Maintenant
que les filles étaient couchées, les deux couples pouvaient laisser libre court
à leurs échanges.
Après
avoir bordé Marie, Tom et Dana descendirent au rez-de-chaussée et rejoignirent
Michael et Scarlett au salon pour un moment post-repas. Les quatre adultes reprirent
leur langue d’origine, se sentant plus à l’aise à parler en anglais qu’en
français.
-
Nous serons plus à
l’aise ici, annonça Scarlett, assise sur le canapé. Michael et moi avons du mal
à rester assis à table trop longtemps !
-
Ce sera parfait
Scarlett, admit Dana. Merci !
-
Vous désirez une
boisson chaude ? demanda Michael. Thé, café, chocolat chaud, cappuccino… ?
-
J’opte volontiers
pour un cappuccino, oui ! répondit Tom.
-
Une tisane sera
très bien pour moi, continua Dana. Ce sera une très bonne aide à la digestion.
-
Tu as encore mal
à l’estomac, ma chérie ? s’inquiéta Tom.
-
Un petit peu,
mais cela va passer, comme toujours ! le rassura Dana.
Ayant
entendu du bruit venant du couloir, Scarlett échangea un regard avec Michael qui se trouvait dans la
cuisine pour préparer les boissons.
-
Va jeter un œil,
bébé. Ordonna l’informaticien.
Scarlett
se leva et pénétra dans le couloir le plus silencieusement du monde. « Marie…Victoire…
A croire qu’elles n’en ont pas pris assez ! » pensa-t-elle.
La
mère de famille regarda en haut des escaliers et vit Louise et Elsa quitter
leur poste d’espionnage pour rejoindre leurs chambres à toute vitesse.
-
Alors là, je ne
vais pas laisser passer ! gronda Scarlett, la moutarde lui montant au nez.
Elle
monta l’escalier, bien déterminée à faire comprendre à deux de ses filles quand
on dit : « au lit ! », c’est « au lit ! ».
Scarlett entra d’abord dans la chambre
d’Elsa qui s’avérait être la première sur son chemin. La jeune fille s’était blottie
dans ses couettes et priait :
-
Maman, nan !
Pas la fessée ! S’il te plaît !
-
Tu sais très bien
qu’après 20h30, tu n’as pas le droit de sortir de ton lit, mis à part pour
aller aux toilettes ! gronda Scarlett, en colère.
-
Mais maman, j’étais
justement allée faire pipi ! mentit Elsa dans l’espoir de se sortir de ce
mauvais pas.
-
Bien sûr !
ironisa la mère de famille en s’approchant du lit de sa fille. C’est pour ça que
tu étais en haut des escaliers alors que les toilettes sont juste à côté de ta
chambre ! De plus, si tu étais vraiment allée faire pipi, tu n’aurais pas crié « pas
la fessée ! » dès que je suis entrée dans cette chambre ! Tu vas
donc prendre un supplément pour m’avoir menti !
Un
vrai combat physique allait s’amorcer : il allait falloir maîtriser Elsa
qui se débattait de toutes ses forces. Qu’importe, Scarlett en avait l’habitude.
Ce n’était pas la première fois qu’elle maîtrisait quelqu’un ; elle avait d’ailleurs
eu à faire à beaucoup plus costaud qu’une jeune fille !
L’esthéticienne
réussit à dégager les couvertures en quelques secondes. Elle n’hésita pas à
monter sur le lit d’Elsa pour gagner en force. En deux temps trois mouvements, l’adolescente
était à plat ventre sur son lit, les mains bloquées dans le dos. Ses jambes
avaient beau s’agiter, cela n’empêcha pas Scarlett de remonter la chemise de nuit
de sa fille et de lui baisser sa culotte.
-
Nan, maman !
J’t’en prie ! Pitié ! Pitié !!!
-
Je t’aurais
laissé ta culotte si tu ne m’avais pas menti, Elsa ! Tu sais très bien que
je n’admettrai jamais cela !
Scarlett
claqua les fesses de sa fille plus d’une vingtaine de fois. Elle usait d’une telle
force et d’une telle fermeté qu’elle arracha des cris et des larmes à Elsa peu
de temps après les premières claques.
Lorsque
ce fut fini, Scarlett lâcha la jeune fille et gronda :
-
Bonne nuit, Elsa !
Que je n’aie pas à revenir !
La
mère de famille claqua la porte derrière elle et se dirigea vers la chambre de
Louise. Elle mit sa main sur la poignée et soupira. Ah, Louise ! La petite
fille modèle, toujours souriante et obéissante. Contrairement à Michael,
Scarlett n’a aucune préférence parmi ses filles. Elle les aime toutes à sa
manière mais de la même intensité. Elle adore l’ambition d’Elsa, la culture de
Victoire, la persévérance de Marie et la sagesse de Louise. Une sagesse qui ne
s’avérait pas si complète que ça. Cela faisait mal au cœur de Scarlett mais il
le fallait : Louise avait désobéi, il fallait qu’elle soit punie.
