- Toi aussi tu vas me
violer, c’est ça ?! hurlai-je à mon précepteur.
- Non Zoé, je vais
seulement te donner une fessée déculottée car ton comportement est tout
bonnement exécrable ! me rétorqua Nick.
- Lâche-moi ou je
crie !! prévins-je alors qu’Isä me tenait fermement le poignet.
- Oh, tu peux
crier ! dit-il. D’ailleurs, tu le fais déjà ! Crie tout ce que tu
veux, époumone-toi si tu le souhaites ; tu n’échapperas tout de même pas à
la correction que je vais te donner !
- Tu n’as pas le droit de
me brutaliser !! protestai-je alors que Nick m’allongeait sur ses genoux.
Je vais aller porter plainte !!
- Ah oui ?! Tu veux
aller dire à la police que l’éducateur auquel ton père t’a confiée t’a donné
une fessée déculottée parce que tu n’étais pas sage ?! Je te laisserai
donc y aller et je demanderai même à Romain de t’accompagner.
- Je viens d’être
violée !! hurlai-je.
A ces mots, et alors que Nick m’avait déjà
déculottée et s’apprêtait à me donner la première claque, il me releva, me fit
agenouiller devant lui et me tint par le menton pour me gronder très fortement :
- Tu n’as pas été
violée, Zoé ! Un viol, c’est lorsqu’il y a pénétration ! Un doigt, un
sexe ou autre chose : là, c’est un viol ! Tu n’as pas été violée, tu
as été attouchée ! Cela n’enlève strictement rien à ton traumatisme, j’en
suis bien conscient ! Mais je refuse que tu déformes la réalité et te
serves de cet événement tragique pour te comporter en jeune fille
insupportable ! Il en faut vraiment beaucoup pour que je donne une fessée
sur mes genoux, Zoé ! Qui plus est une fessée déculottée dès le
départ ! Mais en une journée, tu as dépassé toutes les limites une par
une !! Je donne très rarement la fessée et tu vas très vite comprendre
pourquoi ! Non seulement tu vas la sentir passer, mais en plus tu n’auras
pas la moindre envie d’en prendre une autre ! Je te l’assure !
Nick me lâcha le menton et m’allongea à nouveau
en travers de ses cuisses. Puis, il brandit sa main.
La
délicatesse paternelle de laisser Trent passer le week-end avec moi fut une
véritable bénédiction. Mon petit ami et moi retrouvâmes notre bulle d’avant,
comme si nous ne nous étions jamais quittés. Je ne m’étais même pas rendue
compte à quel point j’avais besoin de lui dans ma vie, combien il m’était
absolument indispensable. Une part de moi-même était accrochée à cet homme, si
bien que je n’étais qu’incomplète en son absence.
Trent
m’avait donné la force d’aller déposer plainte et ce, dès le lendemain matin de
mon agression. Me retrouver seule dans un bureau austère face à une femme
inconnue qui notait le moindre de mes mots m’intimida grandement ; mais ma
famille m’avait convaincue d’entreprendre cette démarche. D’après mes proches –
et surtout mon frère – c’était « absolument essentiel et primordial »
de déposer plainte afin que mes agresseurs répondent de leurs actes.
Samedi midi, j’étais donc sortie un peu groggy
du bureau du shérif du comté. Mon père, mon frère et ma sœur étaient revenus
pour me soutenir dans mon dépôt de plainte ; et pour me remonter le moral,
papa nous offrit à tous – y compris à Nick – un restaurant étoilé situé sur le
toit d’un building. La vue était splendide et l’ambiance détendue et bon
enfant. Ce fut un réel moment de plaisir, même si les souvenirs de mon
agression me revenaient sous forme de flash-backs sans que je ne le contrôle.
Samedi
après-midi, Trent et moi nous offrîmes une promenade autour du lac de la ville,
lac réputé pour sa beauté et son effet « miroir » optimal. Seuls,
tous les deux, nous étions dans notre cocon. Le monde pouvait s’effondrer
autour de nous que nous n’y aurions vu que du feu ! Trent et moi parlâmes
de l’avenir : mariage, enfants, jobs de rêve… Une chose était sûre :
ce serait nous deux contre le monde entier. Plus question de se séparer !
Néanmoins,
même après cette journée idyllique, j’avais passé mon samedi soir à pleurer et
Trent, à me consoler.
