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Journal d'une étudiante accueillie. - Chapitre 71 (2ème partie)

 




       Le silence de mort qui régnait dans la voiture ne faisait que rendre la tension encore plus lourde. Mes parents ne disaient rien et je savais qu’ils ruminaient leur colère. Heureusement que le trajet ne dura que quelques minutes !

 

       Mon père rentra la voiture dans le garage et le véhicule s’arrêta. Alors que la porte automatique du garage se fermait, je fus prise d’une irrésistible envie de rester assise dans la voiture pour le reste de ma vie.

-    Descendez de la voiture et allez dans le living room ! nous ordonna ma mère. On va avoir une petite discussion !

M’exécutant, je m’assis sur le canapé du salon. Je me rendis compte qu’inconsciemment, je voulais trouver n’importe quelle place assise afin de protéger mes fesses.

Mathieu m’imita mais lorsque mes parents le virent faire, mon père le reprit immédiatement :

-    Non toi, tu restes debout ! Tu n’es pas chez toi, ici ! Ce n’est pas parce que tu es le petit ami complètement débile de ma fille qu’il faut que tu te croies tout permis !

Devant l’armoire à glace qui me sert de père, Mathieu était tétanisé. Je continuai de jubiler intérieurement. J’étais persuadée que désormais, il ne se moquerait plus jamais de moi lorsque je me plaindrais de mes parents !

-    Ben alors, tu n’as plus de langue ?! gronda papa à Mathieu en lui donnant une tape derrière la tête. Tu réponds : « Oui Monsieur » quand je te parle !

-    Oui Monsieur, bégaya le jeune homme.

-    Bon alors maintenant tu vas nous expliquer comment et pourquoi tu as amené notre fille dans ce bazar ! cria Scarlett en fonçant sur Mathieu et s’arrêtant à quelques centimètres de lui. Et tu vas le faire sur le champ !

Même si Mathieu dépassait ma mère en taille d’une dizaine de centimètres, il avait l’air tout aussi apeuré par elle que par mon père. Alors qu’il peinait à répondre, je tentai :

-    Je pense que…

-    Tu te tais, Marie ! me coupa aussitôt ma mère. Cette discussion ne te concerne pas encore et tu es très loin d’être en position de dire quoique ce soit !

Elle se tourna à nouveau vers mon petit ami et attendit ses explications. Cependant, Mathieu, pétrifié, ne prononçait mot.

-    Ok, tu veux jouer à ça ?! lui demanda mon père. On va jouer ! Mais je te garantis que tu vas perdre !

A la suite de ses mots, Michael baissa le jeans et le caleçon de mon petit ami puis s’assit sur le canapé pour le basculer sur ses genoux. Puis, il lui infligea une salve tellement salée que Mathieu ne put que crier de douleur. Jamais je ne l’avais entendu crier ainsi ; et le fait que j’assiste à cette scène devait l’humilier encore plus. Je ne savais pas si mon couple résisterait à cette soirée.

La longue et pénible salve infligée par Michael à Mathieu terminée, mon père lui demanda :

-    Alors, où en étions-nous ?

-    Tu devais nous expliquer comment et pourquoi tu as embarqué notre fille dans tes bêtises, dit ma mère qui s’était assise sur un fauteuil à côté, de sorte que Mathieu puisse la voir en levant la tête.

-    Je… J’ai payé un pote à l’armée pour qu’il me produise de fausses cartes d’identité, dit Mathieu d’une traite.

Michael lui infligea une nouvelle salve sur ses fesses déjà rouges comme un champ de fraises. Mon petit ami se mit à pleurer comme une madeleine.

-    Ensuite ? demanda Scarlett qui avait pris sa lime à ongles sur le meuble télé et se limait à présent les ongles de la main.

-    Ensuite je suis allé chercher Marie et je lui ai dit que nous irions au restaurant et en discothèque grâce à nos faux papiers, narra Mathieu en tentant de contrôler ses larmes.

-    Et qu’a répondu notre fille ? interrogea la flic.

-    Maman, je… tentai-je.

-    C’est la deuxième fois que je te dis de te taire ! me réprimanda ma mère. La prochaine fois que tu ouvres la bouche, je te donne une fessée ! C’est assez clair, comme ça ?!

J’hochai la tête, penaude.

-    Donc, qu’a répondu notre fille ? insista Scarlett auprès de Mathieu.

-    Elle a dit qu’elle voulait aller voir sa famille biologique et passer du temps avec eux, répondit mon petit ami.

