantalon.
Il n’avait même pas besoin de
me faire mal : j’avais déjà bien mal à l’égo. A force d’être à l’abri, je m’étais
sentie invincible. A force d’être à l’abri, je ne m’étais même plus méfiée de
la colère de mon père. A force d’être à l’abri, je me croyais totalement protégée
d’une nouvelle fessée.
Même à travers mon pantalon, je sentais les claques.
Mes fesses commençaient déjà à chauffer. Je ne pleurais pas. Je n’essayais pas
de me protéger avec mes mains. J’étais allongée sur les cuisses de mon père et
je serrais les dents en attendant que ce mauvais moment passe.
Soudain, Valentin s’arrêta et
me laissa me relever. Tandis que je me remettais debout, il m’ordonna :
-
Baisse ton pantalon !
Bouche bée, je ne répondis
pas. Je me figeai instantanément.
-
Baisse ton pantalon, Zoé ! Tout de suite !
J’entrepris de reculer mais
Valentin attrapa mon poignet. Il entreprit d’ouvrir mon bouton et de baisser ma
braguette : je me défendis comme je pus.
Une fois l’ouverture de mon
pantalon disponible, mon père me rallongea sur ses cuisses et baissa mon pantalon
d’un coup sec. Malheureusement pour moi, j’avais mis un tanga en dentelle (sous-vêtement
à mi-chemin entre un string et une culotte) si bien que la majeure partie de
mes fesses était découverte. Valentin reprit les claques et se concentra sur le
bas de mon fessier, là où la douleur est la plus difficile à encaisser.
Je ne pus continuer d’encaisser
cette fessée de façon sobre : je me mis à gigoter, à tenter d’échapper aux
claques, à tenter de mettre mes mains pour me protéger, à battre des jambes…
Mon père me maintenait malheureusement très bien et rien ne le détournait de
son but premier : me punir pour ma procrastination et mon attitude de
princesse.
-
Tu vas t’inscrire à l’auto-école ?!
-
Oui… sanglotai-je tout en encaissant les
claques.
-
Demain ! Tu y vas demain, Zoé !
-
Oui, oui !!
-
Je te jure que si demain soir quand je rentre tu
n’es pas inscrite à l’auto-école, tu reprends une bonne fessée ! Tu as
compris ?!
-
Oui ! J…j’ai com…pris !!
Valentin ne s’arrêtait pas de
taper. Je n’en pouvais plus.
Soudain, il arrêta et me redemanda de me lever. J’obéis. Je croyais le calvaire terminé mais non :
mon père se leva à son tour et me pencha sous son bras. Il baissa mon tanga d’un
coup sec puis me gronda :
-
Je vais t’apprendre la valeur de l’argent, Zoé !
Ton chauffeur privé me coûte 70 dollars de l’heure ! 2100 dollars par
semaine, car je le paye aussi lorsque tu es en cours et qu’il t’attend à la fac
pour te ramener à la maison ! Pour que tu prennes conscience de la réalité
des choses, tous les soirs de cette semaine jusqu’à vendredi, tu vas prendre
une claque pour un euro dépensé pour ton chauffeur !
-
Nan, papa ! Pitié ! S’il te plaît, j’ai
compris ! J’ai compris !
-
Tu n’as rien compris du tout ! Tu parles
comme une princesse, j’ai horreur de ça !
-
Mais papa, s’il te plaît, j’te jure que je ne le
redirai plus… pleurai-je.
-
Aujourd’hui, François m’a coûté 350 dollars, dit
Valentin en ignorant totalement mes pleurs. Tu comptes !
La première claque s’abattit
et je me rendis compte que 350 dollars, c’était beaucoup d’argent. Les claques
ne cessaient de s’abattre sur mon postérieur et mes fesses étaient cramoisies.
-
350 ! pleurai-je avant que mon père me lâche.
-
Monte dans ta chambre, Zoé. Tout de suite !
Je ne veux plus te voir jusqu’au dîner !
Je m’allongeai
sur mon lit et finis de pleurer en me frottant les fesses. Trent tenta de venir
me consoler mais je lui demandai de me laisser seule. On peut dire que j’avais
été chanceuse aujourd’hui avec « seulement » 350 claques. Si mes
calculs étaient exacts, demain, j’en prendrais 280. Mercredi et jeudi, il faudra
sûrement que je fugue car le compte montera à 560. Et les 350 dernières claques
vendredi soir.
Effectivement, je me rendais
déjà compte de tout l’argent que cela faisait juste pour ma petite personne. En
plus de frais de scolarité à l’université de Berkeley, qui s’élèvent à 50 000
dollars. Oui, moi qui ai vécu dix-sept ans dans la misère et la pauvreté la plus totale,
j’étais devenue en deux ans de temps une petite princesse pétée de thunes, la
petite fifille à son papa. Au-delà de toutes les fessées que Valentin me
collerait cette semaine pour bien faire entrer le message, je m’étais déçue
moi-même.
Demain, je m’inscrirai sans
faute à l’auto-école.
Au moment de se coucher, Trent s’assit sur le bord du
lit, dos à moi, et enleva son tee-shirt : nous aimons dormir en peau à
peau. Une fois qu’il fut torse nu, je remarquai quelque chose que je n’avais
encore jamais remarqué chez mon homme, juste en-dessous de son aisselle droite.
-
C’est quoi, ça ? lui demandai-je.
-
De quoi ?
-
Ça ! montrai-je. En-dessous ton aisselle. C’est
un tatouage ?
-
J’sais pas, dit-il. J’ai ça depuis que je suis
tout petit.
Ce tatouage représentait un logo que je reconnaissais : « α », c’était la lettre grecque alpha, en minuscule.
Avant de dire bonne nuit à mon homme, je lui demandai :
-
Tu es sûr que tu ne sais pas ce que c’est ?
-
Aucune idée, assura-t-il avant d’éteindre la
lumière.
Pour la première fois depuis
notre rencontre, je doutais de la sincérité de mon amoureux.
A suivre…
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