En ouvrant la porte, Scarlett pensait
découvrir une Louise cachée sous les draps, pleurant toutes les larmes de son
corps et priant pour ne pas être corrigée, à l’instar d’Elsa. Mais non. Louise
était assise sur le bord de son lit, les yeux rivés vers le sol.
-
Je sais que j’ai désobéi,
dit-elle à sa mère. Avec Elsa, nous avons voulu entendre ce que vous vous
disiez au lieu de rester couchées.
Ce
comportement venant de la part de Louise étonnait beaucoup Scarlett. Elle n’aurait
pas été surprise que ce soit Marie et Victoire – c’était d’ailleurs ce qu’elle
pensait en allant vérifier dans le couloir ! – mais pas Elsa et
Louise ! Comme quoi, il faut également les surveiller comme le lait sur le
feu…
-
C’est exact, répondit
Scarlett. Tu as désobéi, Louise. Je ne suis pas contente !
-
Tu es déçue,
maman ?
-
Il m’en faudrait
beaucoup plus pour être déçue de toi, ma grande. En revanche, je suis en colère !
-
Je sais que je mérite
une fessée, avoua Louise.
-
C’est exact,
encore une fois. Viens ici, ordonna Scarlett en pointant le sol avec son index.
Louise
avait espéré qu’en ne résistant pas, elle soit à moitié pardonnée et qu’elle puisse
éviter une tannée ; mais il en fallait aussi beaucoup plus pour amadouer
sa mère. La mort dans l’âme, Louise se leva et avança vers Scarlett, se disant
que ce serait juste un mauvais moment à passer et que ce serait bientôt fini.
L’esthéticienne attrapa sa fille par
le bras et l’avertit :
-
Si tu cherches à
te protéger avec tes mains, je te déculotte. C’est compris ?
-
Oui maman,
répondit Louise d’une voix tremblante.
Tout
comme pour Elsa, Scarlett claqua une vingtaine de fois le derrière de sa fille.
Les claques étaient fortes et fermes, assez pour dissoudre l’idée d’une récidive.
Louise s’était mise à pleurer à chaudes larmes. C’était la première fois que
Louise se prenait une fessée de la part de cette nouvelle mère, dans cette
nouvelle maison. Marie ne lui avait pas menti : Scarlett et Michael
étaient de bien plus redoutables fesseurs que Tom et Dana. Et Louise qui
croyait avoir déjà reçu les tannées de sa vie avec ses précédents parents !
Tout comme pour son autre fille désobéissante, Scarlett
envoya Louise au lit et gronda :
-
Bonne nuit,
Louise ! Que je n’aie pas à revenir !
Elle claqua la porte pour confirmer son effet et vérifia
que Victoire et Marie dormaient avant de descendre au rez-de-chaussée.
Au salon, Michael,
Tom et Dana étaient en pleine discussion autour du métier de Tom. Michael interrompit
la conversation en voyant Scarlett :
-
Marie et Victoire ?
demanda-t-il à sa femme.
-
Elsa et Louise !
répondit Scarlett.
-
Elsa et Louise ?!
répéta Michael, étonné.
-
Eh oui… Elles s’étaient
postées en haut des escaliers pour pouvoir entendre ce que nous nous disions.
Elles ont détalé en me voyant mais ça ne m’a pas empêché de leur coller une
fessée chacune !
-
… Et elles n’étaient
pas petites d’après ce que nous avons entendu, ria Dana.
-
Croyez-moi, elles
étaient minuscules ! rétorqua Scarlett.
Tom
et Dana furent gênés. Au bruit des claques, ils avaient quand même trouvé que Scarlett
y avait été fort ! Tom tenta :
-
Lorsque Marie s’est
pris une fessée tout à l’heure avant d’aller au lit, nous avons été surpris de
la force des claques…
-
Et pourtant, ce n’était
qu’un avertissement, expliqua Michael. La vraie fessée aurait été donnée si
elle avait persisté !
-
Je comprends
pourquoi elle ne l’a pas fait, admit Tom.
-
Et je comprends pourquoi
vous dîtes qu’elle commence à se calmer, continua Dana. Comment pouvez-vous
leur donner des claques d’une telle intensité ? Loin de nous l’idée de
vous juger et de juger la façon dont vous élevez les filles, nous cherchons
juste à comprendre…
Michael
et Scarlett échangèrent un regard pour décider de qui répondrait en premier.
Michael prit la parole :
-
Contrairement à
vous, nous n’utilisons aucun instrument. Nous n’utilisons que nos mains. Cependant,
nous avons une espèce de « barème ». Ça peut aller de quelques
claques sur le pantalon pour un rappel à l’ordre, jusqu’à la très longue fessée
déculottée en cas d’énorme bêtise.