-    Alors pourquoi ne l’as-tu pas emmenée chez elle ?! gronda mon père.

-    J’avais déjà tout planifié et je pensais qu’on avait besoin de s’amuser un peu, plaida Mathieu.

-    Ben voyons ! s’exclama ma mère. Il y a plein d’autres façons de s’amuser en respectant la loi ! Et vous avez déjà fait une fête le week-end dernier, il me semble !

-    Je voulais juste passer une soirée avec Marie et nos amis ! se défendit le jeune homme.

-    En transgressant la loi et en entraînant ma fille dans tes bêtises ?! gronda mon père avant de claquer à nouveau violemment le derrière nu et brûlant de Mathieu.

Cette fois-ci, mon amoureux se débattit. Enfin, il tenta de se débattre. Sa virilité en prit un sacré coup lorsque je vis la facilité avec laquelle mon père le maîtrisait. Michael en ajouta une couche en raillant : « Eh bien alors ? On ne supporte pas deux-trois claques sur les fesses ? » ; tandis que Mathieu continuait d’essayer de se libérer et de pleurer.

 

-    Bien ! dit mon père en se stoppant au bout de quelques minutes.

Il releva Mathieu de ses genoux et se mit debout face à lui avant de reprendre :

-    Maintenant on va parler de ta responsabilité vis-à-vis de ma fille ! A quel moment est-ce que tu laisses ma fille sortir en public habillée dans cette tenue ?! Et à quel moment est-ce que tu prends de la drogue alors que tu transportais ma fille dans ta voiture ?! Quel genre de petit ami es-tu, au juste ?!

-    Je suis désolé, Monsieur ! pleurait Mathieu.

-    Tu le seras encore plus dans quelques minutes ! Je vais te faire passer l’envie d’entraîner ma fille dans tes plans foireux !

Devant mes yeux écarquillés de terreur, Michael enleva sa ceinture et la plia en deux. Je ne pus m’empêcher d’intervenir :

-     Papa, non ! S’il te plaît !

Ma mère me fonça alors dessus, me bascula sur le côté et me colla cinq bonnes claques sur le derrière.

-    La prochaine sera déculottée ! me prévint-elle alors que les larmes me montaient aux yeux. Tu la boucles !

Et le premier coup de ceinture tomba sur les fesses de mon homme ; et les suivants aussi. Mathieu en prenait vraiment pour son grade, vraiment beaucoup trop ! Surtout que mon père ne cessait d’appuyer ses coups avec des paroles tout aussi percutantes les unes que les autres :

-    Espèce de p'tit morveux ! Tu croyais vraiment pouvoir emmener ma fille dans tes sales coups et t’en sortir indemne ?! Attaque-toi à ma fille et tu me trouveras sur ton chemin, gamin ! Je te l’assure ! Tu ne sais pas de quoi je suis capable ! Je peux te matraquer les fesses pendant des heures, s’il le faut ! Et je le ferai jusqu’à ce que tu comprennes que tu n’as vraiment pas intérêt à recommencer ! Tu l’as mise en danger, espèce d’abruti ! Et tu t’es également mis en danger par la même occasion ! S’il t’arrivait quelque chose, elle aurait le cœur brisé ! C’est ce que tu veux ?! Tu veux briser le cœur de ma fille ?!

-    N…on, …Mons…ieur ! gémit Mathieu en dansant sous la ceinture.

-    Nous sommes d’accord !

Mathieu dut se prendre une centaine de coup de ceinture de la part de mon père. Ses fesses arboraient désormais de petits bleus.

-    Tu penses que tu en as assez pris ?! gronda Michael à Mathieu.

-    Ou…i… Mon…sieur…

-    Alors j’attends tes excuses ! Et calme-toi avant car je ne comprends rien quand tu pleurniches comme ça !

Papa était volontairement dur avec Mathieu, et je le savais ; ça ne rendait pas l’épisode plus supportable pour autant.

-    Je suis vraiment désolé d’avoir entraîné votre fille dans mes bêtises, je vous promets que je ne recommencerai plus et que je me comporterai de façon plus mature et plus responsable, débita Mathieu en une expiration.