Dimanche
– c’est-à-dire hier – mon frère, ma sœur et mon père sont une nouvelle fois
venus pour passer l’après-midi avec nous. Nous avons joué au bowling, au
mölkky, et avons même fait une partie de 34 délivrance, jeu
auquel je n’avais pas joué depuis mes dix ans, lors de mes vacances d’été au
centre de loisirs !
Un
véritable après-midi familial et joyeux, digne du parfait cliché de la famille
américaine aisée mais heureuse.
Avant de repartir dimanche soir – emmenant mon
cher et tendre amour – Valentin avait mis en garde Nick sur le fait de ne pas se
laisser avoir par mes talents de comédienne. L’homme d’affaires croyait l’avoir
dit discrètement mais j’avais malheureusement tout entendu, ce qui engendra un
regard mauvais de ma part à l’encontre de mon père.
- Baisse les yeux
immédiatement si tu ne veux pas d’ennuis, Zoé ! m’avait alors grondée
Valentin avant que j’obéisse. Je n’aime pas du tout la façon dont tu me
regardes !
Après avoir embrassé tout le monde (et fait mes
adieux déchirants à mon amour), je regardai la voiture familiale s’éloigner
jusqu’à sortir du domaine ; et deux autres voitures arrivèrent en la
croisant.
- Qui vient ? questionnai-je.
- Ce sont les deux
nouvelles jeunes pensionnaires, me répondit Nick.
- Déjà ?! Mais
Ashton et Kurt ne sont partis qu’hier !
- Sais-tu combien de
personnes sont sur liste d’attente pour intégrer cette maison, Zoé ?
- Euh non, avouai-je.
- Trente-quatre,
m’informa Nick. Il y a actuellement trente-quatre jeunes personnes qui
attendent de pouvoir venir ici. Certains, d’ailleurs, n’y entreront jamais
puisque nous ne prenons pas d’adulte au-delà de vingt-cinq ans.
- Ça veut dire que je
peux encore rester six ans ici ?! questionnai-je, estomaquée.
- Il ne tient qu’à toi de
partir le plus vite possible. Aller, rentrons, nous devons vérifier que tes
devoirs sont bien à jour.
- Mais je veux voir les
nouvelles, moi ! protestai-je.
- Tu feras bien assez tôt
leur connaissance.
- Mais Isä…
- J’ai dit :
« On rentre ! », insista Nick en haussant légèrement le ton.
Frustrée mais n’ayant pas le cœur à batailler,
j’avais suivi mon précepteur à l’intérieur du bâtiment.
Aujourd’hui,
j’avais dû reprendre le chemin de la fac, comme si rien ne s’était passé. Comme
si ma vie était restée parfaitement normale. Néanmoins, j’étais fatiguée et
n’avais pas eu envie de me lever, ni d’aller en cours.
- Zoé, tu es en train de
me faire un caprice, là ?! m’avait demandé Nick sur un ton très
réprobateur.
- Je suis vraiment
fatiguée Isä, je pense que c’est le choc de vendredi qui retombe, lui avais-je
dit. Je resterais juste au lit aujourd’hui. Demain, promis, j’irai en
cours !
- Parce que tu crois
peut-être que c’est toi qui décides, Zoé ?
- Mais Isä…
- J’en ai assez !
Continue ton caprice et ma main va finir par s’abattre très violemment sur ton
postérieur pour t’envoyer au coin ! Tu vas à l’école aujourd’hui, point
barre !
La
biochimie et la physiologie ? Très peu pour moi. Jenna était bien de mon
avis : elle non plus n’avait pas envie de se prendre la tête avec ça
aujourd’hui. Je cédai donc à mes vieux démons en séchant les cours.
- Si jamais Nick et
Christie l’apprennent…
- Ils ne l’apprendront
pas, tranchai-je.
- Oui mais s’ils
l’apprennent ? s’inquiéta mon amie.
- On leur dira que le
traumatisme de vendredi est beaucoup trop dur à encaisser, que nous n’avions
absolument pas la tête à travailler, impossible de se concentrer alors nous
sommes sorties pour ne pas déranger les autres, inventai-je d’une voix
pleurnicharde.
- Tu es très
convaincante, Zoé ! m’applaudit Jenna.
- Il paraît, oui !
Un peu de flatterie ne fait pas de mal !
