Mon
tuteur a quitté la maison il y a quelques minutes et je viens tout juste de
m’installer pour commencer à vous écrire : j’ai bien du mal à m’asseoir, encore.
C’est désormais devenu le rituel du mercredi : prendre une rouste de la
part de Robin.
Comme
le dit ma psychologue depuis longtemps, mon plus gros problème est que je ne
crains que de deux choses : parmi elles, la fessée. Je suis d’une nature
tellement résiliente que je m’adapte très vite aux changements et aux
nouveautés. Pour me faire bouger et prendre soin de moi, il n’y a donc que le
fait de prendre une fessée qui soit efficace.
Là encore, il y a un autre problème : je
suis devenue endurante. Après un an de tutorat avec Gabriel, puis un an de
tutorat avec Thomas, les petites fessées ne me font plus peur, comme l’a bien
remarqué Robin. Ce dernier est donc obligé d’être sévère et intransigeant.
Cette
semaine fut le contraire de la semaine dernière : j’ai assuré sur la prise
des médicaments mais je me suis totalement relâchée sur les notes journalières.
Le couvre-feu en est la preuve : je n’en ai plus rien à secouer de le
respecter ou non.
Voici
le palmarès de la semaine :
- Sept médicaments non
pris
(qui, avec les réductions-récompenses, donnèrent une fessée prévue de vingt
minutes).
- Note de 12/20 mercredi ® sanction prévue :
punition mineure du style copie de lignes ou passage au coin.
- Note de 3/20 jeudi ® sanction prévue :
fessée OTK à la main en reprenant
chaque item non respecté.
- Note de 7/20 vendredi ® sanction prévue :
fessée à la main.
- Note de 0/20 samedi ® sanction prévue :
correction.
- Note de 1,5/20 dimanche ® sanction prévue :
fessée OTK à la main en reprenant
chaque item non respecté.
- Note de 0/20 lundi ® sanction prévue :
correction.
- Note de 4/20 hier ® sanction prévue :
fessée OTK à la main en reprenant
chaque item non respecté.
J’ai choisi de vous
raconter la séance de façon décousue en vous présentant mon top 10 des pires
fessées reçues aujourd’hui.
Numéro 10 : L’unique claque.
Nous étions en plein
milieu de la séance : je venais de prendre une fessée debout et Robin m’avait
ordonnée de venir m’allonger à nouveau sur ses genoux pour recevoir la
prochaine fessée. Puisque je ne pouvais pas m’y résoudre, Robin m’asséna une
bonne claque pour me faire accélérer le pas ; LA claque que je ne supporte pas :
forte, sèche et atrocement douloureuse. Elle me fit d’ailleurs sautiller sur
place et… avancer.
Numéro 9 : La phrase de trop.
Nous étions après la
fin de la séance. Robin et moi étions réconciliés après mon moment de boudin.
Avant qu’il ne parte, je tentais de négocier plusieurs items avec lui. Cela faisait
quinze minutes et il ne cédait toujours pas. Après un ultime argument recalé,
je lâchai un « Putain mais vous êtes chiant ! ». Robin me fonça
immédiatement dessus ; je me retrouvai en travers de ses cuisses avant
même de comprendre ce qu’il se passait.
Prendre une déculottée
sur des fesses bleues qui commençaient à refroidir depuis vingt minutes… Je
vous laisse imaginer. Les excuses sont très vite arrivées et je n’ai pas
recommencé.
Numéro 8 : Les quatre aliments.
Dimanche, j’avais donc
écopé d’une très mauvaise note (1,5/20) ce qui m’avait fait mériter une fessée
manuelle OTK reprenant chaque item
non respecté ce jour-là. Parmi eux : le régime alimentaire. Ce jour-là, il
y avait quatre aliments non-respectés. En effet, j’avais mangé une mousse au
chocolat pour le dessert du déjeuner. Au cinéma l’après-midi, le petit paquet
de M&M’s acheté à la caisse n’avait pas fait long feu. Le soir, dînant chez
des amis, nous avions commandé des pizzas qui comportaient toutes un aliment en
théorie interdit par mon régime. Enfin, j’avais pris une glace en
dessert : le choc chaud-froid est totalement proscrit pour mes intestins.
Ça faisait donc quatre transgressions.
- On dit une minute par
aliment ? demanda Robin.
- Nan ! priai-je.
Nan, Monsieur, s’il vous plaît…
Ce n’était malheureusement pas une question. Je
pris une déculottée de quatre minutes ; le genre de déculottée que l’on
n’aime vraiment pas prendre.