-    Maintenant tu vas m’écouter attentivement, ordonna papa. Si tu aimes sincèrement ma fille et que tu veux passer toute ta vie avec elle, il y a des règles que tu vas devoir suivre ! Ne jamais la faire souffrir, ne jamais l’entraîner dans tes mauvais coups et surtout ne jamais te montrer irresponsable envers elle ! Si tu ne respectes pas ces règles-là, tu me trouveras sur ton chemin ! Que tu aies vingt, trente, quarante ou cinquante ans, je n’hésiterai pas à te déculotter pour t’en coller une !! Me suis-je bien fait comprendre ?!

-    Oui Monsieur Webber, répondit Mathieu d’une petite voix.

-    Bien ! Je vais quand même m’assurer que tu aies correctement compris le message !

Et Mathieu se reprit une très bonne déculottée sur les genoux de mon père, déculottée qui dut lui faire bien mal vu tout ce qu’il avait déjà reçu jusqu’à présent.

-    La chambre d’amis est au premier étage, dit mon père lorsqu’il eut terminé son œuvre. C’est la deuxième porte à gauche. Il y a une salle de bains attenante. Prends un des peignoirs dans l’armoire. Tu vas te doucher et te coucher. Dis au revoir dès maintenant à Marie car comme te l’as dit ton capitaine, tu ne la reverras pas avant Noël ! Et ça, ce sera seulement si ma femme et moi avons décoléré !

Mathieu, à demi-nu, s’avança vers moi et m’embrassa furtivement sur la bouche avant de monter au premier étage.


       Comme un goût de déjà vu s’empara de moi lorsque je me retrouvai seule face à mes parents.

-    Comment as-tu osé sortir dans cette tenue ?! me gronda mon père.

-    Je sais que je vous ai énormément déçus, dis-je. Je suis vraiment désolée, je n’ai rien contrôlé, je…

-    Tu ne réponds pas à la question, Marie ! continua ma mère sur le même ton que son mari.

Alors je fondis en larmes. C’était trop. Trop de pression, trop d’appréhension, trop de tension… Trop.

Je sentis que mes parents s’adoucissaient légèrement puisque ma mère prit la parole pour me dire :

-    Marie, on sait que tu t’es fait embarquer dans une histoire qui t’a dépassée. Nous commençons à te connaître et vu ton comportement de ces derniers jours, tu n’aurais pas toi-même décidé de mener cette expédition ! De plus, nous sommes fiers de toi pour avoir résisté à l’appel de la drogue.

Ouf. Peut-être que ça ira, finalement ! Scarlett poursuivit :

-    Néanmoins, il y a plusieurs choses pour lesquelles nous ne sommes pas contents du tout !

Bon, c’était mort. Mes espoirs s’effondraient. Une bonne déculottée allait me tomber dessus. Ma mère enchaîna :

-     Comme nous le disions à l’instant, le fait que tu sois sortie dans cette tenue est tout simplement honteux ! N’as-tu donc aucun respect pour toi-même ?! Après ça, tu n’arriveras plus à nous faire gober que tu es complexée car on ne te croira pas !!

-    Mais maman…

-    N’interromps pas ta mère ! m’ordonna mon père.

Je me tus donc.

-    Ensuite, il y a plusieurs fois au cours de la soirée où tu aurais pu dire : « non » ! continua maman. Tu aurais très bien pu appeler tes parents biologiques ou nous-mêmes pour que nous venions te chercher et ce, dès que Mathieu t’a énoncé le déroulement de la soirée ! Au lieu de ça, tu as choisi de suivre le groupe ! Alors d’accord, je veux bien que l’effet de groupe t’ait entraînée, mais quand même !

-    Mathieu m’a dit que…

-    Et si Mathieu te dit de sauter par la fenêtre, me coupa mon père, tu vas le faire aussi ?!

-    Non papa.

-    Tu es très intelligente, Marie, nous le savons tous ! précisa mon père. Mais ce soir, tu n’as pas réfléchi une seule seconde aux conséquences de tes actes ! La sagesse, c’est aussi savoir dire « non » !

-    Donc tu vas prendre une fessée, annonça Scarlett.

-    Non maman, j’t’en supplie !! priai-je. Punissez-moi autrement, privez-moi de n’importe quoi mais pas la fessée, j’vous en supplie !!

-    Oh que si tu vas en prendre une, insista mon père en s’emparant de mon bras pour me lever du canapé. Et nous sommes gentils parce que rien que pour ta tenue complètement indécente, tu mériterais de prendre une fessée chaque soir pendant une semaine !

