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Journal d'une étudiante accueillie (Chapitres 11 & 12)



Vendredi 20 septembre 2019.

Huit heures, Dana vient me réveiller. Elle caressa mes cheveux et me chuchota :
− Il est l’heure de se lever, ma puce.
− J’ai bien fait de casser mon réveil, répondis-je en ouvrant les yeux. Tu es beaucoup agréable que lui !
Dana ria.
− Je te laisse émerger. Tes sœurs et moi t’attendons pour le petit déjeuner.
Ma mère sortit de ma chambre. Je pris quelques minutes pour me réveiller convenablement, puis descendis dans la salle à manger.
En m’asseyant à table, j’avais vraiment mal aux fesses. La raquette de ping-pong et le tape-tapis ont laissés de douloureuses séquelles. Dana me vit faire la grimace et me dit :
− Je suis sûre que tu connaitras dorénavant tes cours par cœur ! N’est-ce pas Marie ?
− Oui maman, répondis-je, les yeux rivés vers mon assiette.
Il fallait que je fasse profil bas, sinon mes fesses trinqueraient. Je connais maintenant assez bien Dana pour savoir qu’elle démarre au quart de tour. La moindre réflexion de travers, et bim ! Ça tombe.

Sur les trois options proposées ce semestre, nous devions en choisir deux obligatoires. Entre culture géographique (les conflits dans le monde), culture historique (histoire de l’art) et culture littéraire (mythologie gréco-romaine)… Hum, le choix était vite fait pour moi. Impossible que je fasse de l’histoire de l’art.

J’arrive donc pour dix heures à la fac, pour suivre le cours de culture littéraire. Sauf qu’avant de nous parler de mythologie, la prof s’est mise en tête de nous apprendre le grec. En ayant déjà fait en 3ème, je sais déjà que je déteste cela.
− Bien, nous allons corriger les exercices de grec que vous aviez à faire pour aujourd’hui ! dit la prof.
J’avais eu bien du mal à les faire (mais je préférais quand même mille fois faire mes devoirs de grec plutôt que de recevoir une nouvelle fessée !) et cela m’ennuyait énormément de devoir les corriger.

Au bout de trois quarts d’heure de longues traductions et d’écriture en alphabet grec, je demandai :
− Madame, quand est-ce qu’on va faire de la mythologie ?
− Juste après, lorsque l’on aura fini de corriger les exercices ! Pourquoi, vous vous ennuyez ?
− Ben oui, clairement je me fais chier, répondis-je. Je n’ai pas signé pour ça, moi ! J’ai signé pour la mythologie ! J’ai l’impression de m’être faite arnaquer !
− Cela ennuie quelqu’un d’autre ?! demanda la prof.
Tout le monde la ferma. Evidemment. Bande de faux-culs…
− Alors nous allons continuer ! s’exclama la prof. Et pour mademoiselle Johnson, je ferai un rapport d’incidence durant le cours, ayant pour motif « insolence ».
− Quoi ?! protestai-je. Mais c’est injuste ! C’est vous qui m’avez demandé si je m’ennuyais !
− Vous n’étiez pas obligée d’être honnête !
− Vous êtes vraiment une conasse ! criai-je sans contrôle.
− De mieux en mieux ! Continuez comme cela, mademoiselle Johnson ! Donnez-moi de quoi encore plus nourrir mon rapport !
Je rangeai mes affaires et sortis de cours, dégoûtée. J’allai à l’administration :
− Bonjour, est-il possible de changer d’option ?
− Bonjour mademoiselle Johnson, me répondit la secrétaire. Non, malheureusement !
− Dans ce cas, est-il possible de ne plus assister à un cours ?
− L’assiduité en cours est obligatoire, mademoiselle Johnson. Cependant, au vu de votre maladie intestinale chronique, vous êtes dispensée d’assiduité. Vous pouvez donc, si vous le souhaitez, ne plus assister aux cours.
− Très bien, merci pour l’information ! Bonne journée.
− Bonne journée, mademoiselle Johnson !
C’était donc décidé : je n’irai plus en cours de culture littéraire. Plutôt crever !

