Samedi 21 septembre 2019.
Ce matin, je me réveille de très
bonne humeur pour plusieurs raisons. Premièrement, en l’absence de Monsieur Éric,
c’est Monsieur Matthieu qui nous chaperonne Mathilde et moi. Deuxièmement,
toujours en l’absence de Monsieur Éric, je suis à l’abri de sa colère noire et
de ses claques à la volée, qui m’ont réellement traumatisée lundi. Et troisièmement,
lorsque je m’assois sur mon lit, je m’aperçois que je n’ai presque plus mal aux
fesses. Néanmoins, Monsieur Interminable est aux commandes du Pensionnat et il
ne va pas falloir faire d’écart si je veux que ma douleur au derrière passe de
très petite à totalement absente.
Alors que nous venions de nous
habiller, Monsieur Matthieu passa nous voir :
-
Bonjour les
filles. Vous allez bien ?
-
Oui, Monsieur,
répondîmes-nous.
-
Vous avez bien
dormi ?
-
Oui, Monsieur,
réitérâmes-nous.
-
Et vous ?
demandai-je timidement.
-
Très bien,
répondit le Surveillant Général. Je vous remercie Clémence. Je vous attends au
réfectoire pour le petit déjeuner d’ici une dizaine de minutes. A tout de
suite !
Monsieur
Matthieu est toujours merveilleusement beau, sent toujours merveilleusement bon
et est toujours très attentionné. A mes yeux, il me paraît être le petit ami
idéal, quand il n’est pas un bourreau pour mes fesses !
En arrivant devant les portes du réfectoire, Mathilde et moi fûmes étonnées de voir une grande affiche les surplombant :
SURPRISE !
Ce soir, le personnel de l’établissement a décidé de
vous organiser une soirée pyjama !
Voici le programme :
20h : mise en pyjama
20h30 : Grand Cluedo Géant
22h30 : Projection du film « Le
labyrinthe »
00h30 : Coucher
1h : Extinction des feux.
Rendez-vous à 19h45 dans le réfectoire !
Mathilde et moi sautâmes de joie. Ça
allait être trop cool ! Monsieur Interminable devrait être aux commandes
du Pensionnat plus souvent ! Youhou ! Puisque cette journée
s’annonçait merveilleuse, je me mis en tête l’objectif "zéro fessée" !
Loupé. Dès que je passai la porte de
la salle de musique, Monsieur Alexandre me tomba dessus, ou plutôt sa main
tomba sur mes fesses. Il m’accueillit avec une énorme claque sur ma jupe, me
grondant :
-
Trois minutes de
retard, Clémence ! C’est inadmissible !
-
Mais Monsieur, il
fallait que…
-
Je ne veux aucune
excuse, Clémence ! gronda-t-il. Tu t’organises comme tu veux, mais à neuf
heures précises, tu es devant le piano ! Tu es arrivée à 9h03 !
Mon
prof m’attrapa par le bras. Mon premier retard m’avait valu une fessée sur la
jupe, le deuxième m’avait valu une fessée sur la culotte. Le troisième m’amènerait
une déculottée, c’était certain. Je le priai rapidement :
-
Non,
Monsieur ! J’vous en supplie ! J’suis désolée ! Je ne serai plus
jamais en retard !
-
Trois minutes de
retard, trois minutes de fessée, Clémence ! insista impitoyablement le
prof.
-
Monsieur, j’vous
en supplie ! J’avais prévu de ne pas en prendre aujourd’hui…
-
C’est ton
problème, pas le mien !
Le
virtuose s’empara de la chaise habituellement réservée à la violoniste et la tira vers lui pour
s’asseoir dessus. Depuis bientôt trois semaines, je crois que je n’avais jamais
passé autant de temps allongée en travers des genoux de diverses
personnes !
Alors
que Monsieur Alexandre tirait sur mon poignet pour m’allonger sur ses cuisses,
je continuais de le prier et de le supplier encore. Je priais même le ciel
pour que mon prof de piano entende raison.
Soudain,
on frappa à la porte de la pièce. Le ciel m’avait-il entendue ?
