Lundi 23 décembre 2019
Je
me réveillai aux alentours de neuf heures et demie, la tête dans les choux mais
heureuse de bientôt pouvoir fêter Noël, en famille et non pas à l’hôpital. En
effet, j’avais eu de terribles maux de ventre toute la nuit, ce qui m’avait
conduite à en passer une partie à pleurer sur les toilettes. A cause de ma maladie
chronique, la constipation devient un véritable enfer.
Mes pleurs étaient si intenses qu’ils avaient
réveillé plusieurs fois mes parents et mes sœurs, qui étaient venus les uns
après les autres toquer à la porte du lieu d’aisance pour s’assurer que j’allais
bien. Même si cela ne m’aidait en rien – et me faisait même culpabiliser pour
leurs réveils ! -, cela me réchauffait le cœur de m’être sentie soutenue
dans ma douleur.
Aux
alentours de quatre heures du matin, j’avais dû me résoudre, après insistance
ferme et menaçante de mes parents, à avaler un immonde mais puissant laxatif,
qui me déclencha des douleurs encore plus violentes (tellement violentes que je
crus que j’allais tomber dans les pommes !) mais qui fit son effet :
une heure plus tard, j'étais soulagée et j’avais enfin pu m’endormir sans douleurs.
- Ça va mieux, ma puce ?
me demanda ma mère alors que je m’attablais pour déjeuner.
- Oui, répondis-je. Mais,
au fait, tu n’es pas au travail ?
- Je commence dans une
heure, répondit Scarlett.
Je m’abstins de demander la raison de ce décalage
horaire : cela ne me regardait pas.
- Prends tout de suite
ton médicament pour éviter que ta crise de cette nuit recommence, m’ordonna
gentiment mon père.
Puis, il y eut un silence tandis que mes
parents se regardaient. Anaïs et Louise n’osèrent plus bouger. Et moi qui n’étais
soulagée de l’abdomen que depuis quelques heures, je commençai à nouveau à
sentir un inconfort : mais celui-ci était sans nul doute dû au stress.
Après s’être échangé ce très long regard, mes
parents tournèrent la tête vers moi dans une synchronisation tellement parfaite
qu’elle aurait pu être répétée maintes fois.
- Marie, quand as-tu pris
ton médicament pour la dernière fois ? me demanda Michael.
Je sentais dans sa voix un mélange d’appréhension
et de colère qui montait. Il me posait la question alors qu’il connaissait déjà
la réponse. Si j’avais pris correctement mon médicament ces derniers temps, l’épisode
de cette nuit n’aurait jamais existé. En effet, le remède matinal que je dois
ingérer quotidiennement accélère mon transit, mettant au travail les intestins
les plus fainéants de France, et qui se trouvent être dans mon ventre.
Je tentai, d’une voix tremblotante :
- Avec les partiels et
tout ça, je…
- Quand ?! me coupa
ma mère en haussant fortement le ton.
- Je… Je ne sais plus…
Si ma bouche était sèche, mes yeux s’humidifiaient.
J’étais bonne pour une fessée. C’était sûr.
- Combien de fois es-tu
allée aux toilettes la semaine dernière ? me questionna Michael en me
mettant dans l’embarras.
- Je… euh…
- Tu es censée le noter,
Marie ! me gronda ma mère. Tu sais très bien que si tu ne vas pas aux toilettes
tous les deux jours au minimum, tu as un traitement supplémentaire à prendre !
Tu es censée noter à chaque fois que tu vas aux toilettes pour pouvoir
surveiller ton transit !
- Ça fait six jours,
avouai-je, les yeux rivés vers le sol.
- Six jours ?! s’exclamèrent
en chœur mes sœurs et mes parents.
Je me ratatinai sur place. A ce moment précis,
j’aurais vraiment aimé pouvoir disparaître.
- Donc ça fait plus
longtemps que ça que tu ne prends plus ton médicament ! tilta
Scarlett en se levant pour se rendre au placard de la cuisine contenant la
pharmacie familiale.
