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Journal d'une étudiante accueillie (Chapitre 7)


Lundi 16 septembre 2019.

Neuf heures. Le réveil sonne. Dur dur de se lever, surtout que n’ayant pas réussi à m’endormir hier soir, j’avais lu jusque tard dans la nuit.

− Maman, je peux aller me recoucher ? demandai-je en arrivant à table. Je suis super fatiguée !
− Tu dormiras mieux ce soir, me répondit Dana.
− Mais on n’a pas cours ce matin, maman ! S’il te plaît !
− Et comment tu feras, une fois dans la vie active, pour te lever le matin si tu n’apprends pas cela dès maintenant ?!
− Je ne suis pas encore dans la vie active, maman !
Dana regardait sa montre puis, au lieu de me répondre, s’adressa à Louise, Jeanne et moi en disant :
− Je vais aller réveiller votre sœur, sinon elle va prendre du retard.
Je soufflais d’agacement et m’assis à table. Je mis mes bras en boule et plongeai ma tête dedans. Vraiment trop dur, ce réveil !
Dana et Anaïs descendirent quelques minutes plus tard. Encore dans les vapes et surtout très grognon, Anaïs m’imita et mis sa tête dans ses bras en boule.
− Les filles, arrêtez de bouder et déjeunez. Ça ira déjà mieux avec le ventre plein.
− On va continuer de bouder jusqu’à ce que tu nous renvoies au lit ! dis-je. A mon âge, j’ai besoin d’énergie !
− Bon, dit Dana. Ce soir et tous les soirs de la semaine, vous irez au lit directement après le dîner. Maintenant cessez de faire vos têtes de cochon ou je vais me fâcher !
− Fâche-toi, qu’on rigole ! balança Anaïs.
− PARDON ?! s’exclama Dana.
Anaïs n’avait absolument pas pensé une seule seconde à réfléchir avant de parler et elle regrettait déjà sa phrase. Dana se leva, la sortit de table et lui baissa son pantalon et sa culotte. Puis, elle attrapa Anaïs par le bras. Ma sœur utilisa sa main libre pour protéger ses fesses.
− Enlève ta main immédiatement ! gronda Dana.
− Non maman, pardon, je ne voulais pas dire ça ! Pardon, je suis désolée, je ne voulais pas !
− Enlève ta main Anaïs ! Tout de suite !
− Maman, pas la fessée ! Je te jure que je suis désolée !
− Et moi je te jure que si tu n’enlèves pas vite ta main, tu vas atterrir sur mes genoux ! Je compte jusqu’à 3 ! Un !
− Maman, pitié !
− Deux !
Anaïs enleva sa main et prit cinq grosses claques sur les fesses, la main de Dana ayant pris tellement d’élan pour chaque claque que j’étais bien contente que ce ne soit pas tombé sur moi !
− Aïe ! se plaignit Anaïs en se frottant les fesses.
− Alors ?! gronda Dana. Tu rigoles ?!
Anaïs secoua la tête.
− Prends tout de suite ton petit déjeuner et fais-toi oublier ! Et toi Marie, tu as intérêt à cesser ton caprice, et à déjeuner également ! Je suis en colère, alors ce n’est pas le moment de me contrarier d’avantage ou je risquerais de vous rougir les fesses un bon moment !
Je commençai mon petit déjeuner sans piper mot, refroidie par le recadrage d'Anaïs.

Je débarrassais mon bol lorsque Dana reçut un message : son audience venait d’être annulée et elle n’en avait pas d’autre programmée aujourd’hui.
− Très bien, annonça-t-elle. Je vais donc vous faire moi-même cours d’anglais. Et je travaillerai de la maison cette après-midi, pendant que vous serez en cours !

