Mathieu et moi ralentîmes nos respirations jusqu’à
vouloir les stopper complètement. Si l’un de mes parents entrait dans ma
chambre et se retrouvait face à nos ébats intimes, je ne donnais pas cher de
notre peau !
Après
quelques minutes interminables durant lesquelles je crus mourir asphyxiée, le
silence se fit de nouveau : le couloir était désert. Mathieu et moi
terminâmes notre affaire et je courus ensuite me doucher.
- Hey, attends ! me lança
mon amoureux en chuchotant. On fait toujours un câlin après l’amour ! Tu
me fais quoi, là ?!
- Je vais me laver, Mat’ !
Si par malheur je me reprends une déculottée demain et que ton sperme coule sur
le pantalon d’un de mes parents…
- Beurk, t’es dégueu !
- Peut-être mais il faut
quand même effacer toute trace de nos ébats ! Même si je ne risque pas de
tomber enceinte, je…
Oh, oh. Je blêmis. Mathieu écarquilla les yeux.
Nous nous comprîmes instantanément. Avec tous les événements de ce soir, j’avais
complètement oublié de prendre ma pilule. Toutes les filles mineures doivent
prendre une pilule imposée par le gouvernement (où est donc passé l’état de
droit ?!) qui stoppe l’ovulation mais également les règles. En gros, on nous
fait avaler du poison pour qu’ils soient certains qu’on ne tombe pas en cloque ;
mais ce soir, je n’avais pas pris ma pilule. Si par grand malheur je déclenchais
une grossesse, Mathieu et moi nous exposions à de lourdes poursuites judiciaires !
- Prends-la maintenant !!
m’ordonna-t-il.
Je n’avais pas attendu qu’il me le dise pour me
précipiter sur ma plaquette. Puis, une fois le médicament du malheur avalé,
Mathieu et moi fîmes des recherches sur internet pour connaître les risques d’une
potentielle grossesse.
A la lecture des différents forums et autres
avis médicaux sur des sites spécialisés, nous fûmes rassurés : un seul
oubli de cette pilule bien plus puissante que les autres ne pouvait pas
conduire à une grossesse. C’était pratiquement impossible.
- Bon, je vais me laver,
maintenant ! dis-je en rendant son téléphone à Mathieu. Et toi, retourne
dans ta chambre !
- Tibou…
- Tu veux tâter à nouveau
de la ceinture de mon père ?! Tu es maso, ou quoi ?!
Mathieu fit la grimace au souvenir de la volée
prise par sa personne quelques heures auparavant puis déclara :
- Tu as raison. Si ton père
me retombe dessus, je n’aurai plus de fesses pour le reste de ma vie.
- Ce qui serait dommage
car je les adore ! dis-je avant d’entrer dans la douche.
Après m’être essuyée et avoir enfilé mon
pyjama, j’embrassai goulument Mathieu. Il me manquerait. Il me manquerait
infiniment. Nous ne nous verrions pas avant dix-sept jours et puisque j’étais
privée de téléphone, il nous serait également impossible de communiquer. Cette
période serait infecte.
Notre
câlin d’au revoir fut aussi fourni que notre baiser, puis Mathieu retourna dans
la chambre d’amis.
A
mon réveil, aux alentours de dix heures du matin, il n’était plus là.
Michael et Scarlett me
déposèrent aux alentours de midi chez mes parents biologiques. Ces derniers
décidèrent de les inviter à rester déjeuner avec nous.
J’avais de la chance que ma famille biologique
accepte et apprécie ma famille adoptive. Dans la plupart des cas, la famille
biologique considère que la famille adoptive leur a volé leur enfant et est très
récalcitrante à l’idée d’être gentille avec eux et d’apprendre à les connaître.
Evoquant d’ailleurs ce sujet à table, ma mère
biologique avoua :
- Au début, cela m’a fait
très mal au cœur ; mais quand je vois comment est devenue Marie grâce à
vous, et grâce à Tom et Dana, je ne peux que m’en réjouir ! Nous ne réussissions
plus à la gérer, elle était devenue insupportable ! Elle n’écoutait plus
personne, n’en faisait à sa tête et surtout, elle défiait quiconque de la
contredire. Cette réforme est une bénédiction pour nous et pour notre famille.
