Vendredi 17 janvier
2020
Après avoir pris mon médicament à sept heures, je me recouchai
et fis la grasse matinée jusqu’à dix heures. Lorsque je me rendis à la table du
petit déjeuner, je déballai une assiette portant une étiquette avec mon prénom
dessus et déjeunai seule devant la télé.
-
Coucou
Marie chérie, me dit ma mère alors que je débarrassai mon assiette après mon
repas. Tu as bien dormi ?
-
Oui,
répondis-je. Et toi ?
-
Oui
très bien. Nous avons dit à tes frère et sœurs que ton père et moi sortions ce
soir. Nous avons besoin de nous retrouver en amoureux.
-
Mais…
Et notre week-end ? m’étonnai-je.
-
On
partira tôt demain matin, annonça Scarlett.
-
Et
où allons-nous ? me renseignai-je.
-
D’un
commun accord avec ta fratrie, nous irons passer le week-end au Puy du Fou.
-
Trop
cool ! m’exclamai-je. Et qui nous garde, ce soir ?
-
Personne,
répondit ma mère devant mon plus grand étonnement. Oncle Caleb et tante Justine
ne sont pas disponibles, ni oncle Nolan. Assa a pris son week-end et ne
reviendra que dimanche soir. Et puisqu’il faut s’y prendre très à l’avance pour
obtenir une baby-sitter dans une agence… Nous n’avons personne pour vous
garder. Ton père et moi nous disons que c’est une occasion de vous renouveler
notre confiance. De toute façon, nous ne rentrerons pas après minuit.
-
Ne
t’inquiète pas, maman, on sera très sages ! lui assurai-je.
-
Y’a
intérêt, rétorqua ma mère. Si vous voulez pouvoir vous asseoir pour regarder
les spectacles ce week-end… Enfin, Louise et toi n’aurez pas trop le
choix !
-
Pourquoi ?
-
Nous
avons réservé deux fauteuils roulants, m’annonça ma mère.
- Pour Louise, je comprends, mais moi je peux marcher ! protestai-je.
-
Tu
ne dois pas faire de gros efforts, Marie ! me gronda Scarlett. Marcher
deux jours entiers constitue un gros effort !
-
Mais…
-
Papa
et moi avons décidé que tu passerais le week-end dans un fauteuil roulant et
c’est non négociable !
-
Mais
je ne suis pas une handicapée ! m’exclamai-je.
-
Tu
en es une temporairement, me rappela Scarlett.
-
Mais
maman ! me plaignis-je, exaspérée.
-
File
t’habiller, tu as des cours à rattraper et des devoirs à faire.
-
Mais…
-
La
discussion est close ! gronda maman. Ouvre encore la bouche pour protester
et je te mets une fessée !
La colère qui montait
en moi était tellement, tellement intense que j’avais envie de hurler à ma mère
des insanités et de l’insulter de tous les noms. Moi, en fauteuil
roulant ?! Mais ça n’allait pas bien dans leurs têtes ! Jamais de la
vie je ne m’assiérais dans un fauteuil roulant !! Et puis, mes parents en
avaient réservé un pour moi, ce qui voulait dire que je prenais peut-être celui
d’une personne qui en avait réellement besoin !
Folle de rage, je montai dans ma chambre en claquant la porte
derrière moi. Que j’étais énervée ! Que j’étais frustrée ! Il y a
encore six mois, avant que j’atterrisse en famille d’accueil, aucun adulte ne
se serait permis de me parler sur ce ton ! Bon sang, j’avais vraiment
envie de tout envoyer promener !
Pour qui se
prenait-elle, cette mère d’accueil de pacotille pour m’ordonner de me taire,
hein ?! Non mais franchement ! J’avais beau l’aimer énormément, il y
avait vraiment des fois où je mourrais d’envie de lui dire ses quatre vérités
et de lui expliquer ma façon de penser !!
