Mardi 22
octobre 2019
Sept heures. Le réveil est atroce. Je suis épuisée
après une courte nuit ; et mon appréhension due au rendez-vous de ce soir
n’arrangeait clairement pas les choses. J’étais persuadée que j’allais mourir.
Bon d’accord, j’exagérais peut-être un peu les choses ; Je n’allais pas
mourir à proprement parler mais je ne pourrais plus m’asseoir jusqu’à la fin de
mes jours.
Au petit déjeuner, Lucille, Jessica, Noémie, Charline
et Florentine n’étaient pas là, ce qui nous fit nous poser des questions à
Mathilde et moi. Quand nous nous aperçûmes que les membres de la Direction
n’étaient pas là non plus, nous comprîmes que nos amies étaient en train de
passer un sale quart d’heure. La pensée que ce serait bientôt mon tour raviva
ma boule dans le ventre. Je m’étais vraiment mise dans un sale pétrin. Ce soir,
à 17h20, je recevrai ce qui pourra bien être la punition de ma vie.
Heureusement que nous étions mardi : la matinée
avec Madame Kelly apaisa les tensions ; notre professeure d’anglais était
de très bonne humeur et on aurait dit que rien ne pouvait entacher son moral. Elle
nous remonta le moral à nous aussi et les quatre heures de cours qu’elle nous
dispensa se déroulèrent dans la joie et la convivialité.
Mes deux heures de piano avec Monsieur Alexandre se
déroulèrent à merveille également. On aurait dit que mon prof savait ce qui
m’attendait car il paraissait plus clément que d’habitude : il était
patient lorsque je commettais des erreurs et m’encourageait davantage qu’à la
normale.
Je ne fus absolument pas concentrée durant le dernier
cours de la journée, celui de philosophie. Le fait que nous soyons au milieu de
l’après-midi me rapprochait encore plus de ma convocation dans le bureau du
Directeur. De plus, puisque certaines d’entre nous étaient beaucoup trop
bavardes à son goût, Monsieur Yves nous fit copier la leçon pendant une heure
et demie après avoir donné quelques volées aux élèves dissipées. J’étais
heureuse que ça ne tombe pas sur moi : ce n’était vraiment pas le moment
de faire des miennes !
Manu me trouva anxieuse ; et pour cause, quand
je lui fis part de ma situation, il trouva mon anxiété parfaitement justifiée.
Il m’annonça que malheureusement, nous ne pourrions pas avancer dans mon état.
Il me congédia jusqu’à demain.
Entre 17h05 et 17h19, j’allais faire pipi au moins
quatre fois. J’étais on ne peut plus stressée et je m’en voulais d’avoir été
aussi têtue. Mes fesses toutes blanches allaient virer au rouge dans quelques
instants. Si seulement j’avais un moyen d’éviter ça… Mis à part m’enfuir ?
Non, ce n’était clairement pas la bonne solution. Ils me rattraperaient sans
doute (eux, ou la police !) et ce serait encore pire.
-
Entrez ! me dit-on après que j’aie frappé à
la porte.
J’obéis et ouvris la porte
pour entrer dans la pièce. Monsieur Éric était en face de moi, débout, appuyé
sur le devant de son bureau. Il me fixa du regard en me faisant comprendre qu’il
n’était pas là pour rigoler. Merci, je le savais déjà ! Sur ma gauche,
Monsieur Lionel était debout, les pieds légèrement écartés, les mains derrière
le dos et le regard sombre. Enfin, sur ma droite, Monsieur Matthieu était assis
dans un fauteuil. Sa cheville gauche reposait sur son genou droit. Ses coudes
étaient plantés dans les accoudoirs et ses mains jointes en accent circonflexe
rebondissaient sur son menton.
Cette vision des trois
bourreaux de la Direction me donna envie de retourner faire pipi sur-le-champ.
Mais il n’était plus temps. J’ignorais même si ma vessie avait eu le temps de
se remplir à nouveau tellement je l’avais vidée. Je me mis à trembler sans
contrôle, ma peur étant à son paroxysme. J’ignorais comment mes jambes me
portaient. J’avais instinctivement mis mes mains sur mes fesses. Le Directeur
remarqua :
-
Il faut que nous soyons tous les trois réunis
pour qu’enfin tu nous craignes tellement que tu en trembles ! Pourtant, il
y a quelques semaines, nous étions également réunis dans la salle grise et tu
ne tremblais pas de peur !