J’allais passer le temps qu’il me restait à la BU. Mes sœurs me rejoignirent à la fin de leur cours :
− Ça te dit de venir manger McDo, avec nous ? me demanda Jeanne. Il y aura d’autres copines aussi…
− Oui, pourquoi pas ! répondis-je. Ça me remontera le moral…
Sur la route du McDo, Louise creva l’abcès :
− Je leur dirai, moi, à papa et maman, que la prof a été méchante avec toi !
− Tu pourras leur dire tout ce que tu veux, dis-je. Ils vont juste retenir que j’ai insulté la prof. Et ça, ça va chercher dans la fessée monumentale…
Une larme coula sur ma joue.
− De toute façon, tu ne vois pas les parents avant dimanche soir, me dit Anaïs. Alors détends-toi et profite !

Il est vrai que cette sortie au McDo avec mes sœurs et nos copines fût vraiment sympa. Nous rîmes beaucoup et cela me fit grandement décompresser.

L’après-midi, nous eûmes cours de chimie. Puisque je ne comprenais vraiment rien, j’en profitais pour rattraper grâce aux notes de Jeanne, la fin du cours de culture littéraire de ce matin. Seulement, le prof se rendit vite compte que je n’écrivais pas la leçon notée au tableau.
− Mademoiselle Johnson, allez plutôt à la BU, vous serez plus tranquille pour travailler.
− Non mais ça va, vous ne me dérangez pas, dis-je.
− Ce n’était pas une question. Sortez immédiatement de mon cours ! Dans cette pièce, nous faisons de la chimie ! Si vous faîtes autre chose, vous n’avez rien à faire ici !
Pour la deuxième fois de la journée, je rangeai mes affaires et sortis de cours, cette fois-ci contre ma volonté. C’est bon, j’étais cuite. Mes fesses seraient à peine remises de la raquette de ping-pong et du tape-tapis, qu’elles prendraient de nouveau une volée…

Rentrée auprès de mes proches, une boule était bien présente dans mon ventre. Matthieu me reprochait de ne pas être pleinement avec lui, mais lorsque nous entrâmes dans un moment plus intime et qu’il remarqua les marques sur mon postérieur, il me dit :
− Ok, je comprends maintenant que tu stresses d’en prendre une autre…

Retrouver mon amoureux est vraiment et sans aucun doute le meilleur moment de la semaine.



Dimanche 22 septembre 2019.

18h30. Matthieu me dépose devant chez Tom et Dana.
− Ça va aller mon cœur, me dit-il en me caressant la joue. C’est un mauvais moment à passer.
− C’est facile à dire pour toi ! Bon, il faut que j’y aille. Si je suis en retard, ça sera encore pire.
J’embrassai avec amour mon chéri. Nous sommes ensemble depuis la 6ème et c’est toujours un plaisir immense de coller mes lèvres aux siennes. Je l’aime tellement !
− A vendredi mon cœur. Courage ! Je t’aime.
− Je t’aime aussi.
Je sortis de la voiture, pris mon sac et ouvris le portail. Matthieu démarra, s’éloignant petit à petit de moi. Plus que cinq dodos avant de le revoir…

