« Je suis déterminée à m’améliorer pour
éviter de vous revoir », écrivais-je à Robin le soir-même de notre
première séance. « Bon, à part pour le couvre-feu. Le jour où je me
coucherai à l’heure… Si jamais vous réussissez ça, là clairement, vous aurez le
titre du tuteur le plus performant ! »
« Si ce soir nous n’êtes pas au lit à
l’heure le jour-même de votre fessée, je vous reconvoque illico ! Vous
vous souviendrez de la séance d’aujourd’hui comme d’une séance de massage. »
Je blêmis. Robin poursuivit :
« Faîtes extrêmement attention au choix
que vous allez faire. Je veux votre check-up à 22h et vous au lit à 22h30. Je
ne rigole pas. »
Contrariée, j’envoyai une capture d’écran de
ces messages à Gabriel. Il m’écrivit :
« Bon. Moi aussi je vais me coucher à
22h30, au cas où. »
Mon grand frère de cœur a vraiment toujours le
mot pour rire. Je lui répondis :
« Nan mais sans blague, Gab’ ! Je
crois que je vais arrêter. Il est trop sévère. Je ne tiendrai jamais. »
« Certainement pas. Il est exactement
ce qu’il te faut. Tu vas continuer. Tu n’as pas du tout intérêt à stopper ce
tutorat ! Ce nouveau tuteur est très bien. ».
Je savais pertinemment que Robin était vraiment
ce qu’il me fallait. Le problème, c’est que cela ne me plaisait pas. Revenir à
une vie de contraintes ne me plaisait vraiment pas.
Comme
pour protester contre ces règles qui me saoulaient au plus haut point, je
transgressai le couvre-feu, le soir-même de cette première séance, donc. Je me
couchai après 23h au lieu de 22h30. Ayant le derrière très, très douloureux,
j’envoyai quand même à Robin : « Il n’y a que le couvre-feu et la
procrastination qui clochent. S’il vous plait, soyez clément… ». Je ne
vis sa réponse que le lendemain matin : « Bonjour Lucie. Je vous
planifie une séance mercredi prochain à la même heure et au même endroit.
Cependant, je vais être clément – mais pas idiot ! – je mets cette
convocation en sursis pour les trois prochains jours. Il ne tient qu’à vous
qu’elle n’ait pas lieu. Je ne veux que des check-up nickels, et surtout aucune
entorse aux volets « médicament » et « couvre-feu ». Sinon,
j’aurai le plaisir de vous voir mercredi prochain ».
Vous
voulez que je vous dise très honnêtement ? J’ai pensé que Robin avait
atteint le maximum de ses capacités avec cette première séance. J’étais
convaincue qu’il ne pouvait pas faire mieux que ce qu’il avait fait. D’accord,
il avait installé son autorité. D’accord, il m’avait fait vivre une séance
vraiment compliquée à gérer pour moi ; mais j’étais persuadée qu’il était
à son maximum.
Dimanche
soir, après avoir dîné chez des amis (sans me soucier de l’horaire, bien
évidemment), je me tordis les chevilles (oui, oui, les deux !) sur le
chemin du retour. Après avoir passé mon lundi après-midi aux urgences, le
verdict tomba : triple entorse de la cheville gauche, entorse simple de la
cheville droite. Impossible de conduire. Soit, ce sera Robin qui viendra à moi.
Nous
étions donc mercredi 6 mars et Robin sonna à ma porte. Je lui ouvris. Cela me
fit bizarre de le voir là, chez moi, dans ma maison. Cela me donna un peu le
sentiment qu’il n’y aurait plus de frontière entre mes bêtises et la fessée.
Robin sait maintenant où j’habite et peut se pointer quand il le désire.
Robin
enleva ses chaussures et je l’invitai à entrer dans la pièce à vivre. J’avais
déjà mal aux fesses avant même qu’il ne me touche. J’étais nerveuse et tendue. J’ai
une hyperesthésie du goût et de l’odorat : avoir un ou plusieurs sens plus
développés que la moyenne des gens est souvent un des symptômes chez les
personnes HPI. Je reconnais donc les gens à leur odeur. L’odeur de Robin, de ses
vêtements, de son parfum… me renvoie à la sécurité (oui, aussi paradoxal que
cela puisse être, je me sens en sécurité avec Robin !) mais aussi aux
ennuis pour mon postérieur.
