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Journal d'une étudiante accueillie - Chapitre 71 (3ème partie)

 


    

    Mathieu et moi ralentîmes nos respirations jusqu’à vouloir les stopper complètement. Si l’un de mes parents entrait dans ma chambre et se retrouvait face à nos ébats intimes, je ne donnais pas cher de notre peau !

       Après quelques minutes interminables durant lesquelles je crus mourir asphyxiée, le silence se fit de nouveau : le couloir était désert. Mathieu et moi terminâmes notre affaire et je courus ensuite me doucher.

-    Hey, attends ! me lança mon amoureux en chuchotant. On fait toujours un câlin après l’amour ! Tu me fais quoi, là ?!

-    Je vais me laver, Mat’ ! Si par malheur je me reprends une déculottée demain et que ton sperme coule sur le pantalon d’un de mes parents…

-    Beurk, t’es dégueu !

-    Peut-être mais il faut quand même effacer toute trace de nos ébats ! Même si je ne risque pas de tomber enceinte, je…

Oh, oh. Je blêmis. Mathieu écarquilla les yeux. Nous nous comprîmes instantanément. Avec tous les événements de ce soir, j’avais complètement oublié de prendre ma pilule. Toutes les filles mineures doivent prendre une pilule imposée par le gouvernement (où est donc passé l’état de droit ?!) qui stoppe l’ovulation mais également les règles. En gros, on nous fait avaler du poison pour qu’ils soient certains qu’on ne tombe pas en cloque ; mais ce soir, je n’avais pas pris ma pilule. Si par grand malheur je déclenchais une grossesse, Mathieu et moi nous exposions à de lourdes poursuites judiciaires !

-    Prends-la maintenant !! m’ordonna-t-il.

Je n’avais pas attendu qu’il me le dise pour me précipiter sur ma plaquette. Puis, une fois le médicament du malheur avalé, Mathieu et moi fîmes des recherches sur internet pour connaître les risques d’une potentielle grossesse.

A la lecture des différents forums et autres avis médicaux sur des sites spécialisés, nous fûmes rassurés : un seul oubli de cette pilule bien plus puissante que les autres ne pouvait pas conduire à une grossesse. C’était pratiquement impossible.

-    Bon, je vais me laver, maintenant ! dis-je en rendant son téléphone à Mathieu. Et toi, retourne dans ta chambre !

-    Tibou…

-    Tu veux tâter à nouveau de la ceinture de mon père ?! Tu es maso, ou quoi ?!

Mathieu fit la grimace au souvenir de la volée prise par sa personne quelques heures auparavant puis déclara :

-    Tu as raison. Si ton père me retombe dessus, je n’aurai plus de fesses pour le reste de ma vie.

-    Ce qui serait dommage car je les adore ! dis-je avant d’entrer dans la douche.

Après m’être essuyée et avoir enfilé mon pyjama, j’embrassai goulument Mathieu. Il me manquerait. Il me manquerait infiniment. Nous ne nous verrions pas avant dix-sept jours et puisque j’étais privée de téléphone, il nous serait également impossible de communiquer. Cette période serait infecte.

       Notre câlin d’au revoir fut aussi fourni que notre baiser, puis Mathieu retourna dans la chambre d’amis.

       A mon réveil, aux alentours de dix heures du matin, il n’était plus là.


 Samedi 7 décembre 2019


Michael et Scarlett me déposèrent aux alentours de midi chez mes parents biologiques. Ces derniers décidèrent de les inviter à rester déjeuner avec nous.

J’avais de la chance que ma famille biologique accepte et apprécie ma famille adoptive. Dans la plupart des cas, la famille biologique considère que la famille adoptive leur a volé leur enfant et est très récalcitrante à l’idée d’être gentille avec eux et d’apprendre à les connaître.

Evoquant d’ailleurs ce sujet à table, ma mère biologique avoua :

-    Au début, cela m’a fait très mal au cœur ; mais quand je vois comment est devenue Marie grâce à vous, et grâce à Tom et Dana, je ne peux que m’en réjouir ! Nous ne réussissions plus à la gérer, elle était devenue insupportable ! Elle n’écoutait plus personne, n’en faisait à sa tête et surtout, elle défiait quiconque de la contredire. Cette réforme est une bénédiction pour nous et pour notre famille. Nous retrouvons enfin notre fille, même si ce n’est que le week-end ! Nous vous devons une fière chandelle !

