Dimanche 8 septembre 2019.
Je
me réveillai aux environs de neuf heures : Côme et Célestine étaient déjà
réveillés. Je m’habillai et nous descendîmes en salle de petit déjeuner.
- Tu as bien dormi ? me demanda
Côme. Pas trop de douleurs ?
- J’ai dormi d’une traite, répondis-je.
Mon œil me fait un peu mal mais sinon ça va !
- En te ramenant au Pensionnat, dit
mon frère, je donnerai à Monsieur Éric toutes les informations nécessaires à
ton rétablissement. Cet homme m’a l’air d’être bien sous tous rapports.
- C’est le meilleur directeur que
l’on puisse avoir, avouai-je. Parfois, j’aime me dire que si j’avais connu papa
et maman plus longtemps, papa aurait fortement ressemblé à Monsieur Éric.
- Papa et maman étaient très
stricts et exigeants, m’informa Célestine. Mais ils nous aimaient plus que
leurs propres vies.
- Monsieur Éric ne m’aime
évidemment pas plus que sa propre vie car je ne suis pas son enfant, déduis-je,
mais je pense qu’il m’aime bien quand même.
- Pour vous prendre Mathilde et
toi dans ses appartements… Oui, je pense qu’il t’aime bien ! conclut mon
frère. Il va sûrement être un père de substitution pour toi. Cela ne peut t’apporter
que du positif.
Il y
eut quelques secondes de silence durant lesquelles je pensai aux paroles
de Côme. Il est vrai qu’au fond de moi, j’aurais aimé être la fille du
Directeur. Monsieur Éric a tout du père parfait à mes yeux ! Puis, en
continuant de penser au personnel du Pensionnat, je m’arrêtai sur le cas de
Monsieur Matthieu. Des papillons naquirent dans mon ventre… Ma sœur interrompit
le fil de mes pensées :
- Au fait ma puce, nous avons une
surprise pour toi !
- Une surprise ? Comment ça ?
Célestine
me tendit un cadeau tout droit sorti de son sac à mains. Je déchirai à la hâte
le papier et découvris un grand cadre photo divisé en 4 parties. Dans deux de
ces parties, je reconnus aisément Paul et Augustin, les fils de Célestine. Je
me rendis instantanément compte à quel point mes neveux me manquaient.
Dans
les deux autres parties se trouvaient deux photos de nouveau-nés. Je m’exclamai,
les larmes me montant aux yeux :
- Côme ! Tu es papa ?! ça
y est ?!
- Ça y est mon cœur, me répondit
mon frère avec la même émotion. Je suis papa et tu es tata.
Je
me levai et fis le tour de la table pour serrer mon frère dans mes bras.
Lorsque je relâchai mon étreinte et me rassis, je questionnai :
- Depuis quand ? Comment
vont-ils ? Comment s’appellent-ils ?
- Ils sont nés avant-hier, répondit
mon frère. Ils vont très bien et leur maman aussi. Ils sont nés par voie basse
donc Juliette est très éprouvée, surtout qu’elle n’a pas pu avoir de péridurale.
Ce fût compliqué mais ils sont là !
- Comment s’appellent-ils ?
réitérai-je.
- A gauche, dit Côme en désignant
le cadre photo, c’est Simon. Et à droite, c’est Baptiste.
- Paul, Augustin, Simon et Baptiste,
dis-je. Me voilà quatre fois tante. Il va falloir que vous me donniez une
nièce, un jour !
- Demande à Célestine, dit Côme.
Juliette et moi allons être très occupés pendant les prochaines années !
- Ce sera peut-être une fille, annonça
Célestine avec un grand sourire.
Côme
et moi comprîmes de suite que notre sœur attendait un nouvel enfant, ce qui nous
emplit de joie. Nous fêtâmes ces bonnes nouvelles autour d’un petit déjeuner gargantuesque,
avant de remonter dans notre chambre.
