J’ai reçu de nombreux messages
privés me disant : « Je suis content(e) pour toi, Robin n’est pas
venu depuis plus d’un mois ! » ou encore : « Le tutorat avec
Robin tient toujours, j’espère ! Nous n’avons plus de nouvelles… ». Robin
est venu il y a trois semaines – mais je n’ai pas pris le temps de relater
cette séance – et… il est également venu hier. Rassurez-vous donc, le tutorat
est au beau fixe, plus que jamais, d’ailleurs !
Néanmoins, le bilan
s’améliore. Robin n’a presque plus rien à me reprocher au niveau des
médicaments depuis plus d’un mois. Oh bien sûr, il y a des oublis (notamment
lorsque le stock est vide et qu’il faut aller le renouveler, une grosse
flemmingite aigüe s’installe !) mais l’ensemble est vraiment bon.
En revanche, les notes
journalières restent fragiles. Elles restent tellement fragiles que Robin fit
un deal avec moi en ce mercredi 19 juin : « Tu es punie, coucher à
22h au lieu de 23h. Si tu respectes cette punition, je ne viens pas
demain. En revanche, si je dois venir, je ne viendrai pas en ami !
Tiens-le-toi pour dit ! ».
Sérieusement. Il me punit sur le couvre-feu, le truc qu’il m’est absolument impossible
de respecter. Bien évidemment, je me couchai largement après 23h.
Alors Robin a débarqué le
lendemain. Et il était très, très en colère. Je ne lui connaissais d’ailleurs
pas cette fureur.
A peine fus-je levée de ma sieste que je rejoignis mon tuteur dans la
pièce à vivre :
-
Bonjour Monsieur,
dis-je avec appréhension.
-
Bonjour Lucie. Dans ta
chambre, tout de suite !
Son ton était glacial. Je n’avais pas le choix que d’obéir.
Je pris trois cents claques cul nu, d’entrée. Robin n’avait pas envie
d’être clément. Il me le fit remarquer à plusieurs reprises :
« N’attends aucune clémence de ma part, aujourd’hui ! ».
Alors, il m’infligea cinquante claques debout (celles que je déteste,
évidemment !), puis cinquante sur ses genoux alors qu’il était assis sur
mon lit, puis de nouveau cinquante debout, puis cinquante allongée sur mon lit,
puis les cent dernières debout. A la fin, je pleurais tellement que j’en avais
des spasmes. Je sentais vraiment sa colère. Je l’avais fait venir alors
que cela ne l’arrangeait pas, et je n’avais pas respecté la punition qu’il
m’avait donnée. Tant pis pour moi…
Puisque les médicaments
étaient impeccables – « Tu as été bien avisée de les prendre, crois-moi ! »
-, Robin passa aux notes du jour.
Le 8/20 du jeudi me valut une fessée à la main, allongée sur mon lit.
Pour le 6/20 du samedi, je fus penchée sur le dossier de mon canapé pour
recevoir une autre fessée manuelle.
Heureusement que les autres notes étaient bonnes et ne nécessitaient pas
de me sanctionner. J’avais déjà les fesses écarlates et l’impression de ne plus
avoir de larmes à verser.
Robin avait instauré une
nouvelle règle pour le comptage des points concernant le dépassement du
couvre-feu. Je n’avais pas respecté cette règle. Lorsque je mentis à mon tuteur
en lui disant que je ne me souvenais plus de cette nouvelle injonction, qu’il y
en avait trop et que c’était impossible à retenir, il me montra le récit de
notre dernière séance sur mon blog. J’étais alors démasquée. Je ne pouvais plus
dire que j’avais oublié cette règle puisque je l’avais moi-même contée à mes
lecteurs. Robin me fit payer cette tentative d’entourloupe avec le tapetapis et
le martinet. Je peux vraiment vous dire que j’ai passé un très sale quart
d’heure ; mais je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même.