-
La situation était différente, dit Monsieur
Matthieu.
-
Nous sommes ici exclusivement pour elle,
poursuivit Monsieur Lionel. Ça change la donne.
Oh que oui. La donne était
plus que changée.
Monsieur Éric prit à nouveau
la parole :
-
Nous allons faire en sorte que tu te souviennes
de cette entrevue, Clémence. Rappelle-nous pourquoi tu es ici ?
-
Parce que je vous ai désobéis, dis-je avec un
trémolo dans la voix. Vous m’aviez privée de dîner et je suis allée en douce
piquer de la nourriture dans les cuisines en pleine nuit, avec mes amies.
Durant le
déjeuner de ce midi, Florentine, Noémie, Jessica, Lucille et Charline ont eu le
temps de nous raconter à Mathilde et moi ô combien elles avaient été punies.
Noémie et Charline avaient pris une rouste chez Monsieur le Directeur. Florentine
et Lucille, elles, avait passé un sale quart d’heure chez Monsieur le
Directeur-Adjoint. Quant à Jessica, elle avait eu à faire à Monsieur le
Surveillant Général. Toutes étaient arrivées en larmes en cours d’anglais ce
matin, et toutes nous avaient raconté qu’elles avaient reçu leur pire fessée
depuis leur arrivée ici. Mathilde confirma avec la rouste du Directeur cette
nuit. Il ne restait plus que moi. Ne dit-on pas « le meilleur pour
la fin » ?
Monsieur
Éric me demanda des précisions en s’agaçant :
-
Ce n’est pas seulement pour ton escapade de
cette nuit que tu es ici, seule face à nous trois, Clémence ! Alors pour
quoi d’autre ?!
-
Parce que vous croyez que je n’ai pas peur de
vous, dis-je avec crainte.
-
Ce n’est pas vrai, selon toi ? me demanda
Monsieur Matthieu.
-
C’est vous-mêmes qui avez remarqué que je
tremblais, répondis-je pour imiter Jésus devant Ponce Pilate.
-
Parce que nous sommes trois, fit remarquer
Monsieur Interminable.
-
« Je suis ici parce que je fais constamment
des bêtises depuis la rentrée et que ça ne peut plus durer. », récita
Monsieur Éric. Répète !
Je
m’exécutai après avoir sursauté sur le « Répète ! ».
-
Bien. Pour ce qui est de ta punition de ce soir,
rappela le Directeur, tu te doutes bien que tu vas recevoir trois fessées
distinctes, une par chacun d’entre nous.
-
Oh non… me lamentai-je sans que ma réplique soit
relevée.
-
Nous allons te donner une fessée avec nos
instruments fétiches dans nos positions fétiches, poursuivit Monsieur Éric.
Je le
traitai immédiatement de sadique. Ils avaient un instrument fétiche ?! Une
position fétiche ?! En fait, ils prenaient carrément du plaisir à nous
punir !
-
Matthieu ? proposa le Directeur.
Mon aimé
quitta sa position initiale et se leva en marchant vers moi ; il fit
néanmoins un détour pour s’emparer d’un énorme paddle en bois. Je déglutis en
silence, mon corps était la peur, dans tout son être.
Le SG se
tenait en face de moi, le paddle en bois à la main.
-
Vous allez m’écouter attentivement Clémence, et
vous allez m’obéir au doigt et à l’œil. C’est bien clair ?!
-
Oui, Monsieur, dis-je la bouche sèche.
Ouf !
J’avais pensé à bien répondre en ajoutant le « Monsieur » à la
fin de ma prise de parole ! Pourvu que je m’en souvienne pour la suite…
-
Tournez-vous face au mur. Mains sur la tête.
Il était
froid, pour ne pas dire glacial. Je ne l’avais jamais vu aussi distant envers
moi. Peut-être jouait-il un rôle devant ses supérieurs hiérarchiques ?
Toujours est-il que je préférai ne pas opposer de résistance. J’obéis et me
retrouvai face au mur, les mains sur la tête.
Monsieur
Matthieu me flanqua un coup de paddle en bois sur ma jupe. Puis un deuxième.
Puis un troisième. Ça faisait déjà très mal. J’ignorais comment j’allais
pouvoir supporter la suite.
-
Nous en avons plus qu’assez de vos bêtises,
Clémence ! dit le Surveillant Général avant de m’asséner trois autres
coups. Vraiment assez !
