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Journal d'une étudiante accueillie (Chapitre 27 - 2ème partie)

 


-          TU NE VAS PLUS POUVOIR T’ASSEOIR PENDANT UNE DECENNIE, MA FILLE ! JE TE LE GARANTIS ! COMMENT AS-TU OSE NOUS INVENTER UN TEL BOBARD ?! COMMENT ?!

-          Ben…Je…

-          TU TE TAIS !!!

Dana fonça sur moi, m’attrapa par le bras et me sortit du canapé. Là, elle me pencha sous son bras et me colla une dizaine de claques très appuyées sur le jeans.

-          BAISSE-MOI ÇA !! BAISSE-MOI CE MAUDIT PANTALON, QUE JE M’OCCUPE CORRECTEMENT DE TES FESSES !! TU VAS AMEREMENT REGRETTER DE NOUS AVOIR FAIT UN COUP COMME ÇA, JE PEUX TE LE DIRE ! BAISSE-MOI CE PANTALON, J’AI DIT !!!

-          Maman, s’il te plaît… priai-je.

-          OBEIS !!!

Dana avait l’air sur le point de se transformer en dragon cracheur de feu. J’obéis donc à contrecœur.

A peine mon pantalon était-il déboutonné que Dana tira dessus pour le faire descendre d’un coup sec. Elle fit également descendre ma culotte et s’appliqua à me fesser à coups d’énormes claques. Après avoir reçu la quatrième, je mis ma main par réflexe.

-          ENLEVE TOUT DE SUITE CETTE MAIN !

Je l’enlevai, mais la remis trois claques plus tard, ne supportant plus la douleur.

-          Tom ! Va me chercher la petite corde !

Mon père s’exécuta. Je suppliai ma mère qui continuait de me fesser, visant les intervalles non couverts par mes mains protectrices.

                Tom revint avec une petite corde et aida Dana à m’attacher les poignets entre eux. Je les priai avec tout ce que je pouvais mais rien à faire : j’avais fait la bêtise du siècle, j’allais m’en rappeler toute ma vie.

                Mes mains attachées et mes pieds entravés par mon jeans et ma culotte, Dana s’assit dans le fauteuil et me bascula sur ses genoux. Son horrible main tomba sans pitié sur mes fesses avec une intensité qu’aucune de nous quatre ne connaissions de notre mère. Mes larmes coulèrent vite et je ne cessais de prier ma mère d’arrêter, ce qui n’avait aucun effet sur elle. Mes sœurs regardaient la scène, bouches bées. Mon père, lui, était retourné en cuisine, considérant que je méritais amplement ce qui m’arrivait.

                Après plusieurs minutes de cette fessée à la main carabinée, Dana ouvrit de nouveau la bouche :

-          Jeanne ! Ouvre le premier tiroir à gauche du buffet. Donne-moi la brosse qui est dedans !

-          Mais maman, je ne peux pas faire ça !

-          Bien sûr que si tu peux ! Et tu seras la prochaine si tu ne te dépêches pas ! Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, ce n’est vraiment pas le moment de me contrarier !

-          Nan ! pleurai-je. Nan, maman ! Je t’en prie, je t’en supplie, pas la brosse ! Je ferai tout ce que tu voudras, pitié…

-          Tu nous voles, tu nous mens, et tu voudrais que j’aie pitié ?! répondit Dana en s’emparant de la brosse que Jeanne lui avait tendue. Non seulement je suis en colère, mais je suis déçue de toi, Marie ! Crois-moi, je n’ai absolument aucune pitié à t’accorder !

Et la brosse commença son œuvre sur mes pauvres fesses sûrement déjà écarlates. Ma mère tapait fort, très fort. Je gigotais tellement que je réussis à me libérer de l’entrave de mes vêtements, laissant mes pieds libres d’être agités.

-          Aïe ! Aïe ! Maman, pitié !

-          Eh oui, Marie ! Ça fait mal ! Ça fait mal de voler ses parents ! Ça fait mal de leur mentir ! Ça fait mal de les décevoir !

Je pleurais à n’en plus pouvoir, les mains toujours attachées. La douleur que je ressentais aux fesses était transperçante. Cette fessée faisait partie des pires jamais reçues, sans aucun doute !