Robin clôtura la séance en
m’allongeant quinze minutes sur ses genoux pour me faire payer le fait de ne
pas avoir porté mes lunettes. Effectivement, malgré la fessée de la dernière
fois, j’avais tenu tête à mon tuteur en refusant de les mettre sur mon nez.
Pourtant, Robin ne m’avait imposé qu’une journée de port… Mais c’était plus
fort que moi. J’avais beau lui expliquer que mes lunettes me gênaient, qu’elles
étaient désagréables à porter et qu’en plus, j’avais la flemme de les nettoyer
toutes les dix minutes ; mon tuteur n’en avait rien à secouer. Elles
n’avaient pas été portées, je prenais une fessée.
La séance clôturée, nous
étions tous deux en nage ; nous allâmes donc nous doucher, moi dans ma
suite et Robin dans la salle de bains de la chambre d’amis. Puis, je lui offris
un café et me fis couler un thé.
L’ambiance était tendue.
Je n’avais pas digéré la séance qui venait de se dérouler. Je boudais mon
tuteur. De son côté, la colère était redescendue mais je voyais bien qu’il
restait sur ses gardes : il sait que lorsque je suis contrariée, je peux
me montrer désagréable et insolente.
Ce fut le cas. Je répondis
très mal à Robin après une réflexion de sa part. Ce dernier réagit
immédiatement en me levant de ma chaise. Puis, il s’assit sur celle-ci et me
bascula sur ses cuisses pour me donner une fessée.
Sans mentir, cela faisait plusieurs années que je n’avais pas reçu une
fessée de ce genre. Pour ceux qui ont lu l’article (Préambule (2) - Au commencement), une déculottée de ce type sur une chaise date du tutorat avec
Jefferson. C’était d’ailleurs la menace ultime avec ce tuteur : la fessée
sur la chaise était terriblement douloureuse, il l’appliquait donc lorsque
j’avais vraiment dépassé les bornes des limites.
Au-delà de ce souvenir avec Jeff, la fessée que me donna Robin sur cette
chaise m’infantilisa. En effet, je n’avais même pas eu le temps de plaider
quoique ce soit que j’étais basculée sur ses cuisses. Le caractère instantané
de cette punition m’avait infantilisée. De plus, Robin ajoutait une nouvelle
menace à son arc : « Tu vois, je peux te punir n’importe où,
n’importe quand, et n’importe comment ! ». Cela, je l’avoue, me
déstabilisa pas mal.
Mais bien évidemment, cette nouvelle tannée ne fit que renforcer mon
boudin, d’autant plus que Robin insistait avec sa punition non-respectée de la
veille : « Puisque tu ne m’as pas obéi hier soir, tu es de nouveau
punie ce soir. Tu iras au lit à 22h. Si jamais tu ne respectes pas cela, Lucie,
je reviens dès demain et tu vas vraiment le regretter ! ».
Tous les tuteurs/tutrices que
j’ai eus jusqu’à présent s’unissent à la totalité de mes proches pour dire que
j’ai un regard très expressif. On peut deviner mes pensées, mes émotions et mes
états d’esprit dans mon regard ; cela me dessert énormément,
d’ailleurs !
Robin vit donc dans mon regard que je n’avais pas du tout l’intention de
me coucher à 22h, et que je ne le croyais pas lorsqu’il menaçait de revenir le
lendemain.
- A quelle heure dois-tu te coucher ce
soir, Lucie ?
- …
- Lucie ! Je t’ai posé une
question ! A quelle heure dois-tu te coucher ce soir ?
- …
- J’attends ! Quelle
heure ?!
- …
- Bon, ça suffit ! avait-il
décrété en se levant pour m’empoigner l’avant-bras.
- Nan, nan ! avais-je prié pour
éviter une nouvelle fessée. Je me coucherai à 22h ! Je me coucherai à
22h !!
- Trop tard ! J’ai beaucoup trop
attendu ta réponse et je n’aime pas ça !