Côme et Célestine allumèrent la télé pour
que l’on puisse suivre la messe. Notre famille a toujours été catholique
pratiquante et ma fratrie prend la religion très à cœur. Quant à moi, je suis
croyante mais j’avoue traverser une période creuse au niveau de ma
pratique ; Célestine m’explique que cette période est tout à fait normale,
surtout à l’adolescence. Cependant, il faut que je fasse des efforts pour
entretenir ma foi. Je promis de me remettre à prier tous les soirs.
Midi moins le quart : nous quittâmes l’hôtel
et ma fratrie me déposa au Pensionnat. En saluant Monsieur Éric, Côme précisa :
- Durant les deux à trois semaines
qui arrivent, Clémence aura besoin de repos, son organisme ayant été fortement
éprouvé aux niveaux physique et émotionnel. Il faudra également qu’elle prenne
son temps pour manger car son abdomen comporte de nombreuses ecchymoses. Je
vous laisse les médicaments que je lui ai prescrits, tout est noté, il n’y qu’à
suivre les indications.
- Très bien, dit Monsieur Éric en
prenant le sac de médicaments. Merci de ne pas avoir déposé plainte.
- Il faut que ces délinquantes
soient punies et éduquées, déclara Célestine. La seule raison pour laquelle
nous avons renoncé à porter plainte est que nous pensons que vous vous en chargerez
bien mieux que la justice. J’espère que nous ne nous trompons pas.
- Vous ne vous trompez pas, affirma
le Directeur. Je peux vous l’assurer.
- Bien, dans ce cas, nous laissons
une fois de plus notre petite sœur, la prunelle de nos yeux, à vos bons soins !
dit le cardiologue. Nous appellerons tous les trois jours et espérerons que les
nouvelles seront bonnes concernant l’état de santé de Clémence !
- Elles le seront, soutint Monsieur
Éric.
Célestine
me serra contre elle et me dit :
- Travaille bien et évite de te
faire punir. Je sais que tu peux être sage, quand tu veux !
- Nous viendrons te chercher pour
les vacances scolaires, continua mon frère. D’ici là, tâche d’avoir un bon
bulletin si tu ne veux pas que nous te donnions à notre tour une bonne fessée !
- J’aurai un bon bulletin, Côme,
assurai-je. Ne t’inquiète pas.
- Bien. Je t’aime petite sœur.
- Je t’aime aussi, Côme.
Célestine
relâcha son étreinte et m’embrassa sur le front. Elle me tint le menton et
demanda :
- Tu te souviens comme je t’aime ?
- Plus loin que les étoiles et
plus grand que l’univers entier, récitai-je.
Célestine
sourit et me lâcha. Monsieur Éric mit alors son bras autour de mes épaules et
annonça :
- Aller, on rentre Clémence !
Il est l’heure de passer à table.
Nous
partîmes en direction du réfectoire, refermant la grille sur ma fratrie.
- Alors, cette nuit à l’hôtel ?
me demanda Mathilde.
Installée
à table, je retrouvai mes trois bonnes copines qui étaient contentes de me voir
en vie et plutôt bonne santé.
- Ça a fait du bien au cœur et au
moral, répondis-je. Et devinez quoi : je suis tata ! Mon frère et ma
belle-sœur ont eu leurs jumeaux !
- Trop cool, me répondirent mes
copines.
Elles
me bombardèrent de questions autour de mes neveux, auxquelles je répondis avec
joie, annonçant au passage qu’un cinquième était en route. Puis, je leur
demandai ce qui s’était passé en mon absence :
- Heureusement que tu n’étais pas
là, narra Naomy. Madame Valérie, Madame Christelle et Madame Maud ont fait une
inspection surprise des chambres hier soir ! Les cinq chambres de notre
dortoir étaient tellement en bazar que Madame Valérie nous a toutes flanqué une
déculottée !
- Mais ce n’est pas possible,
dis-je. Sans moi, vous étiez neuf ! Elle n’a pas pu vous flanquer une
fessée à toutes !
- Je te jure que si, dit Naomy.
