Mercredi 4 décembre
2019
Je
fus réveillée par la lampe de bureau de Louise.
- Hmmm, il est quelle
heure ? demandai-je d’une voix encore endormie.
- Sept heures, répondit
ma sœur.
- Mais, on est mercredi !
tiltai-je. Nous n’avons pas cours avant 13h30 !
- Je sais mais je révise.
- Comment ça ?
- Je te rappelle que les
partiels sont dans une semaine et demie, Manou ! s’agaça ma sœur, étonnée
que je ne pense pas constamment à cette échéance.
- Ok, dis-je en marchant
sur des œufs. Ecoute, ça te dérangerait d’aller bosser dans la bibliothèque ?
Car ta lampe m’a réveillée et j’aimerais me rendormir.
- Tu devrais te lever et
réviser !
- Sauf que je suis
crevée, déclarai-je.
- Manou, tu sais très
bien que tu n’as pas du tout intérêt à louper tes partiels. A moins que tu
veuilles passer la soirée sur les genoux de papa…
- Non ! dis-je immédiatement
avec une fermeté contenant une pointe de peur.
- Alors tu devrais
bosser.
- Je le ferai mais pas à
sept heures du mat’ un mercredi.
Je me tournai vers le mur, réajustai ma
couverture sur mon épaule et me rendormis.
Bon,
d’accord, j’avais préféré dormir jusqu’à 10h, prendre mon petit déjeuner puis
me détendre dans un long bain moussant plutôt que de m’activer. Lorsque je réapparus
dans ma chambre, il n’était pas loin d’11h15. Ma serviette enroulée tout autour
de moi, je me postai devant mon dressing pour choisir ma tenue du jour.
- J’ai posé une
feuille sur ton bureau, me dit Louise.
- C’est quoi ? m’enquis-je.
- Un planning de révisions
des partiels.
- Ouais, super !
ironisai-je. A ton avis, je mets un jean avec mon tee-shirt gris, ou ma robe
bleu marine avec un collant noir ?
- De rien pour le planning !
me lança ma sœur, les dents serrées. Et quoique tu mettes aujourd’hui, papa
aura vite fait de trousser ou baisser tout ça pour t’en coller une !
- Punaise mais c’est quoi
ton problème ?! m’énervai-je. Tu me pompes l’air, là !
- J’essaie de te faire
réagir, Manou ! Et puisqu’il n’y a que l’idée de te prendre une bonne
fessée par papa qui semble fonctionner… Tu sais très bien que si tu loupes tes partiels,
il ne te loupera pas ! Maman non plus, d’ailleurs !
Avec Scarlett, en serrant bien les dents et en
crispant tout mon corps, je pouvais encaisser une déculottée bien qu’elle soit
extrêmement pénible ; mais avec Michael, ce n’était vraiment plus possible.
Ce mec me faisait même appréhender quelques claques sur le pantalon. Plus le
temps passait, plus je le craignais. J’aurais cru que, comme chez Tom et Dana, à
force de recevoir la fessée quasi-quotidiennement, je serais habituée et la
craindrais donc moins. C’était d’ailleurs ce qui commençait à se produire avec
ma mère (bien qu’évidemment, si je peux éviter de la prendre, ça m’arrange !!) ;
mais avec mon père, c’était de pire en pire. Je ne pouvais faire autrement que
de me plier à Monsieur muscles.
Pour
éviter un mal de crâne, conséquence fatale du harcèlement continu de Louise, j’enfilai
un jeans assorti à mon tee-shirt gris et m’installai à mon bureau pour réviser.
Heureusement, ma sœur ne s’aperçut pas que j’avais fichu son planning de
révisions à la poubelle. Je me débrouillerais seule, comme une grande fille !
Après
le cours d’histoire et celui de sciences du langage, Anaïs, Louise et moi
sortions de la fac pour rentrer à la maison. Louise nous saoulait avec les
détails des partiels matière par matière lorsqu’elle s’arrêta brusquement. Anou
et moi ne demandâmes pas pourquoi avant de regarder dans sa direction :
Tom était là.