Ma colère ne me quitta pas de toute la journée, si bien que je
n’ouvris la bouche ni au repas du midi, ni au goûter. A la fin de ce dernier,
Scarlett me lança :
-
Je
sais que tu es fâchée contre moi mais cela ne changera aucunement ma décision,
Marie ! Continue de faire ta tête de mule, tiens ! Ça te va
bien !
Je dus me mordre de
façon excessive la langue pour m’empêcher de lui répondre un énorme « Ta
gueule ! ». Je me mordis la langue jusqu’à en avoir mal. Scarlett me
flanquerait une rouste tellement salée si je m’étais laissée aller à mes envies
– sans parler de la réaction de papa lorsqu’il rentrerait du travail – que
cette seule idée suffit à contrôler ma bouche.
-
Viens
dans ma chambre, me chuchota Anaïs alors que j’allais me mettre à mes devoirs.
J’ai à te parler.
Sous les regards
soupçonneux de Louise et interrogatif de Mayeul, je suivis ma sœur à l’étage et
nous nous enfermâmes dans sa chambre. Une fois dedans, Ana me dit :
-
Papa
et maman ne sont pas là ce soir.
-
Tu
ne m’apprends rien, répondis-je.
-
Je
t’en parle à toi parce que je sais que tu ne me dénonceras pas, me dit ma sœur.
J’ai… invité Kenny à venir à la maison ce soir.
-
Ah.
Kenny était le garçon
sur lequel Ana avait des vues depuis quelques temps.
-
Et
il a dit oui parce qu’il croit qu’on fait une soirée étudiante.
-
Eh
bien alors faisons une soirée étudiante ! m’exclamai-je. Quel est le
problème ?
-
Papa
et maman ne voudront jamais ! me dit Anaïs sur le ton de l’évidence comme
si j’étais devenue totalement débile.
-
Rien
à foutre, répondis-je. Ils me font chier, je les fais chier. Faisons cette
fête.
-
Tu
es sérieuse ? me demanda ma sœur en affichant un énorme sourire sur son
visage.
-
Totalement
sérieuse ! actai-je. Mais il faut le dire à Louise et Mayeul. Je ne veux
pas les prendre en traître.
-
Je
m’en charge, dit Anaïs.
C’est ainsi que le premier invité arriva à 20h30, à peine dix
minutes après le départ de nos parents. Contre toute attente, Louise et Mayeul
n’avaient absolument pas protesté contre notre idée et l’avaient même trouvée
assez bonne. Je leur avais alors demandé s’ils avaient été frappés par la
foudre.
-
Non,
c’est simplement qu’en ce moment, papa et maman me saoulent aussi ! avait
rétorqué Louise. Donc nous aussi on a le droit de s’amuser un peu !
-
Oui,
et de toute façon, tout le monde sera reparti avant que papa et maman rentrent,
avait continué Mayeul. Aucun problème !
Il était à peine dix heures du soir lorsque la maison fut
remplie d’une trentaine de personnes. Parmi elles, Mathieu, mon Mathieu
dans les bras duquel je m’étais jetée et que je ne quittais plus. Lui aussi
risquait d'avoir des problèmes puisqu’il s’était enfui de sa caserne pour pouvoir
me rejoindre.
-
Mais
tu vas avoir des ennuis ! m’étais-je inquiétée.
-
Je
vais faire deux semaines de trou, et après ? avait-il répondu
nonchalamment avant d’avaler une gorgée de bière. Vous courez bien plus de risques
que moi ! Je préfère être à l’isolement plutôt que de prendre les
torgnoles que vous prenez !
-
C’est
juste des p’tites fessées de rien du tout ! commenta le cousin de l’ami
d’un ami de Mayeul. Dans ma famille d’accueil, on ne les sent même pas tomber !
-
Mon
pote, tu n’as pas vu l’allure de leurs parents ! répliqua Hugo, un ami de
Louise. C’est Ken et Barbie version humaine et bodybuildée !