Je savais que mes parents plaçaient des
marqueurs sur mes boîtes de médicaments pour vérifier leurs prises. Cependant,
je savais aussi qu’ils avaient été très pris par le travail ces derniers jours et
qu’ils n’avaient donc pas vérifié, ce qui m’arrangeait bien.
-
Treize
jours ! hurla Scarlett. Tu n’as pas pris ton médicament depuis deux
semaines ! Deux semaines, Marie Webber !!
Sans ajouter mot, mon père se leva, m’attrapa
par le bras et me sortit de table. Même si je savais que j’allais prendre une
fessée debout très corsée, je ne le priai pas : je savais que c’était
mérité. J’avais peut-être passé une nuit d’atroces souffrances mais mes proches,
eux, avaient d’autant plus souffert de leur impuissance.
C’est en me penchant sous son bras que Michael
ouvrit à nouveau la bouche.
- Treize jours ! Putain
mais c’est vraiment impossible de te faire confiance, Marie !
Il abattit la première claque sur mon très fin
bas de pyjama, et les claques suivantes ne tardèrent pas à arriver. Les larmes
roulaient déjà sur mes joues alors que je n’avais même pas reçu la huitième.
- Quand est-ce que tu vas
devenir responsable, hein ?! me grondait le paternel. Quand ?!
Il faut sans cesse qu’on soit derrière tes fesses ! Quand tu n’oublies pas
de prendre tes médicaments, tu oublies tes affaires de cours à la maison !
Quand tu ranges ta chambre, tu ne fais pas tes devoirs ! Quand tu es sage
à la maison, tu te bagarres à l’école ! Bon sang mais combien de fois
vais-je devoir te donner la fessée avant que tu apprennes à te comporter comme
une enfant de ton âge ?! Combien de fois, Marie ?!
Je ne pouvais répondre à mon père que par des « Aïe ! »
plaintifs ; et lorsqu’il fit glisser mon pyjama à mes chevilles, laissant
mes fesses déjà brûlantes à la vue de toute la famille, je sus que le plus dur
était à venir.
La
déculottée debout que je pris, je crois que personne n’aurait voulu la prendre.
Vraiment personne. Je gigotais tellement que, par moments, mes pieds ne touchaient
plus le sol : c’était Michael qui me portait. Cela ne l’empêchait pas de
continuer son œuvre !
Si
j’en croyais le signe que Louise me fit en me montrant son pouce, son index et
son majeur levés lorsque notre père me lâcha, j’avais passé trois minutes à
recevoir des claques gigantesques. Je ne savais pas comment prendre le fait que
ma sœur se soit octroyée le rôle de « maître du temps » pendant l’une
de mes corrections, mais j’avais plus urgent à gérer pour le moment ;
comme mes fesses enflammées.
- Au coin ! me cria
Michael.
Il ne me laissa même pas le temps de me mettre
en route : il m’attrapa le bras et m’y emmena lui-même, me faisant trébucher
deux ou trois fois. Pourtant, mon père me maintenait tellement bien qu’à aucun
moment mon corps ne s’écrasa sur le sol.
Lorsque je fus face au mur, Michael prit mes
deux poignets et les maintint dans mon dos avant de gronder :
- Treize jours, Marie !
Tu comptes ! Et après chaque claque, je veux t’entendre dire : « Je
n’oublierai plus mon médicament ! ».
J’obtempérai. Avec une difficulté immense. Mais
j’obtempérai. Je n’avais de toute façon pas le choix.
C’est
ce qu’on appelle : « prendre une trempe » ; et je l’avais bien
prise, à coup sûr !
Tandis que j’étais toujours au coin, mon
derrière cramoisi exposé à toute la maisonnée – mes parents devaient vraiment
être furieux car ils ne recouraient que très rarement à cette sanction -,
Scarlett continuait de me gronder :
- Tu as gagné, Marie !
Tu te comportes comme une enfant irresponsable, nous allons te traiter comme
telle ! Même une enfant de sept ans penserait à prendre son médicament !
Donc on va faire en sorte de te traiter comme une petite fille de six ans !
Tu ne vas pas être déçue, je te le garantis ! Tu veux jouer au con ?
