Mardi 5 octobre 2021
Ma douleur aux fesses me réveilla. Je jetai un
coup d’œil à mon réveil : il n’était que deux heures du matin ! Bon sang,
mon postérieur me faisait vraiment un mal de chien ! Dès que je voulais me
tourner dans un sens ou dans l’autre, la douleur était ravivée ! J’ignorais
totalement qu’une fessée manuelle, même très costaude, puisse laisser de telles
séquelles ! Maintenant que ce fait était porté à ma connaissance, il
allait de soi que je n’allais plus vouloir provoquer Nick avant un bon moment –
voire ne plus le provoquer du tout. Je me surpris même à prier quelconque dieu
pour qu’il ne mette personne sur ma route susceptible de me détourner du chemin
tracé par mon précepteur !
Alors
que je tentais de me rendormir, mes fesses douloureuses me firent penser à
cette horrible fessée reçue quelques heures plus tôt. Je repensai aux mots de
Nick tandis qu’il me claquait le derrière : « Tu t’es comportée en
vraie petite peste, Zoé ! Et les pestes, avec moi, elles ne le restent
vraiment pas longtemps ! ». Je repensai à la brûlure que je
ressentais à chaque fois que la main de mon précepteur tombait violemment sur l’une
de mes fesses, puis sur l’autre, et encore sur l’une… Ces dix minutes constituaient
un calvaire sans nom. Ni ma sœur, ni mon frère, et encore moins mon père, ne m’avaient
déjà fessée aussi sévèrement. Puisque Nick était spécialisé dans l’infantilisation,
je m’attendais à une déculottée de petite fille ! Je m’étais bien
fourvoyée ! Je n’avais plus intérêt à désobéir à Nicholas ; il le
fallait pour que je garde un fessier en bon état de marche.
“Bip ! Bip ! Bip ! Bip ! Bip !”
Mon réveil-matin m’agressa les oreilles :
je lui filai une telle gifle qu’il tomba par terre et se cassa en plusieurs morceaux.
« Oh non ! pensai-je en plaquant mes mains sur mon visage. Nick va me
gronder s’il apprend que j’ai cassé mon réveil ! ». Au même moment, l’objet
de ma pensée paniquée toqua à la porte puis l’entrouvrit.
- Bonjour ma grande, tu
as bien dormi ? demanda-t-il d’une voix douce.
Puis, en découvrant mon réveil éclaté sur le
sol, il fronça les sourcils et me questionna :
- Tu peux m’expliquer ce
qui s’est passé ?
- J’ai voulu l’éteindre
et j’ai été maladroite, répondis-je en me précipitant.
- Je le remplacerai dans
la journée mais le prix du nouveau sera déduit de ton argent de poche ! m’annonça
Nick. Aller, debout, je t’attends pour le petit déjeuner.
Je m’assis
douloureusement à table et pris mon petit déjeuner le plus sagement du monde en
tentant d’appliquer toutes les bonnes manières enseignées par le cours de la
semaine dernière.
- Je vois que la
correction d’hier t’a remis les idées en place ! commenta mon précepteur.
J’en suis ravi. Je me dois tout de même de te rappeler qu’un seul faux pas de
ta part aujourd’hui te conduira à une nouvelle fessée. Suis-je clair ?
- Parfaitement clair, Isä,
répondis-je.
Il hocha la tête et reprit sa grille de mots
croisés. D’ailleurs, Nick doit avoir quoi… Trente ans ? Qui fait des mots
croisés sur du papier en petit déjeunant à trente ans ?! La ringardise de
ce type venait d’atteindre un niveau exponentiel dans mon esprit !
Jenna
et moi nous retrouvâmes seules dans la limousine nous conduisant à la fac. La
vitre nous séparant du conducteur était close, nous pouvions donc discuter en
toute liberté.
- Comment vas-tu ? s’inquiéta-t-elle.
Comment te sens-tu ?
- C’est à toi que je dois
demander ça ! répondis-je, stupéfaite. Christie avait un tawse à la main quand
elle est venue te chercher !
- Je préfère avoir à
faire au tawse de Christie qu’à la main de Nick, avoua Jenna devant mon
effarement le plus total.
Alors que je la questionnais des yeux, elle
poursuivit :
- Christie ne tape pas
fort, c’est pour cela qu’elle utilise plein d’instruments différents : ses
fessées manuelles ne sont pas redoutables !
