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Journal d'une étudiante accueillie. - Chapitre 78 (1ère partie)

 



Lundi 23 décembre 2019

 

       Je me réveillai aux alentours de neuf heures et demie, la tête dans les choux mais heureuse de bientôt pouvoir fêter Noël, en famille et non pas à l’hôpital. En effet, j’avais eu de terribles maux de ventre toute la nuit, ce qui m’avait conduite à en passer une partie à pleurer sur les toilettes. A cause de ma maladie chronique, la constipation devient un véritable enfer.

Mes pleurs étaient si intenses qu’ils avaient réveillé plusieurs fois mes parents et mes sœurs, qui étaient venus les uns après les autres toquer à la porte du lieu d’aisance pour s’assurer que j’allais bien. Même si cela ne m’aidait en rien – et me faisait même culpabiliser pour leurs réveils ! -, cela me réchauffait le cœur de m’être sentie soutenue dans ma douleur.

       Aux alentours de quatre heures du matin, j’avais dû me résoudre, après insistance ferme et menaçante de mes parents, à avaler un immonde mais puissant laxatif, qui me déclencha des douleurs encore plus violentes (tellement violentes que je crus que j’allais tomber dans les pommes !) mais qui fit son effet : une heure plus tard, j'étais soulagée et j’avais enfin pu m’endormir sans douleurs.

 

-    Ça va mieux, ma puce ? me demanda ma mère alors que je m’attablais pour déjeuner.

-    Oui, répondis-je. Mais, au fait, tu n’es pas au travail ?

-    Je commence dans une heure, répondit Scarlett.

Je m’abstins de demander la raison de ce décalage horaire : cela ne me regardait pas.

-    Prends tout de suite ton médicament pour éviter que ta crise de cette nuit recommence, m’ordonna gentiment mon père.

Puis, il y eut un silence tandis que mes parents se regardaient. Anaïs et Louise n’osèrent plus bouger. Et moi qui n’étais soulagée de l’abdomen que depuis quelques heures, je commençai à nouveau à sentir un inconfort : mais celui-ci était sans nul doute dû au stress.

Après s’être échangé ce très long regard, mes parents tournèrent la tête vers moi dans une synchronisation tellement parfaite qu’elle aurait pu être répétée maintes fois.

-    Marie, quand as-tu pris ton médicament pour la dernière fois ? me demanda Michael.

Je sentais dans sa voix un mélange d’appréhension et de colère qui montait. Il me posait la question alors qu’il connaissait déjà la réponse. Si j’avais pris correctement mon médicament ces derniers temps, l’épisode de cette nuit n’aurait jamais existé. En effet, le remède matinal que je dois ingérer quotidiennement accélère mon transit, mettant au travail les intestins les plus fainéants de France, et qui se trouvent être dans mon ventre.

Je tentai, d’une voix tremblotante :

-    Avec les partiels et tout ça, je…

-    Quand ?! me coupa ma mère en haussant fortement le ton.

-    Je… Je ne sais plus…

Si ma bouche était sèche, mes yeux s’humidifiaient. J’étais bonne pour une fessée. C’était sûr.

-    Combien de fois es-tu allée aux toilettes la semaine dernière ? me questionna Michael en me mettant dans l’embarras.

-    Je… euh…

-    Tu es censée le noter, Marie ! me gronda ma mère. Tu sais très bien que si tu ne vas pas aux toilettes tous les deux jours au minimum, tu as un traitement supplémentaire à prendre ! Tu es censée noter à chaque fois que tu vas aux toilettes pour pouvoir surveiller ton transit !

-    Ça fait six jours, avouai-je, les yeux rivés vers le sol.

-    Six jours ?! s’exclamèrent en chœur mes sœurs et mes parents.

Je me ratatinai sur place. A ce moment précis, j’aurais vraiment aimé pouvoir disparaître.

-    Donc ça fait plus longtemps que ça que tu ne prends plus ton médicament ! tilta Scarlett en se levant pour se rendre au placard de la cuisine contenant la pharmacie familiale.