Nous retrouvons enfin notre fille, même si ce n’est que le week-end ! Nous
vous devons une fière chandelle !
- Tu ne nous avais pas
dit que tu étais aussi insupportable il y a quelques mois, Marie ! me fit
remarquer Michael.
- Comme si vous ne l’aviez
pas deviné ! rétorquai-je après avoir avalé une chips.
Mes quatre parents rirent. Mon petit frère dit alors :
- Ben moi, quand j’aurai dix-huit
ans, je voudrais aller à l’armée ! Mathieu m’a raconté tout ce qu’il y faisait ! Je veux faire pareil !
- Pour le moment, tu n’as
que huit ans, dit ma mère biologique. Chaque chose en son temps ! Et puis,
si ça se trouve, d’ici là, la réforme n’existera plus !
- Vu l’avis de l’opinion
publique, rien n’est moins sûr ! dit mon beau-père, père de mon petit
frère. J’ai vu ce matin à la télévision que 93% des français étaient ravis de
cette nouvelle situation ! Ils trouvent que les jeunes sont enfin pris en
mains et sont remis sur le bon chemin !
- Et que disent-ils des centaines
de déserteurs qui sont retrouvés et emprisonnés dans des cages comme des
animaux, et maltraités jusqu’à ce qu’ils soient brisés ? demanda ma mère
biologique.
- Ne dis pas ça devant le
petit, s’il te plaît, ma chérie ! dit mon beau-père en posant la main sur
l’épaule de son fils.
- N’empêche que ça,
personne n’en parle ! déclarai-je avec révolte. C’est inhumain, ce qu’ils
font !
- Marie, baisse d’un ton,
ça ne sert à rien de s’énerver, me conseilla ma mère biologique.
- Depuis quand tu me dis
quoi faire, toi ?! rétorquai-je par réflexe.
Michael et Scarlett écarquillèrent les yeux d'étonnement.
- Par rapport à ce que je
disais tout à l’heure, dit ma mère biologique, il y a néanmoins encore quelques
ajustements à faire…
- Présente tout de suite
tes excuses à ta mère avant que je te flanque une fessée ! me gronda
Scarlett.
- C’est bon, c’est le week-end !
protestai-je. Vous ne devriez même pas être là, de base !
- Oui, eh bien nous
sommes là, d’accord ?! poursuivit Scarlett. Donc tu présentes
immédiatement tes excuses, Marie, ou tu vas avoir à faire à moi ! Tu as
déjà pris une fessée cette nuit, ne m’oblige pas à t’en redonner une !
Mes parents biologiques ne furent pas étonnés ;
en arrivant chez eux tout à l’heure, malgré la présence de Ken et Barbie, je
leur avais raconté tout ce qui s’était passé hier soir. Ils savaient donc que j’avais
été sanctionnée. De plus, je leur racontais chaque week-end ma semaine dans les
moindres détails : ils étaient au courant de la sévérité de mes parents
adoptifs.
- Ben au pire, dis-je, on
va passer directement au dessert, comme ça vous pourrez vous barrer !
Je ne savais si c’était la présence de ma famille biologique qui me poussait à agir aussi dangereusement, ou bien mon extrême fatigue, ou encore l’agacement qu’avait déclenché en moi la réprimande de Scarlett ; toujours était-il que j’avais répondu, et sèchement répondu !
- Marie ! s’offusqua
ma mère biologique.
- D’accord, il me semble
que tu n’as pas saisi la situation ! me dit la flic.
On va remédier à ça ! Dès que tu auras fini ton repas, on montera dans ta
chambre pour s’expliquer, toi et moi !
- Quoi ?
demandai-je, hébétée.
- Tu as très bien compris !
Sur le coup, je m’estimais heureuse d’être malade ;
ma maladie intestinale m’empêchait de me déplacer durant le repas. Cependant,
cette annonce de Barbie m’avait noué l’estomac et je dus me forcer pour avaler
le reste du contenu de mon assiette.