-    Tu ne nous avais pas dit que tu étais aussi insupportable il y a quelques mois, Marie ! me fit remarquer Michael.

-    Comme si vous ne l’aviez pas deviné ! rétorquai-je après avoir avalé une chips.

Mes quatre parents rirent. Mon petit frère dit alors :

-    Ben moi, quand j’aurai dix-huit ans, je voudrais aller à l’armée ! Mathieu m’a raconté tout ce qu’il y faisait ! Je veux faire pareil !

-    Pour le moment, tu n’as que huit ans, dit ma mère biologique. Chaque chose en son temps ! Et puis, si ça se trouve, d’ici là, la réforme n’existera plus !

-    Vu l’avis de l’opinion publique, rien n’est moins sûr ! dit mon beau-père, père de mon petit frère. J’ai vu ce matin à la télévision que 93% des français étaient ravis de cette nouvelle situation ! Ils trouvent que les jeunes sont enfin pris en mains et sont remis sur le bon chemin !

-    Et que disent-ils des centaines de déserteurs qui sont retrouvés et emprisonnés dans des cages comme des animaux, et maltraités jusqu’à ce qu’ils soient brisés ? demanda ma mère biologique.

-    Ne dis pas ça devant le petit, s’il te plaît, ma chérie ! dit mon beau-père en posant la main sur l’épaule de son fils.

-    N’empêche que ça, personne n’en parle ! déclarai-je avec révolte. C’est inhumain, ce qu’ils font !

-    Marie, baisse d’un ton, ça ne sert à rien de s’énerver, me conseilla ma mère biologique.

-    Depuis quand tu me dis quoi faire, toi ?! rétorquai-je par réflexe.

Michael et Scarlett écarquillèrent les yeux d'étonnement.

-    Par rapport à ce que je disais tout à l’heure, dit ma mère biologique, il y a néanmoins encore quelques ajustements à faire…

-    Présente tout de suite tes excuses à ta mère avant que je te flanque une fessée ! me gronda Scarlett.

-    C’est bon, c’est le week-end ! protestai-je. Vous ne devriez même pas être là, de base !

-    Oui, eh bien nous sommes là, d’accord ?! poursuivit Scarlett. Donc tu présentes immédiatement tes excuses, Marie, ou tu vas avoir à faire à moi ! Tu as déjà pris une fessée cette nuit, ne m’oblige pas à t’en redonner une !

Mes parents biologiques ne furent pas étonnés ; en arrivant chez eux tout à l’heure, malgré la présence de Ken et Barbie, je leur avais raconté tout ce qui s’était passé hier soir. Ils savaient donc que j’avais été sanctionnée. De plus, je leur racontais chaque week-end ma semaine dans les moindres détails : ils étaient au courant de la sévérité de mes parents adoptifs.

-    Ben au pire, dis-je, on va passer directement au dessert, comme ça vous pourrez vous barrer !

Je ne savais si c’était la présence de ma famille biologique qui me poussait à agir aussi dangereusement, ou bien mon extrême fatigue, ou encore l’agacement qu’avait déclenché en moi la réprimande de Scarlett ; toujours était-il que j’avais répondu, et sèchement répondu !

-    Marie ! s’offusqua ma mère biologique.

-  D’accord, il me semble que tu n’as pas saisi la situation ! me dit la flic. On va remédier à ça ! Dès que tu auras fini ton repas, on montera dans ta chambre pour s’expliquer, toi et moi !

-    Quoi ? demandai-je, hébétée.

-    Tu as très bien compris !

Sur le coup, je m’estimais heureuse d’être malade ; ma maladie intestinale m’empêchait de me déplacer durant le repas. Cependant, cette annonce de Barbie m’avait noué l’estomac et je dus me forcer pour avaler le reste du contenu de mon assiette.

 

A peine ma dernière cuillérée de mousse au chocolat fut-elle avalée que Scarlett me sortit de table par l'oreille, m’emmena à l’étage – sûrement à cause de la présence de mon frère – et me demanda où était ma chambre. Je lui indiquai avec mon index, ne souhaitant qu’une chose : qu’elle me lâche l’oreille avant que celle-ci ne se décolle de ma tête !

       Nous pénétrâmes dans ma chambre (bien moins jolie que celle que je possède chez Michael et Scarlett, je dois l’avouer !) et ma mère adoptive s’assit sur mon lit avant de me basculer sur ses cuisses. Puisque je n’avais pas rangé cette pièce depuis des lustres, je me pris un bout de cintre dans l’œil, cintre solitaire qui se trouvait sur mon lit sans aucune raison particulière.