Nous nous installions toutes les cinq à la table de la salle à manger pour commencer le cours d’anglais, quand on sonna à la porte. Dana alla ouvrir. Cassandra était là, accompagnée de sa mère d’accueil.
− Bonjour madame Johnson. Vous êtes bien la maman de Marie ?
− Oui, c’est exact, dit Dana.
− Je suis madame Dubois, la maman de Cassandra.
− Bonjour madame.
− Il se trouve que Marie a failli étrangler ma fille hier.
Dana me fit signe de venir auprès d’elle.
− Tu peux m’expliquer, Marie ?! me gronda Dana.
− Je… j’étais en colère contre Cassandra de nous avoir dénoncées pour la sortie de mardi soir, avouai-je.
− Et c’était une raison pour tenter de l’étrangler ?! me gronda madame Dubois.
− Je ne l’ai pas étranglée ! répondis-je. Je ne suis pas une psychopathe, non plus ! Je lui ai simplement fait peur pour lui faire payer le fait de nous avoir balancées ! Et je lui ai tenu le cou à peine quelques secondes !
− Tu m’aurais étranglée si Louise n’était pas intervenue ! ajouta Cassandra.
− N’importe quoi ! rétorquai-je.
Je me tournai ensuite vers Dana :
− Maman, tu me connais ! Tu crois vraiment que j’aurais été capable de la tuer ?
La juge me regarda et ne me répondit pas. Puis, elle se tourna à nouveau vers madame Dubois et Cassandra et dit :
− Il est en effet peu probable que Marie ait voulu faire du mal à Cassandra, au point de la tuer. Après, qu’elle ait voulu se venger de votre fille qui est venue cafter alors qu’elle savait pertinemment ce qui attendait mes filles si mon mari et moi l’apprenions ; cela est tout à fait légitime.
− Je vous demande pardon ?! s’indigna madame D.. Vous êtes en train d’insinuer que Marie a eu raison de s’en prendre à Cassandra ?!
− Je ne dis pas qu’elle a eu raison, je dis que c’était légitime, madame D. ! Mon mari et moi avons donné une très bonne fessée à nos filles pour être sorties en douce. Avez-vous puni la vôtre ?
− Bien évidemment ! Cassandra a passé un long moment sur mes genoux !
Bon au moins, j’avais eu ma revanche. Ensuite, j’avais maintenant la certitude que mes sœurs et moi n’étions pas les seules à recevoir la fessée, ce qui me rassura !
− Et l’avez-vous également punie pour avoir cafté ?
− Elle a été étranglée par votre fille ! Elle a déjà été assez punie comme ça !
− Eh bien madame Dubois, vous viendrez donc de nouveau frapper à ma porte lorsque vous éduquerez votre fille correctement !
− Je ne vous permets pas !
− Mais moi je me permets ! insista Dana. Cela doit être de famille de venir cafter, puisque c’est bien ce que vous venez de faire à l’instant, non ? Me raconter la mauvaise conduite de ma fille à l’égard de la vôtre ? C’est exact ?
− Oui, pour que fassiez votre travail de mère et que vous punissiez Marie pour avoir étranglé Cassandra !
− Alors avant de venir me donner des leçons sur la façon dont je dois éduquer ma fille, commencez déjà par éduquez la vôtre. Marie ne s’excusera pas auprès de Cassandra. Je pense maintenant que le débat est clos. Cassandra n’embêtera plus Marie, et Marie n’embêtera plus Cassandra. Si tel est le cas, nous saurons sévir. Nous sommes d’accord, madame Dubois ?
La mère de Cassandra hocha la tête, sans savoir que répondre.
− Bien, dans ce cas je vous souhaite une bonne journée.
Dana referma la porte et je faillis faire une danse de la joie. Ma mère était trop stylée. Je l’aimais trop. Enfin, jusqu’à ce qu’elle lâche la poignée de la porte pour pointer son index sur moi et me gronder :
− Marie Lucie Emilie Lebertier ! Donne-moi une seule bonne raison de ne pas te donner une bonne fessée immédiatement !
− Mais maman, je…
− Tu t’en es prise à Cassandra ! me coupa-t-elle.
− Tu as dit que c’était légitime ! Tu me comprends !
− Bien sûr que je te comprends ! Mais comment as-tu pu avoir aussi peu de jugeote ?! Tu n’as pas pensé une seule seconde que Cassandra irait vite balancer le fait que tu t’en sois prise à elle ?!
− Non, je n’y ai pas pensé… J’étais tellement énervée… Je suis désolée, maman.
− Tâche de ne plus jamais me mettre dans une telle position. Cassandra et sa mère font partie de ces personnes qui m’horripilent au plus haut point et je ne tiens pas à les revoir.
Dana s’adressa ensuite à mes sœurs et moi :
− Si l’une de vous quatre s’en prend encore à Cassandra, ça ira mal ! Et si Cassandra vient cafter, je m’occuperai moi-même de son cas.