Robin avait alors pris place sur le canapé et m’avait donné une déculottée
supplémentaire, déculottée que j’avais autant sentie passer que celle sur la
chaise.
Robin m’avait ensuite conduite ensuite dans ma chambre et m’avait fait
compter jusqu’à vingt-deux coups de martinet pour être certain que je retienne
l’heure.
Au moment où il allait partir,
j’avais entrepris de me rhabiller ; mais il me l’avait interdit :
« Tu ne te reculotteras que lorsque je serai parti ! ». Mais j’avais
boudé. Alors je l’avais défié. J’avais donc pris six bonnes claques sur mes
fesses nues pour me faire passer l’envie de recommencer.
Cette séance du 20 juin fut
donc très corsée. Inutile de préciser que je fus au lit à 22h le soir. Je fus
également très contente que presque trois semaines passent avant que mon tuteur
ne débarque à nouveau.
Lundi 8 juillet, il était aux
alentours de midi et demi lorsque Robin passa nous chercher Hugo et moi pour
aller au restaurant.
Ce fut un moment convivial que
nous ne partageons que rarement : nos emplois du temps respectifs ne
permettent pas forcément de nous voir en dehors des séances ; et j’ai
parfois besoin d’avoir à faire au Robin-ami plutôt qu’au Robin-tuteur. C’est
lorsque nous sommes amis que je vois davantage son affection pour moi, et
puisque je ne boude pas, je peux également lui montrer davantage la mienne. Et
puis, ces moments permettent également à mon mari et mon tuteur de faire plus
ample connaissance.
Hugo a fait ce qu’il fait de
mieux en présence de mon tuteur : me taquiner. C’est ce qu’il fait lorsque
Gabriel est là, et il réitère avec Robin. Il parle de mon incapacité à faire
les choses en temps et en heure, à obéir aux règles… Nous parlâmes également de
la rentrée de septembre puisque mes études de théologie vont se mêler à mon
emploi d’enseignante.
- Il va me falloir une hygiène de vie
très stricte, admis-je.
- Oui, et il va surtout falloir la
respecter ! dit mon mari.
- Le sommeil sera primordial, c’est la
clé, ajouta Robin. Si tu ne dors pas assez, tu n’auras pas l’énergie nécessaire
pour tenir la journée. Ça va impacter ton humeur, tes apprentissages…
- Oui, enfin le sommeil… Je ne le
respecte déjà pas maintenant mais alors en septembre…
- Tu n’auras pas le choix, Lucie, dit
Hugo.
- Non, je ne te laisserai pas le
choix, renchérit Robin.
Je n’en voulais pas à Hugo de faire bloc avec mon tuteur. J’ai déjà un
mari extraordinaire qui accepte cette situation. Il accepte que je sois tutorée
par un autre que lui, que cet autre ait autorité sur moi et qu’il voie mes
fesses ; et il accepte qu’il entre dans nos vies. Même si Hugo ne se sent
pas à la hauteur pour me tutorer, et même s’il sait que c’est pour notre bien,
je le trouve admirable d’accepter tout ça.
En rentrant à la maison, Robin
m’envoya à la sieste ; mais je peinai bien évidemment à dormir en sachant
ce qui m’attendait. De plus, j’entendais Hugo et Robin discuter sans parvenir à
saisir leurs paroles : j’aurais bien aimé savoir ce qu’ils
échangeaient !
Il ne me restait que quelques
minutes de sieste. Pensant que Robin n’avait pas regardé l’heure, je me levai
et me rendis aux toilettes ; lorsque j’en sortis après m’être lavée les
mains, je me dirigeai vers Robin dans la pièce à vivre.
- Va te recoucher, il te reste cinq
minutes ! me dit-il.
- Nan mais vous n’êtes pas sérieux,
là ?!
- Si, très sérieux. Va te
recoucher !
- Mais c’est abusé…
- Va te recoucher, Lucie !!