En effet, Robin avait maintenu la convocation
car depuis la séance de mercredi (soit notre première séance), je n’avais
respecté absolument aucun couvre-feu ; et j’avais oublié de prendre mes
médicaments par trois fois. J’avais de plus été insolente envers lui et
énormément procrastiné.
Munie
de mes deux attelles aux chevilles, je servis un café à Robin puis lui indiquai
que j’étais en train de recopier les check-up journaliers dans un nouveau
carnet car celui avec lequel j’avais démarré le tutorat restait introuvable.
- Vous n’auriez pas pu le
faire avant ? me demanda-t-il.
- Si, mais vous savez
bien que je suis « madame-dernière-minute », lui répondis-je.
- Justement, nous allons
parler de ça ! me réprimanda-t-il après m’avoir asséné une bonne claque
sur le derrière.
Je me dépêchai, en boitant, d’aller me rasseoir
pour continuer à recopier les check-up – et pour mettre mes fesses hors de sa
portée.
- Vous avez intérêt à avoir tout recopié avant
que j’aie terminé de boire mon café !
- Ne buvez pas trop vite,
alors ! lui répondis-je avec un sourire mi-nerveux mi-malicieux.
Je pris une claque sur la cuisse pour voir
souri.
Ma copie terminée et
son café avalé, Robin m’ordonna de mettre mon téléphone dans mon sac à mains
fermé.
- Obligatoirement dans
mon sac ? lui demandai-je.
- Dans votre sac fermé,
répondit-il.
Je m’exécutai ; mais alors que je
m’avançai vers mon sac à mains pour y mettre mon téléphone, j’aperçus mes
médicaments. Oups. J’avais zappé de les prendre.
- Il faut que je prenne
mes médicaments, dis-je.
- Allez-y, dit Robin. A
quelle heure deviez-vous les prendre ?
Je ne répondis pas. J’étais en tort et il
allait me tomber dessus. La boîte dans mon sac à mains étant vide, j’allai en
prendre une neuve dans ma chambre. En en revenant, Robin réitéra sa
question :
- A quelle heure
deviez-vous les prendre ?
- Quatorze heures,
répondis-je avec honnêteté et appréhension.
- Et quelle heure
est-il ? s’informa mon tuteur en regardant sa montre.
- Il est bientôt trois
heures moins le quart, rétorquai-je d’une petite voix.
Une salve manuelle particulière costaude et
cuisante tomba immédiatement sur mes fesses. Outch, ça, ça faisait très
mal !! Mais pourquoi avais-je mis un jogging ultra fin ?! C’était
carrément plus pratique pour le port de mes attelles mais bien moins pour
amortir les claques !!
Avec cette salve, je venais également de me
rendre compte que mes fesses n’étaient pas aussi remises que ça de la séance de
mercredi ! Il aurait fallu attendre quelques jours de plus pour qu’elles
aient retrouvé leur forme d’origine.
Mes fesses me brûlaient déjà alors que nous
n’avions pas commencé la séance… Mon téléphone mis dans mon sac fermé, je
m’avançai vers Robin.
- Vous pouvez tenir
debout ? se renseigna-t-il.
- Oui, pour le moment,
répondis-je.
- Bien, mettez vos mains
derrière le dos.
J’obéis. Robin prit le carnet dans lequel
j’avais recopié les check-up depuis jeudi.
- Lisez, m’ordonna-t-il
après avoir ouvert la page de jeudi.
- Médicament pris mais
pas à l’heure.
- Pourquoi ?
- Parce que j’ai oublié.
- Vous avez oublié,
dit-il en s’asseyant sur mon canapé. Venez ici.
Il me désigna ses genoux. Inutile de préciser
que mon jogging tout fin et moi fûmes très réfractaires à l’idée d’obéir. Robin
insista une deuxième fois et pour qu’il ne se mette pas davantage en colère,
j’obéis avec réticence.