On va être plus cons que toi ! Et pour éviter que tu cries à l’injustice,
tes sœurs seront traitées de la même façon ! Louise et Anaïs, vous pouvez
dire merci à votre sœur ! Les prochains temps vont être particulièrement
régressifs !
La policière n’était vulgaire qu’en cas d’extrême
colère. Je ne pipai donc mot, m’attendant au pire pour ces prochaines semaines.
Même si je ne le voyais pas, je sentais les regards meurtriers de mes sœurs posés
sur moi. Si elles avaient eu le cran, elles auraient certainement demandé à
notre père de m’en remettre une, juste par pure vengeance.
Dix
bonnes minutes plus tard, j’étais toujours au coin mais j’avais séché mes
larmes ; et la tension était redescendue. Mes parents discutaient
calmement avec mes sœurs et la colère n’était plus la star du moment.
- Rhabille-toi et viens
terminer ton repas, m’ordonna soudain Michael.
- Je n’ai plus envie de
manger, dis-je d’une voix anxieuse.
- Je ne t’ai pas demandé
si tu avais envie ou non, répliqua mon père. Tu viens t’asseoir et tu termines
ton repas !
Mes fesses étant très douloureuses, je n’eus
pas d’autre choix que d’obéir. C’est alors qu’Assa entra dans la pièce avec le
courrier. Tous les matins, c’est elle qui le relève.
Après
avoir remercié Assa, ma mère ausculta les enveloppes : elle se figea sur l’une
d’entre elles.
- Que se passe-t-il ?
lui demanda son mari.
- C’est une lettre du
ministère des familles d’accueil, répondit Scarlett après avoir dégluti.
- S’ils ne sont pas
passés par notre conseiller…
- … c’est qu’il y a
quelque chose de grave.
Louise, Anaïs et moi restâmes figées, regardant
nos parents décacheter l’enveloppe. Pour ma part, je m’efforçais de ne pas
imaginer le pire. Peut-être avaient-ils eu vent de ma fugue et m’envoyaient-ils
sans délai en camp de détention ? Non, stop, Marie ! Arrête. Tu ne
sais même pas encore ce qui…
- Madame, Monsieur, lut Michael. Nous avons l’honneur de vous annoncer que vous avez été classés
parmi les cent meilleures familles d’accueil du pays.
- Comment peuvent-ils le
savoir ? interrogea maman. Comment nous ont-ils évalués ?
- A ce titre, reprit
Michael, nous vous informons que de nouveaux enfants vous seront affectés dès le
dimanche 5 janvier 2020 à dix-huit heures trente. Puisque vous avez déjà trois
enfants, le nombre de nouveaux arrivants varie entre deux et cinq. Veuillez
contacter votre conseiller pour plus de détails. Nous vous adressons nos plus
sincères félicitations et vous souhaitons de merveilleuses fêtes de fin d’année.
Cordialement…
Mon père ne termina pas la lettre. Nous restâmes
tous les cinq silencieux. Mes parents étaient sous le choc. Moi, j’avais l’impression
d’avoir la tête vide. Louise se mit à pleurer silencieusement. Quant à Anaïs,
elle s’emporta :
- Bah alors, qu’est-ce
que vous attendez pour appeler votre référent ?! Une pluie de grenouilles ?!
Ma mère sortit de son état catatonique pour lui
retourner une gifle.
- Chacun exprime ses émotions
différemment ; mais parle-nous encore une fois sur ce ton et tu ne pourras
pas t’asseoir pour fêter Noël !
Anaïs se tint la joue et se mit à pleurer, à
son tour. Sympa, cette matinée !
Après plusieurs minutes
de silence, Michael annonça :
- Bon, où est mon
téléphone ? Il faut qu’on appelle Hugues de toute urgence.
Mon père se mit à chercher son smartphone partout,
jusqu’à ce que, cessant sa torture, je lui indique :
- Papa, il est sous ta
serviette.
- Oh, merci ma princesse.
Il composa à la hâte le numéro et activa le haut-parleur.
- Oui, Hugues Lepont à l’appareil.
En quoi puis-je vous aider ?