- Pfff
Alors que je m’allongeais, Robin entra dans ma chambre. Ayant entendu mon
soupir d’agacement qui lui déplut fort, il souleva ma robe et me colla une
dizaine de claques sur les fesses. Bien heureusement, celles-ci étaient
protégées par ma culotte de règles, mon collant et le cycliste que j’enfile
par-dessus pour éviter qu’il ne glisse. Si je n’avais pas eu ces trois
couches-là, je les aurais senties passer !
Néanmoins, c’était la première fessée qui tombait depuis presque trois
semaines et cela me calma. Je restai deux ou trois minutes à me frotter les
fesses, les yeux dans le vague. Avec tout ce qui s’était passé dans ma vie
depuis trois semaines, j’avais l’impression que la dernière fessée remontait à
plusieurs mois : celle qui venait de tomber me rappelait donc de mauvais
souvenirs !
La vexation passée, je décidai
d’utiliser les quelques minutes restantes pour me changer : j’enlevai mon
cycliste et mon collant, et changeai ma culotte de règles. Cependant, Robin
avait entendu du bruit (sûrement celui de mon placard coulissant) et était venu
vérifier ce que je fichais. J’avais donc juste eu le temps d’enfiler ma
nouvelle culotte : Robin débarqua dans ma chambre :
-
Qu’est-ce que tu
fais ?! Pourquoi est-ce que tu n’es pas allongée ?!
-
Mais c’est bon, là…
-
C’est moi qui viens te
chercher, Lucie ! me gronda-t-il en faisant le tour du lit pour arriver à
ma hauteur. Ce n’est pas toi qui décides du moment où tu te lèves !
Alors que j’étais assise sur le bord de mon lit, Robin me bascula sur ma
couche pour avoir accès à mes fesses : et il me flanqua une tannée. Malgré
ma culotte de règles rembourrée, je sentis bien les claques tomber :
évidemment, Robin avait visé la jonction fesse-cuisse, là où la culotte n’est
pas présente !
-
Maintenant, tu peux
venir me rejoindre dans le salon ! dit-il.
Je pris une dizaine de secondes pour accuser le coup, mis mes anciennes
affaires dans le panier à linge sale et rejoignis mon tuteur dans la pièce à
vivre.
Robin entreprit de faire le point sur les médicaments.
-
Il y a seize
médicaments que tu n’as pas pris. Pourquoi ?
-
Parce que je n’en
avais plus. Il fallait renouveler le stock.
-
Et pourquoi tu n’es
pas allée les chercher ?
-
J’avais la flemme…
-
T’avais la flemme,
répéta Robin.
Comme je m’y attendais, je me retrouvai vite allongée sur le canapé en
travers de ses genoux.
-
Je suppose que tu as
encore tes règles ? me demanda-t-il.
-
Vous pouvez baisser la
culotte mais pas jusqu’aux chevilles, dis-je. Ou au pire, vous ne la baissez
pas tout court !
-
Tu avais la flemme
d’aller chercher tes médicaments mais tu voudrais que je te laisse ta
culotte ?! s’étonna Robin en baissant celle-ci.
Je reçus alors dix minutes d’une déculottée qui me fit pleurer tellement
elle était douloureuse. C’était vraiment très compliqué de la recevoir !
Comme à chaque fois, le temps que les fesses chauffent, les claques sont
insoutenables ! J’avais beau le prier d’arrêter, Robin me répondait :
« Tu connais les règles, Lucie. On va jusqu’à la fin du chrono. ».
Cette tannée terminée, Robin
ne me laissa aucun répit : il fallut enchaîner avec la relecture des notes
du jour. Et ces notes commençaient très mal : 0/20.
-
Va me chercher le
tapetapis.
Allongée sur mon canapé, mon derrière était à la merci de mon bourreau. Robin
mania sans pitié le tapetapis sur mes fesses déjà meurtries ; mais ce fut
la fessée manuelle qui suivit qui me fit le plus mal.