A peine ma dernière
cuillérée de mousse au chocolat fut-elle avalée que Scarlett me sortit de table par l'oreille,
m’emmena à l’étage – sûrement à cause de la présence de mon frère – et me
demanda où était ma chambre. Je lui indiquai avec mon index, ne souhaitant qu’une
chose : qu’elle me lâche l’oreille avant que celle-ci ne se décolle de ma
tête !
Nous
pénétrâmes dans ma chambre (bien moins jolie que celle que je possède chez
Michael et Scarlett, je dois l’avouer !) et ma mère adoptive s’assit sur mon lit
avant de me basculer sur ses cuisses. Puisque je n’avais pas rangé cette pièce depuis des lustres, je me pris un bout de cintre dans l’œil, cintre solitaire
qui se trouvait sur mon lit sans aucune raison particulière.
Et ma mère asséna la première claque pendant
que je me frottais l’œil. Et d’autres claques suivirent sur ma robe bleue
marine que je trouvai bien trop fine pour l’occasion.
Une vingtaine de claques plus tard, Scarlett
releva ma robe et baissa mon collant, emportant ma culotte dans l’élan.
- Non !!
protestai-je en mettant ma main. C’est bon, je vais m’excuser, je vais m’excuser !
- Tu vois jusqu’où il
faut arriver pour que tu cèdes, Marie ?! me dit Scarlett. Il est hors de
question que je laisse passer ça ! La prochaine fois, tu sauras que tu
dois capituler bien plus tôt ! Quand je te demande quelque chose, tu
obéis, point ! Tu n’as pas à discuter ! Me suis-je bien fait
comprendre ?!
- Oui maman, répondis-je,
emplie d’appréhension.
Et Scarlett abattit sa main sur mes fesses
nues, encore et encore, et encore. Elle ne s’arrêtait pas, ne faiblissait pas
et moi qui me croyais plutôt résistante à la fessée donnée par Scarlett (contrairement
à celles données par Michael !), mes larmes apparurent bien trop vite. Je
me débattis rapidement également. J’étais persuadée que ma mère faisait en
sorte de me donner une très bonne fessée afin que je ne réitère pas ce genre d’exploits.
Et elle fut très bonne, cette fessée. Vraiment très bonne. A chaque fois que Scarlett me punissait, cela me rappelait qu’il ne valait mieux pas la sous-estimer. Même si elle n’était définitivement pas aussi redoutable que son mari, ma mère ne donnait vraiment pas son reste !
Lorsqu’elle
eut terminé de taper plusieurs longues minutes après avoir débuté, j’avais bien
évidemment les fesses en feu et devait arborer un derrière cramoisi.
- Maintenant, tu te
rhabilles et tu vas t’excuser auprès de ta mère.
Même si cela constituait une véritable
humiliation pour moi, je préférai lui obéir que de me retrouver à nouveau sur
ses genoux.
Les
Webber partis, mes parents, mon frère et moi nous accordâmes un après-midi jeux
de société puisqu'il y avait un véritable orage dehors. Puis, après nous être faits livrer des
pizzas, nous passâmes le reste de la soirée devant un Disney. Un moment seule
avec mes parents et mon petit frère, cela me rappela le bon vieux temps. La
nostalgie vint pointer le bout de son nez tout le reste de la soirée.
Dimanche,
mes parents nous firent la surprise à mon frère et moi de nous emmener à
Disneyland Paris ! Mon parc préféré ! Mon lieu préféré, même !
Si je pouvais habiter à Disneyland pour le restant de ma vie, je crois que je
le ferais !
Le
parc, spécialement décoré pour Noël, était aussi féérique que d’habitude. Cette
journée fut un pur bonheur.
Ma
mère et mon beau-père me déposèrent chez Michael et Scarlett pour vingt-et-une
heures puisque nous étions partis tard des parcs Disney. Heureusement que mes
parents biologiques avaient pris soin de prévenir Michael et Scarlett. Au-delà
de leur inquiétude, j’aurais encore pris une sacrée dérouillée ! D’ailleurs,
même si ce ne fut pas pour la même raison, je ne croyais pas si bien dire…
- Six cent quatre-vingt-trois
euros, Marie ?! me gronda mon père après m’avoir asséné trois bonnes
claques sur les fesses. Six cent quatre-vingt-trois euros en une seule journée ?!