L’après-midi, nous allâmes en cours de biologie. Puisque notre licence de Lettres comprend la mention « Humanités », nous avons un cursus pluridisciplinaire ; les sciences en font partie. Le prof de biologie nous fit un cours plutôt complexe sur le cerveau. Il expliquait le fonctionnement du système neuronal, et nous annonça, entre autres, qu’à partir de l’âge de 20 ans, nous perdions 10.000 neurones par jour.
− Marie n’a pas vingt ans et elle en a déjà perdu beaucoup plus, dit Cassandra. Elle n’en a plus que deux qui se battent en duel !
Je mourus d’envie de lui répondre mais je ne le fis pas, me souvenant de la menace de ma mère si je m’en prenais à Cassandra.
Cette peste s’en prit à moi durant tout le cours, à coup de piques et de vannes auxquelles je ne répondais pas, bien que cela me touche droit au cœur à chaque fois. Le prof de biologie finit par donner à Cassandra une punition écrite, mais cela ne la freina pas.

A la fin du cours, mes sœurs m’isolèrent dans un coin et insistèrent :
− Il faut que tu le dises à maman !
− Non, je ne lui dirai pas ! rétorquai-je.
− Si, il faut que tu lui dises ! insista Jeanne.
− Je ne suis pas Cassandra, je ne cafte pas, moi !
− Alors nous allons le faire pour toi, trancha Louise.
Ma sœur sortit son téléphone et appela Dana. Elle mit le haut-parleur :
− Allô ?
− Maman, c’est Louise.
− Il y a un problème, ma chérie ?
− Cassandra s’est acharnée sur Marie, maman ! Pendant tout le cours de bio ! Marie ne voulait pas te le dire, mais c’était vraiment grave ! Elle a dit qu’elle était bête, qu’elle n’avait que deux neurones, qu’elle n’était pas normale… Marie n’a pas répondu mais elle est vraiment trop mal !
− Vous avez cours dans combien de temps ? demanda Dana.
− On reprend dans une heure avec la littérature comparée, répondit Louise.
− Très bien. J’arrive. Attendez-moi dans le hall.
Dana raccrocha et nous descendîmes dans le hall en nous demandant bien ce que Dana mijotait.