- Bonjour Hugues, c’est
Michael et Scarlett, dit papa.
Scarlett semblait dans l’incapacité totale de
parler.
- Vous avez reçu la
lettre, dit immédiatement Hugues.
- Pourquoi est-ce que tu
ne nous as pas prévenus ? demanda Michael en tentant de camoufler son agacement.
- Je ne l’ai su que ce
matin de très bonne heure, répondit le conseiller. Michael, Scarlett, je sais
que je vous ai fait signer une charte stipulant que votre famille ne s’agrandirait
plus mais…
- Mais ? coupa mon
père.
- Mais vous avez dû entendre
aux informations que l’on manque cruellement de familles d’accueil. Certains
jeunes sont placés dans des centres en attendant qu’on leur trouve une nouvelle
famille, justement. Lorsque le ministère m’a appelé ce matin, on m’a donc
informé que ces chartes étaient désormais caduques. Je suis vraiment désolé.
- Quel recours a-t-on ?
demanda ma mère qui semblait avoir retrouvé ses esprits.
Mes sœurs et moi suivions la conversation comme
s’il s’agissait de la plus importante de toute notre vie.
- Aucun, répondit Hugues.
Soit vous acceptez d’accueillir de nouveaux enfants, soit vous cessez d’être
famille d’accueil. Dans ce deuxième cas, vos filles vous seront automatiquement
retirées.
- C’est totalement
inenvisageable, annonça ma mère pour notre plus grand soulagement. Louise,
Anaïs et Marie sont nos filles et rien ne nous séparera d’elles.
- Il est hors de question
qu’ils nous reprennent nos filles, ajouta papa.
- Dans ce cas, vous allez
devoir accueillir de nouveaux arrivants, conclut Hugues. Je suis vraiment
désolé. Si j’avais su qu’ils vous feraient un coup comme ça, j’aurais rendu une
évaluation bien moins positive…
- C’est toi qui nous as
évalués ? s’étonna Scarlett.
- Oui, nous devons rendre
un rapport tous les mois sur chaque famille. Nous devons surveiller les
résultats de vos enfants, leurs comportements, la façon dont vous gérer leurs
dérives, etc.
- Je n’ai pas l’impression
qu’on soit si doués que ça, dit mon père devant mon dépit le plus total.
Je faillis lui rappeler que j’avais le derrière
tellement douloureux que j’étais prête à me greffer ma boîte de médicaments sur
le bras.
- Je vous assure que vous
faîtes partie de ceux qui s’en sortent le mieux, répondit Hugues. Vous êtes
très bien classés au niveau national !
- Oui, il est dit dans la
lettre que nous sommes dans les cent premiers, ajouta maman.
- Parce que c’est une
lettre commune à tous, expliqua Hugues. La vérité est que vous êtes parmi les
vingt meilleures familles d’accueil du pays.
- Je ne comprends toujours
pas comment ils peuvent calculer tout ça… dit papa.
- Alors, la question qui
fâche est : combien d’enfants allons-nous devoir accueillir ?
questionna maman, fébrile. Dans la lettre, il est noté entre deux et cinq. S’ils
nous en filent cinq, je te jure que l’on va finir à l’asile dans trois
semaines.
- J’ai tenté de faire
jouer mes relations au maximum, répondit Hugues. Vous allez en accueillir deux.
Nous poussâmes tous les cinq un soupir de
soulagement.
- Peut-on être certain
que nous n’aurons pas plus de cinq enfants ? demanda ma mère.
- Non, on ne peut pas en
être certains, répondit Hugues. Mais tant qu’au moins l’un de vous deux continuera
de travailler, il y a vraiment peu de chances pour que vous ayez d’autres
affectations. Cependant, je vous conseille – c’est juste un conseil ! – de
faire de l’un de vous un parent au foyer. Vous êtes déjà très pris avec trois
enfants, mais avec cinq…
- On va y réfléchir, Hugues.
Dit maman après un long silence. Peut-on avoir des informations sur les deux
enfants qui vont arriver chez nous ?
