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Journal d'une étudiante accueillie (Chapitres 17 & 18)


Vendredi 27 septembre 2019.


    Neuf heures. Même si j’étais réveillée depuis plusieurs minutes, le fait que mon réveil m’indique qu’il fallait sortir de mon lit m’agaça. J’étais tellement bien, emmitouflée dans ma couette ! De plus, je n’avais pas du tout envie de retrouver Kyle. Heureusement que mes sœurs étaient là. Nous allions nous serrer les coudes.
Je me levai et sortis de ma chambre. Sur le pallier, Louise était là.
– Qu’est-ce que tu fais ? lui demandai-je. Tu ne vas pas déjeuner ?
– Je vous attendais, me répondit ma sœur. Je n’ai pas envie d’aller voir Kyle toute seule…
– C’est bon, il ne va pas nous manger, hein ! dis-je.
– Non, mais avec la claque qu’il nous a mis hier, il a l’air d’être aussi sévère que papa et maman ! s’inquiéta Louise.
– Tu parles, dis-je. C’était pour nous impressionner. Moi, je vais le mater en deux minutes, le gars !
– Eh bien on va voir ça, Marie ! dit Jeanne en sortant de sa chambre à son tour. Allons déjeuner, je sens qu’on va se régaler ! Et pas seulement grâce à la nourriture !
Anaïs nous rejoignit et nous descendîmes toutes les quatre dans la salle à manger. Kyle y était, en train de mettre la table.
Good morning, girls ! nous lança-t-il.
Hi, répondis-je.
– On ne va pas commencer à parler anglais parce que ça va me saouler ! protesta Anaïs. Bonjour !
– Moi je trouve que c’est pas mal, dis-je. Il faut en profiter pour travailler notre anglais ! On pourra récolter une bonne note au partiel !
– Anaïs et moi faisons espagnol, dit Louise. Donc on s’en fiche de l’anglais.
– Vous ne devriez pas, dit Kyle. C’est une très belle langue !
Nous ne répondîmes pas et nous installâmes à table.
So, il va falloir que nous parlions de vos exploits d’hier, annonça notre cousin.
– Il n’y a rien à en dire, dis-je.
– Bien sûr que si, ajouta Kyle. Vous n’avez pas respecté les règles en faisant n’importe quoi. And vos devoirs ne sont pas faits. So, à partir d’aujourd’hui et jusqu’à ce que vos parents reviennent, ça va être très simple : vous irez en cours et vous rentrerez directement après. I want que vous soyez à la maison au plus tard fifteen minutes après la fin de votre cours. If vous traînez, spanking. If vous protestez, spanking. If il y en a une de vous qui essaie de me la faire à l’envers, spanking. Je pense que vous avez compris le principe ?
– Bon, et elle est où la blague, là-dedans ? demandai-je. Parce que t’es bien gentil avec ta punition, mais si on a envie de discuter avec nos copines après les cours, on le fait ! Ce n’est certainement pas toi qui va nous en empêcher !
– Marie… The little rebelle de la fratrie, dit Kyle. My uncle and my aunt m’ont beaucoup parlé de vous quatre but ils ont insisté sur ton cas. Têtue, capricieuse, sometimes insolente… Ils m’ont dit que je devais te calmer d’entrée de jeu ou tu saisirais la moindre brèche pour t’engouffrer dedans. So… Qu’est-ce que je fais ? Je te donne une fessée tout de suite or je te laisse une seconde chance ?
Prise au dépourvu, je ne savais pas quoi répondre. Pendant que mon cerveau moulinait, Kyle m’annonça :
– Peut-être ai-je tort, but je te laisse une autre chance. Fais-en sorte que je n’ai pas à le regretter, or tu le regretteras !
Pff, même pas peur !

Notre journée raccourcie par l’absence de notre prof de littérature française, nous terminâmes à 11h30. Nous allâmes manger à l’extérieur avec nos copines avant de nous séparer pour le week-end.


Dimanche 29 septembre 2019.


18h30.Mon amoureux me dépose devant la maison.
– Aller, bonne semaine mon cœur, me dit-il.
Je l’embrasse langoureusement et le serre dans mes bras. C’est toujours un déchirement de le quitter le dimanche soir !