-
Entrez ! dit
Monsieur Alexandre en arrêtant de tirer sur mon poignet.
Monsieur
Matthieu fit son entrée. Il devait être passé devant la salle et m’avoir
entendue supplier grandement mon professeur ô combien sévère en matière de punition.
-
Alex, tout va
bien ? demanda le Surveillant Général.
-
Tout va bien,
Matthieu ! Je m’apprête à donner une fessée à Clémence !
-
Qu’a-t-elle
encore fait ? interrogea mon aimé.
-
Elle est arrivée
en retard ! s’indigna le pianiste.
-
Je passais
justement pour te dire que c’était ma faute, mentit Monsieur Matthieu. Je
devais éclaircir avec elle une notion administrative et je l’ai gardée plus
longtemps que prévu. Elle m’a dit que tu allais être en colère, je lui ai donc
dit que je passerais pour te prévenir.
Monsieur
Matthieu sauva mon derrière. Je lui lançai un regard reconnaissant, il me
rendit un regard bienveillant. Monsieur Alexandre lâcha mon poignet et
m’ordonna :
-
Dans ce cas, va
t’installer au piano, Clémence. Je ne veux aucune fausse note !
J’ignorais pourquoi Monsieur Matthieu m’avait sauvée
sur ce coup. Je dus être extrêmement patiente et attendre la fin du cours de
musique avant de pouvoir aller frapper à la porte de son bureau.
-
Entrez !
dit-il de sa magnifique voix.
J’entrai.
-
Ah !
Clémence. Vos fesses vont bien ?
-
Oui, et elles
vous remercient.
Monsieur
Matthieu esquissa un sourire et dit :
-
Je suis dans un
bon jour. Je vous ai entendu prier Monsieur Alexandre de toutes vos forces et
cela m’a fait mal au cœur.
-
Pourtant, lorsque
je vous supplie de toutes mes forces, vous n’avez aucun mal au cœur !
lançai-je.
-
La colère
l’emporte, dit-il. Et cette colère est souvent à la hauteur de votre
bêtise ! Mais aujourd’hui, pour un malheureux petit retard, je me suis
transformé en bon samaritain et ai plaidé votre cause.
-
Vous avez menti
pour ma cause.
-
Exact. Ne le
dîtes à personne. Rangez cela dans la case des secrets que nous avons déjà en
commun.
-
Promis.
-
Allez donc en
salle des devoirs rejoindre vos amies. Ainsi, vous pourrez avoir votre
après-midi de libre. Monsieur Lionel vérifiera vos devoirs, Clémence. Tâchez de
vous appliquer.
-
D’accord, dis-je
en tournant les talons et en ouvrant la porte du bureau.
-
Oh et,
Clémence ?
-
Oui,
Monsieur ?
-
Par pitié, soyez
sage.
-
Je vais faire
tout mon possible, Monsieur.
Je
sortis du bureau, affichant un sourire radieux.
Je discutai longuement avec
Mathilde, tellement longuement que Madame Cécile dut nous reprendre trois fois
et menacer d’aller chercher Madame Mireille. Si Madame Mireille ne me fait pas
franchement peur, je voulais tout de même m’en tenir à mon objectif « zéro
fessée » et ne pas prendre de rouste aujourd’hui.
Au déjeuner, Mathilde et moi
parlions toutes les deux pendant que Lou et Naomy nous regardaient. J’étais on
ne peut plus mal à l’aise. Mathilde, en ayant marre, explosa :
-
Vous allez
arrêter de nous fixer comme des vaches regardant le train !!
-
On voulait juste
s’excuser encore une fois…dit Lou, penaude.
-
On s’en branle de
vos excuses ! s’écria Mathilde en se levant d’un coup. Ça rentre ça, dans
vos p’tites têtes ?!
-
Mathilde,
tentai-je.
-
Quoi ?!
m’aboya-t-elle.
-
Eh, tu te
calmes ! m’énervai-je à mon tour. J’t’ai rien fait moi ! Alors tu
redescends en pression !