- Je croyais que l’argent
n’était pas un problème pour vous, me défendis-je en me frottant les fesses.
- Ce n’est pas le
problème ! dit Michael. Le problème, c’est qu’il faut être raisonnable
avec l’argent ! Ne pas le dépenser n’importe comment ! Tu le sais
très bien puisque nous en avons déjà parlé lorsque tu es arrivée ici !
Nous avions eu la même discussion avec tes sœurs ! Nous t’avions bien dit
que si tu dépensais tes sous n’importe comment, tu aurais à faire à nous !
- Mais papa, j’ai juste
acheté des petits trucs ! tentai-je. Je ne vais pas tous les jours à Disneyland…
- Heureusement ! s’exclama
mon père. Car à ce rythme-là, nous serions ruinés ! Je ne sais pas ce qui
te prend depuis hier, Marie, mais il va très vite falloir que tu t’assagisses à
nouveau !!
- Mais papa, je pensais
que maman et toi seriez heureux que j’aie profité de ma journée !
plaidai-je, cherchant des arguments pour mettre mes fesses à l’abri.
- Tu aurais pu profiter sans
dépenser presque sept cents euros ! Tu te rends compte de la somme que
cela fait, ou pas ?!
- Si vous n’aviez pas
voulu que je dépense tout ça, vous auriez mis un plafond plus bas sur ma carte
bleue, non ?
- Non car nous te
faisions confiance ! Jamais nous n’aurions pensé que tu dépenserais autant !
- Mais papa…
- Ça suffit !
coupa-t-il. J’ai assez discuté avec toi ! Je vais te faire passer l’envie
de recommencer, Marie ! Ça commence à bien faire, tes bêtises !
- Nan, papa ! J’t’en
supplie ! pleurai-je avant même d’être allongée sur ses genoux. Je ne recommencerai
plus, j’ai compris !
Je me débattis tellement que je parvins à me
dégager de l’emprise de mon père ; s’en suivit une course poursuite dans
toute la maison sous les yeux de ma mère et de mes sœurs. Je parvins à m’enfermer
de justesse dans la salle de bains.
- Marie, ouvre cette
porte sinon c’est moi qui le fais !
- Non ! Tu vas me
donner la fessée !
- Oh que oui ! Et
après m’avoir fait cavaler dans toute la maison, ce sera une très bonne déculottée,
je peux te le dire ! Tu es en train d’aggraver ton cas, là !
A cause du diable, probablement, mon père
parvint à ouvrir la porte depuis l’extérieur grâce à un tournevis. Il pénétra
dans la salle de bains, m’attrapa par les cheveux – ce qu’il fait uniquement lorsqu’il
est vraiment furieux ! – et m’entraîna dans ma chambre où il me balança
à plat ventre sur mon lit. Puis, m’avoir baissé le pantalon et la culotte d’un seul
coup sec, il me bloqua les mains dans le dos en les maintenant avec sa main gauche,
posa un genou sur mes mollets pour maintenir mes jambes et asséna sa main
droite sur mon pauvre derrière déjà meurtri.
Cette
fessée n’avait rien à voir avec celle donnée pour ma sortie de vendredi. A côté
de ça, on dirait qu’être venu me chercher au commissariat en pleine nuit était une
broutille comparée à la dépense de six cent quatre-vingt-trois euros en une
journée. Enfin, la dépense de six cent quatre-vingt-trois euros en une journée et
l’avoir fait courir dans toute la maison, et m’être enfermée dans la salle de
bains pendant dix bonnes minutes.
N’empêche
que je pleurais, et je pleurais fort. Tellement fort que je crus que tout le
quartier m’entendait. J’étais persuadée que mon père allait me casser le derrière
avec ses claques spatiales ! Bon, d’accord, j’exagérais peut-être un tout petit
peu. Oui, j’avais très, très, très mal mais je hurlais surtout pour que quelqu’un
soit alerté et puisse venir à mon secours. Mais personne ne vint, bien
évidemment.
