Mardi
9 avril. Robin vient à la maison pour une nouvelle séance. Pour le coup, sa
visite n’est pas surprise ; j’ai donc le temps de l’appréhender. Cinq
jours se sont seulement écoulés depuis la dernière séance, inutile de préciser
que mes fesses ne sont pas totalement remises.
Exceptionnellement,
Robin vint en train : j’allai le chercher à la gare. Puisque je l’apprécie
beaucoup, j’étais quand même contente de le revoir.
Je me dirigeai automatiquement vers la
pharmacie car j’étais en rupture de médicaments et Robin m’avait prévenue :
« Si vous ne me les présentez pas demain, je vous colle trente minutes ! ».
Il ne fallait pas me le dire deux fois : j’emmenai Robin avec moi à la
pharmacie pour être sûre qu’il voie bien que j’avais récupéré de nouvelles boîtes
de cachets.
Nous
décidâmes ensuite d’aller manger dans une crêperie (bien piètre, au passage !)
ce qui nous fit passer un bon moment de complicité. Nous apprîmes à nous
connaître et, se sentant en confiance, Robin me confia qu’il m’avait menti sur
son âge : il n’avait pas un mais deux ans de moins que moi !
Sur le coup, je lui en voulus de m’avoir menti
alors que je m’efforçais au quotidien de lui dire la vérité, quoiqu’il m’en coûte.
Et puis, j’admis qu’il n’avait pas eu tort de mentir : s’il m’avait donné son
vrai âge, jamais je ne l’aurais accepté comme tuteur. Déjà le fait qu’il ait
trente ans et moi trente-et-un m’avait grandement fait tiquer et hésiter, mais
alors vingt-neuf ans là… J’aurais refusé ; ce qui aurait été stupide
puisque Robin est bien plus mûr et responsable que moi et qu’il a la mentalité
d’un homme d’une quarantaine d’années ayant vécu en 1910.
Après
ce moment à la crêperie, nous rentrâmes chez moi et Robin m’envoya à la sieste.
Vu les crises intestinales assez corsées que j’avais faites la semaine dernière,
le médecin avait insisté pour que je profite de mes deux semaines de vacances
pour mettre l’accent sur le repos : coucher à 22h30, dix heures de sommeil
minimum et une heure de sieste minimum après le déjeuner. Là-dessus (comme sur
les autres items), il était évident que Robin ne me lâcherait pas.
Une
heure de sieste obligatoire, donc. Je somnolai pas mal jusqu’à ce que Robin
vienne me chercher. Il me fit remarquer qu’au final, j’aurais mieux fait de
dormir, étant donné que nous allions désormais commencer la séance ; si j’avais
continué de dormir, il ne m’aurait bien sûr pas réveillée. Note pour plus tard :
faire une sieste de cinq heures quand Robin est là !
La
séance commença donc, et elle fut très, très dure ! Si on prend en compte
le fait que mes fesses n’étaient clairement pas remises de la dernière fois et
les claques monstrueuses de Robin qui font de plus en plus mal au fur et à mesure
des séances, j’eus énormément de mal à encaisser ces fessées.
Aucune larme ne coula (comme si ça faisait
tellement mal que ça dépassait le stade des larmes) mais je peux vous jurer que
ce fut une des séances les plus costaudes vécues avec Robin. Au programme :
vingt-trois (oui, oui !) fessées OTK pour le régime non-respecté,
le téléphone pendant la sieste, ou encore une note en-dessous de 5/10 pour les
items secondaires. Vous allez me dire que je prenais exactement la même chose, voire
pire avec Thomas ; mais avec Thomas, mes fesses avaient le temps de se remettre
entre deux séances. Là, ce n’était malheureusement pas le cas. Et puis, le
tutorat avec Thomas remonte à trois ans et demi ! Je ne suis plus du tout
habituée à encaisser de telles séances !
S’il n’y avait « que » les
vingt-trois fessées OTK, j’aurais pu garder des fesses à peu près en bon état.
Mais à cela s’ajoutaient les items « tolérance zéro » comme le
médicament non pris, la sieste pas faite ou encore le terrible couvre-feu. Douze
fessées debout, douze fessées qui faillirent me faire hurler de douleur tellement
elles étaient balèzes, tombèrent sur mes pauvres fesses. Robin me faisait une
misère sans nom. Il avait raison. J’étais une vraie tête de mule, on ne peut
plus obstinée et déterminée. Il avait raison de me faire la misère. Je me
souvins que lors d’une des nombreuses fessées sur ses genoux, il m’avait
grondée :
- C’est terminé, Lucie !
