Bonne et heureuse année 2025 à tous ! Qu'elle vous apporte joie, bonheur et paix ! J'espère que lors de cette nouvelle année, vous pourrez (enfin !) découvrir mon premier roman. Merci d'être toujours aussi fidèles ! L.P.
Lundi 25 octobre 2021
Je
prenais tranquillement mon petit déjeuner dans la cuisine en scrollant des vidéos sur mon
téléphone lorsque la porte d’entrée s’ouvrit.
- Coucou Zoé, me dit
Jacob.
- ‘lut, lui répondis-je
la bouche pleine.
- Comment vas-tu ?
- Bien, et toi ?
- Je vais bien, je te
remercie. Ton père est parti ?
- Il y a vingt minutes.
Et dans le stress de son départ, il n’avait
même pas tilté que j’étais en train de sécher les cours. Il m’avait uniquement
donné quelques recommandations, embrassée sur le front en me lançant un énergique :
« A vendredi ! », avait empoigné sa valise et était sorti en
trombe de la maison, son taxi klaxonnant pour la troisième fois.
- D’accord. Tu as cours à
quelle heure, aujourd’hui ? me demanda Jacob.
- Mes profs sont absents,
mentis-je le plus naturellement possible. Je n’ai pas cours aujourd’hui.
- Ton père m’avait dit
que tu essaieras de m’entuber, se rappela Jacob en entrant dans la cuisine.
Mais je ne pensais pas que tu le ferais dès le premier jour ! Que dis-je,
dès les premières minutes !
- Je dis la vérité !
soutins-je, croyant désespérément que mon mensonge allait passer.
- D’accord, dit Jacob en
appuyant son coude gauche sur le bar séparant la cuisine de la pièce à vivre d’où
il arrivait. Dans ce cas, je te donne deux options : soit tu m’avoues la
vérité tout de suite et tu t’en sors avec une fessée, salée mais néanmoins
supportable ; soit je prends mon téléphone et je vérifie tes dires par
moi-même. S’il s’avère que tu m’as menti, la fessée que tu vas prendre va t’être
incroyablement douloureuse et insoutenable. Je te garantis que tu t’en
souviendras. Je pense que tu préfèrerais une autre entrée en matière pour
construire notre relation, non ? Je te laisse choisir.
- Et s’il s’avère que je
dis la vérité ? interrogeai-je sans me dégonfler.
- Disons que j’ai un
super pouvoir et que je sais déceler un mensonge et ce, chez n’importe qui.
Voilà pourquoi je ne t’ai pas proposé cette troisième option.
Jacob restait parfaitement calme, ce qui était
particulièrement déstabilisant. Les gens calmes, c’est mauvais signe. Ce sont souvent
les plus redoutables.
Le meilleur ami de mon père se redressa, et
déboutonna ses manches, ce qui me créa aussitôt une boule dans le ventre. Puis
il se mit à retrousser sa manche droite en disant :
- Alors ? Tu as fait
ton choix ? Tu avoues la vérité ou j’appelle tout de suite ta fac ?
Après un instant de silence durant lequel une
boule se formait dans mon ventre, j’avouai à mi-voix :
- Je n’ai pas envie de prendre
une fessée.
- Ah mais ça, ma grande,
il fallait y penser avant de sécher sciemment l’école puis de me mentir.
- Mais…
- Oui ?
- Mais je n’avais pas envie
d’aller à l’école ! admis-je.
- Pourquoi cela ? demanda
Jacob en s’attaquant désormais à sa manche gauche.
- Parce que je n’avais
pas envie ce matin, concédai-je.
- Hum. Est-ce cela que tu
diras à tes patients lorsque tu seras médecin ? « Je me fiche
que vous soyez malades aujourd’hui, je n’ai pas envie de vous soigner » ?
- Ce n’est pas la même
chose ! Je vais aimer mon travail mais les études… c’est chiant !
- On n’a rien sans rien,
Zoé.
Jacob continuait d’être d’un calme olympien ;
et lorsqu’il m’attrapa le poignet, il arborait toujours cette même tranquillité.
- Non, oncle Jacob, s’il
te plaît ! le priai-je.
- Oncle Jacob ? s’étonna-t-il.
Si cela me fait un plaisir immense que tu m’appelles ainsi, j’espère en
revanche que ce n’est pas pour essayer de m’amadouer afin que je te fasse grâce
de la fessée que tu mérites !
