Mardi 12 novembre 2019
Ce cours magistral de littérature française est
particulièrement passionnant. La littérature française est vraiment ma matière
préférée ! J’aime la prose de madame Lebourg : elle rend l’histoire
du roman absolument passionnante !
-
Et n’oubliez pas le DST* de ce soir ! nous
dit madame Lebourg à la fin du cours. Je vous rappelle qu’il durera deux heures
et qu’il comptera pour cinquante pourcents de votre moyenne du mois ! Vos bulletins
sortiront vendredi soir, c’est le bon moment d'avoir une bonne note !
Elle lança un regard en coin à
Gwendoline, sa fille d’accueil, puis attrapa son attaché case et sortit de l’amphi.
Je m’exclamai, paniquée :
-
Quoi ?! Les bulletins sortent déjà vendredi ?!
Mais…
-
Mais quoi ? demanda Angélique.
-
Le…le dernier était…
-
Il y a déjà cinq semaines, me dit Louise. Je ne
comprends même pas pourquoi tu es surprise, Manou ! Tu sais très bien que
les relevés de notes sont édités toutes les cinq semaines…
-
Je n’y pensais plus, moi, aux bulletins ! protestai-je.
J’avais encore en tête la
douloureuse soirée passée chez Tom et Dana après la consultation du premier
bulletin. Si je prenais en compte le fait que les fessées de Tom et Dana
étaient cent fois moins redoutables que celles de Michael et Scarlett… Je ne
donnais pas cher de ma peau.
En me rendant au cours de Grammaire avancée, je n’ouvris
pas la bouche, essayant de me remémorer toutes les notes que j’avais eues
depuis cinq semaines. Normalement, mon bulletin ne devrait pas être trop catastrophique…
Mais j’ignorais si j’avais atteint les seize de moyenne attendus par mes
parents. Il allait vraiment falloir que je cartonne à tous les DST qui
tomberaient cette semaine.
Durant le cours de Grammaire avancée, j’avais sorti mon
classeur de Littérature française pour pouvoir réviser. Je n’étais d’ailleurs
pas la seule à le faire, mais j’étais – comme par hasard – la seule qui se fit
prendre.
-
Mademoiselle Webber, je vous dérange, peut-être ?!
me gronda Monsieur Leloup.
-
Non pas du tout, répondis-je insolemment. Allez-y,
continuez votre cours !
Le professeur m’arracha mon
classeur des mains, le ferma et alla le poser sur son bureau en me grondant :
-
Vous serez peut-être plus attentive à mon cours,
ainsi !
Mon sang ne fit qu’un tour :
je me levai et criai :
-
Nan mais ça ne va pas ou quoi ?! Vous êtes
un grand malade vous ! Rendez-moi mon classeur !
-
Vous allez tout de suite baisser d’un ton, mademoiselle
Webber !
-
Rendez-moi mon classeur, j’ai dit !! insistai-je
malgré le fait que Louise tirait ardemment le pan de mon pull pour me faire taire.
-
Bon, ça suffit ! cria à son tour le prof.
Dehors ! Vous êtes exclue de mon cours !
-
Je ne sortirai pas de la classe sans mon classeur !
continuai-je.
-
Vous ne suiviez pas mon cours !
rétorqua-t-il.
-
Mais je n’en ai rien à f*utre de votre p*tain de
cours !!! m’emportai-je violemment. Vous allez me rendre mon classeur tout
de suite ! Il a craqué, lui ! m’exclamai-je en me tournant vers mes camarades.
Voyant que son autorité était totalement
remise en question – sous les yeux d’Anthony et Robin, ses fils d’accueil !
-, monsieur Leloup soupira et annonça :
-
Il ne me reste plus qu’une chose à faire.
Il me fonça dessus et m’attrapa
par le bras. Il me pencha ensuite sous son bras et commença à me fesser.
-
Vous faîtes quoi là ?! Lâchez-moi !!
Mais lâchez-moi !!
-
Je vous donne une fessée, mademoiselle Webber !
dit le prof sans se dégonfler ni arrêter. Vous n’êtes pas apte à vous calmer
seule, je vais donc le faire moi-même.
Je n’avais pas mal pour un
sou, mon jeans épais protégeant mon derrière. De plus, monsieur Leloup tapait
bien moins fort que Tom et Dana. Néanmoins, la honte était à son paroxysme. J’étais
en train de prendre une fessée devant toute ma classe, y compris Cassandra !!
Heureusement, le prof se
limita a une dizaine de claques mais ce fut assez pour me faire taire.