J’entre dans la maison et me dirige vers la buanderie pour déposer mon linge sale du week-end.
Hi, Marie ! me dit Kyle, apparaissant dans l’encadrement de la porte de la buanderie.
Hi, Kyle, répondis-je. Tu as passé un bon week-end ?
– Oui, je suis allé à Paris ! répondit mon cousin.
– Génial ! m’exclamai-je. Moi, j’ai passé la soirée d’hier avec mes meilleures amies. Ça fait du bien !
– Je suis heureux for you ! me dit Kyle.
– On va au restaurant, ce soir ? proposai-je. Ça nous fera une petite sortie !
I said « plus de sorties », Marie, me reprit Kyle. Puisque jeudi vous n’avez pas respecté les règles, you are punies.
– Toi comme moi, nous sommes d’accords que cette punition est une grosse blague, dis-je. Et Tom et Dana nous emmènent toujours au restaurant, le dimanche soir. C’est la tradition. Tu veux briser nos traditions familiales ?
– Cette punition n’était pas a joke, Marie.
– Kyle, arrête. Ça ne te va pas le rôle du cousin hyper strict. Ça ne marche pas avec moi.
– Ah oui ? Et qu’est-ce qui fonctionne ? A good spanking ?!
– Kyle…
Je m’approchai de mon cousin et lui caressai la joue.
– Tu sais que ça va me rendre très triste, cette punition ? Tu n’as pas envie de me rendre triste, n’est-ce pas ?
No, of course ! But tu ne m’écoutes pas !
– C’est toi qui ne m’écoutes pas, Kyle… Je te demande un tout petit restaurant ce soir. C’est tout. Tu ne vas pas faire pleurer ta nouvelle cousine dès le départ, quand même ! Si ?
– Ok, on va au restaurant.
Je sautillai de joie et embrassai Kyle sur la joue.
– Tu es le meilleur cousin du monde !

En rentrant du restaurant, le fixe de la maison sonna. Je m’empressai de décrocher :
– Allô ?
– Marie, c’est maman.
– Ah coucou, maman ! Comment tu vas ?
– Bien et toi, ma chérie ?
– Bien ! Et ta mère, comment elle va ?
– Elle va bien. On s’occupe d’elle. On pourra rentrer en France vendredi. Tout se passe bien avec Kyle ?
– Oui, maman ! Il est sévère mais ça va.
J’imaginais que c’était le genre de chose que ma mère voulait entendre.
– Tu as pris une fessée, Marie ?! me gronda Dana.
– Non maman ! Pourquoi tu dis ça ?
– Parce que tu dis que Kyle est sévère. Alors je pose la question. Si jamais il a besoin de mettre une fessée, à toi ou à l’autre de tes sœurs, vous aurez un double quand votre père et moi rentrerons ! J’espère que c’est clair !
– Très clair, maman.
– Bon. Passe-moi l’une de tes sœurs. Je rappellerai demain. Je t’aime chérie.
– Je t’aime aussi, maman.
Je passai le téléphone à Anaïs et filai sous la douche.

Toute propre et en pyjama, je sortis de la salle de bains et me rendis dans le salon dans le but de regarder un film. Seulement, Kyle m’attrapa avant que je ne m’assois sur le canapé.
– Tu sais ce que m’a dit my aunt quand je lui ai parlé de la tradition familiale du restaurant le dimanche soir ? me demanda mon cousin.
– Euh… non.
– Elle m’a dit que la seule tradition qui existait était a good spanking pour les menteuses comme toi !
– Attends Kyle, je vais tout t’expliquer…
Nothing ! Il n’y a rien à expliquer !
Mon cousin m’attrapa par le bras et me colla cinq claques bien appuyées sur les fesses. Même avec mon pyjama et ma culotte, je les sentis bien passer !
– Aïe ! m’exclamai-je en me frottant le derrière. C’est comme ça qu’on traite les cousines ?!
Be quiet ! cria-t-il. Au lit ! I hate qu’on me prenne pour un con !
Kyle aurait bien besoin d’avoir la bouche lavée au savon, tiens !
– Non mais je ne vais pas aller au lit alors qu’il est à peine neuf heures ! protestai-je.
Mon cousin brandit à nouveau sa main et je concédai à filer me coucher. Cependant, j’avais plus peur du retour de mes parents que de recevoir une nouvelle salve de claques de la part de Kyle. Tom et Dana seraient à peine rentrés que j’aurais droit à une fessée pour avoir menti ! Oh ! Pourvu que Tom ne me garde pas 30 minutes sur ses genoux…

A suivre…


La suite !