Et ma mère asséna la première claque pendant que je me frottais l’œil. Et d’autres claques suivirent sur ma robe bleue marine que je trouvai bien trop fine pour l’occasion.

Une vingtaine de claques plus tard, Scarlett releva ma robe et baissa mon collant, emportant ma culotte dans l’élan.

-    Non !! protestai-je en mettant ma main. C’est bon, je vais m’excuser, je vais m’excuser !

-    Tu vois jusqu’où il faut arriver pour que tu cèdes, Marie ?! me dit Scarlett. Il est hors de question que je laisse passer ça ! La prochaine fois, tu sauras que tu dois capituler bien plus tôt ! Quand je te demande quelque chose, tu obéis, point ! Tu n’as pas à discuter ! Me suis-je bien fait comprendre ?!

-    Oui maman, répondis-je, emplie d’appréhension.

Et Scarlett abattit sa main sur mes fesses nues, encore et encore, et encore. Elle ne s’arrêtait pas, ne faiblissait pas et moi qui me croyais plutôt résistante à la fessée donnée par Scarlett (contrairement à celles données par Michael !), mes larmes apparurent bien trop vite. Je me débattis rapidement également. J’étais persuadée que ma mère faisait en sorte de me donner une très bonne fessée afin que je ne réitère pas ce genre d’exploits.

       Et elle fut très bonne, cette fessée. Vraiment très bonne. A chaque fois que Scarlett me punissait, cela me rappelait qu’il ne valait mieux pas la sous-estimer. Même si elle n’était définitivement pas aussi redoutable que son mari, ma mère ne donnait vraiment pas son reste !

 

       Lorsqu’elle eut terminé de taper plusieurs longues minutes après avoir débuté, j’avais bien évidemment les fesses en feu et devait arborer un derrière cramoisi.

-    Maintenant, tu te rhabilles et tu vas t’excuser auprès de ta mère.

Même si cela constituait une véritable humiliation pour moi, je préférai lui obéir que de me retrouver à nouveau sur ses genoux.

 

       Les Webber partis, mes parents, mon frère et moi nous accordâmes un après-midi jeux de société puisqu'il y avait un véritable orage dehors. Puis, après nous être faits livrer des pizzas, nous passâmes le reste de la soirée devant un Disney. Un moment seule avec mes parents et mon petit frère, cela me rappela le bon vieux temps. La nostalgie vint pointer le bout de son nez tout le reste de la soirée.

 

       Dimanche, mes parents nous firent la surprise à mon frère et moi de nous emmener à Disneyland Paris ! Mon parc préféré ! Mon lieu préféré, même ! Si je pouvais habiter à Disneyland pour le restant de ma vie, je crois que je le ferais !

       Le parc, spécialement décoré pour Noël, était aussi féérique que d’habitude. Cette journée fut un pur bonheur.

 

       Ma mère et mon beau-père me déposèrent chez Michael et Scarlett pour vingt-et-une heures puisque nous étions partis tard des parcs Disney. Heureusement que mes parents biologiques avaient pris soin de prévenir Michael et Scarlett. Au-delà de leur inquiétude, j’aurais encore pris une sacrée dérouillée ! D’ailleurs, même si ce ne fut pas pour la même raison, je ne croyais pas si bien dire…

 

-    Six cent quatre-vingt-trois euros, Marie ?! me gronda mon père après m’avoir asséné trois bonnes claques sur les fesses. Six cent quatre-vingt-trois euros en une seule journée ?!

-    Je croyais que l’argent n’était pas un problème pour vous, me défendis-je en me frottant les fesses.

-    Ce n’est pas le problème ! dit Michael. Le problème, c’est qu’il faut être raisonnable avec l’argent ! Ne pas le dépenser n’importe comment ! Tu le sais très bien puisque nous en avons déjà parlé lorsque tu es arrivée ici ! Nous avions eu la même discussion avec tes sœurs ! Nous t’avions bien dit que si tu dépensais tes sous n’importe comment, tu aurais à faire à nous !

-    Mais papa, j’ai juste acheté des petits trucs ! tentai-je. Je ne vais pas tous les jours à Disneyland…

-    Heureusement ! s’exclama mon père. Car à ce rythme-là, nous serions ruinés ! Je ne sais pas ce qui te prend depuis hier, Marie, mais il va très vite falloir que tu t’assagisses à nouveau !!

