« Écoute bien ce que je vais te dire maintenant.
Tu as quatre zéros. C’est intolérable.
Si tu avais la mauvaise idée d’en avoir un cinquième, en
plus de toutes les raclées que je te réserve et dont tu te rappelleras, jeudi
je t’envoie au lit à 20h30.
Je ne veux plus de zéros.
J’espère que c’est parfaitement clair. »
Ce couvre-feu et sa nouvelle règle
me mettent vraiment dans une position très complexe. Pour la première fois depuis
le début du tutorat, j’ai enchaîné quatre zéros d’affilés à cause de ce maudit
couvre-feu.
Il est déjà compliqué pour moi
en temps normal de me coucher à l’heure, mais maintenant que je suis en
vacances, c’est encore plus compliqué. Lorsque je vois l’horloge tourner et les
aiguilles se rapprocher du « 23h00 », je n’arrive pas à stopper
toutes mes activités pour aller me coucher. Je n’arrive pas à m’auto-frustrer.
C’est un vrai problème ; d’autant plus que je me disais qu’avec les
vacances, Robin serait beaucoup moins disponible. Mais non, il ne lâche rien et
il est là, fidèle au poste.
Pour la première fois
également depuis le début du tutorat, Hugo part en déplacement pour le travail.
Pour le moment, il ne part qu’une nuit ; mais il partira bientôt pour la
semaine. C’est une aubaine que Robin saisit pour venir contrôler mon
couvre-feu. Il va sûrement venir passer la nuit à la maison jeudi pour être
certain que je me couche à l’heure.
Depuis quelques temps, je n’avais
plus cette énorme boule au ventre lorsque Robin venait à la maison. Je
stressais une heure avant mais rien de maladif. C’est redevenu le cas cette
semaine.
Avec ces quatre zéros d’affilés,
je crains que Robin ne passe à la vitesse supérieure. J’ai vraiment peur d’une
séance uniquement manuelle composée d’atroces fessées OTK et debout, ce qui constituerait
un véritable cauchemar. J’en suis à craindre qu’il soit tellement en colère qu’il
n’utilise aucun instrument. Uniquement ses horribles mains. J’ai déjà mal aux
fesses.
Je ne peux m’en prendre qu’à
moi-même me direz-vous. Oui, je dois assumer. Cependant, c’est plus facile à dire
qu’à faire.
Je ne sais pas s’il tombera
sur cet article avant jeudi : j’espère que non, afin que ça ne lui donne
pas de mauvaises idées.
Quoiqu’il en soit : souhaitez-moi bonne chance…
Aïe ma pauvre courage
RépondreSupprimer