Avec moi, vous n’êtes clairement pas la petite princesse à laquelle on passe
tout ! C’est fini, ça ! Si vous n’obéissez pas, vous terminez sur mes
genoux pour une fessée ! C’est comme ça que ça fonctionne, maintenant !
Vous obéissez ou c’est la fessée !
Je me mis à taper des pieds tellement cette
tirade m’énervait. Mon règne, terminé ? Ben voyons ! Bon, il est vrai
que pour le moment, j’avais plus perdu que gagné mais je n’avais pas dit mon dernier
mot.
Lorsque
mon tuteur annonça la fin de la séance, je fus on ne peut plus soulagée. Ouf !
Enfin ! Mais lorsque Robin me trouva de nouveau insolente, il m’attrapa à
nouveau le poignet :
- Non ! Non, Monsieur,
s’il vous plaît ! le priai-je.
- Vous n’avez clairement
pas capitulé, me dit-il en déboutonnant mon jean. Vous n’avez toujours pas capitulé
et je n’aime pas du tout votre attitude ! Je vais vous faire comprendre
qui commande et comment vous devez vous comporter ! Je n’ai pas été assez
clair apparemment !
Une nouvelle fessée sur ses genoux qui fut on
ne peut plus douloureuse. Elle fit mal, vraiment mal, physiquement et
psychologiquement, puisque Robin l’appuyait de : « Je vous garantis
que vous allez obéir ! C’est moi qui décide, Lucie ! Pas vous ! Moi !
J’espère que c’est compris ! ».
Alors qu’il m’envoyait au coin après cette
tannée, Robin m’y laissa plusieurs minutes avant de me demander de le regarder
dans les yeux. J’obéis, n’ayant plus le choix :
- Ce soir, si vous n’êtes
pas couchée à 22h30, je reviens demain ! Pas 22h31, 22h30 ! C’est
compris ?
- Oui, Monsieur.
- Répétez.
- Si je ne suis pas
couchée à 22h30 ce soir, vous revenez demain.
- Et je ne viendrai pas
pour rien, croyez-moi !
Le problème, c’est que
je n’avais aucune garantie de me coucher pour 22h30 ce soir. Cela dépendrait,
comme d’habitude, de ma gestion de la frustration sur le moment.
- Sérieusement, ne me faîtes
pas revenir demain ! me prévint Robin sur le chemin de la gare.
- Je n’en sais rien,
Monsieur, lui dis-je honnêtement. Je vais tout faire pour que vous ne reveniez
pas, en tout cas…
- Attendez, vous avez vu
l’état de vos fesses, ou pas ?
- Non, je ne regarde
jamais. Je me fie à la tête qu’Hugo fait quand il les découvre le soir.
- Eh bien, je peux vous
dire qu’elles sont plus qu’écarlates. Vous avez même des bleus ! D’ailleurs,
je ne pensais pas que cela était possible de causer des bleus avec des fessées
uniquement manuelles… Alors vraiment, Lucie, ne me faîtes pas revenir demain. Vos
fesses ont besoin de se reposer !
Il est vrai que les fessées de Robin avaient
été tellement corsées aujourd’hui que j’ai même cru que je saignais. Finalement,
j’en étais loin. Mon tuteur m’avait de toute façon assuré que si j’avais
saigné, il aurait stoppé net la séance. C’était peut-être ça la solution…
Après avoir déposé
Robin à la gare, je soufflai de soulagement. Je songeai au fait que si je l’avais
eu en père ou grand frère, avec le caractère que j’ai depuis ma naissance, j’aurais
vécu toute ma vie avec un derrière rouge. Et Robin aurait certainement terminé
chauve à force de s’arracher les cheveux.
Gabriel m’a toujours
dit que la structure idéale dans laquelle je devrais être serait un pensionnat
dans le même style que celui de Clémence, avec des tuteurs référents désignés
pour prendre soin de moi. Gabriel, Thomas et Robin se relayeraient pour me
cadrer lorsque mon comportement laisserait à désirer. Tiens, tiens, ça ferait
un bon hors-série, ça ! Et si je publiais un petit récit ponctuel
là-dessus ? Dîtes-moi ce que vous en pensez ! Je suis partante pour
le faire, à condition que ce ne soit pas un récit prémonitoire ! Je
souffre déjà bien assez avec Robin !