-
Mademoiselle
Mathilde, asseyez-vous ! ordonna Madame Bérangère depuis la table du
personnel.
-
J’m’assois si
j’veux ! répondit Mathilde, ultra énervée.
-
Math,
calme-toi ! lui dis-je discrètement. Tu vas prendre une fessée !
Madame
Bérangère s’était mise en marche vers Mathilde. Lorsqu’elle arriva à sa
hauteur, elle lui ordonna :
-
Asseyez-vous
maintenant !
-
J’m’assois si
j’veux ! réitéra Mathilde en soutenant le regard.
Madame
Bérangère (qui est de loin la moins commode de toutes les surveillantes référentes !)
attrapa instantanément le chignon de Mathilde et la traîna jusqu’à l’estrade
pour s’approcher du Directeur-Adjoint. J’espérai pour Mathilde que Monsieur
Interminable ne s’en mêle pas…
-
Monsieur
Lionel ? lui demanda Madame Bérangère. Vous souhaitez vous en
occuper ?
-
C’est vous
qu’elle a offensé, non moi ! répondit le D.-A., ne comprenant pas pourquoi
la surveillante référente du dortoir n°1 lui demandait de s’en mêler.
Grâce
à Dieu, Mathilde fut « seulement » envoyée au coin jusqu’à la fin du
repas. Aucune conséquence pour son derrière. Je ne sais si elle se rendait
compte de la chance qu’elle venait d’avoir : Madame Bérangère donne la
fessée à tout le monde, tout le temps, et lorsqu’elle ne le fait pas, elle
cherche des prétextes pour le faire. Peut-être que le fait que le Directeur
temporaire la renvoie sur les roses l’avait vexée et qu’elle n’avait plus cœur
à punir Mathilde.
-
Nan mais t’es
complètement malade ! grondai-je à Mathilde alors que nous sortions du
réfectoire. Tu te rends compte que t’as failli en prendre une devant tout le
réfectoire, là ?!
-
Ça n’aurait pas
été la première, se lamenta Mathilde.
-
Ah parce que t’as
envie de renouveler l’expérience ?!
-
Eh Clem’,
détends-toi là ! Depuis quand t’es devenue rabat-joie ?! D’habitude,
c’est moi qui te gronde ! Pas l’inverse !
-
Oui ben ça fait
du bien d’échanger les rôles, parfois !
Mathilde
et moi nous rendîmes dans le parc avec les filles du dortoir n°2 pour profiter
un peu du beau temps. Malgré le fait que Lou et Naomy fassent partie du lot,
Mathilde se montra amicale avec tout le monde ce qui me soulagea grandement.
A quinze heures, Monsieur Lionel
nous appela :
-
Mademoiselle
Mathilde ! Mademoiselle Clémence ! Venez avec moi !
Nous
le suivîmes jusque dans les appartements de Monsieur Éric. Nous ne comprenions
pas pourquoi nous étions là.
-
Monsieur le
Directeur m’a demandé de vérifier vos devoirs, dit-il. Alors montrez-les-moi.
Vous aviez des questions à faire en histoire ainsi qu’en littérature, et un
texte argumenté à écrire en philo.
J’étais
mal. J’étais vraiment, vraiment mal. Je n’avais fait qu’un brouillon de texte
de philo. Mathilde n’avait pas fait beaucoup plus.
-
Vous vous fichez
de moi, j’espère ?! nous gronda Monsieur Interminable en voyant notre travail. C’est une blague, c’est
ça ?! Vous me faîtes marcher ?!
-
On…pensait les
faire demain… bredouilla Mathilde.
-
Le problème est
que le temps réservé aux devoirs est le samedi ! gronda le D.-A. Pas le
dimanche !
-
Mais ça change
quoi, sérieux ? protestai-je, trouvant cela injuste. On a le droit de s’organiser
comme on veut, non ?
-
Non, non ! reprit
Monsieur Lionel. Là, vous êtes en train d’essayer de me retourner le cerveau
pour cacher le fait que vous n’avez absolument rien foutu ce matin en salle des
devoirs !
Mince.
Il voyait clair, le bougre.