Les
claques commencèrent à tomber, aussi fortes que celles que je venais de
recevoir debout. Les larmes me montèrent très vite aux yeux. Je savais que
puisque c’était le début de la séance, c’était le moment le plus difficile. Il
fallait que mes fesses chauffent et que les forces de Robin s’amenuisent. En
attendant cela, il fallait que je serre les dents et que je prenne mon mal en
patience. C’était néanmoins très difficile à faire. Les claques étaient
vraiment costaudes. Je m’appliquais à ne pas agiter les jambes pour ne pas
assommer Robin avec une de mes attelles, mais j’avais bien du mal à encaisser
cette fessée.
- Enlevez-moi ça !
me gronda-t-il en désignant mon jogging.
- Oh nan, Monsieur, s’il
vous plaît ! priai-je.
- Dépêchez-vous !
- Pour l’enlever
complètement, il faut que j’enlève aussi mes attelles…
- Eh bien enlevez-les,
elles aussi !
Je me retrouvai alors en culotte, agenouillée
sur le bord de mon canapé, les pieds dans le vide pour éviter de trop tirer sur
mes chevilles blessées. Bien vite, mon tuteur m’allongea à nouveau en travers
de ses cuisses. Mettant le carnet sous mon nez, il me demanda de lire la suite.
- Quatre repas sur cinq
pris à l’heure.
- Lequel n’a pas été pris
à l’heure ?
- Je ne me souviens plus…
- Il me semble que je
vous avais demandé de noter ça, aussi ! me gronda-t-il.
Je pris une bonne salve sur ma culotte pour ce
repas pris en retard. Ça commençait à chauffer durement. Mes fesses et mes
cuisses devaient déjà être rouges. Robin était de toute évidence bien plus
sévère que la semaine dernière.
- Continuez.
- Régime respecté,
lus-je. Sport fait. Coucher après 22h30.
- Coucher après 22h30,
reprit-il. Alors que je vous avais donné un sursis ! Vous vous fichez de
moi ?!
- Non monsieur, dis-je,
penaude, appréhendant ce qui allait arriver.
- Puisque vous n’en
faîtes qu’à votre tête, vous allez recevoir cette fessée comme une petite fille
qui a fait une bêtise ! Vous allez la prendre cul nu !
Ces paroles d’infantilisation mêlées à la
sensation de ma culotte qui descendait le long de mes cuisses me paralysaient.
La peur tout entière s’était installée en moi. Les claques étaient déjà bien
costaudes mais alors là… Là, j’allais danser.
Mes
fesses à sa merci, Robin me flanqua une salve très coriace et mes premières
larmes coulèrent. Je me devais d’être multifonctions : faire attention au
positionnement de mes chevilles dépourvues d’attelles pour ne pas me faire mal,
encaisser la douleur brûlante de mon postérieur et prier Robin d’arrêter de me
claquer le derrière. Evidemment, plus je le priais, moins il arrêtait.
- Je vous ai laissé un
sursis, en plus ! Vous avez eu plusieurs chances ! Et malgré ça, le
couvre-feu n’a pas été respecté ! Tant pis pour vous, vous prenez une
bonne fessée déculottée allongée sur mes genoux, comme une petite fille !
Robin s’attelait à taper aux endroits où ça
faisait le plus mal : le milieu-bas des fesses, et la jointure
fesse-cuisse. Il frappait fort et ce qui ne me rassurait pas du tout, c’était
que nous en étions à la quatrième fessée et il n’y avait toujours aucun signe
de faiblesse de la part de mon tuteur.
- La suite, dit-il.
- R.A.S niveau
organisation, lus-je. Procrastination : facture non payée, appels non
passés.
Nouvelle salve et toujours aucun signe de
faiblesse. Aucun signe non plus d’un quelconque instrument qui viendrait
relayer les terribles mains de Robin. Je craignais une séance uniquement
manuelle. J’ignore si c’étaient les claques qui me faisaient le plus pleurer,
ou l’idée de recevoir une séance entièrement manuelle. Mon pire cauchemar.
- Ensuite.
- Conduite : pas
d’excès de vitesse, pas de textos au volant. Tuteur : insolence.
- Ça, c’est pareil !
me gronda-t-il en recommençant à me claquer le derrière. Je vous avais
prévenue ! Apparemment, je n’ai pas été assez clair la semaine
dernière ! Je suis vraiment désolé d’avoir manqué de clarté !