- Euh… Ce n’est pas ce
que j’ai expérimenté le jour où je suis arrivée ! dis-je en me remémorant
les deux claques reçues sur ma jupe de la part de la préceptrice.
- Je t’assure qu’elles ne
sont pas redoutables ; et pourtant, je ne suis pas résistante pour un sou !
précisa Jenna. Avec toutes celles que tu as dû recevoir de ton père, tu dois bien
mieux supporter la fessée que moi !
- Peut-être, pensai-je
tout haut, mais ça n’a pas rendu la fessée de Nick moins atroce pour autant !
- Je suis vraiment désolée
que tu aies eu à vivre ça. Nick m’en a déjà collée une, je sais ô combien ses
tannées sont intenables. Ce sont de vraies raclées, pour le coup ! C’est
pour cela que je te demandais comment tu allais !
- J’ai très mal aux
fesses, confessai-je après un moment de silence.
- Je me doute, admit
Jenna. Si ça peut te consoler, même si ce n’est pas autant que toi, j’ai mal
aussi !
- Le plus horrible dans tout
ça c’est que…
- Quoi ? s’enquit
Jenna, curieuse.
- Eh bien…
- Ben accouche !
- J’ai adoré fumer,
finis-je par révéler.
- Oh. Merde ! s’exclama
Jenna. Alors là, t’es vraiment dans la merde.
- Je sais.
Je le savais tellement que lorsque Jerry Miller m’interpella à l’intercours : « Hey Duhamel ! Tu veux une clope ? », un véritable combat intérieur s’éleva en moi. Si j’acceptais cette clope, ce serait vraiment un pur kiff de pouvoir la fumer mais Nick me retomberait dessus et je ne savais pas si je pourrais le supporter. D’un autre côté : étais-je prête à endurer l’immense frustration qui envahirait la moindre de mes cellules lorsque je refuserais de prendre cette cigarette ?
La clope et la fessée ou aucune des deux ?!
Tandis que j’étais en plein dilemme, Jenna –
qui était beaucoup plus tentée que moi car elle risquait moins gros – me susurra
à l’oreille : « Nick et Christie ne sont pas obligés de le savoir ! ».
Je pris néanmoins le soin de regarder autour de moi : il n’y avait aucune
caméra, aucun micro visible sur le peu de personnes qui m’entourait, rien du
tout. De plus, nous étions Jenna, Jerry et moi dans un renfoncement invisible
depuis la rue. Considérant tous ces paramètres, je tendis la main, pris la cigarette,
la portai à ma bouche et l’allumai.
Terminant
les cours à seize heures, Jenna et moi avions pris soin avant d’entrer dans la
limousine de manger un chewing-gum, nous laver les mains plusieurs fois et
emprunter le parfum d’une de nos copines pour éviter de puer la clope. Selon nos
potes fumeurs, il fallait trente minutes avant que l’odeur ne disparaisse :
j’espérai de tout cœur qu’en arrivant, Nick et Christie n’y voient que du feu.
Lorsque
je refermai la porte d’entrée de l’appartement derrière moi, Nick était en train
de se servir un café dans la cuisine ouverte.
- Ta journée s’est bien
passée ? me demanda-t-il calmement.
- Oui, très bien. Je vais
aller faire mes devoirs.
- Nous avons quelque
chose à régler avant que tu ne te mettes à tes devoirs, dit-il après avoir bu
une gorgée de café.
- Ah bon ?
demandai-je en tentant de masquer le tremblement de ma voix.
- Il me semblait pourtant
avoir été très clair ce matin, Zoé. Et hier soir encore plus.
- Pourquoi est-ce que tu
dis ça ?
- Tu sais très bien
pourquoi. Baisse immédiatement ton pantalon et ta culotte.
- Non, attends, Isä, je
vais t’expliquer !! me défendis-je en commençant à pleurer.
- Ah oui ?!
gronda-t-il en posant brusquement sa tasse sur le plan de travail. Et que vas-tu
m’expliquer, hein ?!
- Je ne voulais pas fumer !
On m’a forcée !!
- Tu veux dire : « Je
ne voulais pas fumer à nouveau » ?! Qui t’a forcée ?!
- Eh ben… euh…
- Je veux des noms !!
hurla-t-il en me faisant sursauter.
- Isä, je t’en supplie, ne
me donne pas la fessée, pleurai-je en mettant mes mains devant moi, espérant de
toutes mes forces qu’elles allaient stopper mon précepteur.