− Bonjour papa, bonjour maman, dis-je en ouvrant la porte d’entrée.
Tom et Dana se trouvaient dans la pièce à vivre, les yeux rivés sur l’écran d’ordinateur. Ordinateur qui était posé sur le bar séparant la salle à manger de la cuisine. Lorsqu’ils me virent arriver, ils tournèrent l’écran face à moi. Je découvris une page affichée sur le site intranet de la fac. Je n’osais pas m’approcher davantage. Je demandai d’une petite voix :
− Euh… C’est… C’est quoi ?
Vendredi 13 septembre 2019, lut Tom. Rapport d’incident n°1. Madame, Monsieur. Après avoir été insolente envers moi, Marie m’a insultée de, je cite, « conasse ». Elle a ensuite quitté la classe de son plein gré. Veuillez en prendre note. Cordialement, Mme M.
Vendredi 13 septembre 2019, continua Dana. Rapport d’incident n°2. Madame, Monsieur. Marie a préféré faire autre chose plutôt que d’étudier la chimie. C’en est suivie une exclusion de cours. Veuillez en prendre note. Cordialement, Mr S.
− Tu nous expliques ?! me gronda Tom.
− Je…je… bégayai-je.
− Papa, maman, la prof de culture littéraire a piégé, Marie ! intervint ma sœur en entrant dans la pièce.
− Louise, nous avons déjà écouté ta version des faits ! gronda Tom.
− Mais vous allez punir Marie alors que ce n’est pas totalement de sa faute ! continua Louise.
− Ça suffit, comme ça ! gronda Dana. Nous vous avons demandé toutes les trois d’aller dans vos chambres ! Vas-tu obéir comme Jeanne et Anaïs, ou as-tu besoin d’une fessée pour le faire ?!
Louise retourna dans sa chambre. J’étais dégoûtée que mon avocate cède, mais j’aurais fait pareil à sa place. Il ne me restait plus qu’à prier pour que Tom range sa main…
− Nous attendons tes explications, Marie ! me gronda Dana.
− Je…je…je suis désolée… Je ne recommencerai plus…
Quelques larmes roulèrent sur mes joues.
− Peux-tu m’expliquer pourquoi il faut sans cesse que tu fasses des bêtises ?! me gronda Tom. Il n’y a pas une seule journée ou tu peux te tenir tranquille ?!
− Si ! Je me suis tenue tranquille jeudi ! S’il n’y avait pas eu l’interro…
− ...et tes devoirs non faits ! poursuivit Dana. Dans « te tenir tranquille », ton père entend également « respecter les règles de la maison » ! Dans ces règles, il y a le fait que tes devoirs doivent être correctement faits, et tes leçons apprises !
− Il y a trop de règles à la maison, je ne peux pas toutes les suivre ! protestai-je.
− Pourtant tes sœurs y arrivent, elles ! Pourquoi pas toi ?!
− Mais je ne suis pas faite pour suivre les règles… me lamentai-je.
− Tes fesses en revanche, sont bel et bien faites pour recevoir la fessée ! me dit Tom. Viens ici !
Par instinct de survie, je tapai un sprint jusque dans la salle de bains. Je comptais m’y enfermer mais Tom m’attrapa avant que je puisse fermer la porte. Je pris instantanément cinq claques sur le legging qui me calmèrent de suite ; puis mon père m’emmena jusque dans la pièce à vivre. Il attrapa une chaise, s’assit dessus et me bascula en travers de ses genoux.
− Non, papa ! Pas la fessée, je t’en supplie ! Pas à la main… Papa, je serai sage ! Je t’en supplie…
− Chut, Marie ! ça suffit ! Tu sais très bien que c’est amplement mérité !
Maudit site intranet !!!
Tom releva ma tunique et commença à me fesser sur le legging. Même si cela me faisait super mal, j’étais soulagée de ne pas me retrouver cul nu. Cependant, tout en continuant de me claquer les fesses, l’ingénieur me prévint :
− Ne crois pas que tu ne te retrouveras pas les fesses à l’air, Marie ! Le fait que je ne te déculotte pas tout de suite signifie juste que cette fessée va durer !
− Oh non… Papa, s’il te plaît…
Mes larmes doublèrent ; cela n’arrêta pas la main de Tom qui tombait sans répit.