Lorsque je rentrai à la
maison, mon merveilleux mari était là. Il me lança :
- Coucou ma chérie !
Je me doute que l’après-midi a été compliquée mais j’ai un truc qui va te
remonter le moral : ce soir, y’a Koh-Lanta !
- Oh non !! me lamentai-je.
- Ben quoi ?
- Je ne peux pas me
coucher tard ! Si je me couche après 22h30, Robin revient demain !!
- Ah mince… En plus, c’est
la réunification ! Tant pis, on regardera en replay…
- La réunification ?
me lamentai-je de plus belle. Oh, impossible, je ne vais pas pouvoir attendre
demain pour regarder en replay…
- Essaie de négocier avec
Robin, m’encouragea Hugo.
- Impossible, il ne
voudra pas.
- Qui ne tente rien…
J’essayai. Robin refusa. Je racontai même mes
misères à Gabriel qui, même s’il me comprenait, prenait tout de même le parti
de Robin.
Pour tout vous avouer, il y avait un vrai combat
en moi. Je n’arrivais pas du tout à me frustrer, à me dire qu’il allait falloir
attendre le lendemain pour regarder une de nos émissions favorites avec Hugo,
juste pour aller… dormir. Et d’un autre côté, je ne voulais pas le moins du
monde que Robin revienne s’occuper de mes fesses demain.
Alors j’eus la très, très grande tentation de
mentir. J’eus l’idée de faire croire à Robin que j’étais couchée, uniquement
pour qu’il ne revienne pas demain. Mais… Et s’il apprenait la vérité ? Et
s’il vérifiait auprès de Gabriel qui, lui, me savait éveillée ? Et si la
confiance se brisait entre Robin et moi ?
Après moultes négociations avec Robin, un très rude
combat intérieur et une boule au ventre tellement énorme que j’en avais mal, je
ne savais toujours pas quoi faire. En désespoir de cause, je tentai de reprendre
les négociations avec Robin, négociations qui se soldèrent par un : « J’ai
dit non ! » qui me fit automatiquement vriller. Bon, eh bien ce
sera oui. Sur le coup, je ne pensais même plus aux représailles ou à mes
fesses ultra-douloureuses. Je ne pensais qu’à : « On ne me dit pas
non, à moi ! ».
22h23,
Gabriel m’envoie un message : « Lucie, c’est maintenant. Va te
coucher avant de te faire démonter. ». Je lui répondis : « Ma
décision est prise. ».
Hugo
et moi nous couchâmes à 23h45. Avant de dormir, je fis un massage dorsal à mon
merveilleux mari qui avait eu une dure journée, et lui me mit de la pommade sur
les fesses.
- C’est nouveau ça, de vouloir
mettre de la crème sur tes fesses !
- Je n’ai pas le choix.
Robin revient demain.
- Ouh là ! Tu vas
pouvoir encaisser ? Parce que tes fesses sont rou-bleu-lettes, là…
- Je sais. Je ne vais pas
avoir le choix, de toute façon…
Je n’étais vraiment pas sereine. Je savais que Robin
allait me tomber dessus d’une manière on ne peut plus salée. Je ne pouvais pas
dire que ce ne serait pas mérité ; mais cela me cassait les pieds au
possible. Bon sang, ne pouvait-il pas me laisser tranquille, juste pour un soir ?!
- Bonjour Monsieur,
dis-je fébrilement en ouvrant ma porte à Robin.
- Bonjour. Enlevez votre pantalon.
Tout de suite.
Oh, ça va chi*r. Je vais vraiment la sentir passer !
Une fois mon jean retiré, Robin m’envoya au
coin tandis qu’il s’installait à la maison : se lavait les mains, mettait
son téléphone à charger, etc. Puis, une fois qu’il fut prêt, il m’attrapa par
le poignet et m’emmena jusqu’au canapé où il me bascula sur ses genoux. Il me
fila trois bonnes claques sur la culotte avant de baisser cette dernière pour
que je me retrouve déculottée. Ce fut parti pour une tannée qui dura
trente-huit minutes non-stop.
Le temps que mes fesses chauffent (brûlent,
même !) les claques étaient insoutenables. Tellement insoutenables que je
me mis à pleurer immédiatement et que je peinais à rester en place. Prendre une
fessée corsée le lendemain d’une séance très salée, c’est insupportable.
Je priais Robin d’arrêter. Ça faisait vraiment
trop mal. Ne tenant plus, je mis ma main pour me protéger mais bien évidemment,
mon tuteur la bloqua immédiatement dans le creux de mes reins.