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                  Il paraît que c’est cela que l’on appelle « avoir sacrément merdé »…                     Lorsque ma mère était enceinte de ma sœur et moi, ce fut une grossesse difficile : déni de grossesse les quatre premiers mois, puis perte de ma jumelle. A six mois et demi, s’ils voulaient me donner une chance de vivre, il fallait accoucher ma mère.                   L’une des grosses conséquences de cette naissance très prématurée : de nombreuses malformations dues au fait que mes organes n’ont pas eu le temps de se placer correctement. Si la plupart sont bénignes, en revanche ma malformation intestinale pose problème. J’ai ce qu’on appelle un « mésentère commun complet ». Une malformation intestinale tellement rare que même certains médecins n’ont aucune idée de ce que c’est.                 D’habitude, on découvre cette malformation à la naissance ou durant la petite enfance. On l’opère et tout roule. Ce ne fut pas mon cas…   Durant vingt-quatre ans, j’ai eu d

Le tutorat de Little Princess (séance 3)

Comme vous avez pu le voir, j'ai changé le titre de cette rubrique. D'abord parce que je le trouvais trop long, ensuite parce qu'il devenait mensonger : Thomas n'est plus mon "nouveau" tuteur mais mon tuteur, tout simplement !   Nous ne nous étions pas vus depuis le lundi 7 décembre. Du 7 décembre au 6 janvier : un mois de « mise à l’épreuve » après la rouste de la dernière fois.   A peine deux jours après ce recadrage musclé, j’avais de nouveau testé Thomas, mais cette fois-ci je m’étais bien assurée que ce soit à distance. Jusqu’ici, toutes mes tentatives de rébellion avaient purement et simplement échouées, et j’en avais payé les frais. Restait ma toute dernière carte et j’hésitais vraiment à la jouer. Et puis tant pis, je me lançai.                 Depuis le début du semestre, ça ne passe pas avec ma prof d’histoire : je ne vous referai pas ici le récit de mon altercation verbale avec elle et de l’avertissement qui s’en est suivi pour moi ; mais souh

Journal d'une étudiante accueillie (Chapitre 1)

Ça y est, nous y sommes. Mon pire cauchemar est arrivé. Monsieur X. a été élu à la Présidence de la République et il va appliquer son programme. Je m’appelle Marie, j’ai 18 ans, et je vais aller au bagne pour la première fois de ma vie. Enfin, au bagne... J'exagère légèrement. Je vais en fait aller en famille d’accueil, famille dans laquelle je vivrai la semaine ; je pourrai rentrer voir ma famille, dont l’homme de ma vie, le week-end. J’ai eu mon bac littéraire en juin dernier, mention très bien. J’ai décidé d’entamer une licence de Lettres afin de réaliser mon rêve : devenir professeure des écoles. Mais Monsieur le Président de la République l’a décrété : « Tous les étudiants de 18 à 25 ans seront accueillis en structure pour le bien de leurs études ». Pour le bien de nos études ? Pff, tu parles ! Encore des propos démagogues ! Alors me voilà inscrite à l’université Jules Verne de *****, dans laquelle je vais passer minimum trois ans, pour me former au métier de professeu

Nouvelle rentrée, nouvelle vie ! (Chapitre 17)

 Ce chapitre a été écrit par Marie, une fan du blog. Malgré mes quelques commentaires et réécritures, elle a fait un excellent travail ! Bravo à elle ! Mardi 17 septembre 2019.   Lorsque Monsieur Éric toqua à la porte pour nous réveiller, j’étais très motivée pour me lever (ce qui est très rare !). Aujourd’hui sera une belle journée : d’abord parce que le mardi reste la meilleure journée de la semaine grâce à Madame Kelly, la prof la plus adorable du Pensionnat ; ensuite parce que j’ai réfléchi à un plan pour me venger de Monsieur Jean et de Monsieur Nicolas. Ce sera discret (enfin autant que faire se peut), rapide et efficace. Je sais bien que lorsque nous nous ferons attraper la punition sera salée ; mais je ne supporte pas l’idée de laisser croire à nos professeurs qu’ils ont tout le pouvoir (même si ce n’est peut-être pas tout à fait faux). Pour mener à bien mon plan, il me faudrait l’aide de mes amies. Je vais tout faire pour les convaincre de me suivre, j’ai déjà des argume

Journal d'une étudiante accueillie (Chapitre 26)

  Mercredi 9 octobre 2019.                   Pas de grasse matinée ce matin : Héloïse nous réveilla à neuf heures pour que nous puissions travailler un peu sur nos cours. J’étais grognon au possible en me réveillant, comme cela m’arrive rarement. En m’asseyant à table au petit déjeuner, je fus agacée par Anaïs, toujours pleine d’énergie et en forme le matin. Je déteste les gens du matin. Ou les gens. Ou le matin.                   Après m’être préparée et habillée pour la journée, je remontai dans ma chambre et me sentis toujours aussi grognon. Je ne savais pas encore pourquoi mais j’avais l’impression que cette journée allait être désagréable au possible. Personne n’avait intérêt à me voler dans les plumes : je m’étais levée du pied gauche !                 J’ouvris mes cahiers et commençai à travailler. Soudain, seulement quelques minutes après avoir commencé mes devoirs, j’entendis : -           Louise ! Anaïs ! Marie ! Descendez immédiatement ! Héloïse avait l’air f

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