Le
résultat de cette matinée catastrophique fut qu’à onze heures trente, lorsque
la limousine vint nous chercher, Jenna et moi avions séché tous les cours de la
matinée et avions passé notre temps à fumer avec les philosophes. Pour ma part,
je m’étais limitée au tabac pour garder l’entier contrôle de toutes mes
facultés mentales ; mais ce n’était pas le cas de mon amie qui avait
essayé plusieurs substances illicites.
Alors
que nous étions rentrées au domaine et que je venais tout juste de sortir de la
limousine, Nick m’avait attrapée par l’oreille pour me conduire jusqu’à notre
appartement. Même si je n’avais que très peu de mobilité au niveau de la tête, j’avais
quand même pu apercevoir le tawse que tenait Christie dans sa main. Sur le
coup, j’étais bien contente que Nick s’occupe de mon cas : sa spécialité
étant l’infantilisation, je n’aurai jamais à faire à des instruments pour
adultes. Cela me soulageait bien !
- J’étais déjà dans une
colère noire lorsque j’ai appris que tu avais séché les cours ; mais je
suis désormais complètement hors de moi en remarquant que tu pues la
cigarette !
- Je n’ai pas fumé !
mentis-je.
Nick attrapa mes mains et sentit mes doigts.
Merde, je n’avais pas pensé à me laver les mains. Cela me valut quatre bonnes
claques qui tombèrent sur ma jupe et que je sentis passer. D’ailleurs, je me
dis sur le moment qu’il ne valait mieux pas que Nick me colle une déculottée.
Vu comment ses claques sur les vêtements venaient de me faire mal, il ne
fallait pas tenter le diable !
- Continue de mentir,
Zoé ! Comme si je n’étais pas déjà furieux !
- Comment as-tu su ?
demandai-je, me résignant à l’inutilité de m’entêter.
- L’école m’a
appelé ! Elle est censée me tenir au courant de tes moindres faits et
gestes, Zoé ! Nous payons un supplément pour cela !
- Vous payez un
supplément pour que je sois fliquée ?!
- La preuve que c’est
nécessaire ! répondit-il. Ce matin, tu me fais un caprice monumental, tu
sèches les cours de la matinée et en plus, tu te mets à fumer !! Pourquoi
as-tu fait tout ça ?! Même si j’ai ma petite idée, je veux t’entendre te
justifier !!
- Et c’est quoi, ta
petite idée ? demandai-je.
- Toi d’abord ! gronda
Nick.
- Je suis juste… paumée
dans ma vie, dis-je avec une petite voix triste, simulant une peine au bord des
larmes. Depuis vendredi, je ne sais plus qui je suis ni ce que je fais… Je ne
trouve plus aucun sens à mon existence… J’ai cru que ce matin, en faisant des
bêtises, cela pourrait me rendre à nouveau la sensation d’être vivante.
Je fis mine de renifler et de toucher mes
paupières inférieures avec mon index, comme pour ravaler les larmes
imaginaires.
- Maintenant, je vais te
dire ce que j’en pense ! poursuivit Nick, bras croisés sur ses pectoraux.
J’en pense que tu t’es dit qu’avec les événements de vendredi, je te passerais
tout ! Ton père m’avait bien prévenu que tu ferais ça mais je n’y croyais
pas ! Je ne pensais pas que tu me jouerais une telle comédie, Zoé !
- Ce n’est pas une
comédie, c’est la vérité ! protestai-je en m’enfonçant encore plus dans
mon mensonge.
- Ose continuer à mentir
et tu vas voir ! gronda Nick en haussant significativement la voix. Je vais te
donner une fessée sur mes genoux, Zoé ! Gare à toi !
- Mais je ne mens pas !
insistai-je par courage ou folie.
C’en fut certainement trop pour Nick qui
m’attrapa par le poignet.
- Tu t’entêtes, ce sera
donc une fessée déculottée sur mes genoux ! Crois-moi, tu vas regretter
ton attitude, Zoé ! Personne ne sort indemne d’une bonne punition avec
moi ! Tu peux demander à ta sœur !
Nick attrapa ma jupe à élastique – quelle
sotte ! – et la fit tomber à mes chevilles. Désemparée, je sortis donc ma
carte principale :
- Toi aussi tu vas me
violer, c’est ça ?! hurlai-je à mon précepteur.