Je me retrouvai alors là où était Mathieu quelques minutes plus tôt : sur les genoux de mon père. Je pleurais déjà à chaudes larmes avant même qu’il ne me touche et ne cessais de le prier :

-    S’il te plaît, papa ! S’il te plaît ! Pas la fessée ! Pas la fessée, papa ! Je t’en prie ! Je ne recommencerai pas ! Pitié, papa !

J’entendis mon père pousser un grand soupir puis me répondre :

-    Tu as fait trop de bêtises en une seule soirée, ma puce. Nous sommes profondément désolés car ça nous fait très mal au cœur, mais ta mère et moi ne pouvons pas laisser passer cela.

Mon père n’eut aucun mal à remonter ma courte robe et découvrit avec horreur que je portais un tanga (qui est à mi-chemin entre la culotte et le string) en dentelle.

-    Nan mais tu te fiches de moi ?! me gronda-t-il. C’est quoi ce sous-vêtement de femme de trottoir ?!

Je ne portais en général ce tanga que le week-end, Mathieu l’aimant beaucoup. Cependant, il est vrai qu’il ne couvrait qu’une petite partie du haut de mes fesses, laissant tout le reste à l’air libre.

-    Je suis désolée, papa ! On était le week-end et je…

-    Tu vas assumer ! vociféra-t-il. Je vais le laisser à sa place et tu vas assumer de l’avoir porté !

Mon père commença à me fesser et effectivement, c’était comme s’il m’avait déculottée. Il n’y avait pratiquement aucune différence, si ce n’est que le haut de mes fesses n’était donc pas visé par les claques paternelles.

Au bout de deux ou trois minutes, ce fut ma mère qui mit fin à mon supplice en suggérant à mon père d’arrêter, pensant que j’en avais pris assez. Mon derrière était brûlant et mon visage ruisselant de larmes.

Après m’avoir laissée me relever, Michael m’attrapa par le bras et m’emmena dans ma chambre.

-    Vide-moi tout ton dressing !! me gronda-t-il. Maintenant !!

Ne voulant pas accentuer la colère paternelle, je m’exécutai. Michael fouilla alors dans mes affaires sous le regard de sa femme qui cautionnait tout cela. Mon père attrapait chaque string, chaque tanga, chaque mini-jupe ou robe jugée trop courte et les balançait en fulminant :

-    Ça, c’est poubelle ! Ça aussi ! Et ce truc-là aussi ! Il est hors de question que tu t’habilles comme une traînée une minute de plus ! Pareil pour ce bout de tissu !

Et parfois, mon derrière prenait quelques claques en passant, appuyées par les commentaires paternels :

-    Mais comment est-ce que tu peux porter ça, Marie, hein ?! Comment ?!

-    Nous irons te racheter des vêtements décents dès lundi pour compenser ceux que tu vas perdre ce soir, m'informa Scarlett.

Lorsque le tri fut terminé, papa me demanda d’amener un sac poubelle, ce que je fis. Il mit tous les vêtements trop osés à l’intérieur et décréta qu’il irait les porter à la déchetterie dès demain. Puis, il ajouta :

-    Si je te vois avec un décolleté, ou avec une jupe ou une robe t’arrivant au-dessus du genou, ou encore avec un dos-nu, tu prendras une bonne fessée, Marie ! Très bonne, même !

J’avais envie de rétorquer que de toute façon, il venait de tout jeter, avant de penser qu’il me restait des habits de ce genre chez mes parents biologiques.

-    Tu restes bien évidemment privée de téléphone, poursuivit ma mère et tu es également privée de sortie jusqu’aux vacances de Noël ! Si tu as l’audace d’essayer de nous demander de sortir avec tes amis, gare à tes fesses !

-    Va te doucher et n’oublie pas de remettre ton attelle juste après ! continua Michael. Et tu me jetteras ta robe à la poubelle lorsque tu l’auras enlevée ! Ainsi que ton truc qui te sert de culotte !!

 

Je me couchai après avoir obéi à mes parents et sans faire d’histoires. Par rapport à ce que j’imaginais, je ne m’en étais pas trop mal sortie. Au moins, j’étais vivante et mes fesses seraient vite rétablies.

En m’endormant difficilement sans les bras de Mathieu que je mourais d’envie de retrouver, j’espérais de tout cœur que le reste du week-end se passe bien mieux qu’aujourd’hui !

 

-    Tibou, tu dors ?

-    Mat ?! chuchotai-je en me réveillant et en voyant mon petit ami dans ma chambre. Qu’est-ce que tu fous là ?! Si mes parents te voient dans ma chambre, ils vont te buter !!