Je savais que Manon appelait Jacob ainsi et
oui, j’avais espéré qu’il serait amadoué. Ma déception fut intense.
- J’irai en cours demain !
suppliai-je alors que Jacob m’attirait à lui.
- Oh ça, il n’y a aucun
doute, jeune fille, puisque je t’y emmènerai moi-même ! Mais pour l’heure,
tu as fait le choix de sécher tes cours de ce matin et il est hors de question
que je laisse passer cela !
- Oncle Jacob, je t’en
supplie ! le priais-je alors qu’il me penchait sous son bras. Je t’en
supplie !
- Tu as eu la bonté d’esprit
de m’avouer ta faute. Estime-toi heureuse que je ne sévisse pas davantage.
Lorsque Jacob releva ma chemise de nuit et que
je sentis glisser mon boxer vers le sol, je criai :
- Nan ! Pitié !
Pitié !!
- Pitié pour quoi, Zoé ?
me demanda-t-il en commençant à s’agacer.
- Pitié pour cette fessée,
répondis-je avec la voix tremblotante. Je ne veux pas la recevoir !!
- Je te le répète :
il fallait y penser avant de sécher les cours et de me mentir ouvertement.
Et la première claque s’abattit sur mes fesses
nues. Et les autres se succédèrent. Fortes, puissantes et sèches ; assez
pour que chacune d’entre elles me fasse passer l’envie de défier à nouveau
Jacob.
J’avais cédé à ma flemme ce matin et Jacob me
le faisait payer. Comme d’habitude, j’avais été stupide. J’avais pensé qu’avec
le départ de mon père et l’arrivée de Jacob, personne ne remarquerait mes frasques.
C’était loupé.
Quand
Jacob eut terminé de me claquer le derrière, il m’envoya au coin et me dit :
- Il y a cinq choses que
tu dois savoir, Zoé. Cinq choses qui régissent la façon dont je vais agir avec toi.
La première, c’est qu’il
ne vaut mieux pas essayer de me tromper. Comme tu le constates, si tu le fais,
tu te retrouveras rapidement au coin avec les fesses écarlates.
La deuxième : oublie
les claques sur le pantalon ou la culotte ; avec moi tu seras
immédiatement et systématiquement déculottée.
La troisième : ne cherche
plus à avoir raison. C’est moi qui décide. Et puisque tu es pour le moment
incapable de savoir ce qui est bien pour toi, ton père et moi allons en juger.
La quatrième : respecte
au mieux les règles que je t’impose car je ne te laisserai rien passer, Zoé.
Ton père me fait confiance et il est hors de question que je le déçoive.
Valentin est mon frère. Je l’aime d’un amour inconditionnel et je ne vais certainement
pas laisser sa fille suivre un mauvais chemin.
La cinquième : n’oublie
jamais que je fais cela pour ton bien.
Je te laisse méditer
sur tout ça.
Punaise, il n’était vraiment pas commode. Avec
la volée de mon père hier soir et celle de Jacob ce matin, j’ignorais
totalement si j’arriverais à m’asseoir. Mes fesses avaient l’air d’être hors
service.
Un quart d’heure plus tard, Jacob me libéra et
m’ordonna de venir m’asseoir à table près de lui. Inutile de dire que j’obéis
sans faire d’histoires. Il avait préparé une feuille et un crayon.
- Tu écris : « Je
ne dois pas sécher les cours car je prépare mon avenir. ».
- Combien de fois ?
demandai-je en tentant de masquer mon exaspération.
- Deux cents, répondit
Jacob.
- Quoi ?! m’exclamai-je.
Hors de question !
- Bien. Retourne au coin.
- Non !
- Soit tu retournes au coin
maintenant, soit je te bascule sur mes genoux d’ici trois secondes.
Résignée, je retournai donc au coin.
- Plus tu discuteras mes
décisions, moins je te laisserai tranquille, Zoé ! me dit Jacob en se
tenant derrière moi tandis que je fixais honteusement le mur. Tu pourras partir
du coin quand tu seras décidée à écrire tes lignes. Je t’accorderai une pause
pour le repas. Je te laisse jusqu’à quinze heures, Zoé. Si à quinze heures tu
ne m’as pas remis tes lignes, je n’ai pas besoin de te dire ce qui se passera.
A trois heures de l’après-midi,
mes deux cents lignes étaient dans les mains de Jacob, que je regardais avec
une détestation sans égale.