- Salut les filles, nous
dit-il.
- Salut, parvins-je à
articuler.
- Qu’est-ce que tu fais
là ? demanda Anaïs, suspicieuse.
- Je voulais savoir
comment vous alliez, répondit l’ingénieur, sa voix trahissant de la gêne.
- Ben on va bien, merci !
dit Anou tandis que Louise restait silencieuse.
- En fait… poursuivit Tom
toujours aussi hésitant, je me demandais si tu accepterais qu’on se parle un
peu, Manou.
- Euh, c’est légèrement
vexant, là ! avoua Anaïs. Tu n’es venu que pour elle, en fait !
- Ne le prends pas comme
ça… tenta notre ex-père.
- Nan mais c’est bon !
trancha Anou. Viens Loulou, on rentre.
- Vous pourrez prévenir
papa que je discute avec Tom et que je rentre juste après ? demandai-je à
mes sœurs.
Si Michael décidait de me tomber dessus à cause
d’un retard injustifié, vu comme il m’a dans le collimateur en ce moment, je n’avais
plus qu’à creuser ma tombe.
- T’inquiète, on lui dit !
me rassura Ana avant de foncer à la maison avec Louise.
Je me retrouvai alors seule avec Tom et un
silence gênant s’installa.
- Tu…euh…tu veux bien qu’on
aille s’asseoir sur le banc en face de chez toi ? proposa-t-il. Michael
pourra nous voir depuis la fenêtre de son bureau, comme ça.
- D’accord, répondis-je.
Nous marchâmes en silence jusqu’au banc et nous
y assîmes.
- Bon, que me vaut l’honneur
de ta présence ? demandai-je, irritée que mon ex-père tourne autour du pot.
- Eh bien… Je vais mettre
les pieds dans le plat car ça ne sert à rien de passer par quatre chemins…
- Non effectivement, le coupai-je
froidement.
- Tu me manques, Manou.
Tu me manques vraiment beaucoup. Je ne pouvais plus résister à l’envie de venir
te voir. Il y a comme un trou dans mon cœur que mes autres filles ne peuvent
pas combler… Tu me manques terriblement.
Loin de me faire fondre, cette déclaration d’amour
fit naître de la colère en moi.
- Tu peux retirer « autres ».
- Pardon ? s’étonna-t-il.
- Tu as dit : « mes
autres filles ». Tu peux retirer « autres ». Je ne suis plus ta fille.
J’étais bien consciente de lui avoir envoyé un
uppercut dans l’estomac mais je n’arrivais pas à faire autrement.
- Manou…
- Je ne suis plus ta
fille, Tom !
Je savais qu’il recevait un autre coup, au cœur
cette fois-ci, par le fait de m’entendre l’appeler « Tom ».
- C’est toi qui as fait
ce choix, poursuivis-je. Tu as choisi ton travail plutôt que moi. Plutôt qu’Anaïs,
Louise et moi. Et tu aurais même sacrifié Jeanne si elle n’avait pas décidé de
rester avec vous. Elle ne sait tellement pas ce que c’est d’avoir une famille
aimante qu’elle est restée vivre avec des parents qui la font passer après leur
vie professionnelle.
- Tu es cruelle de dire
ça !
- Ce n’est pas la vérité,
peut-être ? enchaînai-je immédiatement.
- Tu avais plutôt l’air
contente de nous voir, les dernières fois que nous nous sommes vus !
- Oui, parce que j’étais
encore en manque de Dana et toi. Mais plus le temps passe, plus je vous en veux.
J’avais mon cocon chez vous, j’avais une nouvelle famille qui se complétait
bien avec ma famille biologique ! Je vous aimais profondément ! Et
vous avez tout détruit.