Numéro 7 : La fessée de vendredi.
La note de vendredi
devait être punie par une fessée manuelle. Robin me fit donc allonger de tout
mon long sur mon canapé et me donna une volée que j’eus du mal à encaisser.
Numéro 6 : Le téléphone pendant
la sieste.
Même si Robin m’avait clairement
ordonnée de poser mon téléphone sur la table de la salle à manger durant ma
sieste, je l’avais quand même pris avec moi pour programmer mon réveil :
une heure de sieste, pas plus. Je n’aime pas dormir, je trouve que c’est une
perte de temps ! Je me couchai alors à 13h58 et programmai mon réveil pour
14h59.
Lorsque mon réveil sonna, je savais que Robin venait d’arriver
puisque j’avais entendu la porte d’entrée. Je l’entendis tourner dans la maison
et devinai aisément qu’il était à la recherche de mon téléphone. Lorsqu’il le
découvrit dans mes mains (je checkais mes messages après mon réveil) il
s’approcha du lit et me gronda :
- J’avais dit quoi pour
le téléphone ?!
- Je ne l’ai pas
utilisé ! me défendis-je. C’était juste pour mettre un réveil !
- J’avais dit
quoi ?!
- De le mettre sur la
table de la pièce à vivre, répondis-je.
- Tourne-toi.
- Mais Monsieur, je ne
l’ai pas utilisé ! J’ai juste mis un réveil !
- Tourne-toi !
- Mais…
- Tu savais que je venais
et tu ne m’as pas obéi ! Tourne-toi !
J’obéis à contrecœur et
reçus la première fessée de cette semaine, allongée sur mon lit. Puisque je
m’étais remise en pyjama pour aller dormir, Robin n’eut qu’à baisser mon short
pour punir mes fesses nues.
La fessée terminée, il sortit de la pièce et me laissa là, vexée.
On peut clairement dire qu’il y a mieux, comme réveil !
Numéro 5 : La sieste non faite.
- Jeudi, quelle est la
note ? me demanda mon tuteur.
- 3/20, répondis-je en
lisant le carnet que Robin avait mis sous mes yeux.
- Quelle est la punition
prévue pour un 3/20 ?
J’avais beaucoup trop de mal à le dire. Je ne
le pouvais pas. Perdant patience, mon tuteur annonça lui-même :
« Fessée à la main en reprenant chaque item non respecté. Viens
ici ! ».
Je
pris alors une fessée différente en intensité et en longueur pour chaque item
non respecté ; mais lorsque Robin en arriva à l’un des items le plus
importants, je ne faisais clairement pas la fière.
- Alors, la sieste n’a
pas été faite ?
- Nan ! Monsieur,
s’il vous plaît, j’vous en supplie !! priai-je en serrant les fesses,
sachant très bien que Robin ne supporte pas lorsque je ne fais pas ma sieste.
- Tu vas la sentir
passer, me prévint-il avant d’abattre sa main.
Effectivement, je la sentis correctement
passer. Je gigotai énormément, je tentai même de m’échapper en rampant vers
l’avant du canapé ; mais Robin me fit reculer en me tirant les cheveux. Il
fallait vraiment que je fasse mon maximum pour pouvoir faire mon heure de
sieste chaque midi ; les conséquences étaient bien trop
douloureuses !
Numéro 4 : Les lunettes.
Toujours sur cette même
journée – et donc fessée reprenant chaque item non respecté, il y eut le
non-port des lunettes de vue. Robin ayant appris dans le précédent récit (comme
quoi, ça me porte préjudice de vous narrer ce tutorat !) que j’avais des
migraines lorsque je ne portais pas mes lunettes, appuya particulièrement cette
fessée. Elle fut courte mais intense, j’avais vraiment l’impression que c’était
une très grosse bêtise.
- Si, la prochaine fois
que je reviens, les lunettes n’ont pas été portées ne serait-ce qu’une journée,
tu prendras quinze minutes de fessée ! C’est compris ?!
- Oui Monsieur, avais-je
répondu en sanglotant.
Bon, ça, c’était fait. Il allait falloir que je
retrouve mes lunettes (enfin, qu’Hugo les retrouve car c’est toujours lui qui
range la maison), que je les dépoussière et que je les supporte… au moins une
journée. Elle promettait d’être longue, cette journée ! – mais je préfère
clairement cela à quinze minutes sur les genoux de Robin !
Numéro 3 : Les 150 claques.
Mardi (donc hier), j’ai
dépassé le couvre-feu d’1h15. Cela ne passa pas du tout auprès de Robin.