Quelques minutes plus tard, elle débarqua à la fac. Elle me prit dans ses bras et voulut s’assurer que j’allais bien. Puis, elle nous demanda où était Cassandra. Nous n’en savions strictement rien. Après quelques minutes de recherche, ma mère, mes sœurs et moi trouvâmes Cassandra dans la cafétéria en train de boire un thé avec ses copines. Dana s’approcha d’elle et lui décolla une gifle.
− Comment oses-tu t’en prendre à ma fille ?! Surtout après l’épisode de ce matin !
− Je vais le dire à ma mère, que vous m’avez giflée ! rétorqua Cassandra.
− Oh oui, tu pourras aller lui dire ! Mais avant cela, je vais te coller une bonne déculottée pour être sûre que tu laisses ma fille tranquille !
En deux temps, trois mouvements, Cassandra se retrouva cul nu, allongée sur les genoux de ma mère, en plein milieu de la cafétéria de la fac. Avec une trentaine de spectateurs qui assistaient à sa punition, Cassandra était rouge de honte ; et elle ne pouvait pas s’empêcher de pleurer et de hurler, tellement ma mère frappait fort. Les fesses de Cassandra rougissaient sous nos yeux. Que c’était jouissif !
Après plusieurs minutes, Dana arrêta de frapper Cassandra. Elle la gronda :
− Il est hors de question que tu continues d’importuner l’une de mes filles ! Est-ce que c’est compris ?!
− Oui, c’est compris ! C’est compris !! répondit Cassandra entre deux larmes.
− Je n’en suis pas aussi certaine que toi ! rétorqua Dana qui recommença à taper le derrière de Cassandra durant plusieurs minutes.
Au bout de ce qui nous parut une éternité (et pour Cassandra, ce dut être encore pire !), Dana lâcha Cassandra. Cette dernière se releva et se rhabilla. Dana la choppa alors par le bras et la gronda :
− Tu diras bien à ta mère que madame Johnson t’a donnée une très bonne correction car tu as harcelé Marie pendant tout le cours de biologie ! Et tu lui diras bien également que si elle a un problème, qu’elle vienne m’en parler directement ! Je serais ravie de la virer de chez moi à coups de pied aux fesses !
Ma mère laissa Cassandra, puis vint nous voir :
− Travaillez bien, mes princesses. A ce soir ! Maman vous aime.
La juge rentra à la maison.

Inutile de préciser que la fessée de Cassandra administrée par ma mère fût le sujet de conversation du reste de la journée à la fac. Tout le monde ne parla que de ça et Cassandra ne savait absolument pas où se mettre.

Dix minutes avant que la journée se termine, le directeur de la fac, monsieur Cardon, intervint dans notre cours de littérature comparée :
− Bonjour jeunes gens, dit-il. Je viens vous informer de la loi qui vient d’entrer en vigueur depuis ce matin, huit heures. Monsieur X., Président de la République Française, a décidé pour le bien commun, de repousser la majorité légale à 21 ans.
Cette annonce fit l’effet d’une bombe dans la classe. Tout le monde protesta. Monsieur Cardon peina à rétablir le silence.
− De ce fait, vous êtes donc placés sous l’autorité légale de vos familles d’accueil durant la période scolaire. Ils seront dès à présent immédiatement informés de vos absences, notes et écarts de conduite via le site intranet de la fac.
J’avais l’impression de retourner au lycée, à être ainsi fliquée ! Sauf qu’au lycée, je ne craignais rien avec des parents me considérant comme la 1ère merveille du monde à vénérer constamment ! Avec Tom et Dana, ce ne serait absolument pas le même scénario…
− Je vais donc vous distribuer à chacun un formulaire administratif que vous allez devoir faire remplir par vos parents d’accueil. Vous devrez le rendre demain matin. Merci de votre attention.
Monsieur Cardon quitta la salle de cours. Bon, conclusion : Tom et Dana étaient maintenant pour de bon mes « responsables légaux » et mes fesses allaient sans doute chauffer une bonne paire de fois avec ce site intranet ! La jouer subtil à la fac allait être extrêmement compliqué…

Rentrées à la maison, Tom et Dana prirent le temps de lire correctement le formulaire administratif et le remplirent. Dans ce formulaire, il était entre autres stipulé que nous prendrions le nom de famille de Tom et Dana pour tout ce qui concernait nos études. Dans mon dossier administratif, je ne m’appellerais donc plus Marie Lebertier mais Marie Johnson. Cela ne me déplut pas, du moment que je pouvais garder mon « vrai » nom de famille une fois mes études terminées. Et puis au moins, cela donnait l’impression d’être une vraie famille puisque nous portions désormais tous le même nom !