Je savais que mes parents plaçaient des marqueurs sur mes boîtes de médicaments pour vérifier leurs prises. Cependant, je savais aussi qu’ils avaient été très pris par le travail ces derniers jours et qu’ils n’avaient donc pas vérifié, ce qui m’arrangeait bien.

-    Treize jours ! hurla Scarlett. Tu n’as pas pris ton médicament depuis deux semaines ! Deux semaines, Marie Webber !!

Sans ajouter mot, mon père se leva, m’attrapa par le bras et me sortit de table. Même si je savais que j’allais prendre une fessée debout très corsée, je ne le priai pas : je savais que c’était mérité. J’avais peut-être passé une nuit d’atroces souffrances mais mes proches, eux, avaient d’autant plus souffert de leur impuissance.

C’est en me penchant sous son bras que Michael ouvrit à nouveau la bouche.

-    Treize jours ! Putain mais c’est vraiment impossible de te faire confiance, Marie !

Il abattit la première claque sur mon très fin bas de pyjama, et les claques suivantes ne tardèrent pas à arriver. Les larmes roulaient déjà sur mes joues alors que je n’avais même pas reçu la huitième.

-    Quand est-ce que tu vas devenir responsable, hein ?! me grondait le paternel. Quand ?! Il faut sans cesse qu’on soit derrière tes fesses ! Quand tu n’oublies pas de prendre tes médicaments, tu oublies tes affaires de cours à la maison ! Quand tu ranges ta chambre, tu ne fais pas tes devoirs ! Quand tu es sage à la maison, tu te bagarres à l’école ! Bon sang mais combien de fois vais-je devoir te donner la fessée avant que tu apprennes à te comporter comme une enfant de ton âge ?! Combien de fois, Marie ?!

Je ne pouvais répondre à mon père que par des « Aïe ! » plaintifs ; et lorsqu’il fit glisser mon pyjama à mes chevilles, laissant mes fesses déjà brûlantes à la vue de toute la famille, je sus que le plus dur était à venir.

 

       La déculottée debout que je pris, je crois que personne n’aurait voulu la prendre. Vraiment personne. Je gigotais tellement que, par moments, mes pieds ne touchaient plus le sol : c’était Michael qui me portait. Cela ne l’empêchait pas de continuer son œuvre !

       Si j’en croyais le signe que Louise me fit en me montrant son pouce, son index et son majeur levés lorsque notre père me lâcha, j’avais passé trois minutes à recevoir des claques gigantesques. Je ne savais pas comment prendre le fait que ma sœur se soit octroyée le rôle de « maître du temps » pendant l’une de mes corrections, mais j’avais plus urgent à gérer pour le moment ; comme mes fesses enflammées.

-    Au coin ! me cria Michael.

Il ne me laissa même pas le temps de me mettre en route : il m’attrapa le bras et m’y emmena lui-même, me faisant trébucher deux ou trois fois. Pourtant, mon père me maintenait tellement bien qu’à aucun moment mon corps ne s’écrasa sur le sol.

Lorsque je fus face au mur, Michael prit mes deux poignets et les maintint dans mon dos avant de gronder :

-    Treize jours, Marie ! Tu comptes ! Et après chaque claque, je veux t’entendre dire : « Je n’oublierai plus mon médicament ! ».

J’obtempérai. Avec une difficulté immense. Mais j’obtempérai. Je n’avais de toute façon pas le choix.

 

       C’est ce qu’on appelle : « prendre une trempe » ; et je l’avais bien prise, à coup sûr !

Tandis que j’étais toujours au coin, mon derrière cramoisi exposé à toute la maisonnée – mes parents devaient vraiment être furieux car ils ne recouraient que très rarement à cette sanction -, Scarlett continuait de me gronder :

-    Tu as gagné, Marie ! Tu te comportes comme une enfant irresponsable, nous allons te traiter comme telle ! Même une enfant de sept ans penserait à prendre son médicament ! Donc on va faire en sorte de te traiter comme une petite fille de six ans ! Tu ne vas pas être déçue, je te le garantis ! Tu veux jouer au con ? On va être plus cons que toi ! Et pour éviter que tu cries à l’injustice, tes sœurs seront traitées de la même façon ! Louise et Anaïs, vous pouvez dire merci à votre sœur ! Les prochains temps vont être particulièrement régressifs !