Mes fesses et le haut de mes cuisses devaient
déjà être écarlates. Nous n’avions fait que le jeudi. Il y en avait du chemin
pour arriver jusqu’à aujourd’hui. Je redoutais vraiment le pire.
Robin
me garda sur ses genoux pour la journée du vendredi. Je pris une fessée pour un
repas non pris à l’heure ce jour-là, puis nous arrivâmes au couvre-feu.
- Coucher après minuit,
lus-je à contrecœur.
- A quelle heure
deviez-vous vous coucher ?
- 22h30, répondis-je.
- Ça fait combien de
minutes d’écart ?
- 17, tentai-je, ayant la
flemme de calculer.
- Combien de
minutes ?! gronda-t-il, ce qui me fit serrer les fesses.
- Quatre-vingt-dix,
répondis-je.
Je me passai évidemment bien de lui dire que
j’avais noté « coucher « après minuit » », que je
m’étais donc en réalité couchée à minuit quatorze et que cela faisait donc cent-quatre
minutes.
- Vous comptez,
m’annonça-t-il.
Je reçus alors quatre-vingt-dix claques plus
douloureuses les unes que les autres, et malgré mes larmes, je m’auto-félicitai
d’avoir économisé quatorze claques supplémentaires !
- Ensuite, dit-il.
- R.A.S. pour
l’organisation, lus-je. Procrastination : facture payée, appels passés.
Conduite : pas d’excès de vitesse, textos au volant.
- Qu’est-ce que je vous
avais dit pour les textos au volant ?! me réprimanda-t-il en recommençant
à me claquer les fesses.
- De ne pas recommencer,
répondis-je entre deux claques.
- Vous vous rendez compte
de la gravité de vos actes ?! me réprimanda-t-il de plus belle.
Je pris une salve très corsée. Tellement corsée
que je gigotai pas mal, quitte à me faire mal aux chevilles. Je mis d’ailleurs
ma main en protection, celle-ci fut rapidement bloquée dans le creux de mes
reins pour que la fessée continue de tomber.
Toujours aucun signe de faiblesse chez Robin. A
la fin de la tannée, je lui lançai un :
- Mais vous n’êtes pas
fatigué ?!
Je n’eus aucune réponse. Il m’informa juste que
j’avais beaucoup de chance de ne pas avoir reçu cette fessée debout. Cela me
fila des sueurs froides. Robin me demanda ensuite de me relever, il se leva à
son tour. Puis, il me demanda de me rallonger. Puisque je le priais, il m’attrapa
par le chignon et me força à m’allonger à plat ventre sur mon canapé. Nous
passâmes au samedi.
- Médicament non pris,
lus-je.
Et une autre tannée on ne peut plus
douloureuse.
- Quatre repas sur cinq
pris à l’heure.
Une autre tannée. Toujours aucun signe de
faiblesse. Robin s’était transformé en pokémon depuis la semaine dernière.
Autant j’avais senti ses limites mercredi dernier, autant aujourd’hui il ne
faiblissait aucunement. Ces limites susmentionnées semblaient disparues.
- Coucher après minuit et
demi, lus-je en sanglotant.
- Minuit et demi ?!
- Mais c’était mon
exception de la semaine ! plaidai-je en espérant que ça passe.
- Bien, je vous
l’accorde. Vous avez de la chance. Vous avez vraiment beaucoup de chance !
Je soufflai de soulagement. Cette excuse ne
passait pas avec Thomas, qui disait toujours « Tu les as prises toute la
semaine, tes exceptions, Lucie ! Alors je ne t’en accorde
aucune ! ». Mais avec Robin, c’était passé. Ouf !
Nous
continuâmes avec l’organisation et la procrastination de samedi, qui me
valurent encore deux salves corsées. Je n’en pouvais plus. Mes fesses devaient
être écarlates. Et Robin ne faiblissait pas ! C’était assez incroyable, je
dois le reconnaître.
Le
check-up de dimanche me valut cinq nouvelles fessées, dont deux à genoux sur le
canapé. Les trois autres, allongée à plat ventre. J’avais vraiment très mal aux
fesses. Cette séance n’en finissait pas. Les claques étaient toujours
aussi douloureuses et Robin n’était pas du tout fatigué. Du moins, il n’en donnait
aucunement l’impression. J’étais désespérée.