-
C’est
clair qu’on les sent tomber, nous… précisa Mayeul.
-
Je
suis persuadé que vous exagérez, reprit le cousin. Ou alors, vous êtes des
chochottes ! Une fessée ne peut pas faire mal ! C’est juste une tape
sur le jean !
-
On
ne parle pas du même genre de fessée, ria Anaïs en se joignant à la conversation.
Toi, tu reçois peut-être des petites claques d’enfants en bas âge, mais nous on
reçoit de très, très longues déculottées !
-
Sérieux ?!
s’étonna le cousin en écarquillant les yeux.
-
J’ai
déjà vu les marques sur les fesses de ma copine, avoua Mathieu. Je t’assure qu’ils
prennent cher.
-
Mais
pourquoi avoir organisé toute cette fête, alors ? Vous allez vous faire
tuer !
-
Vous
serez partis avant que nos parents sachent que vous êtes venus, déclara mon
frère.
-
Mais….
Et ça là-bas ? demanda le cousin en pointant une boîte noire fixée dans le
coin supérieur de la pièce à vivre. Ce n’est pas une caméra ?
-
Si !
approuva Hugo. Oh putain, si !
-
Depuis
quand est-elle là ?! m’exclamai-je. Vous le saviez ?
-
Bien
sûr que non ! répondit Mayeul. Elle n’y était pas la semaine dernière, j’ai
inspecté la maison à la loupe quand je suis arrivé !
-
Il
n’y a jamais eu de caméra dans cette maison ! poursuivit Louise en s’affolant.
Je vous jure que…
-
Ils
l’ont fait installer exprès pour ce soir, j’en mets ma main à couper ! s’exclama
Anaïs. Auparavant, il n’y a jamais eu de caméra dans cette maison !
Ma fratrie et moi
échangeâmes des regards paniqués. Nous étions dans un pétrin monstre ! Le
petit point rouge sur le fameux boîtier noir montrait bien que la caméra était
en état de fonctionner.
Assis tous les quatre
dans le canapé, mes frère et sœurs et moi commençâmes à élaborer différents
stratagèmes :
-
On
n’aura qu’à leur dire qu’ils se sont invités tout seuls sans qu’on soit au
courant ! proposa Mayeul.
-
Ou
alors qu’on ne pensait pas qu’il y aurait autant de monde, continua Louise.
-
On
pourrait dire qu’on voulait leur en parler mais que…
-
Stop,
coupai-je en posant une main sur l’avant-bras de mon frère. Il faut se rendre à
l’évidence. On est morts.
-
‘Tain,
c’est bon ! relativisa le cousin. Arrêtez de vous en faire pour si peu ! On dirait que votre vie va s’arrêter ! Il n’y a
pas mort d’homme, c’est bon, quoi !
-
C’est
à nous de décider si leurs vies vont s’arrêter ou non ! dit une voix
familière. Sûrement pas à toi !
A cause de la musique,
nous n’avions pas entendu la porte d’entrée. Nos parents se plantèrent devant
nous quatre et nous nous figeâmes. Mathieu eut la délicatesse d’éteindre la
musique. La trentaine d’invités nous entourait, prête à regarder la nouvelle
animation.
-
Pourquoi ?!
demanda uniquement papa dont les poings fermés tremblaient d’une rage momentanément
contenue.
-
Parce
que vous nous faîtes chier, voilà pourquoi ! vociféra Anaïs qui refusait
que Kenny – qui au passage ne l’avait pas calculée de toute la soirée – assiste à sa
chute sociale. Vous exigez que Marie prenne un fauteuil roulant pour ce
week-end ! Vous obligez Louise à faire des devoirs supplémentaires
alors qu’elle a déjà un excellent niveau ! Vous forcez Mayeul à se confier
à vous, même s’il n’en a pas envie ! Quant à moi, vous m’imposez de prendre des
cours de soutien car vous n’êtes pas satisfaits de mon niveau scolaire ! C’est
de la dictature pure et simple ! On en a ras-le-bol ! Alors
maintenant, on va faire ce qu’on veut, et vous n’aurez plus rien à dire.