-
Maintenant, vous prenez vos affaires et vous
sortez de mon cours ! dit-il en me lâchant.
Rouge de honte, je rangeai mes
affaires, enfilai mon sac sur le dos et n’oubliai pas de récupérer mon
classeur. Avant de sortir de la classe, je lui lançai :
-
Puisque vous n’avez pas le droit de lever la
main sur moi, attendez-vous à des représailles ! Bonne journée, monsieur !
En récupérant mes leçons de littérature,
j’avais quand même eu le dernier mot bien que cela m’ait coûté la honte de ma
vie. J’avais vraiment intérêt à avoir une très bonne note au DST de cette aprem !
Je rentrai à la maison plus tôt que prévu, du coup. J’allais
devoir expliquer à mon nouveau baby-sitter pourquoi je rentrais une heure avant
l’heure habituelle. Foutue pour foutue, je décidai de le tester un peu pour voir où
étaient ses limites et surtout de quel bois il se chauffait.
J’enfilai mes chaussons, accrochai mon manteau au
porte-manteau et me lavai les mains. Puis, je m’installai dans le canapé pour
réviser. Jusque-là, je n’avais vu personne.
Au bout d’une bonne demi-heure, Daryl apparut. Il était
torse nu et portait un bermuda de sport. Il avait une serviette posée sur la
nuque et dégoulinait de sueur. Une bouteille d’eau était à sa main. Il était
carrément canon.
-
Je peux savoir ce que tu fais là, Marie ? me
demanda-t-il.
Devais-je lui mentir ? Bien
que j’en avais grandement envie, je décidai de lui dire la vérité, petit bout
par petit bout.
-
Je suis rentrée plus tôt, répondis-je. Tu étais
dans la salle de muscu ?
-
Exact, dit-il. Pourquoi es-tu rentrée plus tôt ?
J’hésitai à avouer. Il allait
sûrement me massacrer. Cependant, les conséquences d’un mensonge seraient sûrement
bien pire…
-
Marie, je t’ai posé une question ! insista
Daryl. Pourquoi es-tu rentrée plus tôt ?
-
Parce que je me suis fait exclure de cours,
dis-je d’une traite, appréhendant la réaction de mon baby-sitter.
-
Pardon ?!
Ça y est, le gentil petit
baby-sitter allait se transformer en dragon.
-
T’es sourd ? provoquai-je volontairement.
Daryl haussa les sourcils,
sûrement étonné par mon insolence.
-
Je vais aller prendre ma douche et ensuite nous
aurons une discussion. En attendant, va au coin.
-
Non, répondis-je avec aplomb.
-
Pardon ?!
-
Tu as vraiment des problèmes d’audition !
insistai-je, souhaitant le pousser dans ses retranchements.
-
Va au coin tout de suite, Marie ! Dépêche-toi !
Le fait qu’il n’ait pas encore
réagi de façon ferme m’indiquait que ses limites étaient plutôt larges. J’en
profitai grandement :
-
Non ! tins-je.
-
Je vais me doucher et je te jure qu’ensuite, ça
va mal aller ! menaça Daryl.
-
C’est ça ! lançai-je. Bonne douche !
Daryl se dirigea vers la salle
de bains. Il avait l’air décontenancé par mon attitude. Pour moi, sa réaction
ne faisait que me conforter dans le fait de le provoquer. Si j’avais provoqué
de la sorte Michael, Scarlett, Tom, Dana ou même Héloïse, j’aurais déjà eu les fesses
écarlates et n’aurais plus jamais osé parler à nouveau de la sorte. Il semblait
cependant que Daryl avait un seuil de tolérance très, très élevé.
Je m’étais replongée dans mes cours de littérature
française quand Daryl réapparut dans la pièce, habillé cette fois-ci comme une
personne normale.
-
Ta douche a été bonne ? lui demandai-je.
Daryl fonça dessus m’arracha mon
classeur des mains et le jeta violemment sur le canapé (décidément, ce classeur
était la victime de cette matinée !). Puis, mon nouveau baby-sitter m’attrapa
par le bras, me sortit brutalement du canapé en tirant dessus, et me flanqua cinq
énormes claques sur mon jeans. Pour le coup, je les sentis vraiment passer ;
tellement, qu’une boule se forma dans ma gorge et que je dus me retenir de ne
pas pleurer. J’avais l’impression qu’un de mes parents lui avait expliqué
comment me coller une rouste. Une chose était sûre : Daryl n’avait pas du
tout retenu son geste.