Robin me somma ensuite de me relever. Il me prit le menton et me
gronda :
-
Je ne veux plus de 0/20,
Lucie ! Est-ce que c’est clair ?!
-
Oui Monsieur.
-
Si tu me refais un
0/20, ce que tu viens de prendre sera un bon souvenir !
J’accusai la menace sans pour autant en prendre note : mon tuteur
avait déjà proféré ce genre de menaces par rapport aux 0/20 sans pour autant
passer à l’acte : cette correction-ci était déjà plus soft que la
précédente.
Cette grosse tannée pour le
0/20 fut suivie de deux mauvaises notes qui me valurent deux fessées manuelles.
Et pour le coup, ce furent les pires de la séance. Je me sentis on ne peut plus
infantilisée.
Un jour, l’un de mes
tuteurs, qui est aussi un ami (j’hésite vraiment entre Gabriel et Yves, je ne
sais plus lequel m’a raconté cela !) m’a narré un souvenir. Il était
enfant, environ neuf ou dix ans, et était en train de jouer avec d’autres
enfants (peut-être des cousins-cousines). A un moment donné, il a fait une
bêtise dans cette piscine, et son père l’a attrapé pour le sortir du bassin,
l’allonger sur ses genoux et lui coller une fessée. Ce que cet enfant a dû
ressentir à ce moment-là, au moment de la réception de cette fessée, j’avais
l’impression de le ressentir avec Robin.
Je ressentais dans les claques qui tombaient une colère, une réprimande
que mon tuteur n’avait même pas besoin de formuler. J’avais l’impression
d’avoir été prise en flagrant délit d’une bêtise (style insolence ou
désobéissance), et que Robin m’avait immédiatement attrapée pour m’en coller
une. C’est sans doute pour cela que ces deux fessées manuelles qui
s’enchaînèrent sans pause (pour les 7/20 et 6/20 que j’avais obtenus quelques
jours auparavant) me firent aussi mal. Je me sentis honteuse. J’avais l’impression
d’avoir vingt ans de moins et d’avoir déclenché la colère d’un adulte. C’est
d’ailleurs assez étrange puisque cette impression est totalement imaginaire de
ma part, étant donné que personne n’a levé la main sur moi avant que j’atteigne
l’âge de 17 ans. C’est pourtant ce qui me vint à la pensée et au cœur tandis
que Robin abattait sa main sur mes fesses. Ces deux fessées-là constituèrent
les pires punitions de la séance. Bien pire que le tapetapis. Bien pire que
le martinet. A égalité avec la fessée debout. J’avais cette impression d’être
punie pour un -10/20. Heureusement, je ne repris pas de pareille tannée.
Ce moment extrêmement
douloureux passé, je pris dix coups de ceinture (qui furent plus que
supportables après ce que je venais de prendre !) pour le 10/20 récolté le
24 juin.
Par la suite, Robin fut plutôt
clément. Je ne pris plus de tannée magistrale, juste deux bonnes fessées,
penchée sur l’accoudoir du canapé.
Il y eut quand même un autre
cap à passer : le deuxième 0/20 qui me valut le martinet. D’ailleurs,
Robin l’institua : « A partir de maintenant, le deuxième 0/20 sera
automatique puni du martinet ! ». Eh bien vous me croirez ou non,
mais cette deuxième correction fut bien plus supportable que les déculottées
manuelles infantilisantes qui l’ont précédée.
Lorsque mon tuteur déclara la
fin de la séance, je culpabilisai. Il restait quelque chose, quelque chose que
je ne lui disais pas parce que je savais qu’il allait me saouler avec ça.
Je procrastine tous les
jours. Il n’y a pas un jour où je ne procrastine pas. Il n’y a pas un jour
où je ne me dis pas : « Oh, la flemme. Je ferai ça demain. ». Et
finalement, les jours passent, les semaines passent, et Hugo finit par régler
le problème en catastrophe.