- Elle s’est assise sur une chaise
au fond du couloir et nous a mises en file indienne devant elle, continua Lou. Dès
que c’était notre tour, elle nous baissait la culotte, nous mettait sur ses
genoux, remontait notre jupe et hop…
- Heureusement, poursuivit
Mathilde, vu que nous étions nombreuses, ça n’a pas duré longtemps ! En
plus, nous étions les trois dernières donc je pense qu’elle avait mal au bras
et à la main : j’ai l’impression que nous avons moins pris que les autres.
- Eh ben, j’ai donc évité une
déculottée ! conclus-je. Cool ! Et… Vous savez ce qu’il en est pour
les pestes qui m’ont défigurée ?
- Pas du tout, répondit Lou. Mais
le Directeur doit faire une annonce ce midi à ce propos…
- Comment tu le sais ?
questionnai-je.
- Monsieur Hugues est venu nous
voir toutes les trois avant le coucher pour nous en parler, répondit Naomy. Il
nous expliqué que Mathilde et toi alliez emménager dans les appartements de Monsieur
Éric suite à ton agression, et que le Directeur parlerait à la fin du repas
de ce midi.
- D’ailleurs je suis contente de
rester ta colocataire, me lança Mathilde, mais dormir chez Monsieur Éric… Tu ne
crois pas que ça va nous attirer des ennuis ?
- Peut-être, mais au moins on sera
protégées par le Directeur en personne ! dis-je.
- Oui, c’est vrai…
Mes
copines et moi continuâmes de parler. Même si j’en brûlais d’envie, je ne leur
racontai pas encore le baiser échangé avec Monsieur Matthieu. D’un côté, je
pense que j’avais envie que cela reste notre petit secret à tous les deux. D’un
autre côté, je mourais d’envie de partager cela, au moins avec Mathilde. Mais
qui sait… J’en aurais peut-être l’occasion !
- Vos médicaments, Mademoiselle
Clémence.
Nous allions passer au dessert quand Madame Maud m’amena
un gobelet en plastique contenant trois cachets. Je jetai un coup d’œil à
Monsieur Éric qui m’observait depuis sa place, attendant que je prenne
correctement mon traitement. Je remerciai ma surveillante, me servis un verre d’eau
et avalai mes comprimés. Monsieur Éric hocha la tête en signe de satisfaction
et continua son repas.
J’avais avalé ma deuxième cuillère de salade de fruits quand
nous entendîmes Monsieur Matthieu gronder : « Mais ce n’est pas
possible ! ». Il recula d’un coup sa chaise – qui glissa sur le parquet
dans un bruit désagréable – , se leva, descendit de l’estrade et se
rendit à la table du dortoir n°5. Il attrapa
une fille par le bras et la sortit de sa place en la grondant :
- Je vous ai déjà demandé, par deux
fois, d’arrêter de jouer avec la nourriture Mademoiselle Elina ! Puisque
vous continuer à lancer des boulettes de mie de pain et que vous ignorez mes
avertissements, je vais vous faire passer l’envie de recommencer !
- Non, Monsieur ! Pardon, je
ne le referai plus !
Le Surveillant
Général bloqua Elina sous son bras, releva sa jupe devant tout le monde et commença
à la fesser sur la culotte. Il ne fallut pas plus d’une dizaine de secondes
pour qu’Elina commence à gémir de douleur et à gigoter, pour tenter d’esquiver
les claques. Mais le problème lorsque l’on reçoit une fessée debout, c’est qu’il
est très compliqué de gigoter et/ou de se protéger !
Une
fois que Matthieu estima qu’elle en avait eu assez, il lâcha l’élève et lui
ordonna de le regarder. Elina, qui avait le visage rouge tomate d’avoir tant pleuré,
obéit (de toute façon, elle n’avait plus d’autre choix !). Monsieur Matthieu
la prévint : « La prochaine fois, je vous baisse la culotte ! C’est
compris ?! ». Elina hocha la tête et le Surveillant l’autorisa à se
rasseoir.