Lorsque j’osai jeter un œil à mon ex-père, je
vis qu’une larme coulait sur sa joue. Puisqu’il pleurait déjà, autant que je vide
mon sac jusqu’au bout. Je continuai :
- C’est fini, Tom. Les moments
passés ensemble, les départs en vacances… C’est terminé. Il faut que tu tournes
la page. Je n’irai plus chez vous, ne partirai plus avec vous. Avec le temps,
je ne sais même pas si on gardera contact. C’est comme ça.
Après un long moment de
silence durant lequel Tom avait sorti un mouchoir et s’était essuyé le visage, il
me demanda :
- Tu es heureuse, au
moins ?
- Autant qu’on peut l’être
avec cette réforme à la con.
Je sus qu’il avait eu envie de me reprendre sur
mon langage mais l’ingénieur était conscient qu’il n’était plus en position de
le faire.
- Michael et Scarlett sont
de bons parents ?
- Les meilleurs que l’on
puisse avoir, répondis-je avec toute la sincérité dont je pouvais faire preuve.
Finalement, ta décision a été un mal pour un bien.
Tom se prenait encore une balle perdue. Décidément,
il aurait mieux fait de rester chez lui !
Après un autre moment de silence, il reprit :
- Comment va ton poignet ?
Tu ne devais pas retirer ton plâtre il y a déjà deux semaines ?
- Si mais je n’ai pas
respecté les prescriptions médicales donc je me suis reblessée, répondis-je.
- Je me doute que tes
parents n’ont pas dû être contents, commenta Tom après s’être pincé les lèvres.
- Effectivement, mes
fesses s’en souviennent, répondis-je.
Nous rîmes succinctement tous les deux, ce qui scella
notre premier moment de complicité depuis très longtemps.
- Tu prends toujours
autant la fessée ?
- Moins que chez vous car
Scarlett est redoutable ; et Michael… Michael doit être évité à tout prix.
- Eh bien ! s’étonna
mon ex-père, jamais je ne t’ai entendue parler ainsi ! Tu dois sacrément
le craindre.
- N’importe qui le craindrait,
dis-je. Il est plus dangereux que tous vos instruments réunis, à Dana et toi !
- Même la canne ?
- Je préfère encore
recevoir vingt coups de canne plutôt qu’une seule déculottée de mon père. Et
pourtant, les souvenirs de la canne sont gravés dans ma mémoire !
- Dis donc Manou, te
serais-tu assagie ?
- C’est compliqué mais j’essaie.
J’essaie de toutes mes forces ! Et lorsque j’échoue, je prie tous les
dieux possibles pour ne pas avoir à faire à papa.
- On dirait qu’il t’est
sacrément tombée dessus, je me trompe ?
Je secouai la tête avant d’ajouter :
- J’ai fait beaucoup de
bêtises à l’école ces derniers temps ; mes parents ont été convoqués deux
fois la semaine dernière. Et avant-hier, j’ai été insolente en classe… Alors Michael
a… il a…
Je fis la grimace tant le souvenir de lundi
était douloureux.
- Il a mis les points sur
les « i » et les barres sur les « t » ?
- Disons que depuis la
semaine dernière, j’ai vraiment des raisons de le craindre. Et depuis lundi, j’ai
vraiment beaucoup trop peur qu’il me punisse. Hier, j’ai dit une phrase
malheureuse à voix haute par mégarde, il m’a donné une fessée sur le pantalon…
Rien que de penser qu’il puisse se mettre à nouveau en colère contre moi…
Les larmes me montèrent aux yeux et je
commençai à trembler. Tom haussa les sourcils. Je savais qu’il n’en revenait
pas.
- Eh bien ! Tu ne
craignais pas autant la fessée avec nous ! C’est la preuve que Michael et
Scarlett sont les parents qu’il te faut, s’ils arrivent à te faire aller sur le
droit chemin. C’est le but des familles d’accueil.