D’après
le réveil posé sur ma table de nuit, Michael me colla cette fessée monumentale
pendant près de cinq minutes. Puis, après m’avoir lâchée, il m’ordonna d’aller
au coin derrière la porte de ma chambre, ce que je fis. Les mains posées sur ma
tête en fixant le mur, je me pris un énorme savon ponctué de claques qui
tombaient inlassablement sur mon derrière brûlant.
- Plus jamais tu ne me
fais un coup pareil, Marie, tu entends ?! Plus jamais ! Tu fais des
bêtises et ensuite, tu n’assumes plus ?! Ça ne fonctionne pas comme ça !
Tu n’as plus intérêt à me faire courir à travers la maison, ma fille ! Tu
m’entends ?! Sache que je t’attraperai toujours et que tu prendras le
triple de ce que tu devais prendre à la base !! Non mais c’est quoi ce
comportement ?! Tu te prends pour qui ?! Tu ne voulais pas prendre la
fessée, hein ?! Qu’est-ce que tu en dis, maintenant ?! Tu es satisfaite ?!
J’avais beau m’excuser et pleurer et re-m’excuser,
mon père continuait de me claquer les fesses à chaque fois qu’il terminait une
phrase. Puis, à la fin de son sermon, je l’entendis dire :
- Tu restes au coin, cul
nu, jusqu’à ce que ton dîner soit prêt ! Ensuite tu manges, et tu vas au
lit ! Tu as intérêt à obéir, Marie, parce que je ne vais pas te lâcher, ce
soir !!
Mon père sortit de la pièce et je n’osai pas
bouger le petit doigt ; seuls mes spasmes me faisaient parfois perdre l’équilibre.
- Il va falloir que tu te
reprennes vite, me dit ma mère alors que j’avalais mon dîner.
J’étais seule avec mes parents. Il était
vingt-et-une heures trente et mes sœurs avaient été envoyées au lit. Le fait
que je sois encore debout à cette heure-ci était une vraie exception !
- Oui maman, répondis-je.
- Tu as vraiment fait
fort, ce week-end ! dit mon père. Et encore, on vous a laissés tranquilles
Mathieu et toi car c’était la dernière fois que vous vous voyiez…
L’expression de surprise dut se lire
instantanément sur mon visage. Mes parents nous avaient grillés !
- Evidemment qu’on vous a
grillés ! précisa ma mère comme si elle avait lu dans mes pensées. Tu sais
bien qu’il est quasiment impossible de nous cacher quoique ce soit ! Mais
nous avons préféré vous faire une fleur en vous laissant vous retrouver car
nous savions que vous alliez être séparés durant une longue période.
- Il n’empêche que tu n’as
pratiquement pas cessé de nous désobéir ce week-end et qu’il est hors de
question que tu continues sur cette voie. Nous sommes bien d’accords ?
- Oui papa, oui maman, rétorquai-je
docilement.
- Bien, finis ton repas.
Ensuite tu prendras ta douche et tu iras te coucher, répéta Michael. Tu as tes premiers partiels
vendredi, il faut que tu sois en forme pour attaquer la semaine.
Pour le coup, il ne me vint
même pas à l’esprit de désobéir à mes parents. Premièrement, j’étais crevée.
Deuxièmement, j’avais très mal aux fesses. Et troisièmement, j’étais déterminée
à reprendre mon rôle de fille ultra-sage ; la vie chez les Webber était
quand même vachement plus agréable ainsi !
A suivre…
''Chassez le naturel, il revient au galop ! Michael et Scarlett ont encore du cadrage à faire avec Marie, même si elle a l'intention de devenir ultra-sage!
RépondreSupprimerIl est agréable de voir que Michael et Scarlett peuvent laisser passer une désobéissance, même si ça semble rare.
Merci ... et comme toujours, hâte de découvrir la suite 😉
Combien de temps va t’elle tenir
RépondreSupprimerVa t’elle continuer son anorexie malgré se quand pense la psy
Hâte de connaître la suite