La policière n’était vulgaire qu’en cas d’extrême colère. Je ne pipai donc mot, m’attendant au pire pour ces prochaines semaines. Même si je ne le voyais pas, je sentais les regards meurtriers de mes sœurs posés sur moi. Si elles avaient eu le cran, elles auraient certainement demandé à notre père de m’en remettre une, juste par pure vengeance.

 

       Dix bonnes minutes plus tard, j’étais toujours au coin mais j’avais séché mes larmes ; et la tension était redescendue. Mes parents discutaient calmement avec mes sœurs et la colère n’était plus la star du moment.

-    Rhabille-toi et viens terminer ton repas, m’ordonna soudain Michael.

-    Je n’ai plus envie de manger, dis-je d’une voix anxieuse.

-    Je ne t’ai pas demandé si tu avais envie ou non, répliqua mon père. Tu viens t’asseoir et tu termines ton repas !

Mes fesses étant très douloureuses, je n’eus pas d’autre choix que d’obéir. C’est alors qu’Assa entra dans la pièce avec le courrier. Tous les matins, c’est elle qui le relève.

       Après avoir remercié Assa, ma mère ausculta les enveloppes : elle se figea sur l’une d’entre elles.

-    Que se passe-t-il ? lui demanda son mari.

-    C’est une lettre du ministère des familles d’accueil, répondit Scarlett après avoir dégluti.

-    S’ils ne sont pas passés par notre conseiller…

-    … c’est qu’il y a quelque chose de grave.

Louise, Anaïs et moi restâmes figées, regardant nos parents décacheter l’enveloppe. Pour ma part, je m’efforçais de ne pas imaginer le pire. Peut-être avaient-ils eu vent de ma fugue et m’envoyaient-ils sans délai en camp de détention ? Non, stop, Marie ! Arrête. Tu ne sais même pas encore ce qui…

-    Madame, Monsieur, lut Michael. Nous avons l’honneur de vous annoncer que vous avez été classés parmi les cent meilleures familles d’accueil du pays.

-    Comment peuvent-ils le savoir ? interrogea maman. Comment nous ont-ils évalués ?

-    A ce titre, reprit Michael, nous vous informons que de nouveaux enfants vous seront affectés dès le dimanche 5 janvier 2020 à dix-huit heures trente. Puisque vous avez déjà trois enfants, le nombre de nouveaux arrivants varie entre deux et cinq. Veuillez contacter votre conseiller pour plus de détails. Nous vous adressons nos plus sincères félicitations et vous souhaitons de merveilleuses fêtes de fin d’année. Cordialement…

Mon père ne termina pas la lettre. Nous restâmes tous les cinq silencieux. Mes parents étaient sous le choc. Moi, j’avais l’impression d’avoir la tête vide. Louise se mit à pleurer silencieusement. Quant à Anaïs, elle s’emporta :

-    Bah alors, qu’est-ce que vous attendez pour appeler votre référent ?! Une pluie de grenouilles ?!

Ma mère sortit de son état catatonique pour lui retourner une gifle.

-    Chacun exprime ses émotions différemment ; mais parle-nous encore une fois sur ce ton et tu ne pourras pas t’asseoir pour fêter Noël !

Anaïs se tint la joue et se mit à pleurer, à son tour. Sympa, cette matinée !

 

Après plusieurs minutes de silence, Michael annonça :

-    Bon, où est mon téléphone ? Il faut qu’on appelle Hugues de toute urgence.

Mon père se mit à chercher son smartphone partout, jusqu’à ce que, cessant sa torture, je lui indique :

-    Papa, il est sous ta serviette.

-    Oh, merci ma princesse.

Il composa à la hâte le numéro et activa le haut-parleur.

-    Oui, Hugues Lepont à l’appareil. En quoi puis-je vous aider ?