- Alors, elle était bien,
cette soirée ? Il était bien, l’épisode ? Vous avez apprécié ? J’espère
que ça valait le coup !
J’eus peur de lui répondre « oui ».
Et lorsque je voulus lui répondre à l’affirmative, nous étions aux alentours des
cinq minutes, je ne savais bien évidemment pas qu’il allait me garder encore
trente-trois minutes sur ses cuisses.
- Voilà où ça vous mène de
ne pas obéir ! Cul nu sur mes genoux ! Vous ne voulez pas obéir, eh
bien tant pis pour vous !
Punaise, ce gars va finir par me tuer.
Tout
au long des trente-huit minutes, je le priais, je le suppliais d’arrêter. Je ne
faisais plus de promesses en l’air puisque je savais bien que cela ne
fonctionnait pas ; et même si mes injonctions ne fonctionnaient pas non
plus, je ne pouvais me taire devant la sévérité de cette fessée. Robin est vraiment
un tuteur on ne peut plus redoutable. Même Thomas ne m’avait jamais collé de
fessée aussi longue et corsée !
Durant
ces trente-huit minutes, la seule « pause » que Robin a faite était
pour me demander d’aller fermer la fenêtre ; en effet, toute la rue devait
entendre les claques. Cela me rappela un passage avec un ancien tuteur. Je
crois que je me souviendrai de ce jour toute ma vie car il a constitué la pire
honte de mon existence. C’était une telle honte que j’avais décidé de ne pas en
parler sur le blog.
Mon tuteur me claquait ardemment les fesses lorsque
quelqu’un avait sonné à la porte de l’appartement, alerté par le bruit des
claques. Mon tuteur avait alors stoppé la fessée et était allé ouvrir. Restée à
moitié-nue, en larmes, dans le salon, j’avais entendu ce qui s’était passé dans
l’entrée :
- Oui bonjour, nous
entendons du bruit, avait dit le voisin avec un accent africain. Tout va bien ?
- Oui, tout va bien, avait
répondu mon tuteur. Ma petite sœur n’a pas été sage à l’école et je suis en
train de lui coller une fessée déculottée.
- Ah d’accord, avait
répondu le voisin. Bonne journée.
- Merci à vous aussi !
En revenant dans le salon, mon tuteur m’avait
dit : « Tu as failli avoir des spectateurs ! » avant de
reprendre son œuvre.
Même si je ne m’étais pas retrouvée en face des
voisins, j’avais eu sacrément honte. Mis à part le détail qui faisait que je n’étais
pas sa sœur, mon tuteur n’avait pas menti. C’était assez incroyable la sérénité
avec laquelle il avait dit la vérité.
Sachant que les personnes d’origine étrangère sont
en général très strictes avec leurs enfants, il était sûr que ce couple d’africains
n’allait pas appeler les forces de l’ordre. Mon ancien tuteur le savait. Peut-être
aurait-il répondu différemment si cela avait été un couple d’origine française…
Je n’en sais rien. Toujours est-il que j’ai encore honte de ce moment. Je peux vous
en faire part maintenant qu’il s’est déroulé il y a longtemps mais je m’en
souviendrai toute ma vie, c’est certain !
Le fait
que Robin me demande d’aller fermer la fenêtre m’indiqua qu’il ne me ferait
jamais un coup pareil et je l’en remerciai intérieurement.
- Et en plus, vous ne m’avez
pas envoyé la photo de votre carnet, hier ! me grondait Robin en continuant
de me claquer les fesses. J’espère pour vous qu’il est à jour ! Et votre sieste,
vous l’avez faite ?
- En partie…
- Comment ça, en partie ?!
- Je n’ai dormi que
trente minutes…
- On va régler ça tout à
l’heure. Pour le moment, nous sommes encore sur le couvre-feu d’hier.
Trente-huit minutes. Trente-huit minutes. Trente-huit
minutes !!! Je n’en revenais pas d’avoir encore des fesses lorsque
Robin asséna la dernière claque. J’entrepris bien évidemment de me relever mais
il me bloqua tout de suite en me demandant :
- A quelle heure serez-vous
couchée ce soir ?
- 22h30, répondis-je d’une
petite voix.
- Si je dois revenir
demain… !!!