- Non Zoé, je vais
seulement te donner une fessée déculottée car ton comportement est tout
bonnement exécrable ! me rétorqua Nick.
- Lâche-moi ou je
crie !! prévins-je alors qu’Isä me tenait fermement le poignet.
- Oh, tu peux
crier ! dit-il. D’ailleurs, tu le fais déjà ! Crie tout ce que tu
veux, époumone-toi si tu le souhaites ; tu n’échapperas tout de même pas à
la correction que je vais te donner !
- Tu n’as pas le droit de
me brutaliser !! protestai-je alors que Nick m’allongeait sur ses genoux.
Je vais aller porter plainte !!
- Ah oui ?! Tu veux
aller dire à la police que l’éducateur auquel ton père t’a confiée t’a donné
une fessée déculottée parce que tu n’étais pas sage ?! Je te laisserai
donc y aller et je demanderai même à Romain de t’accompagner.
- Je viens d’être
violée !! hurlai-je.
A ces mots, et alors que Nick m’avait déjà
déculottée et s’apprêtait à me donner la première claque, il me releva, me fit
agenouiller devant lui et me tint par le menton pour me gronder très
fortement :
- Tu n’as pas été
violée, Zoé ! Un viol, c’est lorsqu’il y a pénétration ! Un doigt, un
sexe ou autre chose : là, c’est un viol ! Tu n’as pas été violée, tu
as été attouchée ! Cela n’enlève strictement rien à ton traumatisme, j’en
suis bien conscient ! Mais je refuse que tu déformes la réalité et te
serves de cet événement tragique pour te comporter en jeune fille
insupportable ! Il en faut vraiment beaucoup pour que je donne une fessée
sur mes genoux, Zoé ! Qui plus est une fessée déculottée dès le départ !
Mais en une journée, tu as dépassé toutes les limites une par une !! Je
donne très rarement la fessée et tu vas très vite comprendre pourquoi !
Non seulement tu vas la sentir passer, mais en plus tu n’auras pas la moindre envie
d’en prendre une autre ! Je te l’assure !
Nick me lâcha le menton et m’allongea à nouveau
en travers de ses cuisses. Puis, il brandit sa main.
En
effet. C’était la toute première fois que Nick me donnait la fessée et le moins
que l’on puisse dire, c’est qu’elle était sacrément costaude ! Plus de comédie :
je pleurais pour de vrai, le suppliant d’arrêter. Je lui présentai mes excuses
un bon paquet de fois, sans succès. Même les trempes de Valentin n’étaient pas
aussi costaudes !
Alors
que mes fesses me brûlaient tellement que j’avais l’impression qu’elles s’étaient
transformées en braises, Nick me releva. Fixant mon visage en larmes, il me
gronda :
- Tu viens de passer dix
minutes en travers de mes genoux, Zoé ! Sache que je me mets très rarement
autant en colère ! Fais très attention à ton comportement tout au long de cette
semaine parce que je ne vais rien te laisser passer ! Absolument rien,
Zoé, tu entends ?! Gare à tes fesses si tu es désobéissante ! Maintenant,
je vais faire en sorte que tu puisses rattraper tes cours de ce matin. Oh, et j’oubliais :
si j’apprends que tu as encore touché à la cigarette, je mettrai tes fesses
hors service pendant un long moment !
Plus que calmée par les paroles d’Isä, je me
mis en tête de me tenir à carreaux. Même si la situation était on ne peut plus
injuste – j’avais été violée deux jours plus tôt et lui me punissait sans scrupules !
– je ne voulais pas faire davantage de vagues. Cette fessée avait été bien trop
compliquée à encaisser.
A suivre…
Merci , j'adore vos récits, c'est toujours un plaisir, continuez s'il vous plaît 😊
RépondreSupprimerMille mercis !!
SupprimerPremière fois que Nick donne une déculottée à zoe sa a dû lui faire bizarre
RépondreSupprimerSeul petit point nous n’avons pas assez de détail de ce moment à part sa super récit vivement la suite
J’adore vraiment ce que tu fait
Bonjour, merci pour ce commentaire !! Le manque de détails, c'est fait exprès :) Par la suite, Zoé y reviendra sous forme de flash-backs ;)
SupprimerHa cool :))
SupprimerHâte d'avoir la suite 🙏
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