-
Mais j’avais mon cours
de piano ! me défendis-je. Demandez à Monsieur Matthieu !
-
Votre leçon de
piano se termine à 10h, Clémence ! Ne me prenez pas pour un imbécile !
Qu’avez-vous fichu de 10h à 12h ?! Avec votre potentiel, vous auriez largement
pu boucler tous vos devoirs dans ce créneau !
-
Mais…
-
Nan, stop !
trancha le Directeur temporaire. C’est bon ! Je ne veux plus rien entendre !
Vous allez vous rendre en salle des devoirs pour finir le travail que vous avez
à faire pour lundi et vous n’en sortirez pas avant d’avoir fini ! Et quand
je dis « fini », je veux dire « vérifié par mes soins » !
Si ce n’est pas nickel, je vous jure que vous allez en reprendre une salée !
-
« reprendre » ?
s’inquiéta Mathilde.
-
Oui, « reprendre »,
Mathilde ! Car vous allez tout de suite passer sur mes genoux !
A
ces mots, Monsieur Interminable attrapa le bras de Mathilde.
-
Mais Monsieur… !
protesta-t-elle en tentant de se sauver.
-
Vous vous payez ma tête, vous assumez !
Mathilde
se retrouva instantanément à plat ventre en travers des cuisses du D.-A., et je
restais plantée là à la regarder se prendre une déculottée magistrale et interminable
en sachant parfaitement que j’étais la prochaine. J’avais envie de fuir. J’avais
vraiment envie de fuir. J’avais vraiment, vraiment envie de fuir. Devais-je fuir ?
Si je fuyais, où me cacherais-je ? Lorsque Monsieur Interminable m’attraperait,
ce serait sûrement cent fois pire. Non, il valait mieux que j’assume. Tant pis
pour moi. Je suis une fille courageuse. Mais j’ai quand même vraiment envie de fuir.
Courageuse mais pas téméraire !
Cette
grande réflexion dura tout le temps de l’interminable fessée de Mathilde. Le
Directeur temporaire ne se démontait pas, ne cessait pas le rythme, ne
faiblissait pas. On aurait dit un robot. Mathilde n’en pouvait plus, ses larmes
étaient tellement nombreuses qu’elles auraient pu prétendre à former un lac ;
et son derrière avait la couleur rouge du drapeau national. Je me demandais bien
quand il allait arrêter de taper ; et en même temps je n’avais aucune
envie que la fessée de Mathilde cesse puisque j’étais la prochaine.
Au bout de très nombreuses et longues minutes, il cessa de taper sur les fesses de Mathilde. Ma meilleure amie se releva maladroitement, secouée par la punition salée qu’elle venait de vivre. Le Directeur-Adjoint ne rigole vraiment, vraiment pas. Punaise.
Il se
leva et s’éclipsa après nous avoir sommé de ne pas bouger. Nous ignorions sa destination
ce qui nous fit nous poser un tas de questions.
-
Ça va ? demandai-je
à Mathilde, profitant que nous soyons seules.
-
Il est horrible !
dit-elle. C’est la pire que j’ai reçue jusqu’à présent !
-
J’te l’avais dit
qu’il était coriace…
-
J’pensais pas à
ce point-là !
Monsieur
Interminable réapparut avec du papier essuie-tout avec lequel il se séchait les
mains. Il se rassit sur la chaise et ordonna :
-
Venez ici, Clémence !
-
Non, Monsieur !
priai-je en reculant.
-
Clémence ! Si
je me répète…
Bon,
je confirme que je ne suis pas téméraire. Mon second refus fut suivi d’une course
poursuite dans les appartements de Monsieur Éric. Néanmoins, Monsieur Lionel
finit par m’attraper. Je n’avais pas ralenti mon rythme de course, je n’avais commis
aucune erreur : ce fut l’étroitesse de la salle de bains qui me trahit. Monsieur
Interminable m’attrapa par l’oreille et me tira jusque dans le séjour. Il s’assit
sur la chaise, me bascula en travers de ses genoux et me déculotta immédiatement :
-
Vous voulez jouer
à ça, Clémence ?! On va jouer !