- Bien, dit-il après
avoir vérifié mes écrits. Maintenant, voici la ToDoList que tu devras impérativement
avoir bouclée pour vingt-et-une heures trente.
Je pris la fiche Bristol que me tendit Jacob et
lus :
- Rattraper mes cours de
ce matin (voir ma boîte mail)
- Dîner
- Prendre ma douche
- Me mettre en pyjama
- Faire/Vérifier mes
devoirs pour demain
- Préparer mon sac de cours
Alors que je rivais de nouveau mon regard vers
le parrain de mon frère, celui-ci me dit :
- A vingt-et-une heures
trente précises, je te veux dans ta chambre avec ta ToDoList entièrement réalisée.
- Sinon ?
demandai-je dans un élan de courage ou de folie.
- Je ne pensais pas avoir
besoin de le préciser à nouveau ; mais puisque tu poses la question…
Jacob croisa les bras sur sa poitrine et
poursuivit :
- Sinon, je t’allongerai sur
mes genoux et tu prendras une déculottée. Cinq minutes pour ne pas avoir
respecté mes consignes, puis cinq minutes de plus par tâche non réalisée. Le chronomètre
peut très vite monter, je te déconseille donc de jouer avec le feu ; d’autant
plus que je sais avec certitude que tu as déjà bien mal aux fesses. Tu as deux
heures de cours demain après-midi, mieux vaut pour toi que tu puisses rester
assise en classe.
Je tournai le dos et lâchai un : « Connard ! »
entre mes dents. Même si mon baby-sitter n’avait pas entendu ce que j’avais
dit, il m’avait tout même entendue dire quelque chose. Il s’informa alors :
- Je te demande pardon ?
- Rien !
- Tu me mens encore ?!
- Non ! dis-je
insolemment, on ne peut plus agacée. Je n’ai rien dit !
- Je n’aime pas le ton
sur lequel tu me parles !
Sans que je m’y attende, ma culotte se retrouva
par terre, au même endroit que mon jogging : et dix claques bien costaudes
tombèrent sur ma lune rouge.
- J’en ai marre ! me
plaignis-je en me rhabillant. Laisse-moi tranquille !
- Oh, certainement pas !
répliqua Jacob. File dans ta chambre, tu as du travail, il me semble !
Je me mordis l’intérieur des joues pour me
forcer à me taire et allai m’enfermer dans ma chambre où ma rage explosa.
J’avais
pesté contre Jacob tout le reste de la journée, sous le regard amusé de mes
frère et sœur, et de mon petit ami ; cependant, aucun d’eux n’osait me faire
de réflexion : je leur jetais immédiatement un regard assassin.
Même
si cela m’arrachait la tronche, à vingt-et-une heures trente j’avais fait tout
ce que Jacob avait demandé ; et après avoir vérifié que tout était en
règle, il m’annonça qu’il me laissait tranquille pour la soirée puisque je n’avais
cours qu’à quatorze heures demain.
- Normalement je devrais
te lever demain matin pour te faire travailler mais puisque je t’ai déjà pas
mal éprouvée aujourd’hui, je te fais une fleur. Profite bien de ta soirée, ma
grande.
Trent et moi décidâmes de nous faire une soirée
cinéma dans notre chambre, en amoureux, tandis que Manon, Romain et Jacob passaient
la soirée de leur côté.
J’avais
l’impression que Jacob me menait la vie encore plus dure que Nick. J’ignorais
totalement comment j’allais pouvoir supporter tout ça. Il allait falloir que je
serre les dents, et les fesses !
A suivre…
Sacrée Zoé ! Elle commence bien mal sa semaine avec Jacob 😒 va-t-elle continuer à le défier ?
RépondreSupprimerEt ... merci Little Princess pour tes bons voeux 😉
A mon tour de te souhaiter une excellente année 2025 remplie de bonheurs et de réussites ... et bien-sûr le succès (assuré) de ton roman.
Il me tarde toujours de découvrir la suite
des peripéties de Marie et de Clémence.
C'est chaque fois un grand plaisir de découvrir un nouveau chapitre 😊
Merci pour tout
Magnifique suite comme toujours
RépondreSupprimerPauvre Zoé elle a pas finir d’avoir mal
Je pense qu’une petite guerre va s’installer entre elle et Jacob
En tous cas elle a fait ce qui lui avait était demandé donc Jacob doit être satisfait
Vivement la suite
Quel livre ?