- Faire des bêtises,
repris-je après un court silence, c’était ma façon à moi de lutter contre cette
maudite réforme. Et puis… J’ai toujours eu l’habitude de faire ce que je
voulais, tu comprends ? Être sage et obéissante du jour au lendemain, pour
la rebelle que je suis, c’était impensable… Et puis, j’ai découvert l’amour. Je
sais pertinemment que Dana et toi m’aimiez ; mais avec Scarlett et Michael c’est…
différent. Je vois qu’ils m’aiment dans leurs yeux dès qu’ils me regardent, même
quand ils se fâchent, je vois qu’ils m’aiment ! Alors oui, il faut que j’apprenne
à me frustrer et à devenir sage, pas seulement par crainte de mon père – même si
c’est l’argument majeur ! – mais aussi parce qu’ils m’aiment énormément et
que je ne veux pas les faire souffrir.
- En tout cas, je suis
très fier de toi, Manou. Tu as déjà bien changé en trois mois de temps et je
suis persuadé que tu auras une belle évolution.
- Je… j’ai des devoirs,
dis-je pour abréger ce moment gênant pour moi. Je dois rentrer.
- Oh, dit Tom qui
semblait à nouveau blessé. Oui, bien sûr !
J’attrapai mon cartable et le mis sur mon dos
après m’être levée du banc.
- Eh bien, au revoir,
Manou, dit Tom.
- Au revoir, dis-je.
Me retournant vers lui après que nous ayons
fait quelques pas, je me retournai et l’appelai :
- Tom !
- Oui, Manou ?
- Ne viens plus me voir,
s’il te plaît. Ça me fait du mal. Et à Louise et Anaïs aussi. Elles ne le
diront peut-être pas aussi franchement que moi mais elles en souffrent. N’essayez
plus de nous parler Dana et toi, s’il vous plaît.
- D’accord mais nous
continuerons à prendre de vos nouvelles auprès de vos parents.
- C’est entre eux et
vous. Mais ne nous mêlez plus à ça.
- D’accord.
Avant de voir Tom pleurer une nouvelle fois, je
me tournai vers ma maison et ouvris le portillon.
Papa
était là lorsque je rentrai : je pus me confier à lui et pleurer de
colère dans ses bras. Alors que je lui racontais ma conversation avec Tom sans
omettre le moindre détail (Michael apprenait donc que ses récents coups de
pression avaient fonctionné et devait s’en réjouir), mon père me caressait les
cheveux en m’écoutant patiemment. Comme d’habitude, confirmant son titre de
meilleur père d’accueil du monde, le chef de famille trouva les mots justes
pour apaiser ma souffrance. Ce moment inattendu avec Tom avait ouvert beaucoup
plus de cicatrices que je ne le pensais. Mes plaies étaient à nouveau à vif, il
fallait alors tout recommencer ; un peu comme pour mon poignet.
Nous fîmes nos devoirs et dinâmes en famille. Puis, mes sœurs et moi montâmes dans
nos chambres pour réviser après avoir souhaité une bonne nuit à notre père bien
aimé.
Je révisais
le schéma de Jakobson en sciences du langage lorsqu’Anaïs entra dans notre chambre
– sans frapper ! – brandissant son téléphone, l’écran face à nous. Elle s’exclama,
en s’efforçant de ne pas se faire entendre de papa :
- Les filles ! On
est mercredi soir et comme tous les mercredis soirs, il y a…
Nous ne voulûmes pas répondre bien que nous
connaissions la réponse.
- …la soirée chez Vincent !
finit Anaïs, seule.
- Et ? demandai-je.
- Marion et Angélique y
vont ! dit Anaïs. Et toutes nos autres copines aussi : Daphné, Elise,
Jade… Du coup, j’y vais aussi !
- Papa t’a dit oui ?
s’étonna Louise.
- Je vais faire le mur,
patate ! répondit notre sœur. Tu es sûre que t’es première de la classe,
toi ?
- Nan mais ça ne va pas, la tête ?! la grondai-je. Tu restes ici !
- Il y aura aussi Sacha…
dit Anou à Louise qui rougit instantanément.