-    Je n’arrive pas à dormir sans toi. Je veux pouvoir dormir avec toi, en plus c’est la dernière nuit avant longtemps…

Je ne pus résister. Mathieu et moi sombrâmes alors dans un moment des plus intimes. Nous étions sur le point de terminer lorsque nous entendîmes des bruits de pas dans le couloir. Nous nous figeâmes tous les deux.

 

A suivre…

Commentaires

  1. Mme la Présidente ! Je fais appel de votre décision d'avoir puni Marie. Ce n'est pas juste pour elle, un sermon et un rappel à la loi aurait largement suffi. Mathieu est vraiment un sale gamin qui n'en a pas eu assez puisqu'il retourne dans la chambre de Marie alors qu'il en a interdiction, si je ne m'abuse... Quant à confisquer les sous-vêtements de Marie... C'est un peu limite...

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  2. Michael a vraiment abusé en jetant les vêtements de Marie à la poubelle !












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  3. J'espère pour eux qu'il s'agissait d'une fausse alerte 😏
    il faut croire que Mathieu n'en a pas reçu assez pour oser défier l'autorité et rejoindre Marie dans sa chambre ... et Marie n'a pas su dire non !

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  4. Je trouve qu'ils ont été juste dans les sanctions. Marie se plaint toujours de son physique, se fait vomir mais sort en tenue très légère en boîte... c'est très contradictoire !

    Néanmoins, je trouve que Mickael abuse beaucoup effectivement. Je pense qu'il peut y avoir 2 poids 2 mesures. Les tenues légères à la fac ou en boîte ne sont pas appropriées, mais en plein été, à la plage ou en balade familial il est tout à fait normal de pouvoir s'habiller un peu plus léger et de son âge ! Quand aux tanga et strings, chacun voit comme il veut mais sérieusement, c'est hyper compléxant en jean serré quand on est en surpoids de voir les marques de culottes en dessous. Un strings permet de se sentir mieux avec un pantalon moulant ou un legging. Mais bon, avec une mini jupe, je suis d'accord, ce n'est peut-être pas la manière la plus intelligente de le porter.

    Je pense que Mickael et Scar pourraient revoir leur position en proposant de mettre de côté quelques tenues pour des occasions spéciales.

    On n'est pas au couvent quand même !!!

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  Mercredi 9 octobre 2019.                   Pas de grasse matinée ce matin : Héloïse nous réveilla à neuf heures pour que nous puissions travailler un peu sur nos cours. J’étais grognon au possible en me réveillant, comme cela m’arrive rarement. En m’asseyant à table au petit déjeuner, je fus agacée par Anaïs, toujours pleine d’énergie et en forme le matin. Je déteste les gens du matin. Ou les gens. Ou le matin.                   Après m’être préparée et habillée pour la journée, je remontai dans ma chambre et me sentis toujours aussi grognon. Je ne savais pas encore pourquoi mais j’avais l’impression que cette journée allait être désagréable au possible. Personne n’avait intérêt à me voler dans les plumes : je m’étais levée du pied gauche !                 J’ouvris mes cahiers et commençai à travailler. Soudain, seulement quelques minutes après avoir commencé mes devoirs, j’entendis : -           Louise ! Anaïs ! Marie ! Descendez immédiatement ! Héloïse avait l’air f

Le tutorat de Little Princess - Partie 3 (Préambule)

  * 2 exclusions pour insolence (abusives, les exclusions. Je le précise quand même…) * excès de vitesse quotidiens * textos au volant * médicament pris occasionnellement * devoirs non faits * couvre-feu respecté mais plus par réelle fatigue que par volonté Voilà le palmarès. Depuis l’arrêt du tutorat avec Thomas puis avec Antoine, voilà le palmarès. Mon palmarès.                   Evidemment, Yves, mon nouveau tuteur n’est pas content. Mais pour le moment, je suis loin de sa main et je me fiche complètement qu’il soit content ou non : je fais ce que je veux quand je veux où je veux.                   Cependant, cela risque de me coûter cher. Selon le tableau mis en place, à l’heure actuelle j’en suis à exactement cinquante-cinq minutes de fessée et deux cent dix claques supplémentaires. J’attends de voir. Je sais qu'Yves ne peut pas tout punir : cela fait beaucoup trop de choses (vous allez me dire que c'était ce que je disais pour Thomas et au final il

Journal d'une étudiante accueillie (Chapitre 24).