Cette
fois-ci, cinq coups se succédèrent sur ma jupe. Nous n’en étions qu’à 11 coups
et j’avais déjà les fesses qui brûlaient…
-
Vous allez nous obéir au doigt et à l’œil
dorénavant, Clémence ! réitéra mon aimé juste avant d’abattre à nouveau
l’instrument cinq fois d’affilées sur mes fesses.
Cette
fois-ci, je ne pus rester immobile : mes mains avaient bougé de ma tête
pour rejoindre mes fesses et j’avais légèrement sautillé sur place.
-
Je ne veux pas vous voir bouger, Clémence !
me gronda très sévèrement Monsieur Matthieu.
Il n’avait
jamais autant haussé le ton, du moins pas envers moi. J’en fus vraiment
déstabilisée. Il m’asséna un coup de paddle et me gronda à nouveau :
-
Que dîtes-vous ?!
-
Euh, quoi ? demandai-je, étant totalement
ignorante.
Le paddle
s’abattit cinq fois sur mes fesses de façon très violente. Ce furent les coups
les plus violents jusqu’à présent.
-
Vos excuses, Clémence ! précisa-t-il.
-
Mais pourquoi ? me renseignai-je.
-
Pour avoir bougé ! s’agaça le Surveillant
Général.
-
Vous me frappez avec un énorme truc en bois,
normal que je bouge ! rétorquai-je.
-
Vous ajoutez de l’insolence à cela, en
plus ! s’indigna Monsieur Matthieu. Parfait, enlevez votre jupe.
-
Quoi ?!
-
Enlevez votre jupe ! réitéra-t-il. Si je
dois me répéter encore une fois, vous allez le regretter amèrement !
Monsieur Éric
et Monsieur Lionel assistaient à la scène sans mot dire. Ils s’étaient mis dans
un coin et laissaient leur collègue œuvrer auprès de moi sans intervenir un
seul instant.
-
Je ne peux pas enlever ma jupe, dis-je.
-
Pourquoi cela ? demanda mon aimé.
-
Ça va faire beaucoup trop mal…
-
J’attends Clémence.
-
Mais Monsieur…
Le
Surveillant Général m’attrapa violemment et me pencha sous son bras. Il releva
ma jupe, me déculotta et m’asséna vingt coups de paddle de suite. Cela me fit
tellement mal que je fondis en larmes !
Tout en me
gardant penchée sous son bras, il me demanda :
-
J’attends toujours vos excuses, Clémence !
-
P…par…d…on Mons…ieur, bafouillai-je entre deux
larmes.
-
Pardon pour quoi ?!
-
Pou…r …a…avoir bou…gé !
Deux coups
s’abattirent sur mes fesses nues.
-
Pour avoir bougé, Monsieur ! me reprit-il.
-
Pou…our a…v…oir bou…gé, Mons…ieur !
répétai-je, apeurée au possible.
-
Et votre insolence ?! Vous ne me présentez
pas d’excuses pour votre insolence ?!
Cinq coups
tombèrent.
-
Pardon !!! criai-je dans la douleur.
Par…don Mons…ieur pour m…mon ins…olen…ce !
-
Je vous l’ai dit, Clémence. Vous allez nous
obéir au doigt et à l’œil !
Mon bourreau
me lâcha et m’ordonna de me repositionner face au mur.
-
Puisque vous m’avez fait perdre du temps, votre
culotte restera à vos chevilles. Et vous allez immédiatement enlever votre
jupe.
-
Oh non, Monsieur… S’il vous plaît, Monsieur…
priai-je, n’en pouvant déjà plus.
-
Vous discutez encore ?! gronda-t-il en me punissant
de cinq nouveaux coups.
J’avais de
nouveau bougé mes mains, et sautillé sur place.
-
Clémence… bouillonna Monsieur Matthieu, vous
aggravez votre cas !
Dix coups
tombèrent, forts et secs. J’eus énormément de mal à tenir la position demandée.
C’était une véritable torture !
-
Pitié, Monsieur ! priai-je, n’en pouvant
plus. Je serai sage ! Je serai sage !
-
Je vous rappelle que ce n’est que la première
fessée, Clémence.
Ce paddle en
bois était maléfique au possible. Je ne voulais plus jamais avoir à faire à ce
truc de toute ma vie.