-
Ça, c’était pour l’insolence dont tu as fait
preuve envers moi ! me gronda-t-il. Plus jamais tu ne me manques de respect,
Marie ! Nous sommes bien d’accords ?!
J’hochai la tête pour acquiescer.
Je craignais d’ouvrir la bouche et de fondre en larmes.
Daryl me colla trois autres
claques du même calibre et je me frottai instantanément le derrière pour tenter
d’atténuer la douleur.
-
Je t’ai demandé d’aller au coin, il me semble !
ajouta-t-il. Tu verras très vite que je n’aime pas me répéter !
Sans mot dire, j’allai me positionner
au coin, ces huit claques sur le jeans m’ayant grandement calmée.
Alors que j’étais face au mur,
Daryl me tourna face à lui pour pouvoir m’attacher les mains. Puis il me tourna
de nouveau face au mur. Je commençais à redouter ce qui allait se passer.
-
Maintenant, tu vas m’expliquer ce qui s’est
passé ce matin. Pourquoi es-tu rentrée plus tôt ?
-
Je l’ai déjà dit, dis-je.
-
Eh bien tu vas me le redire ! insista mon
baby-sitter.
N’écoutant que ma lâcheté, je
décidai de mentir :
-
Le prof était malade et il a écourté le cours.
-
Ce n’est pas ce que tu m’as dit tout à l’heure !
me gronda Daryl.
-
C’est parce que je voulais te provoquer, inventai-je.
-
Si le cours a été écourté, pourquoi Louise n’est-elle
pas rentrée avec toi ?
-
Parce qu’elle est restée à la bibliothèque pour étudier,
mentis-je.
Daryl me tourna à nouveau vers
lui et entreprit de déboutonner mon jeans. Je me débattis tant que je pus mais
quelques secondes plus tard, mon jeans était à mes chevilles.
-
Mais pourquoi ?! lui demandai-je, effrayée
d’être à présent en culotte.
-
Parce que tu me mens et je n’accepte pas ça, dit-il.
A chaque fois que tu me mentiras, j’enlèverai une couche de vêtements. Tu
pourras prendre la fessée que je vais te donner sur le pantalon, sur la culotte
ou fesses nues. Cela ne dépend que de toi et de ce que tu me racontes.
-
Mais j’ai dit la vérité ! insistai-je.
Ma culotte chuta. Quelques larmes
commencèrent à couler sur mes joues. Je m’étais mise dans un pétrin monstrueux toute seule, comme une grande. J’étais vraiment trop nulle.
-
Maintenant que tu es à demi-nue, chaque fois où
tu me mentiras ne fera qu’augmenter la durée de la fessée. Pour le moment, on
part sur trois minutes.
Ce qui constituait déjà une
très longue fessée vu le calibre des claques qui venaient de tomber sur mon
derrière.
-
Pourquoi es-tu rentrée plus tôt ?
-
J’ai été exclue de cours, avouai-je.
-
Pourquoi ?
-
J’ai révisé la littérature au lieu d’écouter la
leçon de grammaire, et le prof m’a confisqué mon classeur.
-
Ensuite ?
-
J’ai été insolente, avouai-je. Je lui ai crié
dessus.
-
Et tu as récupéré ton classeur puisqu’il est
actuellement sur le canapé, non ?
J’hochai la tête. Soudain,
Daryl m’attrapa par le bras et m’emmena dans la salle à manger. Il tira une
chaise, s’assit dessus et me bascula en travers de ses genoux. Je le priai
immédiatement. Il ne répondit pas à mes supplications. Mes mains attachées, je
ne pouvais pas les utiliser pour protéger mes fesses. Je n’avais aucun moyen de
me défendre !
-
Pourquoi vais-je te donner une fessée, Marie ?
-
Parce que je me suis faite exclure de cours et
que j’ai été insolente avec mon prof, dis-je en espérant qu’avouer me ferait
acquérir de la clémence.
-
Et pourquoi celle-ci sera-t-elle déculottée ?
-
Parce que je t’ai menti, dis-je en attendant que
Daryl me dise que tout cela n’était qu’un avertissement.
-
Exactement.
La première claque s’abattit
et me fit tellement mal qu’elle m’arracha un cri de douleur. Les autres firent
tout aussi mal. J’avais vraiment l’impression de recevoir une fessée de la part
de Michael ou de Scarlett ! Quoiqu’il en soit, mes fesses me brûlèrent très
rapidement et j’eus tout le mal du monde à encaisser ces trois minutes de punition !