-    Mais papa, je pensais que maman et toi seriez heureux que j’aie profité de ma journée ! plaidai-je, cherchant des arguments pour mettre mes fesses à l’abri.

-    Tu aurais pu profiter sans dépenser presque sept cents euros ! Tu te rends compte de la somme que cela fait, ou pas ?!

-    Si vous n’aviez pas voulu que je dépense tout ça, vous auriez mis un plafond plus bas sur ma carte bleue, non ?

-    Non car nous te faisions confiance ! Jamais nous n’aurions pensé que tu dépenserais autant !

-    Mais papa…

-    Ça suffit ! coupa-t-il. J’ai assez discuté avec toi ! Je vais te faire passer l’envie de recommencer, Marie ! Ça commence à bien faire, tes bêtises !

-    Nan, papa ! J’t’en supplie ! pleurai-je avant même d’être allongée sur ses genoux. Je ne recommencerai plus, j’ai compris !

Je me débattis tellement que je parvins à me dégager de l’emprise de mon père ; s’en suivit une course poursuite dans toute la maison sous les yeux de ma mère et de mes sœurs. Je parvins à m’enfermer de justesse dans la salle de bains.

-    Marie, ouvre cette porte sinon c’est moi qui le fais !

-    Non ! Tu vas me donner la fessée !

-    Oh que oui ! Et après m’avoir fait cavaler dans toute la maison, ce sera une très bonne déculottée, je peux te le dire ! Tu es en train d’aggraver ton cas, là !

A cause du diable, probablement, mon père parvint à ouvrir la porte depuis l’extérieur grâce à un tournevis. Il pénétra dans la salle de bains, m’attrapa par les cheveux – ce qu’il fait uniquement lorsqu’il est vraiment furieux ! – et m’entraîna dans ma chambre où il me balança à plat ventre sur mon lit. Puis, m’avoir baissé le pantalon et la culotte d’un seul coup sec, il me bloqua les mains dans le dos en les maintenant avec sa main gauche, posa un genou sur mes mollets pour maintenir mes jambes et asséna sa main droite sur mon pauvre derrière déjà meurtri.

       Cette fessée n’avait rien à voir avec celle donnée pour ma sortie de vendredi. A côté de ça, on dirait qu’être venu me chercher au commissariat en pleine nuit était une broutille comparée à la dépense de six cent quatre-vingt-trois euros en une journée. Enfin, la dépense de six cent quatre-vingt-trois euros en une journée et l’avoir fait courir dans toute la maison, et m’être enfermée dans la salle de bains pendant dix bonnes minutes.

       N’empêche que je pleurais, et je pleurais fort. Tellement fort que je crus que tout le quartier m’entendait. J’étais persuadée que mon père allait me casser le derrière avec ses claques spatiales ! Bon, d’accord, j’exagérais peut-être un tout petit peu. Oui, j’avais très, très, très mal mais je hurlais surtout pour que quelqu’un soit alerté et puisse venir à mon secours. Mais personne ne vint, bien évidemment.

       D’après le réveil posé sur ma table de nuit, Michael me colla cette fessée monumentale pendant près de cinq minutes. Puis, après m’avoir lâchée, il m’ordonna d’aller au coin derrière la porte de ma chambre, ce que je fis. Les mains posées sur ma tête en fixant le mur, je me pris un énorme savon ponctué de claques qui tombaient inlassablement sur mon derrière brûlant.

-    Plus jamais tu ne me fais un coup pareil, Marie, tu entends ?! Plus jamais ! Tu fais des bêtises et ensuite, tu n’assumes plus ?! Ça ne fonctionne pas comme ça ! Tu n’as plus intérêt à me faire courir à travers la maison, ma fille ! Tu m’entends ?! Sache que je t’attraperai toujours et que tu prendras le triple de ce que tu devais prendre à la base !! Non mais c’est quoi ce comportement ?! Tu te prends pour qui ?! Tu ne voulais pas prendre la fessée, hein ?! Qu’est-ce que tu en dis, maintenant ?! Tu es satisfaite ?!

J’avais beau m’excuser et pleurer et re-m’excuser, mon père continuait de me claquer les fesses à chaque fois qu’il terminait une phrase. Puis, à la fin de son sermon, je l’entendis dire :

-    Tu restes au coin, cul nu, jusqu’à ce que ton dîner soit prêt ! Ensuite tu manges, et tu vas au lit ! Tu as intérêt à obéir, Marie, parce que je ne vais pas te lâcher, ce soir !!