Alors que mes fesses me brûlaient déjà énormément, Tom entreprit de baisser mon legging. J’attrapai vite l’élastique pour empêcher sa descente. Mon père me fila une bonne claque sur la main, ce qui me fit lâcher mon vêtement. Ce dernier se retrouva à mes chevilles et mes fesses ne furent plus protégées que par ma seule culotte.
− Rappelle-moi de quoi tu as insulté ta prof ?!
− Pardon… pleurai-je.
− Je t’ai posé une question, Marie ! De quoi as-tu insulté ta prof ?!
Je n’osai pas répondre. Alors, dix claques cinglantes tombèrent sur mon derrière.
− Réponds ! m’ordonna Tom.
− De conasse ! répondis-je.
Dix autres claques tombèrent.
− Plus fort, je n’ai rien entendu !
− De conasse !
Cinq claques.
− Je n’entends toujours pas !
− De conasse ! réitérai-je en pleurant encore un peu plus.
Cinq claques.
− Redis-le pour voir ?!
− De CONASSE ! criai-je. Je l’ai insultée de conasse… Oh pitié papa, stop !!
Tom me fila dix nouvelles claques. Je n’en pouvais plus. La douleur était à son maximum.
− Que je n’entende plus jamais un gros mot sortir de ta bouche, Marie ! Est-ce clair ?!
− Ou…i pap…a…, sanglotai-je.
− Lève-toi, m’ordonna mon père en arrêtant de me claquer.
J’obéis. L’ingénieur descendit ma culotte et me demanda de mettre mes mains sur la tête. Mes fesses me chauffaient tellement que je m’exécutai de suite.
− Qu’est-ce qu’un atome ? me demanda-t-il.
− Je…je…je ne sais pas.
Dix claques tombèrent sur mes fesses nues. Je DETESTE recevoir une fessée debout, qui est plus est de la main de mon père. Je gigotai.
− Papa, pitié !! pleurai-je.
− Comment sont chargés les électrons ?!
− Je ne sais pas … oh pitié !!
Dix autres claques tombèrent.
− Je ne comprends rien à la chimie !! dis-je entre deux larmes.
− Raison de plus pour que tu écoutes en classe ! me gronda Tom.
Il me pencha immédiatement sous son bras et les claques que je pris furent tellement fortes que j’hurlai de douleur pour chacune qui tombait. Au bout de quelques minutes, il me lâcha. Je fus un instant soulagée jusqu’à ce qu’il enlève sa ceinture. Il m’ordonna :
− Penche-toi sur la table. Tout de suite ! Et tu n’as pas intérêt à bouger si tu ne veux pas te retrouver attachée !
La ceinture se rapportait pour moi aux parents blédards ultra-sévères. Je n’aurais jamais pu penser une seule seconde que je la recevrais un jour. Et pourtant…
Le 1er coup fût horrible. Le 2ème fût encore pire. Les huit suivants me firent amèrement regretter mon comportement. En les recevant, je me promis que plus jamais je n’insulterais un prof, et que j’écouterai en chimie, même si je ne comprends rien.

Le dernier coup fût donné et Tom rangea sa ceinture.
− Je serai sage, papa, je te le jure… pleurai-je au cas où mon père aurait l’idée de continuer la fessée.
− Viens là, Marie.
Tom me serra fort dans ses bras.
− Il faut vraiment que tu arrêtes tes bêtises. Non seulement tu as mal aux fesses, mais en plus tu m’obliges à te punir et ça me serre rudement le cœur.
Je rendis son câlin à Tom.
− Tu peux te rhabiller. File, maintenant.
J’obéis. Je partis attraper mon maillot de bain dans ma chambre et filai dans le jacuzzi qui me soulage énormément après une sévère correction.

Jeanne m’y rejoignit.
– Au fait, me dit-elle. Je reste sur mes positions : la brosse à cheveux, y’a rien de pire !
– Attends de recevoir la ceinture et on en reparle…
Jeanne et moi vécûmes un vrai moment de complicité, ce qui me fit énormément plaisir. Nous nous rapprochâmes et nous trouvâmes même des points communs ! Je finis d’ailleurs par m’excuser pour la confiture dans ses fringues.
– C’est bon, c’est oublié ! dit-elle.