- Qui t’a forcée, Zoé ?!
insista-t-il en avançant lentement vers moi. Qui a estimé judicieux de te
mettre une cigarette de force dans la bouche, de l’allumer et de te faire
aspirer de la fumée ?! Et je pense que l’on t’a également menacée, non ?!
Tu as été menacée pour être forcée à avaler de la fumée ?!
- Isä, je t’en supplie,
pas la fessée… suppliai-je en reculant au fur et à mesure qu’il avançait.
Cependant, j’allais très bientôt atteindre le
mur. J’étais bloquée.
- Réponds à ma question,
Zoé !
- Personne !
avouai-je.
- Donc non seulement tu
refumes aujourd’hui mais en plus tu me mens ?!
- Comment tu sais que j’ai
fumé ? m’enquis-je malgré mes pleurs.
- Tu viens de me le dire !
répondit mon précepteur.
- Mais…
- Eh oui, Zoé ! J’ai
prêché le faux pour savoir le vrai et j’ai eu bien raison de le faire puisque
tu as recommencé tes bêtises malgré la correction d’hier !
Je n’eus pas le temps de m’auto-insulter de débile
et de tous les synonymes qui vont avec : j’avais un problème bien plus
urgent à régler. Je devais sauver mes fesses.
- Isä, je t’en prie, pitié !
le priai-je en glissant le long du mur. Pas la fessée, je t’en supplie !
Je t’en supplie !
Je n’aurais jamais cru être à ce point
terrifiée par une fessée un jour. Je ressentais la peur dans chaque partie de
mon corps !
- Je t’ai donnée une
fessée hier soir, Zoé ! Je te l’ai donnée parce que tu as fait des bêtises !
Je t’ai prévenue en te disant bien que j’allais t’avoir à l’œil ! Je t’ai redit
ce matin qu’un seul faux pas de ta part cette semaine te mènerait à une volée !
Tu m’as bien entendu, Zoé, puisque tu m’as répondu ! Et malgré cela, tu oses
fumer à nouveau ?! Et tu oses de surcroît me prier de ne pas
te corriger pour cela ?!
- Je ne recommencerai
plus, je te le jure !!
- Tu aimes fumer, Zoé ?!
J’hochai la tête en pleurant, me disant que si
je confessai ce fait, Nick me laisserait peut-être tranquille.
- Je vais donc tenter de
te faire passer l’envie d’aimer fumer ! Il est hors de question que tu
deviennes addict à ce truc-là ! Dis-toi bien qu’à chaque fois que tu
fumeras ne serait-ce qu’une taffe, tu prendras une très bonne fessée ensuite !
Plus tôt tu arrêteras, mieux ce sera pour toi !!
- J’suis désolée !
Je ne le referai plus ! Je suis vraiment désolée !
Malgré mes pleurs très fournis et le fait que
je m’étais recroquevillée par terre dans un coin de la pièce, Nick ne fut pas attendri.
Il attrapa mon bras gauche au niveau de mon biceps et me leva d’un coup. Mettant
immédiatement ma main droite pour me protéger, je fus étonnée qu’aucune claque
ne tombe. Nick m’ordonna alors :
- Il me semble t’avoir
déjà demandé de baisser ton pantalon et ta culotte. Je n’aime pas me répéter !
Pleurant et le suppliant, je ne pouvais pas me
résoudre à obéir. Perdant patience, mon précepteur fit tomber à mes chevilles
les deux vêtements désignés d’un seul coup sec, puis me pencha sous son bras et
m’asséna vingt claques monstrueuses sur mes fesses nues qui me firent crier de
douleur.
- Ça, c’est uniquement
parce que tu ne m’as pas obéi !
Puis, Nick me lâcha pour mieux attraper mon
poignet et me conduire jusqu’au canapé. Il me renversa ensuite sur ses cuisses
et je serrai les dents pour la suite. Je ne savais que trop bien ce qui allait me
tomber dessus. Tout était doublement ma faute : non seulement j’avais
récidivé, mais en plus je m’étais vendue toute seule !
Je
reçus exactement la même déculottée qu’hier, dix minutes d’atroce souffrance reçue
dans les larmes et les cris. Elle était bien évidemment beaucoup plus
compliquée à recevoir que la précédente, étant donné que nous étions le lendemain
d’une fessée déjà mémorable !
Les
dix minutes passées, je n’avais plus d’eau dans le corps ni d’énergie dans mes
cellules pour quoique ce soit. J’étais complètement crevée.