Mon père sortit de la pièce et je n’osai pas bouger le petit doigt ; seuls mes spasmes me faisaient parfois perdre l’équilibre.

 


-    Il va falloir que tu te reprennes vite, me dit ma mère alors que j’avalais mon dîner.

J’étais seule avec mes parents. Il était vingt-et-une heures trente et mes sœurs avaient été envoyées au lit. Le fait que je sois encore debout à cette heure-ci était une vraie exception !

-    Oui maman, répondis-je.

-    Tu as vraiment fait fort, ce week-end ! dit mon père. Et encore, on vous a laissés tranquilles Mathieu et toi car c’était la dernière fois que vous vous voyiez…

L’expression de surprise dut se lire instantanément sur mon visage. Mes parents nous avaient grillés !

-    Evidemment qu’on vous a grillés ! précisa ma mère comme si elle avait lu dans mes pensées. Tu sais bien qu’il est quasiment impossible de nous cacher quoique ce soit ! Mais nous avons préféré vous faire une fleur en vous laissant vous retrouver car nous savions que vous alliez être séparés durant une longue période.

-    Il n’empêche que tu n’as pratiquement pas cessé de nous désobéir ce week-end et qu’il est hors de question que tu continues sur cette voie. Nous sommes bien d’accords ?

-    Oui papa, oui maman, rétorquai-je docilement.

-    Bien, finis ton repas. Ensuite tu prendras ta douche et tu iras te coucher, répéta Michael. Tu as tes premiers partiels vendredi, il faut que tu sois en forme pour attaquer la semaine.

 

Pour le coup, il ne me vint même pas à l’esprit de désobéir à mes parents. Premièrement, j’étais crevée. Deuxièmement, j’avais très mal aux fesses. Et troisièmement, j’étais déterminée à reprendre mon rôle de fille ultra-sage ; la vie chez les Webber était quand même vachement plus agréable ainsi !

 

A suivre…

La suite !

Commentaires

  1. ''Chassez le naturel, il revient au galop ! Michael et Scarlett ont encore du cadrage à faire avec Marie, même si elle a l'intention de devenir ultra-sage!
    Il est agréable de voir que Michael et Scarlett peuvent laisser passer une désobéissance, même si ça semble rare.
    Merci ... et comme toujours, hâte de découvrir la suite 😉


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  2. Combien de temps va t’elle tenir
    Va t’elle continuer son anorexie malgré se quand pense la psy
    Hâte de connaître la suite

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  Mercredi 9 octobre 2019.                   Pas de grasse matinée ce matin : Héloïse nous réveilla à neuf heures pour que nous puissions travailler un peu sur nos cours. J’étais grognon au possible en me réveillant, comme cela m’arrive rarement. En m’asseyant à table au petit déjeuner, je fus agacée par Anaïs, toujours pleine d’énergie et en forme le matin. Je déteste les gens du matin. Ou les gens. Ou le matin.                   Après m’être préparée et habillée pour la journée, je remontai dans ma chambre et me sentis toujours aussi grognon. Je ne savais pas encore pourquoi mais j’avais l’impression que cette journée allait être désagréable au possible. Personne n’avait intérêt à me voler dans les plumes : je m’étais levée du pied gauche !                 J’ouvris mes cahiers et commençai à travailler. Soudain, seulement quelques minutes après avoir commencé mes devoirs, j’entendis : -           Louise ! Anaïs ! Marie ! Descendez immédiatement ! Héloïse avait l’air f

Journal d'une étudiante accueillie (Chapitre 24).

  Je sais que beaucoup d'entre vous attendaient ce chapitre... Certains me le réclamaient même récemment alors qu'il était en cours d'écriture ! Le voici... C'est mon petit cadeau de Noël en avance... Régalez-vous ! Peace. L.P. Lundi 7 octobre 2019.      Ce matin, mes sœurs et moi pûmes nous reposer convenablement puisque nos professeurs étaient tous les deux absents. Nos parents partirent au travail sans nous réveiller, pensant sûrement que nous étions épuisées à la suite des émotions d’hier soir.                 En m’habillant, je pris le temps d’admirer mon popotin dans le miroir : plusieurs bleus s’étaient formés sur ma lune ronde, justifiant la difficulté que j’avais éprouvé à m’asseoir dans mon lit au réveil. Tom ne m’avait pas loupée ; mais alors, vraiment pas ! J’appris par mes sœurs que Dana n’avait guère été plus gentille avec elles : les deux instruments préférés de notre mère, à savoir le martinet et le tapetapis avaient été de sortie ; ils ont paraît-il f