-    Bonjour Hugues, c’est Michael et Scarlett, dit papa.

Scarlett semblait dans l’incapacité totale de parler.

-    Vous avez reçu la lettre, dit immédiatement Hugues.

-    Pourquoi est-ce que tu ne nous as pas prévenus ? demanda Michael en tentant de camoufler son agacement.

-    Je ne l’ai su que ce matin de très bonne heure, répondit le conseiller. Michael, Scarlett, je sais que je vous ai fait signer une charte stipulant que votre famille ne s’agrandirait plus mais…

-    Mais ? coupa mon père.

-    Mais vous avez dû entendre aux informations que l’on manque cruellement de familles d’accueil. Certains jeunes sont placés dans des centres en attendant qu’on leur trouve une nouvelle famille, justement. Lorsque le ministère m’a appelé ce matin, on m’a donc informé que ces chartes étaient désormais caduques. Je suis vraiment désolé.

-    Quel recours a-t-on ? demanda ma mère qui semblait avoir retrouvé ses esprits.

Mes sœurs et moi suivions la conversation comme s’il s’agissait de la plus importante de toute notre vie.

-    Aucun, répondit Hugues. Soit vous acceptez d’accueillir de nouveaux enfants, soit vous cessez d’être famille d’accueil. Dans ce deuxième cas, vos filles vous seront automatiquement retirées.

-    C’est totalement inenvisageable, annonça ma mère pour notre plus grand soulagement. Louise, Anaïs et Marie sont nos filles et rien ne nous séparera d’elles.

-    Il est hors de question qu’ils nous reprennent nos filles, ajouta papa.

-    Dans ce cas, vous allez devoir accueillir de nouveaux arrivants, conclut Hugues. Je suis vraiment désolé. Si j’avais su qu’ils vous feraient un coup comme ça, j’aurais rendu une évaluation bien moins positive…

-    C’est toi qui nous as évalués ? s’étonna Scarlett.

-    Oui, nous devons rendre un rapport tous les mois sur chaque famille. Nous devons surveiller les résultats de vos enfants, leurs comportements, la façon dont vous gérer leurs dérives, etc.

-    Je n’ai pas l’impression qu’on soit si doués que ça, dit mon père devant mon dépit le plus total.

Je faillis lui rappeler que j’avais le derrière tellement douloureux que j’étais prête à me greffer ma boîte de médicaments sur le bras.

-    Je vous assure que vous faîtes partie de ceux qui s’en sortent le mieux, répondit Hugues. Vous êtes très bien classés au niveau national !

-    Oui, il est dit dans la lettre que nous sommes dans les cent premiers, ajouta maman.

-    Parce que c’est une lettre commune à tous, expliqua Hugues. La vérité est que vous êtes parmi les vingt meilleures familles d’accueil du pays.

-    Je ne comprends toujours pas comment ils peuvent calculer tout ça… dit papa.

-    Alors, la question qui fâche est : combien d’enfants allons-nous devoir accueillir ? questionna maman, fébrile. Dans la lettre, il est noté entre deux et cinq. S’ils nous en filent cinq, je te jure que l’on va finir à l’asile dans trois semaines.

-    J’ai tenté de faire jouer mes relations au maximum, répondit Hugues. Vous allez en accueillir deux.

Nous poussâmes tous les cinq un soupir de soulagement.

-    Peut-on être certain que nous n’aurons pas plus de cinq enfants ? demanda ma mère.

-    Non, on ne peut pas en être certains, répondit Hugues. Mais tant qu’au moins l’un de vous deux continuera de travailler, il y a vraiment peu de chances pour que vous ayez d’autres affectations. Cependant, je vous conseille – c’est juste un conseil ! – de faire de l’un de vous un parent au foyer. Vous êtes déjà très pris avec trois enfants, mais avec cinq…

-    On va y réfléchir, Hugues. Dit maman après un long silence. Peut-on avoir des informations sur les deux enfants qui vont arriver chez nous ?