La soirée se déroula sans accroc. Après le dîner, nous fîmes un jeu de société tous les six et passâmes un bon moment, comme une vraie famille. Le petit bonus : je gagnais la partie !

Je me couchais à l’heure du couvre-feu avec le sourire aux lèvres, malgré un derrière cramoisi.

A suivre…

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Journal d'une étudiante accueillie (Chapitre 1)

Ça y est, nous y sommes. Mon pire cauchemar est arrivé. Monsieur X. a été élu à la Présidence de la République et il va appliquer son programme. Je m’appelle Marie, j’ai 18 ans, et je vais aller au bagne pour la première fois de ma vie. Enfin, au bagne... J'exagère légèrement. Je vais en fait aller en famille d’accueil, famille dans laquelle je vivrai la semaine ; je pourrai rentrer voir ma famille, dont l’homme de ma vie, le week-end. J’ai eu mon bac littéraire en juin dernier, mention très bien. J’ai décidé d’entamer une licence de Lettres afin de réaliser mon rêve : devenir professeure des écoles. Mais Monsieur le Président de la République l’a décrété : « Tous les étudiants de 18 à 25 ans seront accueillis en structure pour le bien de leurs études ». Pour le bien de nos études ? Pff, tu parles ! Encore des propos démagogues ! Alors me voilà inscrite à l’université Jules Verne de *****, dans laquelle je vais passer minimum trois ans, pour me former au métier de professeu

Le tutorat de Little Princess (séance 3)

Comme vous avez pu le voir, j'ai changé le titre de cette rubrique. D'abord parce que je le trouvais trop long, ensuite parce qu'il devenait mensonger : Thomas n'est plus mon "nouveau" tuteur mais mon tuteur, tout simplement !   Nous ne nous étions pas vus depuis le lundi 7 décembre. Du 7 décembre au 6 janvier : un mois de « mise à l’épreuve » après la rouste de la dernière fois.   A peine deux jours après ce recadrage musclé, j’avais de nouveau testé Thomas, mais cette fois-ci je m’étais bien assurée que ce soit à distance. Jusqu’ici, toutes mes tentatives de rébellion avaient purement et simplement échouées, et j’en avais payé les frais. Restait ma toute dernière carte et j’hésitais vraiment à la jouer. Et puis tant pis, je me lançai.                 Depuis le début du semestre, ça ne passe pas avec ma prof d’histoire : je ne vous referai pas ici le récit de mon altercation verbale avec elle et de l’avertissement qui s’en est suivi pour moi ; mais souh

Le tutorat de Little Princess - Partie 3 (Préambule (3) - Et m*rde...)

                  Il paraît que c’est cela que l’on appelle « avoir sacrément merdé »…                     Lorsque ma mère était enceinte de ma sœur et moi, ce fut une grossesse difficile : déni de grossesse les quatre premiers mois, puis perte de ma jumelle. A six mois et demi, s’ils voulaient me donner une chance de vivre, il fallait accoucher ma mère.                   L’une des grosses conséquences de cette naissance très prématurée : de nombreuses malformations dues au fait que mes organes n’ont pas eu le temps de se placer correctement. Si la plupart sont bénignes, en revanche ma malformation intestinale pose problème. J’ai ce qu’on appelle un « mésentère commun complet ». Une malformation intestinale tellement rare que même certains médecins n’ont aucune idée de ce que c’est.                 D’habitude, on découvre cette malformation à la naissance ou durant la petite enfance. On l’opère et tout roule. Ce ne fut pas mon cas…   Durant vingt-quatre ans, j’ai eu d

Nouvelle rentrée, nouvelle vie ! (Chapitre 17)