- Tu t’es couchée à
00h15 ! me gronda-t-il. A quelle heure es-tu censée te coucher ?
- Minuit, répondis-je.
- Ah bon ?! Tu avais
l’autorisation de prendre ton exception hier soir ?!
- Oui, Monsieur,
rétorquai-je.
- Et qui te l’a
donnée ?
- Moi, osai-je.
- Tu as dépassé de
soixante-quinze minutes, s’énerva Robin. Mais puisque tu me prends pour un con,
c’est doublé. Cent cinquante. Tu comptes.
Je me maudis. Ces cent cinquante
claques toutes données par la main droite et tombées aux endroits sensibles me
firent maudire Robin. A ce moment précis, je le détestais vraiment d’avoir
doublé la punition. D’autant plus que lorsque nous fûmes arrivés à
soixante-quinze, il me fit remarquer : « Tu vois, on aurait pu
s’arrêter là si tu ne m’avais pas pris pour un débile ! ».
Cent cinquante claques, toutes aussi fortes les
unes que les autres, tombant sur le bas de mes fesses. C’était une torture.
Numéro 2 : Le premier 0/20.
0/20. Pour la première fois
depuis le début du tutorat, j’avais fait une journée à 0/20. C’était la toute
première fois. La punition prévue pour cette note est une correction. Le soir
où j’avais rempli le tableau et m’étais aperçue de ma note du jour, je n’avais
vraiment pas envie de savoir ce que signifiait « correction » dans le
langage de Robin. Malheureusement pour moi, j’allais le découvrir.
- Debout ! Face au
mur ! m’ordonna-t-il alors que j’étais allongée sur ses cuisses, venant de
prendre la précédente fessée.
Vu le ton sur lequel il me l’avait demandé, je
m’exécutai immédiatement.
- Quelle était la note de
samedi ?
- 0/20, répondis-je
fébrilement.
- Et quelle est la
punition prévue ?!
- Une correction,
répondis-je en commençant à trembler.
Punaise, Lucie. Calme-toi. Ne panique pas avant
l’heure. Essaie de te détendre.
- Exactement !
approuva Robin. Une correction qui fait bien mal !
Debout, face au mur, la robe relevée et les
fesses marquées, je me protégeai immédiatement le derrière. A la fin de sa
réplique, Robin attrapa ma main et la cala dans le creux de mes reins avant de
m’asséner une bonne fessée debout ; Mais ce n’était pas n’importe quelle
fessée debout : celle-là était uniquement constituée des claques que je
redoute le plus, celles des joueurs de pétanque. Et elles étaient balèzes.
Tellement balèzes que je ne pouvais pas tenir en place. La main de Robin me
faisait vraiment danser ! Pour la première fois depuis le début de la
séance, mes larmes coulèrent abondamment ; je pleurais non seulement de
douleur mais aussi d’appréhension. J’avais vraiment peur de mon tuteur à ce
moment-précis. Les réprimandes qui accompagnaient les claques étaient tout
aussi impressionnantes :
- Tu as osé ?! Tu as
osé me faire ça ?! Tu es sérieuse ?! Tu crois que tu me respectes
quand tu me sors un 0/20, Lucie ?! Tu crois que tu me respectes ?!
J’essayais de lui répondre mais je pleurais à
en avoir des spasmes.
Soudain, Robin stoppa cette horrible fessée
debout et m’attrapa par l’oreille. Il me tira jusqu’au canapé, s’assit dessus
et me renversa sur ses genoux comme si j’étais aussi légère qu’une plume :
je peux vous dire que je suis costaude. Pourtant, Robin me maîtrisait sans
problème. Je n’avais même pas pu résister.
Alors qu’il m’avait basculée sur ses genoux,
Robin me fila une déculottée tellement forte et rapide que mes pleurs
s’accélérèrent. Là, je prenais cher. Je prenais vraiment cher.
- Debout !
répéta-t-il à la fin de cette sévère déculottée OTK.
Je pleurais tellement que j’en avais du mal à
respirer. Le pire, c’est que je ne pouvais pas dire que ce n’était pas mérité.
De nouveau face au mur, je repris une horrible fessée
debout similaire à la première.
Pour
le coup, j’avais l’impression d’être une enfant, prise en flagrant délit en
train de faire une bêtise très grave, se faisant corriger de façon mémorable.