Michael, toujours
tremblant de rage, haussa les sourcils et croisa les bras sur sa poitrine.
Scarlett, décontenancée par l’attitude d’Anaïs, articula :
-
Nous
sommes vos parents et nous voulons votre bien ! C’est notre devoir de vous
protéger et de préparer votre réussite dans la vie ! Si vous n’êtes pas satisfaits,
je peux vous dire que…
-
Stop,
intervint papa en coupant la parole de sa femme. Ne dis plus rien, Scar.
Tout le monde se figea.
La maison entière fut plongée dans un silence profond, attendant la suite des
événements.
Mon cœur battait à tout
rompre dans ma poitrine, comme s’il cherchait à en sortir par n’importe quel
moyen. Je n’avais jamais vu mon père trembler de colère à ce point ; pourtant,
je voyais bien qu’il fournissait des efforts surhumains pour se contrôler.
-
Tu
dis que ta mère et moi sommes des dictateurs ?
-
Je…
-
C’est
bien ce que tu as dit, Anaïs Webber ?! insista Michael avant qu’Ana ait pu
terminer sa réplique. Tu as bien dit : « C’est de la dictature
pure et simple ! » ?
-
Oui !
rétorqua ma sœur après avoir jeté un coup d’œil à Kenny.
-
Parfait,
dit mon père qui peinait de plus en plus à retenir son émotion. Je vais donc
vous montrer, mes chers enfants, ce qu’est la véritable dictature !
Il attrapa aussitôt
Anaïs par le bras, s’assit dans le fauteuil sans bras et bascula ma sœur en travers
de ses cuisses.
-
Papa,
non ! supplia Ana en essayant de se débattre tandis que mon père la
déculottait – ce qui n’était pas difficile étant donné la très courte tenue qu’elle
portait.
Très vite, sous mon regard
horrifié, la lune d’Anaïs fut exposée aux trente-cinq personnes présentes, et papa
débuta une fessée tellement costaude que les claques résonnaient dans toute la
maison. J’entendis même le cousin dire : « Ok, je retire ce que j’ai
dit. Tout ce que j’ai dit ! ».
Chaque claque laissait
la marque de la main paternelle sur les fesses de ma sœur ; mais bientôt, ces
différentes marques se confondirent en une énorme tâche rouge s’étendant sur
tout le postérieur de ma sœur. Et elle n’était sur les genoux de papa que
depuis une demi-minute.
Ma sœur ne pouvait
faire autrement que de hurler en pleurant ; et franchement, je la
comprenais. A ma connaissance, jamais elle n’avait reçu de déculottée aussi
humiliante et douloureuse. Elle était punie devant ses amis et des gens qu’elle
ne connaissait même pas. Pire que tout, elle était punie devant Kenny !
Au bout de quelques
minutes, certaines personnes, trop gênées pour continuer de regarder, s’en
allèrent discrètement.
Lorsqu’Anaïs fut
autorisée à se relever des genoux de notre père après dix minutes d’enfer, il
ne restait qu’une poignée de personnes autour de notre famille. A peine cinq ou
six. Mathieu était toujours là, le cousin aussi. Hugo était resté, tout comme
sa petite amie Léontine. Deux autres personnes qui avaient dû être invitées par
des copains à nous restaient également.
-
Tu
viens de prendre une bonne fessée pour avoir organisé une fête à notre insu !
précisa papa. On reparlera très vite de ta tenue et de ton insolence de ce soir !
Tu ne perds rien pour attendre ! Maintenant, va te doucher et te coucher. On part à huit heures précises demain matin. Tu n’as
pas intérêt à être en retard !