- Ils arriveront d’un
foyer où ils étaient placés depuis septembre, faute de famille. Je les ai
rencontrés et sélectionnés moi-même pour être sûr qu’ils ne vous donnent pas
trop de travail. Bien sûr, je ne les ai côtoyés qu’une après-midi, mais…
- Hugues, tu nous parles
d’eux ? insista papa.
- Oh, oui, pardon !
Il y a un garçon et une fille. Le garçon s’appelle Mayeul.
- C’est quoi ce prénom ?
nous chuchota Anaïs à Louise et moi.
- Il a eu dix-huit ans le
mois dernier, poursuivit Hugues. Il est un peu efféminé mais il a l’air
adorable. Il a un parcours exemplaire, tant sur le travail que sur le
comportement.
Je pensais immédiatement que sous ses airs
gentillets, Hugues avait de sacrés préjugés !
- Quant à la fille, continua
le conseiller, elle s’appelle Manoé. Elle a seize ans car elle a deux ans d’avance
à l’école. Elle a donc eu son bac en juin dernier. Elle est un peu peste sur
les bords, très « moi, je suis la meilleure ». Mais c’était la moins
pire de tout le foyer, alors…
- Oui, ben on va vite la
remettre d’équerre ! acta papa.
- Je vous préviens tout
de suite, elle est fan de maquillage, elle passe son temps sur les réseaux
sociaux…
- Elle ne va pas être
déçue du voyage, alors ! ria maman. Non seulement tout cela est interdit
dans l’école où elle ira, mais en plus ce sera pareil à la maison !
- Je vous fais pleinement
confiance ! s’amusa Hugues. Je vous envoie par mail leurs dossiers pour que
vous puissiez y jeter un œil plus approfondi. Je dois y aller, j’ai une réunion
mais n’hésitez pas si vous avez des questions !
Après avoir remercié Hugues, mes parents raccrochèrent.
Nous
eûmes une très longue discussion tous les cinq, tellement longue que maman
appela ses collègues pour dire qu’elle ne viendrait pas aujourd’hui, et qu’elle
allait même devenir mère au foyer.
- Mais maman, tu ne vas
pas sacrifier ton nouveau job, quand même ! protestai-je. Tu l’aimes trop !
- Oui, mais j’aime encore
plus être votre mère, répondit-elle dans un regard plein d’amour. Et qui sait :
peut-être que je vais adorer être au foyer !
Si papa insista pour que ce soit lui qui sacrifie
sa carrière, ma mère avait déjà l’air d’avoir décidé. Et ce que femme veut…
- Bon, eh bien je crois
que le programme de la journée est établi ! annonça maman à la fin de
notre longue mais importante discussion familiale. Nous allons faire une
nouvelle répartition des pièces de la maison, puis nous irons faire un tour
dans les magasins pour aménager tout ça !
Je sautai de joie. Malgré mon cœur tout triste –
je ne serais peut-être plus la chouchoute de mes parents ! – j’étais ravie
de passer la journée avec mes sœurs et mes parents. Ce serait sans doute, avec
Noël, l’un de nos derniers moments rien que tous les cinq.
A suivre…
Whaaah !!!
RépondreSupprimerQuel bouleversement !
Michael et Scarlett vont vraiment avoir du boulot, ça va donner avec 5 enfants à gérer ...
J'espère que l'aspect ''famille'' ne va pas disparaître avec tous ces enfants 🤔
Vivement la deuxième partie 🙏
Ho bas sa alors à la place de marie je serait super méga furieuse
RépondreSupprimerJe sais pas comment elle a fait pour ne pas réagir peut être que la tannée de son père juste avant l'a aider
en tous cas pour ma pars je suis en colère pour elle LOL
Encore une fois comment va réagir Marie quand les deux nouveaux vont arrivé
je sent déjà que Anais risque de prendre le garçon en grippe contrairement a marie qui je suis sure sera de son côté du moment que c'est un mec chouette, peut être que sa va même casser la relation qu'elle a avec Louise
Sans parler de cette nouvelle école.....
Enfin moi à la place de Marie j'aurais mis la baraque a feu et a sang :D LOL
Vivement la suite du récit