Cette
nouvelle trempe debout terminée, Robin fit une pause pour me laisser me calmer
avant de passer à la journée suivante. J’étais tellement honteuse que je
n’osais même pas le regarder. Je trouvai même qu’il avait été plutôt clément,
même si le coup avait été marqué ; et bien marqué ! Au bout d’une ou
deux minutes, je ne tremblais plus, mes spasmes et mes pleurs s’étaient calmés,
je respirais à nouveau normalement. Je n’avais qu’une envie : prendre
Robin dans mes bras et lui demander pardon. Hélas, ce n’était pas le moment. La
séance n’était pas terminée.
Numéro 1 : Le deuxième 0/20.
Deux jours après le
premier, une autre journée à 0/20 était apparue. Sur le moment, je m’étais dit
que Robin allait me tuer. Une fois, c’était déjà la catastrophe. Mais deux
fois…
- Deux fois,
Lucie ?! me gronda-t-il alors que j’étais en travers de ses genoux. Tu
oses me refaire le coup ?!
La pire fessée OTK depuis le début du tutorat s’abattit sur mon
postérieur, accompagnée de réprimandes tout aussi cinglantes et percutantes les
unes que les autres. Il me sembla qu’à un moment, Robin me gronda que j’étais
infernale, ce qui me fit tilter que… oui. J’étais vraiment infernale tout le
temps dans ma vie quotidienne. Je mériterais même que Robin vienne tous les
soirs à la maison pour faire chaque jour le check-up de la journée et me
sanctionner en conséquence, qu’importe que mes fesses soient rouges, écarlates,
violettes ou bleues. Je ne méritais rien d’autre que de me retrouver sur ses
genoux en ce moment-même pour prendre la rouste correspondant à ce 0/20.
Une fois encore, Robin s’arrêta, m’ordonna
d’aller me mettre face au mur, et reprit l’horrible fessée debout,
incroyablement douloureuse. Mais il avait raison. Il avait totalement raison.
S’il n’utilisait pas pleinement mes points faibles, je ne céderais pas.
Comme pour la première fois, je pleurais à en
avoir des spasmes. Robin me maîtrisait facilement, trop facilement. J’avais
jusqu’à maintenant sous-estimé sa force.
Retour sur ses genoux pour une nouvelle
abominable déculottée qui me fit verser des larmes, vidant les derniers litres
d’eau que j’avais dans le corps. Du moins, c’était mon impression.
Retour au mur. Nouvelle déculottée debout
insupportable qui me fit danser sur place. Finalement, j’avais encore des
larmes à verser.
Lorsque Robin s’arrêta enfin, il me
prévint :
- Refais-moi encore une
journée à 0/20, et ce que tu as reçu aujourd’hui ne sera rien comparé à ce que
tu prendras ! Compris ?!
- Oui Monsieur,
répondis-je en tentant de me calmer.
J’avais imaginé beaucoup de choses derrière le
mot « correction » pour ces deux 0/20. J’avais notamment redouté un
bon nombre de coups de tapetapis, mon instrument le plus redouté après la main,
à égalité avec le martinet. Finalement, les deux trempes que m’avait filées
Robin m’avaient tout de même fait passer l’envie de recommencer. Je reste néanmoins
persuadée qu’il fut plus clément qu’il n’aurait dû l’être malgré les très sales
moments que j’ai passés.
Ce fut donc une séance
musclée qui me tomba dessus aujourd’hui ; à juste titre. Il y a beaucoup
trop d’items sur lesquels je dois m’améliorer :
- Faire l’effort de boire
un litre et demi d’eau par jour au lieu d’environ cinquante centilitres en ce
moment.
- Porter mes lunettes,
tout le temps.
- Veiller à faire ma
sieste tous les jours, puisque ma pause du midi me le permet.
- Pratiquer ma séance de
sport quotidienne.
- Me coucher à l’heure
(bien que je sois convaincue que je n’y arriverai jamais).
- Respecter mon régime
alimentaire.
- Ne plus textoter au
volant.
- Cesser les excès de
vitesse.
La liste est donc longue. Mon principal
objectif, pour le moment, est de faire en sorte que Robin n’ait pas à revenir la
semaine prochaine grâce à un bilan plutôt positif. Ce sera déjà une petite
victoire personnelle.
A suivre…
Cesser les textos au volant et les excès de vitesse sont peut-être les 2 objectifs les +faciles à atteindre ... chaque fois que vous prenez le volant, pensez aux vies que vous mettez en danger, la vôtre et surtout celle des autres, laissez votre téléphone au fond du sac pour ne pas être tentée 🙏
RépondreSupprimerLes textos au volant, j'avoue que j'ai vraiment du mal avec ça, Lucie ! Et les pieds en plombs sont interdits dans les véhicules !
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