-
Cela dit,
poursuivit Scarlett, pour que la dissuasion soit présente dès le rappel à l’ordre,
il faut que les claques soient assez conséquentes. D’où le fait que nous ne les
ménageons pas.
-
Mais… Vous n’avez
pas mal aux mains, à force ? demanda Tom, ce qui fit rire Michael et
Scarlett.
-
Je dirais qu’on
est habitués, maintenant ! répondit l’esthéticienne, amusée.
-
Et sans indiscrétion,
pourquoi n’utilisez-vous pas d’instruments ? se renseigna Dana.
-
Pour la simple et
bonne raison que la main est plus sûre, dit Scarlett. Nous pouvons varier l’intensité
et contrôler l’endroit où elle tombe. De plus, elle est très infantilisante et
fait donc davantage réfléchir. Et puis…on l’a toujours avec nous !
Cet
échange fit réfléchir Tom et Dana. Ils trouvaient que malgré leur sévérité
indiscutable, Michael et Scarlett étaient de bons parents. Louise et Marie étaient
très bien tombées chez eux.
-
Nos deux autres
filles, dit Dana, Anaïs et Jeanne, étaient très sensibles à la brosse et au paddle.
Mais il est vrai que Louise et Marie sont davantage sensibles à la main !
-
Une chance qu’elles
soient tombées chez nous alors ! ironisa Michael avant de boire une gorgée
de café.
Les
quatre adultes rirent. A coup sûr, Louise et Marie n’auraient pas su ce qu’il y avait de
drôle là-dedans.
-
Puisque nous pouvons
échanger librement et en face à face, dit Scarlett, pouvez-vous nous parler un
peu plus de Louise et de Marie ? Nous apprenons à les connaître tout doucement
mais nous aimerions avoir quelques clés pour mieux les cerner.
-
Louise, commença
Dana, est plutôt sage, comme je vous l’ai dit au téléphone. Elle est major de
la promo à la fac et est douée dans de très nombreux domaines : le dessin,
les activités manuelles, la musique… Elle a une créativité débordante !
Elle n’est pas très fan de sport : elle préfère s’installer dans un fauteuil
avec un bon bouquin. De nature discrète, il se peut même que parfois vous oubliiez
qu’elle est là si vous ne faîtes pas attention ! D’ailleurs, cette
discrétion peut vous jouer des tours : il y a des choses que vous ne la
penseriez pas capable de faire, et pourtant ! Louise et Marie ont une
relation très fusionnelle et Louise est d’une fidélité sans failles avec Marie.
Louise serait capable de vous mentir ou d’inventer des excuses rien que pour
sauver sa sœur. Elles sont très proches l’une de l’autre. Nous avons donné
quelques fessées à Louise mais de nos quatre filles, c’est celle qui en a reçu
le moins. Elle est tout de même relativement sage.
Voyant
que Dana avait terminé, Tom prit le relais :
-
Marie… Marie est
très, très attachante. Elle est filou, ça oui ! Elle va vous faire tourner
en bourrique maintes et maintes fois ! Elle nous a clairement fait les
quatre cents coups et c’est celle de nos quatre filles qui a reçu le plus de
fessées, j’en mets ma main à couper ! Elle en a pris quasi-quotidiennement !
-
Eh bien, dit
Scarlett. Un vrai marathon s’annonce…
-
Oui ! reprit
Tom. Préparez-vous ! Elle va vous faire des bêtises tellement monumentales
que vous allez vous dire « c’est impossible ! ».
-
J’ai l’impression
qu’elle va en passer du temps sur nos genoux ! annonça Michael.
-
A côté de ça,
continua Tom, je sais même sans connaître Elsa et Victoire, que Marie est celle
qui vous apportera le plus d’amour et de reconnaissance. Elle est très affectueuse
et elle a vraiment besoin de savoir constamment que vous l’aimez et que vous
êtes là pour elle.
-
C’est vrai qu’elle
nous fait beaucoup de câlins, admit Scarlett.
-
Elle en a
vraiment besoin, affirma Dana. Elle est vraiment attachante.
-
Je dois vous
avouer que Marie était mon p’tit coup de cœur, dit Tom en tentant de retenir son
émotion. Ce fut un vrai déchirement de la laisser partir.
-
Je t’assure que
nous en prendrons bien soin, rassura Scarlett en posant sa main sur l’épaule de
Tom pour le réconforter.
-
Je n’en doute
pas, dit l’ingénieur.
-
Quelle est la
plus grosse bêtise que Marie ait faite ? demanda Michael pour tenter de
détendre l’atmosphère.
-
J’hésite entre
soudoyer l’informaticien pour faire sauter un mot dans son cahier…commença
Dana.