-
Je vais vous donner trente coups, Clémence,
m’expliqua Monsieur Matthieu. Ce seront les derniers. Vous comptez, puis après
avoir annoncé le nombre, vous promettrez d’être sage. Si vous enlevez les mains
de votre tête, nous recommencerons à zéro, de même que si vous ne comptez pas.
Allons-y.
Monsieur
Matthieu me matraqua le derrière trente fois. Il resta totalement impassible
devant mes pleurs, mes supplications et mes prières. C’était bien la première
fois qu’il était aussi dur avec moi. Il ne montrait aucune compassion et il me
foudroyait du regard.
-
Trente, comptai-je. Je pro…mets d’ê…tre sage.
Le Surveillant Général posa le
paddle sur l’étagère se trouvant juste à côté de lui puis me leva le menton pour
me forcer à le regarder droit dans les yeux.
-
La leçon est-elle acquise, Clémence ?
-
Ou…i Mons…ieur ! sanglotai-je.
-
Si je vous vois à nouveau dans mon bureau, ça
ira encore plus mal qu’aujourd’hui ! Nous sommes d’accords ?!
-
Ou…oui M…monsieur ! réitérai-je.
-
Bien, dit-il en prenant un mouchoir sur cette
fameuse étagère pour me le tendre. Au coin.
Monsieur Matthieu me montra
l’endroit où je devais me rendre avec son index et j’obéis sans discuter. Il
n’était vraiment pas temps de faire la rebelle. D’ailleurs, je n’en avais plus
la moindre envie.
Après avoir passé quelques minutes au coin avec ma
lune écarlate exposées aux yeux de mes trois bourreaux du jour, Monsieur le
Directeur m’ordonna de venir près de lui. J’obéis pour ne pas aggraver mon cas,
bien que je n’aie vraiment pas du tout envie de lui obéir.
Lorsque je me tins debout face
à lui, je remis instantanément mes mains sur mes fesses en signe de protection.
J’avais déjà l’impression d’avoir un énorme bleu sur la fesse droite, sûrement
né grâce à l’impitoyable paddle de Monsieur Matthieu.
Monsieur Éric se mit à me sermonner en tournant
autour de moi et en m’assénant des claques toutes aussi fortes les unes que les
autres. Sa main tombait sur mes pauvres fesses mais aussi sur mes cuisses, que
ce soit devant ou derrière. Dès qu’une claque tombait, si l’endroit était
accessible à mes yeux, je voyais une marque rouge apparaître présentant la
forme parfaite de la main punitive qui en était à l’origine.
Je gigotais sur place en
pleurant et en lâchant un cri de douleur à chaque claque. Jamais Monsieur Éric
ne m’avait frappée si fort. Jamais.
-
…Tu n’as vraiment pas fini de recevoir des
corrections, Clémence ! grondait-il en me claquant par-ci par-là. Continue
de faire ta forte tête et nous allons te briser, tu entends ?! Tu pourrais
passer toutes tes soirées avec nous trois dans cette pièce ! Tu pourrais
recevoir une bonne fessée chaque soir jusqu’à la fin de l’année si nous le décidions !
Ne nous sous-estime pas, Clémence ! Nous avons été très gentils jusqu’à
présent mais cela va changer ! C’est terminé le laxisme ! Tu vas
trembler à l’idée de recevoir une fessée, je te le dis !
A la fin de la réprimande du
Directeur, mes cuisses étaient écarlates et j’imaginais très bien que mes
fesses l’étaient tout autant.
-
Allonge-toi dessus, sur le dos ! me gronda
Monsieur Éric en désignant une table qui aurait pu faire office de table de
salle à manger pour six personnes.
Totalement apeurée, je
m’exécutai en me demandant bien ce qu’il allait me faire. C’est alors que
Monsieur Lionel entreprit de m’attacher les poignets et Monsieur Matthieu, les
chevilles. Une fois ceci fait, Monsieur Éric s’empara des chaînes suspendues au
plafond (oh noooon !!), les descendit et y accrocha la corde emprisonnant
mes chevilles. Il tira de nouveau sur les chaînes mais cette fois-ci pour les
remonter ; de sorte que je me retrouve en chandelle.
Les mains liées, les pieds
assez remontés pour que même mon bassin soit surélevé… Je n’en menais pas large
du tout. J’étais persuadée qu’il ne pourrait rien m’arriver de pire lorsque je
vis le Directeur s’emparer d’un martinet qui avait vraiment l’air costaud avec
ses très fines lanières en cuir.