-    Ils arriveront d’un foyer où ils étaient placés depuis septembre, faute de famille. Je les ai rencontrés et sélectionnés moi-même pour être sûr qu’ils ne vous donnent pas trop de travail. Bien sûr, je ne les ai côtoyés qu’une après-midi, mais…

-    Hugues, tu nous parles d’eux ? insista papa.

-    Oh, oui, pardon ! Il y a un garçon et une fille. Le garçon s’appelle Mayeul.

-    C’est quoi ce prénom ? nous chuchota Anaïs à Louise et moi.

-    Il a eu dix-huit ans le mois dernier, poursuivit Hugues. Il est un peu efféminé mais il a l’air adorable. Il a un parcours exemplaire, tant sur le travail que sur le comportement.

Je pensais immédiatement que sous ses airs gentillets, Hugues avait de sacrés préjugés !

-    Quant à la fille, continua le conseiller, elle s’appelle Manoé. Elle a seize ans car elle a deux ans d’avance à l’école. Elle a donc eu son bac en juin dernier. Elle est un peu peste sur les bords, très « moi, je suis la meilleure ». Mais c’était la moins pire de tout le foyer, alors…

-    Oui, ben on va vite la remettre d’équerre ! acta papa.

-    Je vous préviens tout de suite, elle est fan de maquillage, elle passe son temps sur les réseaux sociaux…

-    Elle ne va pas être déçue du voyage, alors ! ria maman. Non seulement tout cela est interdit dans l’école où elle ira, mais en plus ce sera pareil à la maison !

-    Je vous fais pleinement confiance ! s’amusa Hugues. Je vous envoie par mail leurs dossiers pour que vous puissiez y jeter un œil plus approfondi. Je dois y aller, j’ai une réunion mais n’hésitez pas si vous avez des questions !

Après avoir remercié Hugues, mes parents raccrochèrent.

 

       Nous eûmes une très longue discussion tous les cinq, tellement longue que maman appela ses collègues pour dire qu’elle ne viendrait pas aujourd’hui, et qu’elle allait même devenir mère au foyer.

-    Mais maman, tu ne vas pas sacrifier ton nouveau job, quand même ! protestai-je. Tu l’aimes trop !

-    Oui, mais j’aime encore plus être votre mère, répondit-elle dans un regard plein d’amour. Et qui sait : peut-être que je vais adorer être au foyer !

Si papa insista pour que ce soit lui qui sacrifie sa carrière, ma mère avait déjà l’air d’avoir décidé. Et ce que femme veut…

 

-    Bon, eh bien je crois que le programme de la journée est établi ! annonça maman à la fin de notre longue mais importante discussion familiale. Nous allons faire une nouvelle répartition des pièces de la maison, puis nous irons faire un tour dans les magasins pour aménager tout ça !

Je sautai de joie. Malgré mon cœur tout triste – je ne serais peut-être plus la chouchoute de mes parents ! – j’étais ravie de passer la journée avec mes sœurs et mes parents. Ce serait sans doute, avec Noël, l’un de nos derniers moments rien que tous les cinq.

 

A suivre…

La suite !

Commentaires

  1. Whaaah !!!
    Quel bouleversement !
    Michael et Scarlett vont vraiment avoir du boulot, ça va donner avec 5 enfants à gérer ...
    J'espère que l'aspect ''famille'' ne va pas disparaître avec tous ces enfants 🤔
    Vivement la deuxième partie 🙏


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  2. Ho bas sa alors à la place de marie je serait super méga furieuse
    Je sais pas comment elle a fait pour ne pas réagir peut être que la tannée de son père juste avant l'a aider
    en tous cas pour ma pars je suis en colère pour elle LOL
    Encore une fois comment va réagir Marie quand les deux nouveaux vont arrivé
    je sent déjà que Anais risque de prendre le garçon en grippe contrairement a marie qui je suis sure sera de son côté du moment que c'est un mec chouette, peut être que sa va même casser la relation qu'elle a avec Louise
    Sans parler de cette nouvelle école.....
    Enfin moi à la place de Marie j'aurais mis la baraque a feu et a sang :D LOL
    Vivement la suite du récit

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