- Ça, c’était la même
chose qu’hier pour avoir fumé ! me dit Nick après m’avoir relevée. Maintenant,
tu vas recevoir le supplément pour ta récidive.
- Quoi ?! demandai-je,
étonnée à la fois par la déclaration de Nick que par ma capacité à pouvoir
encore parler.
- Allonge-toi sur le
canapé. Sur le ventre, bien évidemment. Et mets deux coussins sous tes hanches.
Non, ce n’était pas possible, nous étions dans
un cauchemar !! J’avais atterri en enfer !!
- Zoé, si tu n’obéis pas
maintenant, je te penche à nouveau sous mon bras ! m’avertit-il.
Ne souhaitant pas ajouter un nouvel épisode à
mon calvaire, j’obéis en mode automatique.
Allongée
sur le canapé, mes hanches sacrément surélevées, j’attendis, tremblante, que
Nick poursuive ma correction. C’est alors que je l’entendis enlever sa
ceinture. Ce bruit me glaça le sang. Je croyais pourtant que sa spécialité
était l’infantilisation !! Puis, je me souvins furtivement de mes quelques
amis du collège qui prenaient parfois la fessée à la ceinture par leurs pères lors
de grosses bêtises ; comme fumer une cigarette, par exemple.
- Je vais te donner quinze
coups, Zoé, m’annonça Nick. C’est le prix de la récidive. Si tu récidives à
nouveau, ce sera trente coups. Je pense que tu as saisi la logique.
Le premier coup s’abattit. Puis, la ceinture
vint mordre mes fesses une deuxième fois. Puis une troisième. Ç’aurait été bien
plus supportable que la main si je n’avais pas eu le derrière meurtri. Je
tentai d’encaisser comme je le pouvais même si je pleurais tellement que j’en
avais mal à la tête.
Le
quinzième coup s’abattit et je mis immédiatement mes mains sur mes fesses pour
les masser et tenter d’atténuer la douleur. Je regardai ensuite mes mains et
fus étonnée de rien voir sur mes paumes : pas une seule goutte de sang.
Moi qui croyais que mes fesses étaient désormais lacérées, je me rendais compte
qu’en réalité, mis à part une sûre couleur rouge très vive, il n’y avait aucun
dommage !
- Relève-toi, m’ordonna
Nick.
Je vis la sueur perler sur son front lorsqu’il
me força à le regarder en me maintenant le menton.
- File dans ta chambre.
Tu te douches et tu te couches. Tu es privée de dîner. Je te réveillerai à
trois heures du matin pour tes devoirs.
- Mais…
- File, j’ai dit ! tonna
Nick en m’assénant une bonne claque sur le derrière pour m’envoyer vers ma
chambre. Tu as intérêt à obéir, Zoé ! Ne me force pas à te remettre une
fessée !
Lorsque je me retrouvai
nue dans ma salle de bains, je m’arrêtai devant mon grand miroir pour regarder
mes fesses. Elles n’avaient jamais été aussi rouges que ce soir ! Leur
couleur était même inquiétante ; mais aucune trace de sang. Nick ne m’avait
pas blessée, il m’avait « juste » très sévèrement corrigée.
L’eau chaude me brûla
les fesses, je dus baisser sa température pour rendre le moment plus agréable. Mon
fessier fut d’ailleurs la dernière partie de mon corps que je lavai, prenant le
temps de passer délicatement un gant de toilette imbibé de gel douche.
Nick vint vérifier que j’étais
bien couchée. Il était à peine dix-sept heures trente lorsque je m’endormis, épuisée
par la tannée plus que douloureuse que je venais de prendre.
A suivre…
Nick est redoutable !
RépondreSupprimerLa nuit risque d'être difficile pour Zoé !
Réveillée à 3h du matin pour les devoirs !!!
Elle va sûrement avoir du mal à être de bonne humeur 😕
Whoua quel récit
RépondreSupprimerJe comprend Zoé sur le faite d’avoir récidivé pour la cigarette
On ne sait toujours pas pourquoi Zoé a eu si mal lors de la première déculottée de Nick
Allons nous le savoir?
J’adore ce que tu fait vivement le suite
Et vivement la suite de journal d’une étudiante accueillie 😁😁
Et nouvelle rentré nouvelle vie
Continue j’adore vraiment ce que tu fait 😊😊
Mille mercis !! <3
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