Sacha était le tout nouveau crush de Louise,
depuis qu’elle avait fait tomber ses livres dans les escaliers vendredi et que
celui-ci l’avait aidée à les ramasser. Sacha n’était pas du tout dans notre
filière et devait avoir deux ans de plus que nous ; mais Louise avait vraiment
craqué sur lui. Il faut dire qu’il était plutôt mignon, le portrait craché du
chanteur Vianney. Tout à fait le type de mec pour lequel Louise fond !
La réplique d’Anaïs la convainquit
immédiatement.
Alors qu’elle était en pyjama, ma sœur entreprit
de s’habiller.
- Tu fais quoi là ?
lui aboyai-je.
- S’il y a Sacha, il faut
absolument que j’y aille ! me dit Louise.
Malgré mes protestations, quelques minutes plus
tard, mes sœurs étaient habillées, maquillées et prêtes à aller chez Vincent.
- S’il te plaît, viens
avec nous ! me supplièrent-elles.
C’était le moment de mettre à exécution les
paroles dites à Tom plus tôt dans la journée. Allais-je céder à la tentation
comme je le faisais d’habitude ?
- Les filles, si on se
fait gauler… J’ai vraiment trop peur de papa et maman pour sortir !
- Marie, t’es sérieuse,
là ?! s’étonna Anaïs. Toi qui es toujours la première à vouloir faire la
fête ?!
- J’ai trop peur de prendre
une déculottée ! avouai-je. Et vous devriez avoir peur aussi !
- On ne se fera pas
chopper ! dit Anaïs.
- Et c’est quoi votre
plan pour ne pas se faire chopper ? demandai-je.
- De toute façon, une
soirée avec Sacha, ça vaut toutes les déculottées du monde, dit Louise, les
yeux remplis d’un amour écœurant digne d'une pré-ado.
- Ça se voit que tu n’en as pas reçu depuis bien longtemps ! lui lançai-je. Toi qui me faisais la morale ce matin en me rappelant que papa pouvait me tomber dessus à tout moment, tu n'es plus du tout crédible !
Contre toute attente, je ne cédai pas. J’étais assez
fière de moi ; mais je ne réussis pas à faire changer mes sœurs d’avis. Elles
sortirent en douce par la porte du garage alors que papa, qui pensait que nous
dormions, matait un film dans le salon, les trois chats étalés avec lui sur le
canapé.
Cessant
mes révisions, j’étais rongée par la culpabilité de ne pas avoir réussi à les
faire changer d’avis. Puis, une angoisse fit son apparition dans mon estomac et se propagea jusqu’à mon cerveau : et si papa et maman découvraient leur sortie
et apprenaient que je leur avais caché la vérité ? Prendrais-je moi aussi
une fessée pour complicité ? Mais je ne pouvais tout de même pas dénoncer
mes propres sœurs ! Je commençai à pleurer. Que faire ? Mon seul et
unique objectif était d’éviter une punition. Mais…que faire ?!
J’entendis la porte d’entrée s’actionner : maman rentrait du travail. Si j’avais quelque chose à dire, c’était maintenant ou jamais ! Le stress me transperçait tellement le ventre que cela me donnait des douleurs insoutenables.
Je
descendis les escaliers à tâtons, tiraillée entre l’envie d’éviter une punition
et celle de couvrir mes sœurs.
A suivre…
Juste... 😮
RépondreSupprimerQuel suspense
Géniale comme toujours
RépondreSupprimerQue Va faire marie
Le suspense et à son comble 😁
La rencontre entre Marie et Tom fut douloureuse ... il est évident que l'attachement de l'un pour l'autre est toujours très fort ; Marie le manifeste par la colère et Tom par les larmes.
RépondreSupprimerC'est bien que Marie ait pu exprimer clairement sa souffrance d'avoir perdu ce ''Premier Papa'' de cette façon. Cette rencontre permet à Marie de faire le point et de démarrer vraiment sa nouvelle Vie familiale et à Tom d'entreprendre son ''deuil''
Ce chapitre est chargé d'émotion et siscite beaucoup d'empathie.
Un grand Bravo👍