J’ai un tableau « ToDoList » avec Robin que je dois remplir à chaque
fois que j’ai une tâche à effectuer, pour que mon tuteur puisse suivre ma
procrastination : mais je ne le remplis pas. La flemme aussi. Voici ce que
j’avouai à Robin.
-
Qu’as-tu à
faire ?
-
Je n’ai pas effectué
les démarches auprès de France Travail pour toucher mon allocation cet été. Je
n’ai pas renvoyé mon dossier d’inscription pour la fac. Je n’ai pas envoyé les
papiers de remboursement auprès de la mutuelle…
Je ne lui donnai que quelques exemples. Je n’avais pas non plus payé la
facture de la femme de ménage, je n’avais pas acheté le cadeau d’anniversaire
de mariage de Julien… Bref, ça en faisait des choses.
Comme je m’y attendais (et même si je le priai), Robin me flanqua une
fessée pour lui avoir caché tout cela. Craignant que ce soit encore une fessée
infantilisante, douloureuse autant physiquement que psychologiquement, je me
mis à prier que cela ne dure pas trop longtemps : et le Ciel exauça mes
prières : je me mis à saigner. Sûrement un petit bouton qui venait de
céder. Contrairement à Gabriel et Thomas qui s’en fichaient royalement et
continuaient de me fesser après avoir essuyé l’endroit du saignement (tant que
ce n’était pas une blessure due aux coups/claques, ils ne s’en inquiétaient
pas), je savais que Robin allait se stopper. Ce fut le cas. Il n’avait
désormais plus aucun moyen de pression sur moi.
Mon tuteur me promit de rester
chez moi jusqu’à ce que j’effectue les tâches qui m’incombaient ; mais je
lui tins tête : je n’avais désormais plus peur de recevoir une fessée.
Robin me prit alors de nouveau sur ses genoux et me claqua les cuisses. Il me
donna une « cuissée », comme il dit. Malheureusement cela était
vain : il n’y avait ni la honte, ni l’infantilisation de la fessée. Et
bizarrement, autant je suis très résistante à la douleur sur tout le reste de
mon corps (je n’ai pas le choix, vu mes maladies chroniques) autant quand il
s’agit de mes fesses, je cède très facilement. J’aimerais d’ailleurs qu’un
jour, on m’explique pourquoi.
Enfin bref, la « cuissée » de Robin me faisait mal, oui, comme
ça aurait fait mal à n’importe qui, donc je me débattais (cela se transforma un
peu en combat de catch, d’ailleurs, avec Robin qui tentait de me maintenir et
moi qui me débattais !) mais il ne fit pas de moi une cédante pour autant.
Je lui disais même : « Arrêtez de taper, ça ne sert à
rien ! ». A part me faire mal, ça ne servait à rien ! L’aspect
psychologique n’était plus là, c’était me faire mal pour me faire mal. Il
pouvait taper de toute la force qu’il pouvait sur mes cuisses, ce n’était comme
ça qu’il allait me faire céder.
Alors il remonta vers les fesses. Tandis que je portais ma culotte, Robin
la décala pour en sortir une fesse et s’attela à taper dessus. Ce n’était pas
une vraie fessée mais pour le coup, j’avais assez mal pour céder. C’est ce que
je fis.
J’effectuai alors une tâche et
demie sur ce que j’avais avoué à Robin. Lorsque j’eus terminé, il était
tard : je proposai donc à mon tuteur de dîner avec nous et de passer une
partie de la soirée avec nous.
Je pensais que les vacances
d’été me serviraient mais non. Il sera possible à Robin de revenir me
tourmenter dès la semaine prochaine, lorsqu’Hugo et moi serons rentrés de notre
grand week-end en Irlande. Même pendant les grandes vacances, je n’ai aucun
répit !
A suivre…
Oui, Lucie, pour l'anecdote de la piscine, c'est bien moi qui te l'ai racontée...
RépondreSupprimerBon, eh bien je souhaite bon courage à tes fesses.