  Je sais que beaucoup d'entre vous attendaient ce chapitre... Certains me le réclamaient même récemment alors qu'il était en cours d'écriture ! Le voici... C'est mon petit cadeau de Noël en avance... Régalez-vous ! Peace. L.P. Lundi 7 octobre 2019.      Ce matin, mes sœurs et moi pûmes nous reposer convenablement puisque nos professeurs étaient tous les deux absents. Nos parents partirent au travail sans nous réveiller, pensant sûrement que nous étions épuisées à la suite des émotions d’hier soir.                 En m’habillant, je pris le temps d’admirer mon popotin dans le miroir : plusieurs bleus s’étaient formés sur ma lune ronde, justifiant la difficulté que j’avais éprouvé à m’asseoir dans mon lit au réveil. Tom ne m’avait pas loupée ; mais alors, vraiment pas ! J’appris par mes sœurs que Dana n’avait guère été plus gentille avec elles : les deux instruments préférés de notre mère, à savoir le martinet et le tapetapis avaient été de sortie ; ils ont paraît-il f

Les aventures de Little Princess avec son nouveau tuteur (séance 1)

                   Depuis plus d’un an, j’avais un super tuteur (que nous appellerons Gabriel). Tout se passait bien entre Gabriel et moi, et un réel équilibre s’était créé entre lui et mon fiancé (que nous appellerons Hugo), qui se chargeaient ensemble de ma discipline.                 Et puis un jour, ça n’a plus été et nous avons dû cesser notre relation. Si Hugo et moi gardons notre forte amitié avec Gabriel, le tutorat prit fin. Retour à la case départ. Il fallait de nouveau trouver un tuteur.                 C’est pour cela que je postais une annonce ici même. Cette annonce était de ce type :   « À la suite d’un superbe tutorat d’un an, nous avons été contraints de nous séparer… Quel dommage… ! Mais mes études n’étant pas terminées (encore 3 ans !) j’ai toujours besoin d’un tuteur ! Je suis donc une jeune (enfin plus si jeune que ça, en fait !) étudiante de 28 ans, recherchant un tuteur / une tutrice : –          de minimum 30 ans (difficile d’accepter l’autorité de

Années 1950 : le guide de survie d'Alice (Chapitre 2)

  Dimanche 15 octobre 1950        Neuf heures : maman vient me réveiller. Le dimanche, nous allons à la messe qui débute à dix heures et demie. Du coup, maman nous lève relativement tôt pour pouvoir vérifier que tout le monde est bien apprêté pour le Seigneur.          A la messe, nous nous consacrons entièrement au Seigneur. Victor et Gus font partie des enfants de chœur qui servent la messe aux côtés du père Antoine (qui n’est autre que le grand frère de papa), ils se doivent d’être irréprochables !        L’église est le seul endroit où j’arrive à me tenir sage longtemps car j’aime beaucoup chanter. Cependant, je n’aime vraiment pas la sortie de messe. Mes parents et grands-parents ont toujours des tas de gens avec qui discuter et moi, ça m’ennuie beaucoup ! Victor et Nono proposèrent alors de nous ramener à la maison pour que les adultes puissent continuer à discuter tranquillement ; papa accepta.          Lorsque nous rentrâmes à la maison, nous effectuâmes les mêmes

Un joli fantôme du passé (Chapitre 19)

  -           Quoi ?! s’exclama Manon. Depuis quand tu as une petite copine ?! -           Cela fait plusieurs mois maintenant, répondit papa. Peut-être cinq ou six. Je voulais être sûr que cela fonctionne. Il est maintenant temps de vous la présenter. -           Cinq ou six mois, et tu ne nous en parles que maintenant ?! s’offusqua mon frère. -           Je vous signale qu’avant d’être votre père, je suis un homme qui a le droit à sa vie privée ! milita papa. -           Non ! protesta Manon. Non et non ! C’est ton tout premier job d’être notre père ! Tu nous as toujours dit que tes enfants passaient avant tout ! -           C’est le cas, se défendit papa. Cela ne veut pas dire que je dois tout vous dire ! -           Bien sûr que si ! insista Romain. -           Ah oui ?! rétorqua papa. Et vous me dîtes tout, vous ?! Un silence suivit. Mon frère finit par le briser : -           Ce n’est pas pareil ! Il y a des trucs qu’on ne te dit pas pour te protéger ! -