Bilan
de lundi. Après une bonne fessée pour la non-prise du médicament, nous arrivâmes
au couvre-feu non-respecté : coucher à minuit et demi. Vous me croyez si
je vous dis que pour cela, je pris cent vingt claques gigantesques ?
Deux autres salves tombèrent pour
l’organisation et la procrastination. Je protestai en mettant ma main pour me
protéger. Robin m’ordonna de l’enlever. Je persistai. Pour me punir de mon insistance,
il alla mouiller sa main sous le robinet de l’évier de la cuisine. Je ne pense pas
avoir besoin de préciser ô combien la suite et fin de cette fessée me fit mal.
Enfin,
nous arrivâmes au check-up de mardi, donc hier. C’était la dernière journée, je
serais bientôt soulagée. Toujours à plat ventre sur mon canapé, je reçus une
bonne fessée pour le médicament non pris ce jour-là ; une autre pour le
repas pris en retard.
- Ensuite ?
- Coucher à vingt-trois
heures, lus-je. Mais je me suis améliorée !
- Moi ce que je vois,
c’est que vous saviez pertinemment que je venais aujourd’hui et que vous avez
osé transgresser tous les couvre-feux depuis mercredi ! Aucun n’a été
respecté depuis une semaine ! Aucun ! Pourtant, vous saviez que je
venais ! Vous n’en avez fait qu’à votre tête. Je n’ai pas le choix, je
vais devoir vous démonter.
- Quoi ?! Oh non
monsieur, s’il vous plaît… me lamentai-je.
- Je n’ai pas le choix, Lucie.
Vous vous êtes fichue de moi.
- Mes fesses vont fondre !
me plaignis-je.
- Ne vous inquiétez pas,
il reste encore pas mal de chair.
Allongée en travers des
cuisses de Robin, je pris une tannée douloureuse au possible et surtout interminable.
Elle dura au minimum un quart d’heure. Un quart d’heure, sans pause. A
aucun moment Robin ne s’arrêta. A aucun moment les claques ne perdirent en
intensité. Je peux vous dire que celle-là, je l’ai vraiment sentie passer. Je
peux vous dire que ce soir, le couvre-feu sera respecté. Et je peux vous dire
que je ne sous-estimerai plus Robin. Je retire ce que j’ai dit et écrit pour la
dernière séance : Robin est bien plus coriace et sévère que Gabriel, et il
est exactement au même niveau que Thomas. Qu’est-ce que c’est que cette
génération de tuteurs-ninjas ?! Je devais capituler. Moi qui me croyais plus
forte et maligne que Robin, je m’étais profondément fourvoyée.
À la suite de cette
fessée interminable (et les réprimandes qui allaient avec !), je pris deux
autres salves pour l’organisation et la procrastination. Je n’en pouvais plus.
Après un passage au coin – assise sur une chaise à cause de mes blessures,
Robin m’autorisa à me rhabiller.
Durant cette séance,
vous vous doutez bien que je ne chipotais plus pour les « Oui,
Monsieur », « Non, Monsieur », « Pardon, Monsieur ».
Je ne pensais qu’à sauver mes fesses des énormes claques que je recevais. Je me
pliais alors sans rechigner aux règles et exigences de Robin.
- Y’a du mieux !
remarqua-t-il.
Je ne répondis pas. Il ne valait mieux pas.
A l’heure actuelle,
Robin est parti et j’ai du mal à m’asseoir. Son autorité est pleinement
installée et je ne doute plus de lui. Cette séance uniquement manuelle m’a
grandement calmée et fut l’une des pires de ma vie.
Ce soir, je serai
couchée à l’heure.
PS : J’ai
programmé la publication de l’article… Ne croyez pas que je suis encore
éveillée, je me suis bien couchée à 22h30 !
A suivre…
Eh ben voilà. Entièrement d'accord avec Gab. T'avais besoin de ça pour reprendre les bonnes habitudes ! Il semblerait que tu aies trouvé le bon tuteur. Grand bien te fasse !!!
RépondreSupprimerLa deuxième rencontre ne s'est pas faite attendre !
RépondreSupprimerRobin a du pain sur la planche ou plutôt un derrière sous la main 🤔 pour vous remettre sur les rails.