Lorsque Daryl me releva, je pleurais
abondamment et bruyamment.
-
Monte dans ta chambre sans te rhabiller. Tu
pourras remonter ta culotte et ton pantalon quand tu y seras, mais pas avant !
Si tu me désobéis, tu reviens sur mes genoux. Tu ne sortiras de ta chambre que
lorsque tu seras calmée. Monte, maintenant.
Il n’avait même pas besoin de
crier ou même d’hausser le ton : je me dirigeai vers ma chambre et finis
de pleurer sur mon lit.
Ce nouveau baby-sitter allait
me donner du fil à retordre.
Lorsque je ne pleurais plus, je descendis à nouveau
au rez-de-chaussée. Daryl ne dit rien en me voyant arriver signe qu’effectivement,
je pouvais sortir de ma chambre « une fois calmée ». Je m’assis
douloureusement sur le canapé et repris mes révisions de littérature.
Sur les coups d’onze heures et demie, Michael
descendit à son tour dans la pièce à vivre. Il me lança :
-
Marie, j’étais en meeting lorsque je t’ai
entendue rentrer, puis prendre une fessée quelques minutes plus tard. Tu m’expliques ?!
-
Daryl m’a punie, papa, dis-je, ce qui m’écorcha
la bouche.
-
Ça, j’ai compris. Je te demande pourquoi !
-
Pour rien… mentis-je.
-
Pour rien ? s’étonna mon père. Vraiment ?
L’architecte en informatique
sortit son téléphone de sa poche de jeans, tapota dessus puis lut :
« Madame Webber, monsieur
Webber,
Marie était inattentive dans
mon cours : elle préférait réviser la littérature française, ce qu’elle n’a
apparemment pas assez fait. Lorsque je lui ai confisqué son classeur de
littérature pour qu’elle se mette enfin à écouter mon cours, elle a fait preuve
d’une grande insolence envers moi. Le ton a très vite monté entre nous deux et
je n’ai pas eu d’autre choix que de lui donner quelques claques sur le derrière
alors qu’elle était penchée sous mon bras. Mes droits ayant été largement
outrepassés, je comprendrais parfaitement que des suites judiciaires soient
engagées. Je reste à votre disposition pour tout besoin d’éclaircissement.
Cordialement,
Mr Leloup. »
Je baissai la tête.
-
Tu veux savoir ce que je lui ai répondu, Marie ?
Je suis sûr que ça peut t’intéresser !
Je ne répondis pas, bien trop honteuse.
-
Après avoir eu ta mère au téléphone, voici ce
que je lui ai répondu :
« Monsieur Leloup,
Merci de nous avoir informés
de la situation. Marie n’a pas eu un comportement acceptable et c’est tout à
fait normal que vous ayez réagi. Non seulement il n’y aura pas de poursuites
judiciaires, mais en plus Marie sera de nouveau punie à la maison. Nous vous demandons
cependant de rester dans vos attributions à l’avenir et de ne pas réitérer ce
genre de sanction. Veuillez, comme vous l’avez fait ce matin, nous en informer au
plus vite par mail ou par téléphone.
Bien cordialement,
Michael et Scarlett Webber. »
Je gardais toujours la tête
baissée.
-
Je suppose que c’est pour ça que Daryl t’a punie ?!
Parce que tu as été exclue de cours ?!
-
Et parce qu’elle a été très insolente envers moi
aussi, insista le baby-sitter.
La colère de mon père, qui jusqu’à
présent était arrivée à la taille, lui monta jusqu’au sommet du crâne.
-
Si on résume la situation, me gronda-t-il, tu as
révisé ton futur contrôle dans un autre cours, tu as été insolente avec un de
tes professeurs, tu as été exclue de cours, et en rentrant à la maison, tu as
également été insolente avec Daryl ?! C’est bien ça ?! Nous sommes d’accords
ou pas ?!
-
Ne me donne pas la fessée, papa ! parvins-je
à dire. Je t’en supplie !
-
Tu sais très bien ce que je pense de l’insolence,
Marie !
-
Je suis désolée !
-
Tu peux, oui ! Hier encore, tu me demandais
d’être plus clément avec toi ; pourtant, tes bêtises s’enchaînent et s’intensifient,
elles ! Alors qu’est-ce que je fais, Marie ?! Je te laisse faire des
bêtises en toute impunité ?! Je te laisse prendre le mauvais chemin sans
rien faire ?!