Il ne reviendra pas demain. Impossible. Sinon,
je devrai écrire mon testament dès ce soir…
Après avoir réglé le
couvre-feu, je pris une très, très bonne fessée debout pour ne pas avoir rempli
le fichier Excel d’hier soir concernant les items secondaires. Je me demandais
bien comment Robin, avec son petit corps (il est loin d’être minuscule ou ridicule,
hein ! Mais il n’a pas une carrure de videur de boîte !) pouvait me coller
des claques aussi douloureuses. Je comprenais que Thomas le fasse avec ses 1m90
et son corps tout en muscles ; mais Robin… je me demandais bien d’où cette
force venait ! Quoiqu’il en soit, cette fessée debout me fit passer l’envie
d’en prendre d’autres, c’était certain !
- Bien, on va parler de
votre sieste de trente minutes…
- Nan, nan ! priai-je.
Au pire, je peux aller faire maintenant les autres trente minutes…
- Oui, bonne idée, dit
Robin. Je vais vous punir et ensuite, vous irez faire les trente autres
minutes.
Euh… Je disais ça pour éviter une fessée, moi !
Pas pour la prendre quand même !
Puisque
Robin apprit que j’avais dormi 30 minutes et utilisé mon téléphone les 30
autres minutes, il m’emmena juste dans ma chambre, me fit allonger sur mon lit
et me fila une autre fessée dont chaque claque me fit très mal. Heureusement qu’elle
était courte, cette fessée ! Robin me laissa cul nu, m’enleva mes
chaussettes et m’ordonna de me mettre dans mes draps.
- Vous n’avez pas intérêt
à bouger jusqu’à ce que je vienne vous chercher !
Je m’ennuyai mais ne bougeai pas. Même si j’étais
vexée et avais l’impression d’avoir trois ans et demi, je ne bougeai pas. Je
résistai à la tentation de prendre mon bouquin pour faire passer le temps. Je
ne voulais pas faire quoique ce soit qui me conduirait à prendre une autre
tannée. Mes fesses me brûlaient et étaient hors service. Je peux vous assurer
que j’avais capitulé et que j’étais calmée.
Au
bout de trente longues minutes, Robin vint me chercher. Nous discutâmes succinctement
et il était en train de me mettre en garde, me disant qu’entre l’ironie et l’insolence
il n’y avait qu’un pas que je n’avais pas intérêt à franchir, quand la porte d’entrée
s’ouvrit. Hugo rentrait à la maison, accompagné d’un ami. Robin fila. Je lui
assurai que cela ne dérangeait pas Hugo qu’il soit là et l’ami qui était
présent était au courant de mon tutorat « spécial ». Robin parti,
Hugo me demanda :
- On ne t’a pas sauvé la
mise, j’espère ?
- Oh que non…
- Bon tant mieux. Il n’aurait
pas fallu que Robin vienne pour rien.
- Rassure-toi, il n’est
pas venu pour rien…
Robin vient à la maison
samedi après-midi pour rencontrer Hugo de façon « officielle ». J’appréhende
un peu cette rencontre, d’autant plus que le : « Je vais avoir des
choses à dire à Robin ! » est LA
menace d’Hugo en ce moment pour m’enquiquiner.
Pour le moment, mon
plus gros problème est le couvre-feu de ce soir. Je suis en vacances et je ne
vais pas pouvoir veiller tard ; sinon, Robin reviendra demain et me tuera
littéralement. Impossible de reprendre une fessée qui monterait sûrement à une
heure non-stop. Il va donc falloir que je me résolve à aller me coucher pour
22h30.
En vérité, je dois vous
avouer que je suis épuisée et malade à cause de cet épuisement. Je suis
complètement crevée de lutter chaque minute contre mon propre corps pour tenter
de lui imposer ma volonté. Mon esprit veut plein de choses et tant pis si mon corps
ne suit pas ! Mais à un moment… le corps lâche !
Cela ne me fera donc
pas de mal d’être couchée de bonne heure !
A suivre…
PS : La publication de cet article a été programmée... Je suis bien couchée !
"On ne te dit pas non" je te cite... Il semblerait que les choses soient en train d'évoluer. L'étau se resserre petit à petit sur tes multiples bêtises...
RépondreSupprimerBon courage et toujours soutien à Robin..
Ce serait un grand plaisir de lire un petit ''hors série''. Je suis toujours impatiente de vous lire !
RépondreSupprimerAïe aïe aïe Robin est vraiment dur avec vous Lucie 😞😉
RépondreSupprimer(J’attends avec impatience le hors série 😅)