Le tutorat de Little Princess - Partie 3 (Préambule)

  * 2 exclusions pour insolence (abusives, les exclusions. Je le précise quand même…) * excès de vitesse quotidiens * textos au volant * médicament pris occasionnellement * devoirs non faits * couvre-feu respecté mais plus par réelle fatigue que par volonté Voilà le palmarès. Depuis l’arrêt du tutorat avec Thomas puis avec Antoine, voilà le palmarès. Mon palmarès.                   Evidemment, Yves, mon nouveau tuteur n’est pas content. Mais pour le moment, je suis loin de sa main et je me fiche complètement qu’il soit content ou non : je fais ce que je veux quand je veux où je veux.                   Cependant, cela risque de me coûter cher. Selon le tableau mis en place, à l’heure actuelle j’en suis à exactement cinquante-cinq minutes de fessée et deux cent dix claques supplémentaires. J’attends de voir. Je sais qu'Yves ne peut pas tout punir : cela fait beaucoup trop de choses (vous allez me dire que c'était ce que je disais pour Thomas et au final il

Les aventures de Little Princess avec son nouveau tuteur (séance 1)

                   Depuis plus d’un an, j’avais un super tuteur (que nous appellerons Gabriel). Tout se passait bien entre Gabriel et moi, et un réel équilibre s’était créé entre lui et mon fiancé (que nous appellerons Hugo), qui se chargeaient ensemble de ma discipline.                 Et puis un jour, ça n’a plus été et nous avons dû cesser notre relation. Si Hugo et moi gardons notre forte amitié avec Gabriel, le tutorat prit fin. Retour à la case départ. Il fallait de nouveau trouver un tuteur.                 C’est pour cela que je postais une annonce ici même. Cette annonce était de ce type :   « À la suite d’un superbe tutorat d’un an, nous avons été contraints de nous séparer… Quel dommage… ! Mais mes études n’étant pas terminées (encore 3 ans !) j’ai toujours besoin d’un tuteur ! Je suis donc une jeune (enfin plus si jeune que ça, en fait !) étudiante de 28 ans, recherchant un tuteur / une tutrice : –          de minimum 30 ans (difficile d’accepter l’autorité de

Années 1950 : le guide de survie d'Alice (Chapitre 2)

  Dimanche 15 octobre 1950        Neuf heures : maman vient me réveiller. Le dimanche, nous allons à la messe qui débute à dix heures et demie. Du coup, maman nous lève relativement tôt pour pouvoir vérifier que tout le monde est bien apprêté pour le Seigneur.          A la messe, nous nous consacrons entièrement au Seigneur. Victor et Gus font partie des enfants de chœur qui servent la messe aux côtés du père Antoine (qui n’est autre que le grand frère de papa), ils se doivent d’être irréprochables !        L’église est le seul endroit où j’arrive à me tenir sage longtemps car j’aime beaucoup chanter. Cependant, je n’aime vraiment pas la sortie de messe. Mes parents et grands-parents ont toujours des tas de gens avec qui discuter et moi, ça m’ennuie beaucoup ! Victor et Nono proposèrent alors de nous ramener à la maison pour que les adultes puissent continuer à discuter tranquillement ; papa accepta.          Lorsque nous rentrâmes à la maison, nous effectuâmes les mêmes

Un joli fantôme du passé (Chapitre 19)

  -           Quoi ?! s’exclama Manon. Depuis quand tu as une petite copine ?! -           Cela fait plusieurs mois maintenant, répondit papa. Peut-être cinq ou six. Je voulais être sûr que cela fonctionne. Il est maintenant temps de vous la présenter. -           Cinq ou six mois, et tu ne nous en parles que maintenant ?! s’offusqua mon frère. -           Je vous signale qu’avant d’être votre père, je suis un homme qui a le droit à sa vie privée ! milita papa. -           Non ! protesta Manon. Non et non ! C’est ton tout premier job d’être notre père ! Tu nous as toujours dit que tes enfants passaient avant tout ! -           C’est le cas, se défendit papa. Cela ne veut pas dire que je dois tout vous dire ! -           Bien sûr que si ! insista Romain. -           Ah oui ?! rétorqua papa. Et vous me dîtes tout, vous ?! Un silence suivit. Mon frère finit par le briser : -           Ce n’est pas pareil ! Il y a des trucs qu’on ne te dit pas pour te protéger ! -