 Ce chapitre a été écrit par Marie, une fan du blog. Malgré mes quelques commentaires et réécritures, elle a fait un excellent travail ! Bravo à elle ! Mardi 17 septembre 2019.   Lorsque Monsieur Éric toqua à la porte pour nous réveiller, j’étais très motivée pour me lever (ce qui est très rare !). Aujourd’hui sera une belle journée : d’abord parce que le mardi reste la meilleure journée de la semaine grâce à Madame Kelly, la prof la plus adorable du Pensionnat ; ensuite parce que j’ai réfléchi à un plan pour me venger de Monsieur Jean et de Monsieur Nicolas. Ce sera discret (enfin autant que faire se peut), rapide et efficace. Je sais bien que lorsque nous nous ferons attraper la punition sera salée ; mais je ne supporte pas l’idée de laisser croire à nos professeurs qu’ils ont tout le pouvoir (même si ce n’est peut-être pas tout à fait faux). Pour mener à bien mon plan, il me faudrait l’aide de mes amies. Je vais tout faire pour les convaincre de me suivre, j’ai déjà des argume

Journal d'une étudiante accueillie (Chapitre 26)

  Mercredi 9 octobre 2019.                   Pas de grasse matinée ce matin : Héloïse nous réveilla à neuf heures pour que nous puissions travailler un peu sur nos cours. J’étais grognon au possible en me réveillant, comme cela m’arrive rarement. En m’asseyant à table au petit déjeuner, je fus agacée par Anaïs, toujours pleine d’énergie et en forme le matin. Je déteste les gens du matin. Ou les gens. Ou le matin.                   Après m’être préparée et habillée pour la journée, je remontai dans ma chambre et me sentis toujours aussi grognon. Je ne savais pas encore pourquoi mais j’avais l’impression que cette journée allait être désagréable au possible. Personne n’avait intérêt à me voler dans les plumes : je m’étais levée du pied gauche !                 J’ouvris mes cahiers et commençai à travailler. Soudain, seulement quelques minutes après avoir commencé mes devoirs, j’entendis : -           Louise ! Anaïs ! Marie ! Descendez immédiatement ! Héloïse avait l’air f

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  Dimanche 15 octobre 1950        Neuf heures : maman vient me réveiller. Le dimanche, nous allons à la messe qui débute à dix heures et demie. Du coup, maman nous lève relativement tôt pour pouvoir vérifier que tout le monde est bien apprêté pour le Seigneur.          A la messe, nous nous consacrons entièrement au Seigneur. Victor et Gus font partie des enfants de chœur qui servent la messe aux côtés du père Antoine (qui n’est autre que le grand frère de papa), ils se doivent d’être irréprochables !        L’église est le seul endroit où j’arrive à me tenir sage longtemps car j’aime beaucoup chanter. Cependant, je n’aime vraiment pas la sortie de messe. Mes parents et grands-parents ont toujours des tas de gens avec qui discuter et moi, ça m’ennuie beaucoup ! Victor et Nono proposèrent alors de nous ramener à la maison pour que les adultes puissent continuer à discuter tranquillement ; papa accepta.          Lorsque nous rentrâmes à la maison, nous effectuâmes les mêmes

Un joli fantôme du passé (Chapitre 19)

  -           Quoi ?! s’exclama Manon. Depuis quand tu as une petite copine ?! -           Cela fait plusieurs mois maintenant, répondit papa. Peut-être cinq ou six. Je voulais être sûr que cela fonctionne. Il est maintenant temps de vous la présenter. -           Cinq ou six mois, et tu ne nous en parles que maintenant ?! s’offusqua mon frère. -           Je vous signale qu’avant d’être votre père, je suis un homme qui a le droit à sa vie privée ! milita papa. -           Non ! protesta Manon. Non et non ! C’est ton tout premier job d’être notre père ! Tu nous as toujours dit que tes enfants passaient avant tout ! -           C’est le cas, se défendit papa. Cela ne veut pas dire que je dois tout vous dire ! -           Bien sûr que si ! insista Romain. -           Ah oui ?! rétorqua papa. Et vous me dîtes tout, vous ?! Un silence suivit. Mon frère finit par le briser : -           Ce n’est pas pareil ! Il y a des trucs qu’on ne te dit pas pour te protéger ! -