 

                Plusieurs minutes plus tard, ma mère me lâcha enfin. Elle me donna un mouchoir pour essuyer mon visage, puis Tom annonça que nous passions à table. Je m’assis, les fesses nues et meurtries, sur ma chaise froide.

-          Est-il possible que l’on me détache les mains, s’il vous plaît ? demandai-je d’une petite voix. Ce n’est pas pratique pour manger.

Dana m’enleva la corde qui maintenait mes poignets. Tom me prévint cependant :

-          C’est juste le temps du repas. Ensuite, on te les attachera à nouveau.

-          Mais, maman vient juste de me punir…

-          Oui, ta mère t’a punie, dit Tom. Mais pas moi. Donc une fois que tu auras fini de manger, on t’attachera de nouveau les mains. Tu iras au coin le temps de digérer, ensuite on passera aux choses sérieuses.

-          Mais…

-          Mais quoi ? me coupa mon père. Tu crois vraiment qu’après nous avoir volés et mentis, tu t’en sortirais juste avec une bonne fessée main-brosse ?! Non, Marie, certainement pas. On t’a prévenue que ce serait mémorable et nous tenons nos promesses.

Je ne pus retenir les nouvelles larmes qui coulèrent.

 

                Effectivement, le repas terminé, je fus envoyée au coin durant une bonne demi-heure, le temps de ma digestion. Puis, Tom vint me chercher en m’attrapant par les cheveux et me conduisit jusque dans ma chambre. Il avait deux grandes cordes en main, ce qui ne m’augura rien de bon.

 

                Tom m’ordonna de m’allonger à plat ventre sur mon lit. J’obéis en pleurant. Papa m’attacha les mains aux barreaux de ma tête de lit, puis attacha mes pieds aux barreaux de mon pied de lit. Mon père avait pris soin de glisser un gros oreiller sous mes hanches pour surélever mes fesses. J’étais totalement exposée et vulnérable, et persuadée que j’allai recevoir la fessée de ma vie.

               

Tom commença par s’asseoir sur mon lit : il entoura ma hanche de son bras gauche et me dit :

-          On va parler, toi et moi. A chaque fois que je sentirai que tu me mens, tu prendras des claques. Même chose si ta réponse ne me convient pas. La suite de ta punition ne va dépendre que de toi ! Est-ce que tu as compris ?

-          Oui papa, dis-je tremblante.

-          Bien. Qui était le prof qui a écrit un rapport ?

-          Pascal Montaire.

-          Pourquoi ?

-          Parce qu’il dit que j’ai été insolente.

-          Ce ne fut pas le cas ?

-          Non.

Vingt bonnes claques tombèrent sur mes pauvres fesses.

-          Je te repose la question, fais bien attention à ce que tu vas dire, Marie ! As-tu été insolente avec Pascal Montaire ?

-          Oui.

-          Donc ce rapport était mérité.

-          Oui.

-          Pourquoi as-tu voulu l’effacer ?

-          Parce que maman et toi m’auriez punie…

-          Tu voulais éviter de prendre une volée, ça peut se comprendre. Mais crois-tu que tu es dans une meilleure situation, là ?

-          Non papa… Je suis désolée…

-          Tu peux. Où as-tu trouvé cet étudiant de BTS info ?

-          C’était un pote de Rémi.

-          Tes sœurs étaient-elles au courant de ce que tu projetais de faire ?

-          Non, je ne leur ai parlé de rien, j’ai agi toute seule, je te le jure papa !

Il était hors de question que mes sœurs soient punies ne serait-ce qu’une fois de plus à cause de moi.

-          Et cet étudiant a donc accepté moyennant 50€, c’est bien ça ?

-          Oui.

-          Et tu as accepté sans rien dire.

-          Je préférais payer 50€ plutôt que de recevoir une fessée…

-          Et voilà dans quelle situation tu es, maintenant ! ça t’a grandement avancée ! Si tu avais réfléchi ne serait-ce qu’un minimum, tu aurais présenté tes excuses à Monsieur Montaire et tout serait rentré dans l’ordre !

-          Sûrement pas !

Vingt nouvelles et bonnes claques tombèrent. Mes fesses me brûlaient nouveau.