Tout le monde reprit son repas dans une
ambiance bizarrement assez tendue.
La fin du repas arriva. Après avoir avalé sa
dernière cuillérée de salade de fruits, Monsieur Éric s’essuya la bouche et se
leva. A la vue du Directeur ainsi debout, un silence s’installa automatiquement.
- Mesdemoiselles, j’espère tout d’abord
que vous avez passé un bon repas. Je tenais à vous parler ce midi puisque comme
certaines d’entre vous le savent, il y a eu un cas de harcèlement scolaire dans
cet établissement. Je pensais avoir résolu le problème mais ce dernier n’a fait
que s’empirer, débouchant sur l’agression d’une de vos camarades.
Les
regards se tournèrent vers moi, mon visage amoché étant malheureusement bien
visible.
- Fort heureusement, Clémence va
bien et sa famille ne portera pas plainte, nous confiant totalement la responsabilité
de punir les agresseurs. Ceci dit, j’ai donc quelques annonces à faire :
Premièrement, j’interdis formellement à quelconque élève
de cet établissement de s’en prendre à l’une de ses camarades. L’ensemble du corps
professoral, du corps surveillant et de la direction sommes ligués contre ce
fléau, et nous ne laisserons rien passer ! Si jamais nous apprenons que le
moindre geste, la moindre insulte, la moindre réflexion, le moindre regard
malveillants sont jetés d’une élève envers une autre élève, je peux vous
assurer que la canne striera vos fesses, tellement fort et tellement longtemps
que vous regretterez d’être nées !
J’étais
persuadée que nous étions actuellement cinquante jeunes filles à avoir des sueurs
froides.
- Deuxièmement, j’exige que si
vous êtes victime de la moindre méchanceté, vous en parliez immédiatement à l’un des adultes de l’établissement ! De même, si nous apprenons que
vous vous êtes laissées persécuter sans nous en faire part, vous récolterez une
fessée très, très salée ! Je refuse toute persécution entre vous, est-ce
clair ?!
- …
- Je n’ai rien entendu !
gronda le Directeur.
- Oui, Monsieur !
répondîmes-nous en chœur.
- Troisièmement, suite à son
agression, Clémence est placée sous ma stricte protection et emménagera dans
mes appartements avec sa colocataire, Mathilde. Dès la fin de mon intervention
et ce, pour l’intégralité de l’année scolaire, Clémence et Mathilde ne feront donc
plus partie du dortoir n°2. Cependant, Madame Maud sera autorisée à se détacher
du dortoir n°2 pour me prêter main forte lorsque je serai trop occupé pour veiller sur Clémence et Mathilde. Et puisque la chambre 3 du dortoir n°2 est désormais
vacante, nous accueillerons dès demain matin à huit heures, deux nouvelles
élèves qui étaient sur liste d’attente. Mesdemoiselles Emilie et Astrid feront
donc leur entrée dans cet établissement : je compte sur vous pour leur
réserver un accueil chaleureux et leur expliquer le fonctionnement de notre
structure.
Quatrième et avant-dernier point : je demande aux
quatre élèves responsables de l’agression de Clémence de se lever et de venir
se mettre en ligne devant l’estrade.
Les
garces obéirent, un peu honteuses.
- Voici Mesdemoiselles Valentine,
Capucine, Salomé et Léa, quatre élèves qui ont harcelé Clémence et qui l’ont
tabassée malgré la très bonne volée que je leur avais personnellement infligée.
Mes
quatre bourreaux avaient les yeux rivés vers le sol.
- Comme je l’ai annoncé, la famille
de Clémence a renoncé à porter plainte contre vous, nous laissant carte blanche
pour vous punir. Monsieur Hugues, Monsieur Matthieu et moi-même nous sommes
donc réunis pour décider de votre sort.