Ana, malheureuse comme
les pierres et douloureuse comme jamais, se rhabilla et fila à l’étage. Puis,
papa attrapa Mayeul et lui infligea la même déculottée qu’Ana, pendant dix
interminables minutes. Maman raccompagna les derniers spectateurs en m’autorisant
tout de même à dire au revoir à Mathieu.
Puis, papa attrapa
Louise, et elle aussi reçu une sacrée rouste.
Après une demi-heure d’angoisse à regarder ma fratrie se prendre
des fessées monstrueuses, ce fut mon tour. Je plaidai :
-
Papa,
pitié ! J’en ai déjà reçu une hier !
-
Ah
tiens, tu parles maintenant ?! Tu n’as pas daigné adresser un seul mot à
ta mère depuis qu’elle t’a contrariée ce matin, mais on dirait que tu viens de
retrouver l’usage de la parole, ma fille !
-
Papa,
je t’en supplie ! dis-je en tentant de me débattre, sans succès.
-
Tu
es aussi fautive que les autres, Marie. Je ne vois pas pourquoi tu échapperais
à une déculottée !
Alors je fus allongée
sur les cuisses de mon père et déculottée. Même si Michael avait pris le soin
de me punir sur le canapé pour soutenir mon torse et donc éviter que mon
abdomen soit mis à trop rude épreuve, cela ne rendit pas la punition plus
supportable.
A l’instar de mes frère
et sœurs, je gémis, priai, criai pour que mon père s’arrête et me lâche ! Je
tentai de mettre ma main droite, puis ma main gauche en bouclier ; mais elles
furent bien vite faites prisonnière et l’énorme main de papa.
J’avais l’impression de
vivre un énorme moment d’injustice totale. Comment papa pouvait-il me punir
ainsi, lui qui m’avait injustement condamnée à un fauteuil roulant ce week-end ?
Après tout, je n’avais fait que me venger ! Pour le coup, j’aurais dû
écouter ma mère biologique qui m’a toujours dit : « La vengeance n’amène
jamais rien de bon ! ». Effectivement, je le vérifiai dans ma chair.
Cette fessée était insupportable ! Si le petit diable au fond de moi n’en
voulait que plus à mes parents, le petit ange, lui, me répétait que c’était
amplement mérité.
Cette fessée était
amplement méritée.
Papa finit par me lâcher. J’étais en nage et en larmes.
-
Monte
te doucher et te coucher, Marie ! Et je te conseille vivement d’obéir !
Vous voulez une dictature, vous allez l'avoir ! Je peux vous dire que
vous n’êtes pas au bout de vos peines ! File, maintenant !
J’obéis en frottant
énergiquement mon derrière rougi. Si la douche me fit du bien, il me fut
cependant impossible de tenir allongée sur le dos, tellement mes fesses me
brûlaient. Pourtant, il allait bien falloir qu’elles guérissent rapidement puisque
j’étais censée passer le week-end assise dans une chaise roulante !
A suivre…
Oh ben, si on peut plus faire la fête de temps en temps... Bon, ils auraient dû demander, d'accord. Par contre, la colère de Marie est injustifiée. Quand quelqu'un essaie de prendre soin de toi, tu le respectes et tu fais profil bas.
RépondreSupprimerUne dictature ? Je suis tout de même un poil d'accord avec Anaïs. Les parents n'éviteront pas les bêtises des enfants en imposant des règles qui ne sont ni clairement expliquées, ni clairement acceptées, et encore moins intégrées. Depuis le début de cette histoire avec les Webber, si Marie a appris à les aimer, elle a toujours un sentiment d'injustice avec eux. En tout cas, c'est ce que je ressens à la lecture. Les parents, Scarlett en particulier, devraient peut-être approfondir cette question, et une attitude dictatoriale ne fera qu'aggraver le problème.
Maiiis.... Tout ceci n'est qu'un ressenti, n'est-ce pas ?
Eh bien ! Ça annonce la couleur pour ce weekend qui aurait du être un moment sympa en famille.
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