-
Je serai sage…
-
Comment te croire alors que tu me dis ça presque
tous les jours depuis ton arrivée ici ?! Tu dis que tu seras sage, Marie,
mais quand ?! Quand seras-tu sage ?! Parce que crois-moi, j’en ai
ras-le-bol de tes bêtises, ras-le-bol de devoir te gronder, ras-le-bol de te
coller des fessées déculottées ! Mais puisqu’apparemment tu n’en as pas
marre, toi, eh bien je vais encore t’en coller une !
-
Si, j’en ai marre ! priai-je. J’en ai
marre, vraiment ! Pitié, papa !
-
Ce n’est vraiment l’impression que tu donnes !
Mon père fonça sur moi, m’attrapa
par le bras et m’emmena jusqu’à l’espace salon. Là, il baissa mon jeans et ma
culotte malgré mes protestations, il posa un pied sur la table basse et me
bascula ensuite sur sa cuisse surélevée. Je me retrouvai rapidement en suspension
dans l’air, mes hanches reposant uniquement sur la large cuisse musclée de mon
père.
Pendant plusieurs minutes, mes
fesses reçurent des claques aussi fortes les unes que les autres sans que je
puisse me défendre ou faire quoique ce soit. Je pensais qu’à cause de mon poids,
Michael serait incapable de me fesser comme cela ; mais il faut croire que
j’avais encore sous-estimé la force de mon père. Cette fessée était horrible, l’une
des pires reçues jusqu’à aujourd’hui !
Après cinq ou six minutes, Michael
s’arrêta et me redressa, il enleva son pied de sur la table basse et me gronda :
-
Tu as intérêt à avoir une très bonne note à ton
DST de littérature, Marie ! C’est compris ?!
J’hochai la tête.
-
Et je ne veux plus recevoir de mail ou de
message me disant que tu t’es mal comportée ! C’est compris ?!
J’hochai de nouveau la tête. Alors
que je me tenais debout devant lui, à pleurer toutes les larmes de mon corps, Michael
me flanqua une nouvelle salve ; une dizaine de claques pour me faire
passer l’envie de recommencer mes bêtises. Ah, cette fessée debout : elle
n’est malheureusement jamais bien loin !
Louise rentra au moment où je me rhabillais en sanglotant.
Elle me lança un regard qui voulait dire : « Tu t’attendais à
quoi, au juste ?! ». Je m’assis douloureusement sur le canapé et repris
mes révisions sans lui adresser la parole.
Je donnais tout ce que je pus au contrôle de littérature
française. Vraiment tout ce que je pus. Il était plutôt costaud mais mon cerveau
était déterminé à réussir : vu les fessées que j’avais prises ce matin, je
n’avais vraiment pas droit à l’erreur !
En rentrant du travail, ma mère me passa une très
grosse soufflante, ponctuée de claques bien appuyées sur mon pyjama. Cela
ne m’arrangeait vraiment pas qu’il y ait maintenant trois adultes pour me tomber
dessus !
De plus, lorsque je ne voulus
pas manger l’intégralité de mon assiette préparée par Scarlett, je passai à deux
doigts de ramasser une nouvelle fessée.
Lorsque je me couchai dans mon lit, je pleurai d’énervement
et d’épuisement. Je voulais retrouver ma vie d’avant avec ma famille biologique
qui me laisse faire ce que je veux. Je n’en pouvais plus de ces contraintes, de
ces règles… Et je n’en pouvais plus de recevoir la fessée. Si l’Univers voulait
me faire rattraper toutes celles que je n’avais pas prises étant petite, je
pensais que c’était bon, que j’avais largement rattrapé le nombre ! J’aimais profondément
Michael et Scarlett mais je haïssais leur sévérité. De plus, je n’avais aucune
échappatoire. Il était hors de question que j’aille à l’armée et que je stoppe
mes études ; et puis les informations n’arrêtaient pas de parler de ces ados
déserteurs qui se retrouvaient dans des espèces de « Boot camp » à l’américaine
après avoir été arrêtés. Ma famille biologique ne survivrait pas à mon entrée
dans un de ces camps, et ma famille d’accueil non plus.
Et si… ?
Et si j’allais au commissariat
de police ? Peut-être pourraient-ils m’aider ?
C’était décidé : cette
nuit, j’irais voir la police pour tout leur raconter !
A suivre…
*Devoir Sur Table
Elle aurait dû aller à la bibliothèque plus que de rentrer avant l'heure ?ça lui aurait peut-être évité la fessée de Daryl 🤔
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