Pour le moment, et je dis bien pour le moment car il se peut que de nouvelles sanctions viennent s’ajouter, vous recevrez à
compter de ce soir et ce, tous les dimanche soirs de l’année, une bonne déculottée
à la main, de vingt minutes. Sans pause. Je peux vous dire que vingt minutes à
recevoir de grosses claques, c’est interminable ! Aussi, vous êtes à
compter d’aujourd’hui préposées au ménage. Epaulées par les deux femmes de
ménage de l’établissement, vous veillerez à la propreté de l’intégralité des
locaux, excepté les chambres qui sont gérées par leurs occupants. S’il y a un
endroit sale, une étagère poussiéreuse ou quoique ce soit, nous vous en
tiendrons personnellement responsables et vous serez punies pour cela ! Dernière
chose : vous êtes toutes les quatre privées de vacances scolaires,
les seules maintenues étant les vacances de Noël. Pour les autres, vous resterez
donc ici pendant que vos camarades rentreront dans leurs foyers, et vous nettoierez
l’intégralité de l’établissement, de sorte à ce qu’il soit parfaitement propre
quand vos camarades reviendront.
Après
ces annonces, elles pleuraient toutes les quatre. Pourtant, je n’arrivais pas à
éprouver de la peine pour elles. Je m’étais vue mourir à cause d’elles : tout
cela n’était que justice !
- Dernier point à aborder pour l'ensemble des élèves : cette après-midi,
jusqu’à quinze heures, vous êtes toutes consignées dans vos chambres. Je
souhaite que vous me fassiez une rédaction, racontant la façon dont vous avez
vécu cette première semaine. Ceci sera un travail noté qui comptera dans votre
moyenne alors tâchez de vous appliquer ! Après quinze heures, vous aurez
quartier libre jusqu’au dîner.
Bonne après-midi mesdemoiselles !
Nous
sortîmes de table et allâmes dans nos chambres pour rédiger le travail demandé
par le Directeur.
Une fois
celui-ci rendu, Mathilde et moi déménageâmes nos affaires, aidées par les trois
surveillantes de notre dortoir, enfin de notre ancien dortoir… Même si nous n’y
avions passé qu’une semaine, cela faisait bizarre de le quitter, d’être « coupées »
de nos camarades que nous ne verrions désormais plus que la journée. D’un autre
côté, j’étais contente d’emménager chez Monsieur Éric, je me sentais totalement
protégée.
Madame
Maud m’aida à accrocher le joli cadre contenant les photos de mes neveux au mur.
A côté, j’accrochai également mon crucifix qui était resté dans ma valise
depuis mon arrivée. J’avais promis de me remettre à prier et je fais rarement
des promesses en l’air.
Le déménagement effectué, mes copines du
dortoir n°2 et moi allâmes nous promener dans le parc du Pensionnat. Il faisait
beau et bon, mieux valait en profiter ! Nous nous assîmes toutes les dix en
ronde dans l’herbe et fîmes des jeux, discutâmes de tout et de rien, profitâmes
du soleil et de cette après-midi de liberté qui nous était offerte.
Après le dîner, Mathilde et moi rejoignîmes
donc les appartements du Directeur. Monsieur Éric nous dit :
- Mettez-vous en pyjama,
brossez-vous les dents et préparez-vous pour dormir, les filles. Je pars avec
Monsieur Hugues, Monsieur Matthieu et Madame Coralie, m’occuper des fesses de
Valentine et sa clique. Je serai de retour dans 25 minutes, je souhaite que vous
soyez couchées !
Mathilde
et moi nous exécutâmes. Avant d’entrer dans mon lit, je fis donc ma prière,
priant pour guérir rapidement, pour que mon année scolaire se passe dans de
meilleures conditions, et pour la protection de mes proches. Lorsque le
Directeur revint, nous étions toutes les deux couchées. Le Directeur nous
embrassa chacune sur le front, nous souhaita bonne nuit et referma la porte.
- Tu as raison Clem, je pense que
je vais apprécier d’habiter chez Monsieur Éric ! me chuchota Mathilde.
Je
souris puis m’endormis quelques minutes plus tard.
A
suivre…
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