Les
claques qui s’abattirent sur mes fesses nues furent source d'une très grande
douleur. Je gigotais tellement que je me fatiguais toute seule. J’étais très bien
maintenue, impossible d’échapper à cette tannée !
Ce fut long. Très long. Interminable.
A coup sûr, Monsieur Lionel méritait son surnom. Je n’en pouvais plus. Je n’avais
plus d’énergie, plus de larmes, plus rien. Vaincue, j’encaissais mécaniquement
les douloureuses claques qui tombaient sur ma lune désormais brûlante.
Lorsqu’il
s’arrêta, la délivrance fut énorme. J’avais pris plusieurs longues minutes supplémentaires
par rapport à Mathilde. Je le savais et l’avais bien senti. Cela me dissuaderait
sûrement de le faire courir la prochaine fois ! Enfin, il n’y aurait pas de
prochaine fois. Du moins, je l’espérais !
Mathilde et moi fîmes nos devoirs
consciencieusement. De toute manière, nous n’avions pas le choix : nous
venions de prendre une tannée magistrale chacune notre tour. De plus, nous
étions séparées, mises à deux tables différentes. Enfin, Madame Mireille et Madame
Bérangère nous surveillaient, prêtes à claquer nos derrières si nous n’étions
pas d’une sagesse exemplaire.
Lorsque l’inspecteur des travaux
finis vérifia nos devoirs, il nous donna le feu vert de la liberté. Nous pouvions
rejoindre nos copines, réparties dans tout l’établissement.
Les filles du dortoir n°5 nous
indiquèrent que nos copines étaient réunies dans leur dortoir. En nous y
rendant, nous découvrîmes Madame Valérie en train de punir à la brosse notre
copine Eva. Les autres, en file indienne, attendaient leur tour. Mathilde et
moi entamâmes un demi-tour immédiat et décidâmes de rejoindre d’autres copines,
qui elles, n’avaient rien à se reprocher et ne nous apporteraient donc pas de nouveaux ennuis.
Ma meilleure amie et moi passâmes le reste de
l’après-midi avec les filles du dortoir n°4. L’avantage de dormir chez le
Directeur est que nous n’avons plus de numéro de dortoir. Si la plupart de nos
bonnes copines font partie du dortoir n°2 (notre ancien dortoir), nous
apprécions aussi de traîner avec les autres. Si, en règle générale, les différents
dortoirs ne se côtoient pas beaucoup, Mathilde et moi côtoyons tout le monde.
Le reste de la journée fut génial. Mon
moment préféré fut le Cluedo Géant : par équipe de cinq, nous devions
interviewer différents personnages répartis dans le Pensionnat afin de trouver
le coupable du meurtre qui venait d’être commis. Nous devions également trouver
son mobile.
C’était
tellement, tellement drôle d’interviewer Monsieur Matthieu déguisé en Majordome
peu rassurant, de questionner Monsieur Nicolas grimé en SDF, de se renseigner
auprès de Madame Kelly costumée en bourgeoise…! Plusieurs professeurs et
dirigeants avaient joué le jeu et c’était juste formidable !
Cerise
sur le gâteau : je trouvai la réponse et mon équipe remporta le jeu grâce
à moi ! Nous gagnâmes comme récompense une demi-heure en plus sur le
couvre-feu quotidien, à utiliser quand nous le souhaiterons.
Pour la projection du film, le
réfectoire avait été transformé en grande salle de projection avec un immense
écran étendu sur le mur du fond. Des tapis, des coussins et des poufs avaient
été installés par terre pour que nous puissions être à notre aise, et des pots
de pop-corn étaient disposés un peu partout. Après trois semaines de punitions quasi-quotidiennes, j’étais super contente de me créer de bons souvenirs au
Pensionnat, en particulier avec Mathilde !
Au coucher, lorsque Monsieur
Matthieu vint nous border, j’étais aux anges. Je n’oubliai pas de remercier le
Seigneur et de faire mon signe de croix avant de plonger dans un délicieux
sommeil.
A
suivre…
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