-          C’était la meilleure chose à faire, Marie ! Sur ce coup-là, tu as vraiment été une tête de linotte !

-          Je suis désolée papa…

-          J’espère bien, oui ! Puisque tu m’as volé cinquante euros, tu vas recevoir cinquante coups. Je te laisse choisir entre le martinet, le paddle et la canne.

-          Nan ! Papa, je t’en supplie !

-          Dépêche-toi de choisir sinon je choisis pour toi !

-          Le…le martinet. Mais papa, pitié, je ne le referai plus jamais…

-          C’est bien mon intention !

Les cinquante coups de martinet qui tombèrent sur mes fesses m’arrachèrent des cris de douleurs et d’innombrables larmes. Cet instrument striait mes fesses avec une telle ardeur que c'en était déconcertant. J'avais l'impression d'avoir le derrière en sang ! Pourtant, c'était bien loin d'être le cas : mes parents n'iraient jamais jusque là.

Lorsqu’il eut fini, Tom lâcha le martinet et m’expliqua :

-          Ça, c’était pour le vol. Tu te souviens de la punition en vigueur pour le mensonge ?

-          Oh papa, je t’en supplie…

-          Tu t’en souviens ou pas ?

-          Oui…

-          Qu’est-ce que c’est ?

-          Trente minutes sur tes genoux…

-          Exactement, dit Tom en me détachant.

-          Papa, je t’en supplie, je ne le referai plus…

-          C’est ce que tu dis à chaque fois, ma fille. Mais à priori, c’est encore un mensonge ! Peut-être devrais-je rajouter une autre fessée ?

-           Non !! Pitié !

-           C'est bien ce que je pensais !

Tom me bascula en travers de ses genoux et je reçus trente minutes entières et complètes de claques corsées sur mes fesses meurtries. Jamais je n’avais eu aussi mal aux fesses de toute ma vie ; du moins, c’est la sensation que j’avais !

-          Tu as exactement quinze minutes pour prendre ta douche, te brosser les dents et te mettre au lit. Si tu n’es pas couchée une fois ce délai passé, tu reprendras une demi-heure sur mes genoux. Tu as compris ?

-          Oui papa.

-          Bien. File !

 

Quinze minutes plus tard, j’étais couchée. Tom et Dana passèrent ensemble vérifier que j’étais bien dans mon lit. Ils s’assirent sur chaque côté de mon lit et me regardèrent en silence. Tom dit ensuite :

-          Tu sais Marie, nous sommes extrêmement déçus par ton comportement. Tu as véritablement perdu toute notre confiance et tu vas devoir ramer pour la récupérer !

-          Je me doute…

-          Qu’est-ce qui t’a pris de dire que tes parents avaient des difficultés ? demanda Dana.

-          C’est le cas ! C’est juste que du coup, je leur ai filé un peu de mon argent de poche le week-end dernier… Ce n’est pas un mensonge, ils ont vraiment des difficultés ! C’est juste que… les 50€ n’étaient pas pour eux…

-          Tu as joué avec nos sentiments et c’est en cela que nous sommes déçus, dit maman.

-          Nous voulons que tu te rappelles de cette bêtise et que tu ne recommences pas, continua Tom.

-          Je ne recommencerai pas, promis ! répliquai-je.

-          Pour nous en assurer, tu es punie pour les deux prochaines semaines, annonça Tom. Chaque jour durant les deux semaines qui arrivent, tu iras quinze minutes au coin le matin. La journée, tu iras en cours, puis en rentrant, tu feras vingt lignes : « Je ne dois pas voler de l’argent à mes parents, ni leur mentir. C’est une bêtise très grave et c’est pour cela que je suis punie. ». Ton couvre-feu sera à vingt heures trente, et pour être sûrs que tu ne recommences pas, tu recevras une fessée tous les soirs avant le coucher. Ce sera sur les genoux de ta mère ou les miens, cela dépendra de qui est présent. Ça peut également être sur les genoux d’Héloïse si ta mère et moi ne sommes pas rentrés du travail.

-          Oh non, s’il vous plaît ! priai-je, les larmes aux yeux. Je vous jure que j’ai compris !