-
C’est un instrument que tu connais bien,
n’est-ce pas, Clémence ? me demanda le Directeur. Tu vas donc recevoir une
bonne fessée au martinet qui, j’espère, te fera passer l’envie de désobéir aux
règles de cette école !
Le premier coup me cingla les
fesses et la douleur fut très intense, égale à celle du paddle. Cependant, si
j’avais droit à quatre ou cinq secondes de répit avant chaque coup de paddle, les
coups de martinet s’enchaînent et ne s’arrêtaient pas ; je criais et
pleurais de douleur, essayant de tout faire pour me dégager de cet horrible
instrument. Je gigotais d’ailleurs tellement que le Directeur-Adjoint vint me
maintenir le torse. Je n’avais plus le choix : je ne pouvais plus échapper
à ma punition, à ce martinet qui me striait les fesses et les cuisses en me
procurant une douleur insoutenable.
-
Et de cent, dit le Directeur après m’avoir
asséné le dernier coup.
Il se rapprocha ensuite de mon
visage. Je pleurais à chaudes larmes, jusqu’à en avoir des hoquets.
-
Je veux
que tu deviennes obéissante, Clémence ! C’est compris ?!
J’hochai la tête, étant
incapable de répondre. Le Directeur s’en contenta et abaissa les chaînes.
Je fus renvoyée au coin. La brûlure intense que je
ressentais irradiait l’intégralité de mon derrière et de mes cuisses. J’avais
l’impression que ma lune était en sang et il me restait une dernière fessée à
recevoir. J’étais déjà en nage et j’avais assez pleuré pour une vie entière.
Malgré ça, ce n’était pas fini.
-
Allez, venez ici, Clémence ! m’appela le
Directeur-Adjoint.
En me tournant du mur vers
lui, je vis que Monsieur Lionel désignait ses genoux. Il n’avait pas d’instrument
en main ce qui signifiait que pour l’ultime partie de mon calvaire, j’allais
recevoir une bonne vieille déculottée traditionnelle. L’humiliation était à son
zénith.
Je priai tout ce qui pouvait
exister dans ce monde pour qu’on me sorte de là ; mais cela ne m’empêcha
pas de me retrouver à plat ventre sur les cuisses du Directeur-Adjoint en moins
de temps qu’il n’en faut pour le dire.
Monsieur Interminable confirma sa réputation. Je
reçus une déculottée longue, très longue, très, très longue. Si longue que je
pensai n’en avoir jamais reçue de pareille. Il fallait marquer le coup et il le
faisait : ses claques étaient impitoyables et tombaient sur mon derrière
et mes cuisses sans relâche. Mes pleurs intenses n’y changeaient
malheureusement rien.
Après un ultime passage au coin suivant cette tannée
inoubliable pour moi, les trois membres de la Direction se relayèrent pour me
passer un ultime savon ponctué de claques à la volée. Ils ne m’autorisèrent pas
à me rhabiller avant de me congédier et je fus obligée de rejoindre ma chambre
en promenant ma lune sûrement violette dans une bonne partie du Pensionnat. J’étais
on ne peut plus honteuse, et calmée !
Au dîner, je racontai brièvement à mes amies ce qui
s’était passé dans le bureau du Directeur. Je fis également attention à bien
finir mon assiette et à me comporter correctement. Impossible pour moi de me
refaire punir. Je crois d’ailleurs que si quelqu’un me menaçait d’une fessée,
je fondrais en larmes sur le champ !
Je me fis discrète jusqu’au coucher. J’obéis
scrupuleusement au règlement du Pensionnat et fus un exemple de sagesse !
J’avais bien l’intention de continuer ainsi : je ne mettrai plus UN orteil
dans un des trois bureaux de la Direction ! Ça, je peux le garantir !
A suivre…
Quelle fin de journée pour Clémence.
RépondreSupprimerEn espérant que cela permettra de calmer clémence
Ohh, j'ai quand même de la peine pour elle et comprends très bien ce qu'elle peut ressentir entre vouloir être soi-même ou devoir apprendre à se contrôler pour éviter les sanctions... c'est super dur. J'espère vraiment qu'elle va réussir à être un ange pendant quelque temps mais que ça ne l'empêchera pas de sourire... c'est le risque à vouloir mater un caractère volage
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