-
Elle a fait quoi ?!
s’exclamèrent Michael et Scarlett.
-
Oui, oui, elle l’a
même fait trois fois… Nous ne nous en sommes rendus compte qu’au bout de la troisième
fois, justement !
-
Si elle nous fait
un truc comme ça, elle va s’en souvenir toute sa vie ! assura Scarlett.
-
Il y a aussi la
fois où elle nous a piqué cinquante euros pour ce fameux informaticien !
ria Dana.
-
C’est pas possible !
dit Scarlett, abasourdie.
-
Oh, et elle a aussi
pourri les affaires de Jeanne en mettant de la confiture dans son armoire !
se remémora Tom.
-
Et tu te rappelles
la fois où elle est allée faire du shopping avec Anaïs sans notre permission ?
poursuivit Dana.
-
Ah oui ! Et
puis lorsqu’elles sont sorties en douce au bar étudiant…continua Tom.
Michael
et Scarlett n’en revenaient pas.
-
Elle n’a pas intérêt
à faire le dixième ce qu’elle a fait avec vous, avec nous ! prévint
Michael. Elle ne va vraiment plus pouvoir s’asseoir !
-
Je suppose que vu
les fessées qu’elle prend chez vous, elle doit se tenir à carreaux ! dit
Dana.
-
Oui, pour le
moment – et vu ce que vous racontez ! – nous n’avons pas à nous plaindre,
dit Scarlett. Mais ça ne fait que quatre jours ! Pour le moment, la plus
grosse bêtise que nous ayons découverte est le fait qu’elle ait caché son
médicament.
-
Qu’est-ce que c’est
que cette histoire ? demanda Dana en fronçant les sourcils.
-
Nous avons reçu l’ordonnance
de Marie de la part de son médecin, narra Michael. Il se trouve que le médicament
le plus important de son ordonnance n’est plus pris depuis plusieurs mois. Marie
a fait en sorte de ne pas le noter dans son dossier médical pour éviter que sa
famille d’accueil s’en mêle… Nous avons découvert cela hier, je peux vous dire
qu’elle a pris une fessée mémorable !
-
Elle nous a
bernés, réalisa Tom.
-
Oui, confirma
Michael. Et elle nous aurait également bernés longtemps si nous n’avions pas eu
ce mail de son médecin !
-
Nous règlerons ça
avec elle lundi en arrivant en Auvergne, annonça Dana. Elle ne prendra peut-être
pas une fessée aussi sévère que les vôtres, mais elle en prendra une quand même !
Aucune chance de laisser passer !
-
Nous cautionnons
et sommes d’accord avec vous, dit Scarlett. Nous dirons à Marie qu’elle a du
souci à se faire : cela la fera un peu stresser et la dissuadera de
recommencer ; bien que je pense que Michael l’ait largement dissuadée hier !
-
Nous vous croyons
sur parole ! conclurent Tom et Dana.
L’alchimie fut évidente entre les quatre adultes. Si
évidente, qu’ils étaient persuadés qu’ils deviendraient, à terme, de très bons
amis.
-
Nous passerons
chercher Marie lundi à 9h ! annonça Tom en sortant de la maison, suivi de sa
femme.
-
Pas de problème !
répondit Michael. Rentrez bien et faîtes attention sur la route !
-
Merci ! Bonne
nuit à vous !
-
Merci !
Michael
et Scarlett refermèrent la porte de la maison et Michael se tourna immédiatement
vers sa femme.
-
Il est hors de
question que Marie nous mène par le bout du nez comme elle a mené Tom et Dana !
-
Michael, je ne
pense pas qu’elle les menait pas le bout du nez… Elle en a pris pour son grade,
apparemment !
-
Pas assez ! Ils
devaient lui donner des fessées de pacotille pour qu’elle récidive autant !
-
Peut-être que
Marie n’a juste pas peur de la fessée…
-
Oh si c’est le
cas, crois-moi que ça va changer avec nous ! Elle va la craindre, la
fessée ! Elle va même trembler à l’idée de la recevoir ! Je te le garantis !
C’est inadmissible les bêtises qu’elle a faites avec eux ! Inadmissible !
-
Chéri, ça ne sert
à rien de te mettre en colère. C’est du passé, et ça ne s’est même pas passé
avec nous !
-
Oui ben
heureusement pour Marie ! A l’heure qu’il est, elle aurait dû procéder à
une ablation des fesses !
-
N’importe quoi !
ria Scarlett. Bon, mettons en route le lave-vaisselle et allons nous coucher.
Je suis épuisée.
Moi aussi j'aurais été curieuse de savoir ce qui se disait en bas 🤣🤣, et j'aurais fait la même tentative de retarder la fin du repas 🤣🤣
RépondreSupprimerlol tu es aussi chipie que les filles, alors !! ^^
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