− Marie, tes médicaments ! me gronda Tom pendant le dîner. Il y en a marre de devoir te le rappeler tous les jours !
− Mais ce n’est pas la fin du monde si je les oublie, répondis-je.
− Non, tu risques juste de faire une crise intestinale de plusieurs jours ! gronda Tom. Ce n’est pas grave du tout !
− C’est bon, papa ! dis-je agacée. Je gère ! Je vais aller les chercher !
− Tu ne gères rien du tout ! gronda Tom. Et je te rappelle que tu n’es pas censée te déplacer pendant le repas pour t’éviter des douleurs ! Tu t’es déjà déplacée l’autre jour pour aller les chercher, ce qui n’était déjà pas super…
− Ce n’est pas grave, papa !
− Rien n’est grave, avec toi ! renchérit Tom. Je vais aller chercher tes médicaments. Mais puisque ta mère t’avait prévenue sur le fait de penser à tes médicaments, pas plus tard qu’hier soir, tu auras une fessée après le repas.
Tom sortit de table pour aller chercher ma boîte de médicaments et lorsqu’il revint, je m’étais mise à pleurer, espérant l’amadouer. Cependant, rien n’y fit : à peine le repas fut-il fini, que mon père me pencha sous son bras et me colla une vingtaine de claques sur la culotte. Certes, il ne m’avait pas mise cul nu. Certes, cette fessée n’avait pas duré longtemps. Mais elle m’avait quand même vachement vexée. Et le fait que Tom m’envoie au lit directement après (puisque c’est que Dana avait convenu quand Anaïs et moi avions boudé ce matin) me vexa encore plus.
Néanmoins, après m’être frottée les fesses pour tenter d’atténuer la douleur, je me couchais et m’endormis, en repensant à la vengeance que j’avais eu en voyant Cassandra sur les genoux de ma mère.


A suivre...

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  Dimanche 15 octobre 1950        Neuf heures : maman vient me réveiller. Le dimanche, nous allons à la messe qui débute à dix heures et demie. Du coup, maman nous lève relativement tôt pour pouvoir vérifier que tout le monde est bien apprêté pour le Seigneur.          A la messe, nous nous consacrons entièrement au Seigneur. Victor et Gus font partie des enfants de chœur qui servent la messe aux côtés du père Antoine (qui n’est autre que le grand frère de papa), ils se doivent d’être irréprochables !        L’église est le seul endroit où j’arrive à me tenir sage longtemps car j’aime beaucoup chanter. Cependant, je n’aime vraiment pas la sortie de messe. Mes parents et grands-parents ont toujours des tas de gens avec qui discuter et moi, ça m’ennuie beaucoup ! Victor et Nono proposèrent alors de nous ramener à la maison pour que les adultes puissent continuer à discuter tranquillement ; papa accepta.          Lorsque nous rentrâmes à la maison, nous effectuâmes les mêmes

Un joli fantôme du passé (Chapitre 19)

  -           Quoi ?! s’exclama Manon. Depuis quand tu as une petite copine ?! -           Cela fait plusieurs mois maintenant, répondit papa. Peut-être cinq ou six. Je voulais être sûr que cela fonctionne. Il est maintenant temps de vous la présenter. -           Cinq ou six mois, et tu ne nous en parles que maintenant ?! s’offusqua mon frère. -           Je vous signale qu’avant d’être votre père, je suis un homme qui a le droit à sa vie privée ! milita papa. -           Non ! protesta Manon. Non et non ! C’est ton tout premier job d’être notre père ! Tu nous as toujours dit que tes enfants passaient avant tout ! -           C’est le cas, se défendit papa. Cela ne veut pas dire que je dois tout vous dire ! -           Bien sûr que si ! insista Romain. -           Ah oui ?! rétorqua papa. Et vous me dîtes tout, vous ?! Un silence suivit. Mon frère finit par le briser : -           Ce n’est pas pareil ! Il y a des trucs qu’on ne te dit pas pour te protéger ! -