-          Ce n’est pas fini, poursuivit Dana. Pendant ces deux semaines, tu es également privée de sortie et d’écrans. C’est compris ?

-          S’il vous plaît, ne faîtes pas ça…

-          Est-ce que c’est compris ? insista Dana.

-          Oui maman, répondis-je, blasée.

-          Cela ne te dispense absolument pas des éventuelles fessées qui tomberont si tu ne te tiens pas à carreaux ! prévint Tom. Nous serons intraitables avec toi, Marie, sois-en sûre !

Je baissai les yeux.

-          Aller, il est temps pour toi de dormir, annonça Dana. Nous t’aimons fort, Marie. Vraiment. Cela nous brise le cœur de te punir mais nous n’avons pas le choix si nous voulons que tu arrêtes tes bêtises !

-          Aller, dors bien Manou. On t’aime.

-          Moi aussi mais pas aujourd’hui ni pour les deux prochaines semaines, répondis-je grognon.

Mes parents sourirent puis m’embrassèrent sur le front chacun leur tour. Ils sortirent de ma chambre après avoir éteint la lumière. Je m’allongeai sur le ventre, ayant impossibilité de laisser mes fesses toucher mon matelas plus longtemps.

                Le coin, les lignes et la fessée tous les jours pendant deux semaines. Plus de sorties, plus d’écrans, plus de soirées pendant cette même période. Eh ben ! Il allait m'en falloir du courage pour affronter les quatorze prochains jours !

 

A suivre…


La suite !

Commentaires

  1. Coucou, et bien ça a bien bardé pour marie, quelle idée aussi de voler et de mentir.
    J'espère qu'elle va être sage pendant les deux prochaines semaines

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    Réponses
    1. Eh oui, je l'espère également pour elle ! Seul l'avenir nous le dira... L.P.

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    2. Bonjour, je m'appelle Yves. Marie est une tête de mule et malheureusement pour elle, elle le paie cher. Espérons juste qu'elle aie enfin compris la leçon. Très très bien écrit, mille fois merci, je me régale. Et c'est valable pour tous vos autres récits.

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  Dimanche 15 octobre 1950        Neuf heures : maman vient me réveiller. Le dimanche, nous allons à la messe qui débute à dix heures et demie. Du coup, maman nous lève relativement tôt pour pouvoir vérifier que tout le monde est bien apprêté pour le Seigneur.          A la messe, nous nous consacrons entièrement au Seigneur. Victor et Gus font partie des enfants de chœur qui servent la messe aux côtés du père Antoine (qui n’est autre que le grand frère de papa), ils se doivent d’être irréprochables !        L’église est le seul endroit où j’arrive à me tenir sage longtemps car j’aime beaucoup chanter. Cependant, je n’aime vraiment pas la sortie de messe. Mes parents et grands-parents ont toujours des tas de gens avec qui discuter et moi, ça m’ennuie beaucoup ! Victor et Nono proposèrent alors de nous ramener à la maison pour que les adultes puissent continuer à discuter tranquillement ; papa accepta.          Lorsque nous rentrâmes à la maison, nous effectuâmes les mêmes

Un joli fantôme du passé (Chapitre 19)

  -           Quoi ?! s’exclama Manon. Depuis quand tu as une petite copine ?! -           Cela fait plusieurs mois maintenant, répondit papa. Peut-être cinq ou six. Je voulais être sûr que cela fonctionne. Il est maintenant temps de vous la présenter. -           Cinq ou six mois, et tu ne nous en parles que maintenant ?! s’offusqua mon frère. -           Je vous signale qu’avant d’être votre père, je suis un homme qui a le droit à sa vie privée ! milita papa. -           Non ! protesta Manon. Non et non ! C’est ton tout premier job d’être notre père ! Tu nous as toujours dit que tes enfants passaient avant tout ! -           C’est le cas, se défendit papa. Cela ne veut pas dire que je dois tout vous dire ! -           Bien sûr que si ! insista Romain. -           Ah oui ?! rétorqua papa. Et vous me dîtes tout, vous ?! Un silence suivit. Mon frère finit par le briser : -           Ce n’est pas pareil ! Il y a des trucs qu’on ne te dit pas pour te protéger ! -